| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
|
| Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Hier à 23:10 Lun 2 Nov - 12:37 | |
| BA Dimanche 1er novembre : Aux Etats-Unis, la banque la plus importante pour les prêts aux Petites et Moyennes Entreprises s’appelle CIT. Aujourd’hui, CIT a fait faillite. Lisez cet article : Le groupe financier américain CIT dépose le bilan
Le groupe financier américain CIT, acteur incontournable du financement des PME américaines, a annoncé dimanche qu'il se mettait sous la protection de la loi sur les faillites (Chapter 11).
"Le Conseil d'administration a approuvé la proposition de déposer volontairement un dossier au tribunal des faillites du district sud de New York", indique le groupe dans un communiqué.
Les actifs de CIT étant évalués à 71 milliards de dollars, il s'agit de la cinquième plus grosse faillite de l'histoire des Etats-Unis, après celles de Lehman Brothers (2008), Washington Mutual (2008), WolrdCom (2002) et General Motors (2008).boursorama.comVoici les dernières nouvelles de l’économie réelle (je dis bien : l’économie réelle, pas l’économie des menteurs et des joueurs de pipeau) :
1- Le revenu disponible réel des ménages américains a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée.
2- Les dépenses de consommation des Américains ont diminué de 0,5 % en septembre.
3- « USA : malgré la reprise, l’économie reste encore très dépendante de l’Etat. Les chiffres publiés vendredi 30 octobre par le Secrétariat au Commerce montrent que le revenu disponible réel des ménages a baissé en septembre pour le quatrième mois d’affilée, et que les Américains préfèrent épargner plutôt que dépenser, accréditant le pronostic des analystes selon lequel la consommation, qui a apporté 2,36 points de croissance au troisième trimestre, risque de replonger sur la fin de l’année. » (Source : france-info.com )
4- « Les autorités américaines ont fermé vendredi 30 octobre neuf banques, un record pour une seule journée depuis le début de la crise financière. Cette opération porte à 115 le nombre de banques mises en faillite depuis le 1er janvier 2009, soit le plus haut niveau annuel depuis 1992. Les analystes s'attendent à ce que d'autres surviennent encore d'ici la fin de l'année. » http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE59U00G20091031 Message transmis aux fanatiques de la méthode Coué. Message transmis aux naïfs qui croient que « La récession est finie ». Message transmis à madame la marquise Christine Lagarde. Message transmis à Obama qui disait samedi 31 octobre : « Aujourd'hui, je suis ravi de pouvoir vous offrir des meilleures nouvelles qui, tout en n'étant pas une cause de réjouissance, font penser que nous allons dans la bonne direction. » Message transmis aux journalistes, aux éditorialistes, aux commentateurs qui refusent de voir la réalité telle qu’elle est. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! Jeu 28 Jan - 18:15 | |
| Pinocchio à Davos ! "Nous sauverons le capitalisme en le moralisant" Tout changer pour que rien ne changetel est le message que Nicolas Sarkozy a martelé devant ses amis de DavosEntonnant son habituel couplet pseudo-altermondialiste – avec un hommage inédit au «nouveau citoyen mondial» - il a stigmatisé «le rentier qui l’emporte sur le travailleur», la «flambée des inégalités» et les «profits excessifs qui ne sont plus supportés». Dénonçant le dumping social et environnemental dû à la prédominance des règles du libre-échange sur les droits sociaux, il a reconnu la duplicité des gouvernements, le sien inclus : «nous rognons à l’OMC et au FMI ce que nous décidons à l’OIT et à l’OMS». Après cette douche froide, les artisans – à Davos depuis 40 ans - de cet infâme «capitalisme financier» qui «dénature le capitalisme» se sont vite consolés. Car Nicolas Sarkozy a rapidement prouvé combien il s’agissait de mots creux. Il s’est contenté de demander qu’on applique les décisions ultra-techniques déjà prises par le G20 («c’est bien beau de prendre des décisions mais encore faut-il qu’elles soient mises en œuvre») : révision des normes comptables, harmonisation des règles prudentielles, accroissement des réserves des banques en cas de titrisation. Au moins deux oublis dans sa liste des décisions prises et non appliquées : la limitation des hauts revenus, la suppression des paradis fiscaux... Message subliminal du discours : la France ne propose aucune initiative nouvelle. À peine un bref coup de chapeau à Gordon Brown qui prône une taxe sur la spéculation pour financer le développement, et à Barack Obama qui propose d’interdire aux banques de dépôt de spéculer pour leur compte. Et une nouvelle fanfaronnade : un «nouveau Bretton Woods» l’an prochain pour réformer le système monétaire international quand la France présidera le G20. En arrière-plan de ce discours, la crainte avouée des réactions populaires : «si nous ne changeons pas, les changements nous seront imposés par les crises économiques, politiques, sociales». Mais Sarkozy est moins inquiet que Brown – à la veille d’élections législatives qui semblent perdues d’avance – et Obama – qui vient de perdre sa majorité qualifiée au Sénat. C’est pourquoi il importe de faire monter la pression sur lui avant le G20 de juin prochain à Toronto. Dominique Strauss-Kahn y présentera les propositions du FMI sur les moyens de faire payer par la finance les coûts de son sauvetage, et les chefs d’État ou de gouvernement décideront. Dans le cadre d’une campagne mondiale en cours de préparation, Attac-France va proposer à tous les syndicats et associations