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| | Trouvailles pour cinéphiles | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Trouvailles pour cinéphiles Lun 21 Sep - 2:19 | |
| Un projecteur «Chrono vert» au musée Gaumont de Neuilly-sur-Seine (photo Bertrand Guay)Des films à télécharger gratuitementSur archive.org il est possible de voir toutes sortes de films, documentaires, courts métrages, dessins animés... La plupart sont anciens (ce qui explique qu'ils soient libres de droits) et en anglais mais il y en a quelques-uns qui viennent d'Europe et d'Asie et qui sont sous-titrés. Voici quelques pépites... Les Vampires, directed by Louis Feuillade (1915) Lensed in an eerily abandoned Paris in 1915, Louis Feuillade's stark chapterplay LES VAMPIRES is a grim and powerful work which is worlds apart from the later glitz and polish of the golden age serials produced by the American studios. It should be noted that serials were nothing new at this point in time. Formative efforts such as THE PERILS OF PAULINE had already established the appeal of these generally inexpensive actioners, with their bizarre twists and inventive death traps...www.archive.org/details/lesVampires1915Episode10-theTerribleWedding Le Golem (film muet de 1920) www.archive.org/details/TheGolem_893 Nosferatu, de Murnau (1922) www.archive.org/details/Nosferatu_DVD_quality La chute de la maison Usher, de Jean Epstein (1928) d'après Edgar Poe www.archive.org/details/FalloftheHouseofUsher1928Chute Aerograd, film soviétique de 1935 (sous-titres anglais) www.archive.org/details/aerograd Murder At The Baskervilles, de Thomas Bentley (1937) avec Arthur Wontner www.archive.org/details/Murder_At_The_Baskervilles Zéro de conduite, de Jean Vigo (1933), en français sous-titré en anglais www.archive.org/details/zero_de_conduite Le voyage de la peur (The Hitch-hiker), d'Ida Lupino (1953) www.archive.org/details/IdaLupinostheHitch-hiker1953 http://french.imdb.com/title/tt0045877/ D.O.A., de Leo C. Popkin (1950) is a film noir directed by Rudolph Maté, considered a classic of the stylistic genre www.archive.org/details/doa_1949 Panique dans la rue (Panic In The Streets), d'Elia Kazan (1950) avec Richard Widmark www.archive.org/details/PanicIntheStreets1950RichardWidmark Plus fort que le diable (Beat the Devil), de John Huston (1953) www.archive.org/details/Beat_the_Devil_DVD http://french.imdb.com/title/tt0046414/ La Ciociara (Two Women), de Vittorio De Sica (1960) www.archive.org/details/LaCiociaraTwoWomen1 La nuit des morts vivants (Night of the Living Dead), de George A. Romero (1968) en 3 versions www.archive.org/details/night_of_the_living_dead www.archive.org/details/Night.Of.The.Living.Dead_1080p www.archive.org/details/night_of_the_living_dead_ipod Bad Taste, de Peter Jackson (1987) www.archive.org/details/BadTaste1987 M le maudit (M - Eine Stadt sucht einen Mörder), de Fritz Lang (1931), en allemand avec sous-titres anglais www.archive.org/details/M_ Le cinéaste Jean-Louis Comolli, dans son livre «Voir et Pouvoir» (Ed Verdier), écrit à propos de M. le Maudit : « Le cinéma est injuste, ou plutôt sa justesse n’est pas notre justice. Filmés dans leur calvaire, les bourreaux peuvent paraître devenir «victimes». Dure leçon de Fritz Lang : le spectateur croit bêtement être du «bon côté» de la représentation, de l’histoire, du film. De l’autre côté du monstrueux. Et voilà que le film avance et que la police s’associe avec les bandits pour donner la chasse au maudit. Drôle d’alliance annonçant le consensus politique entre pègre et nazis : encombrants alliés pour le spectateur (…). De quel côté sommes-nous donc ? Ce jeu de bascule nous dit toute l’ambiguïté de la place du spectateur : le bon côté, la bonne conscience, la bonne cause, la bonne âme sont au cinéma des pièges à nous tendus sous un masque protecteur. Le spectateur est exposé à y perdre ses protections idéologiques et culturelles». www.pensezbibi.com/tag/walter-bassan | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 4 Nov - 0:15 | |
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| | | Sébastien
Messages : 1 Date d'inscription : 27/10/2009 Age : 35 Localisation : Andenne (Belgique)
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 4 Nov - 23:44 | |
| Héé, super ! Mon avocat, qui est fan de vieux films, m'avait conseillé d'aller jeter un œil sur type d'œuvres ! Merci pour les liens | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Jeu 5 Nov - 14:04 | |
| J'espère que tu les apprécieras. J'en trouverai sûrement d'autres, peut-être même en français. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Jeu 3 Déc - 0:48 | |
| Oleg Strizhenov, dans Le 41e Le Quarante-et-unième et Quand passent les cigognesÀ la mort de Staline en 1953, un éveil artistique surnommé le Thaw allait surgir. Le premier film important de cette époque est l’oeuvre de Grigori Chukhrai, Le Quarante-et-unième (Sorok pervyy, The Forty-First), réalisé en 1956. Quand passent les cigognes (Letyat zhuravli, The Cranes Are Flying) réalisé par Mikhail Kalatozov en 1957, est considéré comme le premier chef-d’oeuvre de l’ère post-Staline. Les films ont le même directeur photo [Sergei Urusevsky ?]. Tourbillonnant, échevelé, pathétique et douloureux, Quand passent les cigognes est peut-être le film le plus romantique jamais tourné.www.filmclubcannes.com/qdpassecigogne.htmlIzolda Izvitskaya (1932-1971)www.ovguide.com/celebrity/izolda_izvitskaya.htmqui interprète l'héroïne du 41e, Сорок первый www.imdb.com/title/tt0049783 La VIDEO sur youtube.com. Tatiana Samoilova dans Quand passent les cigognes, Летят журавли www.imdb.com/name/nm0759967/ À télécharger sur le même site. Un blog http://filmstarpostcards.blogspot.com/2008/09/conrad-veidt.htmlDes sorties de films rares en DVD http://artecinemafilme.blogspot.com/D'autres pages à visiter www.moscowfilmfestival.ru/eng/30/films/154/ www.fanpix.net/gallery/izolda-izvitskaya-pictures.htm http://en.wikipedia.org/wiki/Grigori_Chukhrai www.imdb.com/name/nm0882201/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 5 Mai - 8:02 | |
| 28 mai 2006, Palme d'or lors du 59e Festival de Cannes pour Le Vent se lèveTous les films de Ken Loach visibles gratuitement sur YouTube Le cinéaste britannique Ken Loach, 73 ans, grand habitué de la sélection cannoise, vient d'être à l'origine d'une excellente initiative : tous ses films - pour le moment, seulement six sont disponibles (dont Hidden Agenda, Riff-Raff et Kes) - sont disponibles et visibles gratuitement sur le fameux site de partage vidéo YouTube. www.youtube.com/user/KenLoachFilms.http://fr.news.yahoo.com/51/20100504/ten-tous-les-films-du-grand-ken-loach-vi-0111c6b.html10 avril 2009[VIDEO] Ken Loach : "Je soutiens absolument le travail d'Olivier Besancenot et ses camarades en France et dans d'autres pays comme la Belgique." Chris Den Hond (membre de la LCR) a rencontré le célèbre cinéaste militant Ken Loach ( Land and Freedom, Le vent se lève, Bread and Roses, ...) à Bruxelles et a réalisé une interview intéressante. Ken Loach y déclare entre autres : "Je crois que, dans ces temps obscurs, il est très important d’avoir des partis de gauche qui restent sur une position de principe - l’opposition au capitalisme ; des partis qui expliquent que s’il y a maintenant une crise économique mondiale, c’est à cause du capitalisme." www.socialisme.be/psl/archives/2009/04/10/ken.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Ken_Loach | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Lun 26 Juil - 23:35 | |
