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| Soutien au journaliste Richard Labévière, licencié de RFI | |
| | Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Soutien au journaliste Richard Labévière, licencié de RFI Jeu 21 Aoû - 1:04 | |
| Le 12 août 2008 le journaliste Richard Labévière a été licencié, comme Siné et Alain Ménargues, pour antisémitisme Richard Labévière a été successivement rédacteur en chef de RFI – poste dont il a été dégommé de fait pour avoir apporté son soutien à Alain Ménargues, lui-même contraint à la démission pour « antisémitisme » sur demande de l’ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili – puis responsable de l’émission matinale « Propose ? », qui lui a été retirée en 2005, sur demande du même ambassadeur. Il ne lui restait plus que l’émission « Géopolitique, le débat », 40 minutes le samedi. Il ne l’a plus. http://bellaciao.org/fr/spip.php?article70152 Campagne de soutien à Richard Labévière Le 8 juillet 2008, Richard Labévière, rédacteur en chef à Radio France Internationale (RFI), expert des questions proche et moyen-orientales, auteur de plusieurs ouvrages traduits dans plusieurs langues sur ces questions, réalise à Damas une interview exclusive du président syrien Bachar al-Assad avant son voyage à Paris, pour RFI et TV5-Monde – deux filiales de la holding Audiovisuel extérieur de la France (AEF) : dans n’importe quel organe d’information, cette réussite journalistique serait saluée par la direction. À RFI, il en va tout autrement : l’affaire se transforme en « faute grave », passible de licenciement. Celui-ci, escorté d’un étonnant bouquet de fautes de procédures, est signifié au journaliste par Alain de Pouzilhac, PDG de l'AEF, le lundi 11 août. Sans que le Conseil de discipline se soit prononcé. Et le dossier est vide, d’un vide abyssal. Il reproche à l’intervieweur de n’avoir pas prévenu à temps sa hiérarchie – mais elle l’était (par écrit) cinq jours avant l’interview. Il lui impute des dysfonctionnements de production - mais les directions de RFI et TV5-Monde en sont seules responsables. Et tout à l’avenant. Lorsqu’on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Serait-ce que le journaliste n’est pas conforme à la doxa en vigueur ? Cette manière brutale et injustifiée, au mépris du droit, de se débarrasser d’un journaliste qui déplaît, augure mal de la suite. L’affaire, précipitamment bouclée au coeur du calme estival, va bien au-delà d’un classique abus de pouvoir. Elle pourrait être emblématique de la reprise en mains de l’Audiovisuel extérieur de la France sur les contenus éditoriaux, comme du plan social à venir, dont chacun sait que la première cible est RFI. L'affaire Richard Labévière s’inscrit dans l’orwellisation en cours de la presse française, la remise en cause du pluralisme journalistique et de la liberté d’expression au pays des Lumières. Avec, pour horizon, la volonté d’imposer une lecture unique, néo-conservatrice et inconditionnellement pro-israélienne des crises et des relations internationales. Soutenir ce journaliste irréprochable, qui assigne en justice la chaîne publique qui l'employait, c'est soutenir la presse libre dont tout citoyen a besoin. www.ipetitions.com/petition/Labeviere2008/index.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_M%C3%A9nargues
www.alterinfo.net/Richard-Labeviere-licencie-de-RFI-nettoyage-ethnique-a-France-Monde_a22901.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Soutien au journaliste Richard Labévière, licencié de RFI Ven 22 Aoû - 0:18 | |
| Fausto GIUDICE propose une vidéo de Richard Labévière www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=5685&lg=frSur cette page on trouve aussi la lettre que le journaliste a envoyée le 12 août à Martine Paris, DRH à Radio France Internationale : "Constat : j’ai procédé pour l’interview du président syrien comme je l’ai fait pour les derniers grands entretiens effectués dans le cadre du magazine « Géopolitiques » - dont j’étais le producteur responsable - sans que cela soulève la moindre remarque de ma hiérarchie. Ainsi : le sociologue Edgar Morin (23/12/2006) ; l’ethnologue Jean Malaurie (7/4/2007) ; le général libanais Michel Aoun (2/6/2007) ; l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine (17/11/2007) ; le juge international Claude Jorda (29/12/2007) ; le