qui le souhaitent l’organisation de mobilisations citoyennes pour imposer une véritable taxe sur l’ensemble des transactions financières. Pas une taxe «Canada Dry», mais une taxe qui permette de couper définitivement les ailes de la spéculation, et de financer les urgences sociales et écologiques - la lutte contre la pauvreté au Nord comme au Sud et contre le réchauffement climatique. www.france.attac.org/spip.php?article10719 A Davos, les banquiers répliquent à Obama sur la régulationDes dirigeants de Wall Street ont choisi le Forum économique mondial de Davos pour riposter à la volonté affichée du président américain Barack Obama de durcir la réglementation bancaire, tout en mettant en doute sa capacité à transformer cette volonté en texte de loi. http://fr.news.yahoo.com/4/20100128/tbs-davos-banques-obama-7318940.htmlA Davos, le Premier ministre turc claque la porte d'un débat sur GazaRecep Tayyip Erdogan n'a pas accepté de ne pouvoir répondre au président israélien Shimon Peres qui venait de prononcer un plaidoyer enflammé en faveur de la récente offensive militaire de l'Etat hébreu. www.liberation.fr/monde/0101315794-a-davos-le-premier-ministre-turc-claque-la-porte-d-un-debat-sur-gaza Gideon Levy : "J’essaye de raconter au peuple israélien une histoire qu’il ne veut pas entendre"www.article11.info/spip/spip.php?article671Sarkozy n’a pas convaincu le public de patrons et de financiers, déjà inquiets de la volonté d’Obama de réguler le système bancaire. Qu’il soit dans la France profonde ou devant les décideurs industriels et financiers de la planète, Sarkozy fait du Sarkozy. Des blagues, des mimiques, des adresses directes au public, et un discours assez vague. Parfois ça marche. Parfois, ça tombe à plat. Hier, à Davos, pour le premier jour du forum économique mondial, dont le thème est la définition d’un nouveau capitalisme post-crise, le président français était invité à prononcer le discours d’ouverture. Devant une assemblée très partagée sur sa prestation, ce qui l’a particulièrement énervé. [Il a tout de même arraché] des applaudissements à deux Indiens au fond de la salle. www.liberation.fr/economie/0101616132-a-davos-sarkozy-ne-capitalise-pas | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! Jeu 4 Mar - 19:32 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! Jeu 4 Mar - 19:38 | |
| Manifestation devant le Parlement de Reykjavik, le 27 février 2010Si l'Islande refuse de banquer...Faut-il faire payer par le contribuable l'incompétence des banquiers ? C'est la question à laquelle doit répondre le pays lors du référendum du 6 mars. Alors que le krach ne cesse de révéler les dérives d'une oligarchie, la révolte gronde. "On va faire comme les paysans français !" avait promis l'un des activistes. Las ! le camion de fumier qui devait être déchargé devant le siège de l'Islandsbanki, sur le front de mer de Reykjavik, n'est pas arrivé à temps. Les protestataires en sont réduits à klaxonner bruyamment sur le parking, sous une bourrasque de vent glacé. "Nous voulons dire haut et fort notre refus de payer, nous simples citoyens, pour les fautes commises par les "banksters"", explique Svein, vendeur de voitures et l'un des organisateurs de la manifestation. Des traites mensuelles multipliées par septBankster, cette contraction des mots anglais banker (banquier) et gangster, s'impose dans le débat public depuis quinze mois. Précisément, depuis octobre 2008, date de l'implosion du système financier, sous l'effet d'une hyperspéculation incontrôlée. A l'automne 2008, l'Etat doit nationaliser en catastrophe les trois banques principales de l'île, récupérer les dettes et gérer l'explosion du coût du crédit qui frappe les ménages. Mais, quinze mois après, comment payer la note ? Les contribuables islandais, normalement placides, refusent que leurs impôts, garantie d'un Etat providence généreux, épongent le passif creusé par les agissements troubles de financiers et hommes d'affaires. C'est tout un peuple qui se révolte contre des banquiers qui jurent qu'ils ne savaient rien de la catastrophe annoncée. Les manifestants qui klaxonnent, ce jour, protestent devant l'envolée des mensualités de leurs crédits - voiture ou habitation. Indexées sur les monnaies étrangères ou sur le coût de la vie, elles ont bondi depuis le krach, l'essor de l'inflation et la dépréciation pour moitié de la couronne, la monnaie locale. Le cinéaste Gunnar Sigurdsson raconte sa propre mésaventure sur un ton presque comique : "J'avais emprunté 2,1 millions de couronnes en 2007 pour acheter ma voiture. J'en ai payé 800 000 de traites. Pourtant, aujourd'hui, je me retrouve avec une dette de 5 millions, en ayant dû, par-dessus le marché, céder mon véhicule." Son crédit immobilier est passé, lui, de 16 à 21 millions. Au total, ses traites mensuelles ont été multipliées par sept ! "Tout le système est en train de s'effondrer, normal que je sois en colère, non ?" Un site vengeur dénonce la dolce vita des oligarques (...) Le 6 mars, la colère populaire trouvera un exutoire lors d'un référendum convoqué par Olafur Grimsson, le président de la République, contre l'avis du gouvernement mais sous la pression de l'opinion. www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/si-l-islande-refuse-de-banquer_852913.html#xtor=AL-447 www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-islande-peut-elle-refuser-de-payer-sa-dette_224023.html | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! | |
| |
| | | | Krach, les capitalistes deviendraient communistes ! | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|