| Bernard Herrmann Le compositeur d'Hitchcock révélé à MontpellierCoups d'essai, coups de maître : l'unique opéra du compositeur américain Bernard Herrmann inspiré par les «Hauts de Hurlevent», l'unique roman d'Emily Brontë publié en 1847. Cet ouvrage lyrique écrit par l'un des plus talentueux compositeurs d'Hollywood vient d'être présenté pour la première fois en France à Montpellier. De «Citizen Kane» d'Orson Welles (1941) à «Taxi driver» de Martin Scorcese (1975), Bernard Herrmann (1911-1975) a composé les musiques de film des réalisateurs Henri King, Raoul Walsh, Henri Hataway, King Vidor, Robert Wise, Joseph Mankiewiecz, Brian de Palma, et aussi de François Truffaut («Farenheit 451» et «La mariée était en noir»). Le compositeur attitré d'Alfred HitchcockMais c'est avec Alfred Hitchcock qu'il a travaillé le plus étroitement, et ce depuis 1955. Au fil des films, Herrmann est devenu quasiment son compositeur attitré et il a accompagné musicalement ses chefs d'oeuvre : «Mais qui a tué Harry ?» (1955), «L'homme qui en savait trop» (1956), «Sueurs froides» (1958), «La mort aux trousses» (1959), «Psychose» (1960), «Les oiseaux» (1963), «Pas de printemps pour Marnie» (1964), «Le rideau déchiré» (1966). Aux antipodes du sirop hollywoodien, la fameuse séquence de la douche de «Psychose», accompagnée par la musique aux stridences glaçantes d'Herrmann ()voir la videoMais ses succès le frustraient plus qu'ils ne le comblaient : Bernard Herrmann aurait voulu être chef d'orchestre [...] Au lieu de ça, toute sa carrière s'est déroulée dans les studios d'Hollywood, qu'il abhorrait. Il ne vit jamais sur scène «Les Hauts de Hurlevent», l'unique opéra qu'il écrivit, de 1943 à 1951. L'ouvrage ne sera monté qu'en 1982 à Portland (Oregon) alors qu'une version concert avait été présentée à Londres en 1966, financée par lui-même et suivi d'un enregistrement (3 CD Unicorn Kanchana). Une musique de passion pour un mélodrame passionnel Le roman d'Emily Brontë inspira nombre de films, dont ceux de William Wyler (1939) avec Laurence Olivier, de Luis Bunuel (1954), de Jacques Rivette (1986), et les livrets de deux opéras, ceux de Bernard Herrmann écrit par Lucille Fletcher, sa première épouse, et d'un autre compositeur américain, Carlisle Floyd. C'est la première partie des «Hauts de Hurlevent» que Fletcher a choisi de raconter, celle traitant des amours de Catherine et d'Heathcliff pour ceux qui se souviennent du roman. Les cinéphiles auront reconnu certains thèmes musicaux de «Citizen Kane», de «La Mort aux trousses» ou de «Sueurs froides». Les autres auront découvert une musique ultralyrique, flamboyante et opulente, qui colle parfaitement à l'action de ce mélodrame passionnel : on ne s'ennuie jamais pendant les trois heures que dura la version concert donnée le 14 juillet au Corum de Montpellier. Herrmann y montre une science de l'orchestration inouië, et un talent manifeste à créer des surprises. Normal, pour quelqu'un qui a si longtemps travaillé pour le cinéma. (...) www.rue89.com/droles-de-gammes/2010/07/26/le-compositeur-dhitchcock-revele-a-montpellier-159989À télécharger : Bon Voyage, un court métrage en français réalisé par Hitchcock dans les années 40, pour le ministère de l’information britannique. www.marianne2.fr/Marianne2-fait-son-cinema-un-Hitchock-exhume_a192516.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mar 7 Sep - 1:10 | |
| Truffaut’s Last Interviewby Bert CardulloIt’s a privilege to present the last interview with François Truffaut, who died in 1984. The interview was done (and extremely well) by Bert Cardullo, and previously appeared only in the (utterly engaging) book “Action ! Interviews with Directors from Classical Hollywood to Contemporary Iran,” a wide-ranging and exemply collection, edited by Gary Morris (who is also the publisher and editor of Bright Lights Film Journal ). I’m deeply grateful to Gary Morris and Bert Cardullo for their permission to reprint the discussion here ; it’s a major contribution to our understanding of Truffaut’s life and work. Cardullo centers the conversation around Truffaut’s first feature film, “The 400 Blows,” the overwhelming success of which, in 1959, was a key moment in the launching of the French New Wave. As such, he gets Truffaut to talk about what went into the beginning of his career and how his filmmaking process was influenced by his years of work as a film critic and his lifelong obsession with watching movies. In another post, I look a little more closely at what Truffaut says here and what it means for his movies. (I also posted recently to commemorate the twenty-fifth anniversary of Truffaut’s death, and to link to an online retrospective of his work.)Richard Brody August 16, 2010www.newyorker.com/online/blogs/movies/2010/08/francois-truffaut-last-interview.htmlFrançois Truffaut, clap de finLe cinéaste avait accordé sa dernière interview en mai 1984 au journaliste américain Bert Cardullo. Le New Yorker l'a publiée sur son site. Normalement, cet article devrait être bordé de noir. Il va y être question de la dernière interview donnée par François Truffaut. L'événement se déroula en mai 1984 dans ses bureaux des Films du Carrosse, rue Robert-Estienne, à Paris. Le cinéaste était déjà malade : tumeur au cerveau. Le mois précédent, on l'avait vu à «Apostrophes», entouré de Mastroianni et de Polanski. Il était venu évoquer la Correspondance de Jean Renoir. Par instants, son regard était un peu absent. À quoi pensait Truffaut devant les caméras de Bernard Pivot ? En tout cas, avec Bert Cardullo, en ce printemps 1984, il pensait au cinéma, au sien et plus précisément à la série des Antoine Doinel, comme on le découvre sur le site du New Yorker. Dès les premières réponses apparaît le Truffaut gamin qui durant la guerre séchait les cours pour aller au cinéma. L'écolier fugueur voyait les films quatorze ou quinze fois. Ce fut le cas pour La Règle du jeu ou Le Carrosse d'or. Il apprenait les dialogues par cœur. Quand ses parents l'emmenaient avec eux le samedi soir, il n'osait pas dire qu'il connaissait déjà le film choisi. Son admiration allait au Corbeau de Clouzot. Il applaudissait aussi Rossellini, surtout Allemagne année