philosophe Régis Debray (28/2/2008) et le conseiller spécial du Président de la République Henri Guaino (19/07/2008) . Question : comment se fait-il qu’un tract de la SDJ (Société des journalistes de RFI) affirme dès le 11 juillet, c’est-à-dire cinq jours avant le lancement de la procédure de mon licenciement : « La SDJ s’est étonnée des conditions d’obtention de l’interview du président syrien Bachar al-Assad. Cette interview a été négociée par un journaliste de RFI sans que la hiérarchie et le service international n’en soient informés ». Comment la SDJ était-elle au courant ? Comment la SDJ a-t-elle eu accès aux pièces du dossier disciplinaire avant même que celui-ci ne soit officiellement constitué ?" Enfin, je ne vois toujours pas quel préjudice l’Audiovisuel extérieur de la France aurait subi à cause de cette interview. RFI et TV5-Monde qui l’ont diffusée, ne sont-elles pas les filiales de cette seule entité ? La nouvelle directrice de TV5-Monde vient, du reste, d’annoncer le lancement d’une émission de politique internationale coproduite par RFI et TV5-Monde. Dès lors que j’ai informé ma hiérarchie de l’accord définitif de la présidence syrienne pour l’interview, dès lors que j’ai demandé, sans succès, un technicien de reportage (le Tour de France vous apparaissait alors prioritaire !), dès lors que je suis parti à Damas, précipitamment il est vrai, mais avec l’aval de ma hiérarchie, je ne comprends pas quelle prétendue déloyauté peut m’être reprochée. Vous n’ignoriez ni le fait que l’interview était également filmée par votre partenaire TV5-Monde, ni le fait que le président Assad n’avait agréé qu’un seul journaliste pour cette interview, en l’espèce moi-même. Pour l’ensemble de ces raisons, j’estime que mes droits fondamentaux de citoyen, de travailleur et spécialement de journaliste n’ont pas été respectés et que les motifs du licenciement portent atteinte à mon indépendance de journaliste et au respect tant de ma personne que de mon travail. La gravité de la situation m’amène à saisir sans délai les juridictions compétentes." | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Soutien au journaliste Richard Labévière, licencié de RFI Sam 23 Aoû - 13:59 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Bernard porterait une moumoute ? Sam 30 Aoû - 5:45 | |
| L’affaire dépasse le cadre des médias Pourquoi les époux Kouchner veulent-ils la tête de Richard Labévière ? Les diplomates s’inquiètent aussi du sens de ce licenciement, En effet, l’épouse de Richard Labévière, Anne Gazeau-Secret, n’est autre que l’ancienne directrice de cabinet de Bernard Kouchner (en 1991), devenue directrice générale de la coopération internationale et du développement au ministère des Affaires étrangères. Elle y dirige plus de 7 000 personnes. Or, c’est une des haut fonctionnaires les plus en pointe dans la contestation de la réforme du Quai d’Orsay, initiée par Bernard Kouchner, qui vise à rationaliser les services diplomatiques en les intégrant dans un réseau d’abord européen, puis atlantique. En outre, Richard Labévière n’est pas uniquement rédacteur-en-chef à RFI. Il est aussi officier de réserve de la marine nationale, expert dans divers cénacles militaires, et rédacteur-en-chef de la revue de l’Institut des hautes études de la défense nationale. Il est l’auteur d’ouvrages documentés, étudiés dans les écoles de guerre, mettant en évidence le financement par les États-Unis et l’Arabie saoudite du prétendu terrorisme « islamique ». Il va jusqu’à écrire qu’ Al-Qaïda n’existe pas, que c’est une fabrication de la CIA. Surtout, Richard Labévière est un des rares journalistes à rendre compte du point de vue du courant gaulliste au sein « la Grande Muette ». Une tendance aujourd’hui mise à écart, comme on l’a vu avec la placardisation de Jean-Claude Cousseran (ancien directeur de la DGSE) ou la démission du général Bruno Cuche (ancien chef d’état-major de l’armée de terre), tous opposés à l’intégration des armées françaises dans l’état-major de l’ OTAN. C’est pourquoi le licenciement de Richard Labévière n’illustre probablement pas uniquement une politisation du service public de l’audiovisuel, mais aussi une politisation des ministères des Affaires étrangères et de la Défense. www.voltairenet.org/article157941.html | |
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