Photo : ecolu-info.unige.ch Big Foot Laure Noualhat présente sur son blog
Six pieds sur Terre, l'article de Michael Specter paru le 25 février 2008 dans
The New Yorker.
ExtraitsEn résumé, il raconte les tenants et les aboutissants de l’empreinte écologique. La difficulté à la formuler efficacement pour que l’on puisse déterminer comment agir. La première partie se concentre sur nos consommations d’énergie, notamment celles liées à ce que l’on appelle les «Food miles», à savoir l’énergie nécessaire au
transport des aliments que l’on consomme.
[Pourtant] mieux vaut se régaler avec un gigot d’agneau néo-zélandais parvenu jusqu’à nous en bateau qu’avec un gigot d’agneau allemand parvenu chez notre boucher en camion. Le premier, élevé en plein air sur des surfaces infinies, déguste de l’herbe fraîche, et consomme moins d’énergie qu’un agneau européen placé en stabulation, nourri avec des céréales importées, … La
distance n’est pas toujours le seul déterminant, le mode de transport doit être pris impérativement en compte.
Se posent ensuite d’autres soucis liés à la
culture* en tant que telle...
L’article se penche ensuite sur l’
effet de mode : tout le monde calcule son empreinte, les compagnies aériennes proposent à leurs clients de compenser leurs vols, l’Eglise britannique s’est penchée sur la question, …, chacun veut calculer son bilan carbone, mais tout cela n’est peut-être pas toujours efficace pour agir.
http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2008/03/usa-suite-et-fi.html*
Commentaire de Mathieu :prendre conscience du mode de production fait partie de toute cette chaine de connaissance qui quand on l'appréhende augmente les possibilités de réagir... "Augmenter la puissance de connaitre pour augmenter la puissance d'agir" disait Spinoza...
Et des produits cultivés en serres chauffées par exemple sont peut être plus mauvais sur le plan de l'impact environnemental que des ananas par bateau... Donc le mode de production compte parfois autant sinon davantage que le mode de distribution...
Le concept d'empreinte écologique En Suisse, l'Université de Lausanne (UNIL) a annoncé que des chercheurs de la Faculté des géosciences et de l'environnement de l'UNIL remettent en cause le concept d'empreinte écologique, censé mesurer notre impact sur la planète (retrouvez la définition complète sur le site suivant :
http://fr.wikipedia.org).Dans la revue "Futurible" d'octobre 2007, ils expliquent que la planète fournit des aliments cultivés, des herbages, du poisson et du bois notamment. Cette production peut donner lieu à l'évaluation de la capacité biologique terrestre ou biocapacité. Cette dernière est estimée à 1,78 hectare global (hag) par habitant. Or notre consommation moyenne - la fameuse empreinte écologique - se monterait à 2,23 hag, soit un déficit écologique de 0,45 hag par habitant. D'après eux, déjà inquiétant en soi, ce déficit est hélas bien en deçà de la réalité : la faute à une méthodologie peu apte à discerner la surexploitation des ressources naturelles.
26 octobre 2007
http://ecologie.caradisiac.com/Universite-de-Lausanne-le-concept-d-empreinte-ecologique-une-jolie-metaphore-basee-sur-de-mauvais-calculs-675