zéro, «parce que j'ai un faible pour les films dont le sujet est l'enfance». «Ma prédiction s'est réalisée» Son premier article traitait des Temps modernes. Ses éreintements lui permettent de se faire un nom. «J'étais meilleur dans l'attaque que dans la défense. Et je le regrette.» Avant de devenir réalisateur, il n'avait «fait qu'écrire dans les Cahiers et voir des milliers de films». Il se jette à l'eau avec le court-métrage Les Mistons. La suite, avec Les 400 Coups, appartient à l'histoire. «Rien n'est inventé. Tout ce qui ne m'est pas arrivé personnellement est arrivé à des gens que je connais.» Doinel était un mélange de Truffaut et de Léaud, recruté grâce à une annonce dans France-Soir. Le metteur en scène reproche à Doinel son manque d'ambition, avoue n'avoir pas réussi à le faire évoluer. «Je suis comme le père imbécile qui continue à traiter son fils de 23 ans comme un enfant : “Mouche-toi”, “Dis bonjour à la dame”. Je me demande si Doinel n'est pas un peu figé, au bout du compte, comme un personnage de dessin animé. Vous savez, Mickey ne peut pas vieillir.» Truffaut revient sur ses propos de 1957 où il annonçait que le cinéma devait être aussi personnel qu'un journal intime. «Ma prédiction s'est réalisée au-delà de mes rêves les plus fous. Les films sont devenus plus que personnels : narcissiques.» Et le voilà qui regrette presque l'époque où les producteurs enfermaient les scénaristes dans des palaces de la Côte d'Azur. Les derniers mots qu'il adresse à son interlocuteur sont : «Plût à Dieu !» La formule parlait du cinéma. On devine que François Truffaut, qui mourrait en octobre, songeait à des choses bien plus vastes. Eric Neuhoff www.lefigaro.fr/cinema/2010/09/03/03002-20100903ARTFIG00392-francois-truffaut-clap-de-fin.php | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Lun 13 Sep - 14:35 | |
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| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 17 Nov - 1:10 | |
| La chambre claire 14 rue Saint-Sulpice à Paris 6ewww.la-chambre-claire.fr/photo-cinema/cinema-c-2.htmlOn peut trouver des trésors dans cette très ancienne librairie du quartier latin, qui est spécialisée dans la photographie et le cinéma. Par exemple, la revue 1895, de l’Association française de recherche sur l’histoire du cinéma. Le numéro 61 est consacré aux débuts du cinéma comique en France. Il est accompagné d’un DVD présentant vingt films inédits des années 1907-1914 (produits par Pathé, Éclair, Éclipse, Gaumont, Lux et Eclectif Films). Le Burlesque de pépépar ERIC LORET Quand on pense comique + muet, ce sont plutôt Chaplin et Buster Keaton, deux Américains, qui viennent à l’esprit. Éventuellement le Français Max Linder, inspirateur supposé de Chaplin, voire des Marx Brothers. Mais entre les effets spéciaux déjantés de Georges Méliès et le rire raffiné de Linder, un tas d’œuvrettes comiques françaises sont généralement passées à la trappe. Beigne. C’est ce trou que décide de revisiter le numéro d’automne de la revue 1895, en faisant défiler pour nous une sarabande de cochons dansants, de femmes zoophiles et de bébés alcooliques. Si vous ne le croyez pas, vous n’avez qu’à ouvrir vos yeux sur le DVD qui est fourni avec, rassemblant vingt films inédits de la période 1907-1914, dont Patrouillard et l’Ours policier, Cunégonde membre de la SPA ou le Suicide de Bébé. Aucun enfant, qu’on se rassure, n’est maltraité dans ce dernier opus. On y voit simplement Bébé, personnage récurrent de mioche inventé par Louis Feuillade (un de ses concurrents sur le marché de la rigolade se nomme Willy, sous la caméra de Joseph Faivre) se livrant à un chantage au flingue pour que ses parents ne divorcent pas. Dans les séries de Bébé ou de Willy, c’est la bonne bourgeoisie qui est généralement mise à mal par le détournement et l’anarchie généralisée, parfois avec ambiguïté, comme dans Bébé est socialiste (1911), où l’enfant décide d’inviter des chiffonniers à manger chez ses parents. Mais le père, député de gauche, lui foutra une beigne et virera toute cette racaille manu militari. On considère généralement cette production burlesque avec un certain mépris, indique Patrick Désile, inspirée «de dessins humoristiques ou de numéros de cirque ou de music-hall» ou encore du genre de la course-poursuite, typique de «la pantomime anglaise» et du «vaudeville américain». Pour aller contre cette vulgate un peu péjorative, ce numéro de 1895 interroge la prétendue unité du comique français primitif et le cadre spectaculaire dans lequel il s’inscrit : où l’on découvre par exemple l’existence du ciné-théâtre d’André Deed, forme mixte que son inventeur définit comme une «action qui se déroule tantôt au cinéma et tantôt sur la scène par les mêmes artistes, dans les mêmes costumes, les mêmes têtes, les mêmes décors». De même la question de la «géographie sociale» des salles de cinéma dans le Paris de 1910 et des «usages sociaux de ces films comiques» est posée, sinon résolue. «Même cliché». Les rapports avec le cirque, le caf’ conc’ et la bande dessinée (dont sont issus les personnages d’enfants destructeurs) sont largement explorés, mais aussi la reprise par le cinéma surréaliste et dada des motifs récurrents de ce comique forain. Les auteurs ont surtout le bon goût de citer des tas de théoriciens de l’époque, voire de produire des fac-similés bidonnants comme ceux des chroniques de Z. Rollini (le frère de Ferdinand Zecca), qui avoue avoir écrit «plus de deux cents scénarios comiques» : «N’allez pas croire qu’il y avait dans chacune de ces scènes une idée nouvelle… Oh que non ! J’ai servi deux cents fois le même cliché en échangeant le milieu ou les types […] : dispute entre époux, vaisselle brisée, chute dans un baquet, tuyau crevé.» Avec comme viatique une définition du «grotesque» issue de Baudelaire et reprise par le critique Canudo en 1908 : «Rapport joyeux et immédiat […] à un spectacle où sont mises en cause les règles et les conventions (biologiques autant que sociales et culturelles) qui définissent l’intégrité du corps et l’espace normé dans lequel celui-ci évolue.» Revue «1895», n° 61 Les comiques français des premiers temps Sous la direction de Laurent Guido et Laurent Leforestier AFRHC, 320 pp. + 1 DVD, 20 €. http://next.liberation.fr/cinema/01012302631-le-burlesque-de-pepeLe terme burlesque vient de l'italien burla (« plaisanterie »). Apparu en France au XVIIe siècle pour nommer le genre littéraire qui consiste à parodier des œuvres célèbres, des sujets nobles et de l'épopée. L'expression « film burlesque » apparaît dans les années 1920, la presse, les maisons de production et les cinéastes opèrent une distinction entre les « scènes comiques » et les « comédies ». Les premières s'inspirant du spectacle, cirque, pantomime et de la caricature, les secondes se référant plus ou moins au théâtre. www.odysseeducinema.fr/burlesque.php
Dernière édition par Admin le Ven 23 Juin - 7:35, édité 1 fois | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Ven 3 Juin - 1:54 | |
| Plongée dans le temps du cinéma avec l'œuvre de LabarthePar Jean-Pierre Thibaudat Alors que le Centre Pompidou rend hommage à André S. Labarthe, dit ASL, dans une rétrospective des films de la série « Cinéma, de notre temps », le réalisateur raconte dans un livre la saga de cette histoire. Et se raconte. [Extraits] ASL et Janine Bazin ont piloté tous les épisodes de la saga, rejoints par d'autres signatures célèbres : de Cassavetes à Moretti en passant par Sternberg, Walsh. Mais ASL en a réalisé un certain nombre, dont son fameux « Le Dinosaure et le bébé », où dialoguent Fritz Lang et Jean-Luc Godard. (Voir la vidéo)www.youtube.com/watch?v=EEzrvHC6e2o L'ensemble traverse le cinéma (Dreyer par Rohmer et plus tard Rohmer par ASL et Douchet, Renoir par Rivette et plus tard Rivette par Claire Denis et Serge Daney) et une certaine vision du cinéma marquée par Les Cahiers du cinéma, revue à laquelle ASL collabora. Tous les films de la série sont, un à un, commentés par ASL. Qu'on les ait vus, revus ou pas importe peu. Bien sûr, on se délecte d'une foultitude d'anecdotes et ASL, avec sa voix de fumeur que l'on devine derrière la transcription des propos, la Gitane maïs au bec, est un merveilleux raconteur. […] Mais, plus encore que les coulisses de la saga, ce qui charme, c'est la traversée du temps du cinéma, et de la télévision pour laquelle et sans laquelle ces films n'auraient pas été tournés. De l'ORTF à Arte, grandeurs et misères d'une filmographieChemin faisant, ASL nous raconte sans nostalgie (il laisse ça au lecteur) un âge d'or révolu de la télévision. Au début de ce qui allait devenir une saga, il n'y avait qu' « une chaîne, “le choix de l'antenne ne se posait pas”. Pas plus que la concurrence entre les chaînes et la carotte de l'audimat. La notion de format n'existait pas non plus, les films duraient ce qu'ils duraient. On n'avait pas encore inventé le couperet des 52 minutes et quand ce format standard s'est imposé, sa position est restée ferme : “Janine et moi avons refusé de nous y plier.” Des résistants. Le cinéaste Jean Delannoy avait du succès, il était membre du comité de direction de la chaîne , malgré les pressions, Janine et ASL n'ont pas cédé. Le seul point sur lequel ils ont dû finir par accepter une concession, c'est lorsque la saga a été relancée sur Arte. On leur a imposé de créer un générique dont ils n'avaient jamais voulu. Et puis, malgré le soutien sans faille du seul Thierry Garrel au sein d'Arte, le moment est venu où la série “Cinéma, de notre temps” n'a “plus du tout été bienvenue sur cette chaîne.” L'écart s'était creusé entre une façon artisanale et signée de chroniquer le cinéma (qui fut aussi celle de l'émission “Cinéma, cinémas” de Claude Ventura où ASL signa quelques pépites) et ce qui gagnait du terrain : la promo avec “acteurs-plateau” et bande-annonce, la peoplisation, la réduction des coûts et des durées, etc. Alors on n'en remarque que mieux le travail du temps opérée par André S. Labarthe et Janine Bazin. […] www.rue89.com/balagan/2011/05/31/plongee-dans-le-temps-du-cinema-avec-loeuvre-de-labarthe-207071 http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_S._Labarthe ANDRÉ S. LABARTHE, “Dans tous ses arts”, Du 7 au 9 juin 2011, Villa Arson – Nice http://royalmonaco.libcast.com/read/10494/Labarthe est l’un des réalisateurs de Cinéma, Cinémas, magazine diffusé sur Antenne 2 de 1982 à 1991 et produit par le cinéaste Claude Ventura, la journaliste Anne Andreu et le critique Michel Boujut. | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Ven 3 Juin - 2:19 | |
| Michel Boujut, mort d'un cinéphile errantCréateur dans les années 80 de l'émission “Cinéma Cinémas”, le critique de films et écrivain était un homme révolté, qui entra en cinéphilie le jour de la mort de Gary Cooper. Il nous a quittés à 71 ans. Cinéphile errant, clandestin pourquoi pas, c’est l’image qu’on gardera de Michel Boujut, critique français de talent, qui s’est éteint dimanche 29 mai à 71 ans, d’une hépatite foudroyante. Le goût de l’errance, il nous l’avait donné à travers des cinéastes tels que Wim Wenders et Alain Tanner, auxquels il avait consacré un livre. Il parlait d’eux avec une affection particulière, les rendant proches, comme des compagnons de route voire de déroute. Cette thématique de l’errance et du road-movie, il fallait peut-être en trouver l’origine dans sa propre histoire, lui qui avait refusé de se battre aux côtés des Français contre le peuple algérien. Condamné pour désertion à dix ans de prison à la fin des années 50, il se planque alors dans les salles obscures de Paname, avalant film sur film, se forgeant ainsi de bonnes bases, avant de passer clandestinement la frontière suisse. À Lausanne, il entre en contact avec un autre grand passeur de la cinéphilie, Freddy Buache, alors à la tête de la Cinémathèque suisse. Drôle d’aventure que Michel Boujut a racontée lui-même dans Le jour où Gary Cooper est mort (Rivages). Critique ciné dans pas mal de canards et à la radio ( L’Evènement du jeudi, Charlie hebdo, Les Nouvelles Littéraires...), Michel Boujut s’est distingué dans les années 80 en produisant, avec Anne Andreu et Claude Ventura, Cinéma, cinémas, émission inoubliable sur Antenne 2, imprégnée de mythes et de nostalgie. Il était fin connaisseur de jazz, curieux de tout, confident attentif - son livre Conversations avec Claude Sautet reste une référence. Assez étranger aux dogmes, il pensait et aimait en esprit libre, en poète libertaire (son père, Pierre, était lui-même poète). Il ne se regardait pas écrire, ce qui ne l’empêchait nullement d’avoir un style, concis, placide. Les élans d’enthousiasme, l’hagiographie délirante, ce n’était pas son fort. Il avait ceci d’inédit chez un critique : du flegme. Interview de Michel Boujut, à propos de l'émission Cinéma Cinémas : http://dai.ly/kSfgYTJacques Morice 29 mai 2011 www.telerama.fr/cinema/michel-boujut-mort-d-un-cinephile-errant,69443.phpEn 2006, l’Académie de Saintonge lui avait décerné le prix Chapsal. http://nicolebertin.blogspot.com/2011/06/le-journaliste-michel-boujut-rejoint.htmlMichel Boujut a écrit sur la dernière page de son blog : «Les Français veulent que la France reste la France.» C'est, comme on sait, Claude Guéant, manipulateur déboussolé par la déroute de son camp, qui est l'auteur de cette phrase aussi stupide qu'abjecte, il l'a pesée et soupesée avant de la prononcer. Les photos nous regardent Une photo me poursuit, je l'ai beaucoup scrutée et digressé sur elle. J'ai même écrit un livre pour en avoir le cœur net. Il s'appelle « le Jeune homme en colère », il a paru en 1998 chez Arléa et a été ensuite réédité en poche. La photo sur la couverture est celle d'un jeune paysan charentais en salopette dont le regard noir transperce celui qui la regarde. Electrochoc. http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-boujut/210211/les-photos-nous-regardent | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Ven 3 Juin - 2:46 | |
| William Casby, Algiers, Louisiane, 24 mars 1963, photo* Richard AvedonLe cinéma et la photographie ont toujours eu de fortes affinitésRichard Avedon a pris de William Casby, né d'un esclave, une photographie dont Roland Barthes, dans La chambre claire, disait qu’elle était « l’essence de l’esclavage ici mise à nu ». « la photographie ne peut signifier qu’en prenant un masque […] Ainsi du portrait de William Casby, photographié par Avedon : l’essence de l’esclavage est ici mise à nu : le masque, c’est le sens, en tant qu’il est absolument pur (comme il était dans le théâtre antique). C’est pourquoi les grands portraitistes sont de grands mythologues »121. Avedon le marionnettiste tire les ficelles […] Mais les manipulations intervenant au moment du développement sont bien plus importantes encore. Ce sont elles qui donnent aux portraits saisis par Richard Avedon une intensité humaine stupéfiante… et même parfois dérangeante ! » Les portraits ne seraient-ils in fine que le résultat factice d’une mise en scène imaginaire orchestrée par le photographe ? : « Il n'y a aucune vérité dans la photographie. Mes portraits sont beaucoup plus à mon sujet qu'ils ne le sont des personnes photographiées. J'avais l'habitude de penser que c'était une collaboration, le résultat de ce que le sujet a voulu projeter et de ce que le photographe a voulu photographier. Je ne pense plus cela du tout. Le photographe a la commande complète, l'issue est morale et elle est compliquée. » Le cinéma et la photographie ont toujours eu de fortes affinités. Stanley Kubrick, Larry Clark ou encore Raymond Depardon ont été photographes avant d’être cinéastes. Selon Barthes, si le cinéma possède un matériel photographique, celui-ci s’avère pourtant insaisissable […] Régis Durand reconnaît que « l’image mobile est hantée par la photographie à laquelle elle se réfère sans cesse. Et on pourrait dire qu’il y a sans doute autant de désir de devenir image fixe dans le cinéma que le désir de devenir image mobile dans la photographie ». Aussi les expériences visant à réunir ces deux arts méritent-elles ici notre attention : « Arrêts sur image, tremblements du temps, étalements dans l'espace, écrans et projections, chambres (noires) et boîtes : telles sont les figures où s'incarnent les relations entrelacées du cinéma et de la photographie. […] » Extrait d'un mémoire de Manuel Abella www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/recherche/Abella-photo2006-mem3.pdf* http://olayabarr.files.wordpress.com/2010/03/richardavedon.jpg | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Ven 7 Oct - 19:05 | |
| Les Nibelungen Le film que Fritz Lang a réalisé en 1924 a été restauré. Il a été diffusé le 3 octobre 2011 par Arte, et il est visible en ligne jusqu’au 10 octobre sur le site de la chaîne. En deux parties ( La mort de Siegfried, puis La revanche de Kriemhild), la fresque cinématographique de Fritz Lang achevée en 1924, Les Nibelungen entend rivaliser par son souffle et son ampleur visuelle au Ring wagnérien. Les 5 heures de film revisitent, selon la vision du cinéaste, légendes et épopées germaniques et scandinaves afin de produire la geste du peuple allemand. Le cinéaste propose une vision qui n'a rien à voir avec la Tétralogie de Wagner. [...] www.classiquenews.com/ecouter/lire_article.aspx?article=5023&identifiant=20119235HN5F90BDEYRHQ0M3O16RV6TZLa mort de SiegfriedSiegfried quitte son pays pour la Cour des Burgondes, à Worms. En chemin, il tue un dragon puis se baigne dans son sang, censé le rendre immortel. Mais une feuille collée à son épaule l'empêche de devenir totalement invulnérable. Puis il obtient le trésor des Nibelungen et la cape qui rend invisible. À Worms, Siegfried demande la main de Kriemhild, la fille de la reine. Pour l’épouser, il doit ramener d'Islande la farouche Brunhild, convoitée par Hagen, le frère de Kriemhild. Cette première partie dure environ 140 minutes http://videos.arte.tv/fr/videos/les_nibelungen_1_2_-4168026.htmlLa 2e partie http://videos.arte.tv/fr/videos/les_nibelungen_2_2_-4168032.htmlProjection à la Cinémathèque françaiseLa diffusion sur Arte de la nouvelle version des Nibelungen de Fritz Lang accompagne la projection du film à la Cinémathèque française, avec accompagnement de piano (Olav Lervik, compositeur et Christian Schumann, pianiste), le 26 octobre 2011 à 19h (5 rue de Bercy 75012 Paris). www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-manifestation/nibelungen-mort-siegfried,2572.htmlLa rétrospective Fritz Lang www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/hommages-retrospectives/fiche-cycle/fritz-lang,417.html | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mar 6 Déc - 12:14 | |
| Le hérisson dans le brouillardde Youri Norstein (1975) Titre original : Ёжик в тумане « Il est impossible de décrire ce film par des mots, comme c'est impossible par exemple pour la musique, la Nature ou la beauté... » www.dailymotion.com/video/x4rqo6_le-herisson-dans-le-brouillard_shortfilms Ce film de 10 minutes a obtenu le premier prix du meilleur film d'animation au Festival du film soviétique de Frounzé en 1976, ainsi que le premier prix au Festival du film pour les enfants et la jeunesse de Téhéran, la même année. Résumé C'est l'histoire d'un petit hérisson et de son ami l'ourson. Ils ont pour habitude de se réunir chaque soir et de boire du thé avec de la confiture de framboise et de contempler le ciel et compter les étoiles. Mais voilà qu'un jour le hérisson passant à travers bois pour rejoindre son ami se perd dans le brouillard... http://lesintrouvables.blogspot.com/2011/11/le-herisson-dans-le-brouillard.htmlDVD 'Youri Norstein - Les maîtres de l’animation russe' www.heeza.fr/description.php?lang=1&id=454Toute violette Est ma maison Et tout violet est mon cochon. Violettes sont Chambres, cuisine, Et la piscine. À l'horizon Un train violet est à l'arrêt. Et voici là Deux beaux lilas, Un gros bouquet. C'est si mignon, tout est violet ! Et puis, Je n'avais pas D'autres crayons...Extrait de ‘ Hardi Hérisson et autres poésies russes’, qui a reçu une des Pépites 2011 du Salon de l'édition jeunesse, à Montreuil. http://lala-lit-lalere.blogspot.com/2011/11/hardi-herisson-et-autres-poesies-russes.html www.arbrealettres.com/detaillivre.php?gencod=9782226221964Comment parler de l’art du XXe siècle aux enfants, Françoise Barbe-Gall www.salon-livre-presse-jeunesse.net/I_04_03_art.php www.salon-livre-presse-jeunesse.net/D_pri_lit_jeu.php | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Dim 18 Déc - 8:34 | |
| La seconde naissance du “Voyage dans la lune” de MélièsFan de Méliès, Serge Bromberg a restauré “Le Voyage dans la Lune” de 1902. C'est grâce à Serge Bromberg et à sa société Lobster Films que Le Voyage dans la Lune, de George Méliès, connaît une seconde naissance, dans une version en couleurs restaurée. À l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Méliès (le 8 décembre), triple programmation sur Ciné+ Classic, Paris Première et France 3. Serge Bromberg lui dédie son magazine, Retour de flamme. http://television.telerama.fr/television/la-seconde-naissance-du-voyage-dans-la-lune-de-melies,75605.phpPour son 150e anniversaire, Méliès reprend des couleursDeux chasseurs de trésors cinématographiques racontent l'incroyable restauration de la version en couleurs du 'Voyage dans la Lune' L’astre lunaire sera haut dans le ciel quand France 3 diffusera le célèbre film de Georges Méliès, Le Voyage dans la Lune. Né il y a 150 ans exactement, ce pionnier du cinéma fait l’objet d’une attention particulière en ce jour anniversaire. Après une journée d’études dans l’après-midi à la Cinémathèque française, une soirée spéciale y est organisée à 20 heures au cours de laquelle sont projetés des films rares de Méliès. C’est en 1902 que Georges Méliès réalise Le Voyage dans la Lune. Sept ans après la naissance du cinématographe, ce prestidigitateur et homme de théâtre est aussi connu pour être un inventeur de génie : il a conçu le premier studio de cinéma au monde, à Montreuil-sous-Bois en banlieue parisienne où il a déjà réalisé les premiers trucages du 7e art (apparition, disparition, substitution, multiplication…). MIRACLE LUNAIRE Après avoir produit quelques courts métrages qui l’ont rendu célèbre, comme L’Affaire Dreyfus et Cendrillon en 1899, ou L’Homme à la tête de caoutchouc en 1901, il s’inspire des livres de Jules Verne (De la Terre à la Lune) et H. G. Wells (Les Premiers hommes dans la Lune) pour concevoir l’un de ses plus longs films (13 mn 56). Un extrait : www.dailymotion.com/video/xmuoey_le-voyage-dans-la-lune-extrait_shortfilms 80 ans plus tard, un miracle lunaire se produit quand est retrouvée, à Barcelone, une copie du film coloriée au pinceau, malheureusement dans un état irrécupérable : la bobine est devenue aussi dure et homogène qu’un palet de bois ! Traitements chimiques, photographie des images une par une, retouche numérique : en dix années et au prix d’une collaboration internationale sans précédent, entre la France et les États-Unis, l’œuvre la plus connue de Méliès est restaurée. C’est ce que raconte le passionnant documentaire de Serge Bromberg et Éric Lange, acteurs de cette renaissance. Au sein de la société de production Lobster Films, ces deux chasseurs de films perdus ont réalisé un travail de fourmi pour redonner ses couleurs à cette copie rarissime. https://www.sinemalar.com/film/226913/le-voyage-extraordinaire […] www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Medias/Le-choix-TV/Pour-son-150e-anniversaire-Melies-reprend-des-couleurs-_NG_-2011-12-08-745193 Georges Méliès est né à Paris le 8 décembre 1861 dans une famille bourgeoise À 26 ans, en 1888, grâce à l'héritage de son père il achète le Théâtre Robert Houdin et monte des spectacles de grandes illusions. Tout se précipite, en décembre 1895, quand Antoine Lumière (le père d'Auguste et Louis) l’invite à une projection de cinématographe. Une véritable révélation ! Jusqu’en 1912, il réalise plus de 520 films à la fois poétiques, fantastiques, mystérieux, naïfs et pleins d’humour Son incroyable succès suscite les convoitises et il est pillé, surtout en Amérique où il était impossible de poursuivre les contrefacteurs. Afin d’enrayer ce phénomène, il confie, en 1914, à son frère Gaston, la Go Mélies Star Film Manufacturing à New York. Au même moment, son épouse meurt et il se retrouve à s’occuper seul de ses deux enfants : Georgette et André. En 1925, ruiné, il est contraint d'habiter chez son fils et sa belle-fille puis d'accepter pour survivre le métier de vendeur de jouets à la gare Montparnasse dans la boutique de sa seconde épouse Fanny Manieux, alias Jehanne d'Alcy, locataire du magasin. À la mort de sa fille, Georgette, en août 1930, il recueille sa petite-fille Madeleine, âgée de 5 ans, dont le père Amand Fontaine était chanteur d'opérettes et très souvent sur les routes de France et d'ailleurs. Coincé 14 heures par jour, 7 jours sur 7 dans sa petite boutique, Méliès s'ennuie et souffre de cette routine peu sujette à la fantaisie. Il continue pourtant à dessiner sans arrêt sur le moindre petit morceau de papier. Son seul luxe sont ses vacances annuelles en Bretagne durant l'été. Un jour, comme tous les autres, en 1926, un cafetier passant par là le salue d’un retentissant « Bonjour, Monsieur Méliès ». Léon Druhot, alors directeur du Ciné-Journal, se trouvant sur les lieux n’en croit pas ses oreilles, il le croit mort depuis belle lurette et l’interpelle. Avec lui, Méliès sort de l’oubli. Le cinéaste va alors se battre avec acharnement pour la reconnaissance de son rôle d'inventeur du spectacle cinématographique, de ses découvertes techniques et du rôle primordial de la France dans les 10 premières années du cinéma. Méliès n'a pas seulement inventé des trucages mais jeté les bases de ce qui allait être le cinéma moderne. […] www.melies.eu/ | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Lun 26 Nov - 16:16 | |
| L'acteur Sessue Hayakawa et Anna May WongL'industrie cinématographique au Japon en 1922Texte tiré du récit de ses pérégrinations au Japon, par Robert Florey (paru le 1er décembre 1922 dans Cinémagazine) "D'un commun accord, nous acceptâmes Ivano et moi, et nous trouvâmes un peu plus tard au Shochiku Studio dont l'entrée principale me rappela immédiatement celle des Metro Studios à Hollywood. Coquets jardinets et pelouses bien entretenues (les Japonais sont des jardiniers experts) précèdent la grande entrée. Tous les bureaux sont meublés à l'américaine. Une téléphoniste assise devant un bureau distributeur, reçoit les visiteurs, et annonce leur présence, par téléphone, au directeur du département désiré. Une large avenue empierrée traverse perpendiculairement la cour centrale du studio. Quatre grands studios de verre composent le Shochiku Studio." http://tomblands-fr.blogspot.fr/2009/12/lindustrie-cinematographique-au-japon_30.htmlRobert Florey, à droite, avec Gene Raymond et Bette Davis en 1933.Robert Florey est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma, né le 14 septembre 1900 à Paris, mort le 16 mai 1979 à Santa Monica. "Robert Florey restera dans les mémoires comme le témoin privilégié de l'élaboration des premiers studios hollywoodiens, comme l'historien qui a su restituer toute l'ambiance de La Mecque du cinéma, et surtout comme un artisan ayant occupé diverses fonctions : il a été correspondant de presse, scénariste, découvreur de talents et, surtout, maître du récit fantastique, justement apprécié grâce à deux « mythes » cinéphiliques : Double Assassinat dans la rue Morgue (1932) et La Bête aux cinq doigts (1945). Robert Florey s'était intéressé très jeune au cinématographe et avait vu travailler Georges Méliès. Ce nouveau moyen d'expression lui apparut très vite comme la synthèse de diverses formes d'art. Il est d'abord l'assistant de Louis Feuillade. En 1921, écrivant des articles dans la revue Cinémagazine – ce qui lui semblait déjà la meilleure façon d'élaborer une théorie sur un « art » en plein mouvement –, il se voit proposer une place de correspondant de la revue aux États-Unis. Cette même année, il s'embarque pour Hollywood où naissent les premiers studios..." www.universalis.fr/encyclopedie/robert-florey/Robert Florey aura une carrière bien remplie de réalisateur de cinéma et finalement de télévision. On lui doit, par exemple, Noix de coco (The Cocoanuts, 1929) avec les Marx Brothers, Le Blanc et le Noir (1931) avec Fernandel et Raimu, La Taverne de la Nouvelle-Orléans (Adventures of Captain Fabian) avec Errol Flynn, Micheline Presle, Vincent Price et Agnes Moorehead, en 1951, un épisode de la série "Les Incorruptibles" avec Robert Stack et un dernier épisode de "Au-delà du réel" en 1963. http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Florey | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Sam 30 Mar - 4:04 | |
| « Le cinéma d’auteur est un mythe et un fantasme réactionnaire »au cinéma, on sait très bien que l'on ne peut pas faire de films sans équipe. Une série de compromis est nécessaire pour financer un film car faire un film coûte très cher. Le cinéma d'auteur est donc est un mythe et un fantasme. Une approche genrée remet en question non seulement la domination masculine mais désigne comme réactionnaire cette conception de la création qui reste au cœur de la cinéphilie. [...] Ce film [ Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim] a eu l'effet d'une bombe en créant une bombe sexuelle en la personne de Brigitte Bardot. La nouveauté de BB dans le film est d'être à la fois sujet de son propre désir et un objet de désir pour les protagonistes masculins qui lui tournent autour. Au moment où ce film a été réalisé, Vadim a pris en compte le mouvement d'émancipation des femmes qui était à l’œuvre dans la société française, avec la parution, quinze ans plus tôt, du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, en 1949. [...] Agnès Varda a réussi à se faire une place toute seule, puisqu'elle a fait son premier film, La Pointe Courte, en dehors des circuits commerciaux, en 1955, avant la Nouvelle Vague. Elle a ensuite été soutenue par le groupe de la rive Gauche : Chris Marker, Jacques Demy et Alain Resnais, qui étaient beaucoup plus progressistes que les cinéastes des Cahiers du Cinéma. Ils avaient un respect pour les femmes et un désir de prendre en compte leur émancipation que n'avaient pas leurs camarades de la rive droite. [...] http://sabrinabouarour.blog.lemonde.fr/2013/03/26/le-cinema-dauteur-est-un-mythe-et-un-fantasme-reactionnaires http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185.htmlConférence de Geneviève Sellier et Noël Burch (13 nov 2010) Donnée dans le cadre du cycle "Quarante ans de recherche sur les femmes, le sexe et le genre", à l'auditorium de la Grande Galerie de l'Évolution au Muséum national d'Histoire naturelle (90 mn, filmée par le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir). https://www.dailymotion.com/video/xgik2u_conference-de-genevieve-sellier-et-noel-burch-13-nov-2010_schoolProfesseure d'études cinématographiques à l'université Montaigne de Bordeaux III, Geneviève Sellier fait partie des rares historiens du cinéma à travailler sur les représentations sexuées en France, ces fameuses "gender studies" (études de genre) qui réfléchissent aux rapports sociaux entre hommes et femmes. Elle a notamment publié La drôle de guerre des sexes du cinéma français avec Noël Burch (Nathan, 1996), La Nouvelle Vague, un cinéma au masculin singulier (CNRS éditions, 2005) et Le cinéma au prisme des rapports de sexe (Vrin, 2009). http://fr.wikipedia.org/wiki/Genevi%C3%A8ve_Sellier http://www.u-bordeaux-montaigne.fr/fr/actualites/recherche/annee-2014-2015/decembre/cinepop-50-dernier-colloque-avant-cloture.htmlLe cinéma français et européen face à HollywoodLE GATT CONTRE L’EUROPE Le précédent des accords Blum-Byrnes Le dimanche 4 janvier 1948, plus de dix mille personnes défilaient sur les grands boulevards, à Paris, avec, à leur tête, les cinéastes Jacques Becker, Jean Grémillon, Louis Daquin, Yves Allégret et les acteurs Jean Marais, Simone Signoret, Madeleine Sologne, Raymond Bussières, pour défendre le cinéma français contre les accords Blum-Byrnes. Quarante-cinq ans avant la bataille pour l’"exclusion culturelle", le monde artistique se mobilisait déjà pour les mêmes raisons : le droit à l’existence face au rouleau compresseur américain... Dans les années 30, les écrans français étaient régis par des accords de contingentement avec l’étranger, qui n’autorisaient que 188 films américains doublés par an (plus une cinquantaine de films en version originale). De 1940 à 1944, l’occupation allemande interrompit les importations américaines et les films anglo-saxons furent interdits dans les zones sous contrôle allemand direct, c’est-à-dire sur tout le territoire, à partir de novembre 1942, pour le plus grand profit du cinéma français qui connut paradoxalement un âge d’or... Mais, à la Libération, son appareil de production et d’exploitation était largement obsolète et très endommagé par la guerre. Outre-Atlantique, au contraire, le cinéma hollywoodien était une industrie prospère qui s’apprêtait à déverser sur le Vieux Continent cinq années de production déjà rentabilisée sur les écrans nationaux... Or, la France, exsangue, cherchait désespérément des aides étrangères, et les États-Unis avaient mis au point ce qui deviendra le plan Marshall, proposant aux pays intéressés d’annuler leur dette de guerre et de leur ouvrir de nouveaux crédits à des taux avantageux, à condition que ces pays renoncent à toute barrière douanière pour les produits américains [...] http://www.monde-diplomatique.fr/1993/11/SELLIER/45748http://cinepassionrenoir.over-blog.org/article-le-cinema-francais-et-europeen-face-a-hollywood-59492059.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Jeu 8 Aoû - 3:47 | |
| Virginia Nicholson, Joseph Cotten et Ruth Ford dans Too Much Johnson (1938)Découverte d'un film muet inédit d'Orson WellesC'est une découverte majeure. Un film muet inédit d'Orson Welles, dont on avait perdu la trace, a été retrouvé en Italie. Intitulé Too Much Johnson, ce métrage réalisé en 1938 est l'adaptation d'une pièce de théâtre. Il a été retrouvé dans un entrepôt par des employés de Cinemazero, un centre culturel de Pordenone, au nord-est de l'Italie, puis transmis à la cinémathèque du Frioule avant d'être remis au musée George Eastman House, au nord de l’État de New York, pour y être restauré. Les spécialistes le croyaient disparu dans un incendie Orson Welles, mort en 1985, n'a jamais achevé l’œuvre et les bobines sont restées inexploitées, explique le musée du cinéma et de la photo dans un communiqué. Jusqu'à sa découverte, le monde du cinéma pensait que Too Much Johnson avait été détruit dans l'incendie de la maison du réalisateur de Citizen Kane, près de Madrid, en 1970. Le film doit être projeté pour la première fois le 9 octobre dans le cadre de la "Journée du cinéma muet" à Pordenone. http://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/decouverte-d-un-film-muet-inedit-d-orson-welles_386289.html Long-lost early Orson Welles film 'Too Much Johnson' recovered http://www.latimes.com/entertainment/movies/moviesnow/la-et-mn-long-lost-orson-welles-film-discovered-20130807,0,501350.story Early film by Orson Welles is rediscoveredhttp://www.nytimes.com/2013/08/11/movies/early-film-by-orson-welles-is-rediscovered.html?hp&_r=0 https://fr.wikipedia.org/wiki/Too_Much_Johnson | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Lun 18 Nov - 20:57 | |
| Attin : la rue de la Culbute rebaptisée «rue des Tontons flingueurs» À l’occasion du cinquantenaire de la sortie du film 'Les Tontons flingueurs', Jacques Vauchère a souhaité rebaptiser sa rue du même nom. « J’étais à Nantes récemment, où l’association 'Bonne garde' et le collectif 'Lulu la Nantaise' ont fait la même chose avec une rue. Ils avaient reçu le soutien du ministère de la culture pour fêter comme il se doit cet événement », raconte-t-il. « Culbute » signifie « tuer » en argot Jacques Vauchère a trouvé l’idée si bonne qu’il a décidé de la reproduire dans son village. La rue de la Culbute était tout à fait désignée, culbuter pouvant signifier « tuer » en argot. Une vingtaine de personnes, dont les habitants de la rue et le maire Philippe Fourcroy, ont écouté avec attention le discours plein d’humour de l’organisateur, qui a lu quelques citations de ce film inoubliable, notamment la fameuse réplique de Lino Ventura : « Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu, ni encore grossier… L’homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu ! ». Un coup de muscadet du cinquantenaire a clôturé ce baptême [...] http://www.lavoixdunord.fr/region/attin-la-rue-de-la-culbute-rebaptisee-rue-des-tontons-ia36b49099n1706107"Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !" Bernard Blier https://www.youtube.com/watch?v=T9hDBtX7t8s Citations « Les Tontons flingueurs » http://fr.wikiquote.org/wiki/Les_Tontons_flingueurs[Edit] 23/11/201350 ans après la sortie de ses "Tontons flingueurs", le 27 novembre 1963, le réalisateur Georges Lautner (né le 24 janvier 1926) est mort «d'une longue maladie», le vendredi 22 novembre. http://www.20minutes.fr/cinema/1253601-20131122-georges-lautner-realisateur-tontons-flingueurs-mort http://www.imdb.com/name/nm0491626/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Jeu 26 Déc - 21:24 | |
| Pour une nouvelle nouvelle cinéphilieArticle de Victor Lopez Rien de plus facile, de nos jours, que d’être catégorisé comme « cinéphile ». Il suffit de dire que l’on regarde des films en VO, ou qu’il nous arrive de diriger notre regard vers autre chose que le dernier blockbuster surmédiatisé pour que notre interlocuteur – celui qui ne se dira pas cinéphile – nous qualifie comme tel. Bien loin de sa définition initiale, codifiant à l’après guerre un mouvement, voire un mode de vie, la cinéphilie d’aujourd’hui est une catégorie floue et réductrice depuis qu’elle est entrée dans le domaine (du grand) public. Retour vers son âge d’or des années 50 et 60, pour essayer d’y voir plus clair sur ce que la cinéphilie peut nous apporter en 2009. http://www.iletaitunefoislecinema.com/chronique/2930/pour-une-nouvelle-nouvelle-cinephilie | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Dim 21 Jan - 15:47 | |
| Gene Tierney et Dana Andrews dans LAURA d'Otto Preminger (1944)Les femmes dans le film noirS’il y a beaucoup de femmes dans le film noir, la plupart n’existent qu’en tandem avec un partenaire masculin. De Double Indemnity (Assurance sur la mort) à Gun Crazy (Le Démon des armes), aussi dominatrice l’héroïne soit-elle, sans un homme d’une stature équivalente l’histoire ne tient pas. Pour qu’il y ait une femme fatale il faut un homme à détruire. Gilda (1946) et Nora dans Nora Prentiss (L’Amant sans visage, 1947) sont les personnages principaux. Dans la construction patriarcale du film noir, on pourrait assumer en simplifiant exagérément que leur talent peut charmer un homme au point d’induire en lui un comportement autodestructeur. Mais comme le démontrent ces deux films, Gilda et Nora sont, elles aussi, victimes d’une société qui met les femmes à la sensualité puissante sur un piédestal tout en les emprisonnant. [ Film Noir – Alain Silver & James Ursini, Paul Duncan (Ed.) – Ed. Taschen (2012)] Publié par 'Mon Cinéma à Moi', le 3 décembre 2017 https://moncinemaamoi.blog/2017/12/03/les-femmes-dans-le-film-noir/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 4 Juil - 9:12 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Trouvailles pour cinéphiles Mer 29 Aoû - 3:17 | |
| 120 ans d'inventions au cinémaCe documentaire de Stan Neumann (France, 2015) est présenté par Arte. 'En remontant là où le cinéma se fabrique, où l'intuition créatrice est inextricablement liée à la technique, ce documentaire permet de découvrir la face cachée des images qui nous fascinent. Dans les réserves de la Cinémathèque, des centaines de caméras et de machines plus originales les unes que les autres dorment sur les étagères. Les plus anciennes ont la beauté involontaire des objets d'autrefois, avec leurs mécanismes apparents, peu soucieux d'élégance ou d'ergonomie.' https://television.telerama.fr/tele/programmes-tv/120-ans-dinventions-au-cinema,109874705.phpStan Neumann nous apprend que le premier travelling italien s'appelait "mouvements Cabiria", que Wings a offert les premières prouesses techniques aériennes, que le long plan-séquence ouvrant La soif du mal (1958) est un acte de résistance de réalisateur (Orson Welles) contre la toute-puissance des monteurs, que la caméra technicolor de 1932 a une qualité inégalée (secret perdu), que la Louma est apparue en 1972, que le cinéma a été transformé avec les images par ordinateur (cf. Jurassic Park de 1995)... Aujourd'hui un univers virtuel intègre le spectateur, mais est-ce encore du cinéma, si le cinéma est un film-distance qui sépare spectacle et spectateurs ? https://www.arte.tv/fr/videos/063662-000-A/120-ans-d-inventions-au-cinema/https://www.youtube.com/watch?v=WUnUgy76cBM | |
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