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| Quelques compositrices et musiciennes à découvrir | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 0:20 | |
| Clara Schumann1819-1896 Clara Schumann, de son vrai nom Clara Wieck, est une pianiste et compositrice allemande, née à Leipzig le 13 septembre 1819 et morte le 20 mai 1896 à Francfort-sur-le-Main. Son père n'est autre que le célèbre pédagogue du piano Friedrich Wieck qui fit d'elle une concertiste prodige dès l'âge de neuf ans. En 1827, elle rencontre son futur époux, Robert Schumann (elle a huit ans, il en a dix-sept), qui viendra étudier auprès de son père. Clara donne son premier concert au Gewandhaus de Leipzig, où elle est remarquée par Goethe. En tournée à Paris, elle connaît un triomphe. En 1829, Clara publie ses premières œuvres, Quatre Polonaises. (...) http://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_SchumannPiano Trio, Part 1www.youtube.com/watch?v=u1y4iIod-5U&feature=related www.youtube.com/watch?v=XP1ZXB3zumc&feature=relatedY-a-t-il une vie après le mariage des musiciennes ?Il faudrait « enquêter » de façon plus complète et complexe sur le « cas Robert et Clara » : il n’en reste pas moins que la compositrice s’effaça devant l’admiratrice et la propagatrice du génie de son mari, et d’une certaine manière se « réduisit à n’être qu’une des plus grandes pianistes de son siècle ». Pas suffisant ? Certes Robert n’agit dans ce domaine que de façon autoritaire -détournée, voire semi-consciente, mais très efficacement. D’une part, une fois marié, le couple-musicien connut l’inégalité de traitement, puisque dans la maison le piano fut réservé en priorité au compositeur (l’homme), Clara étant priée de n’occuper sa ( ?) place (la femme) au clavier que quand Robert aurait fini de travailler. Et puis il y eut les enfants, dont Robert disait lyriquement qu’on « ne saurait en avoir trop », et que passant sans trêve à l’acte, il donna en grand nombre à son épouse, la mère devant dès lors « caser » sa carrière de concertiste (par ailleurs indispensable aux finances du foyer) entre la charge maternelle, la « tenue » de la maison et les tournées de soliste. Et pourtant Clara resta compositrice, « dans l’ombre » de Robert, et il importe d’y aller entendre, ne fût-ce que pour chercher à comprendre dans quelle mesure des dons incontestables (ses œuvres de « jeunesse » et les autres) furent mis en sourdine par sa vie d’amante, d’épouse, de mère passionnée (mais pas totalement, puisqu’elle réussit à maintenir une vie -compositrice- après-le-mariage). Car il est vrai aussi que Clara ne fut pas un(e) Mozart assassiné(e) comme en son siècle Fanny Mendelssohn (par père et surtout frère) ou plus tard Alma Mahler (par son futur, ce Gustav qui lui écrivit une incroyable lettre-diktat avant le mariage, - « tu te maries donc je suis (seul à composer) » -quitte à s’en repentir mais trop tard). Mais à l’inverse n’eut pas en tant que compositrice la chance de liberté dont bénéficia en France Louise Farrenc, aidée, elle, par son éditeur et musicien de mari… Dominique Dubreuil | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 0:26 | |
| Louise Farrenc1804-1875 Jeanne-Louise Dumont dite Louise Farrenc est une compositrice, pianiste et professeur française, née à Paris le 31 mai 1804 et décédée à Paris le 15 septembre 1875 Elle s'est consacrée exclusivement au piano de 1820 à 1830, avant d'élargir son répertoire à l'orchestre à partir de 1834. Il existe 49 œuvres dotées d'un numéro d'opus. En 1821, elle épouse le flûtiste, compositeur et éditeur de musique marseillais Aristide Farrenc (1794-1865), qui devient rapidement son impresario. Les plus grands musiciens de son temps l'ont soutenue, tel le violoniste Joseph Joachim qui a participé à la création en 1850 de son Nonette pour cordes et vents en mi bémol majeur. Elle a eu l'honneur d'entendre en 1849 sa Troisième Symphonie, op. 36, exécutée par le prestigieux orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire. L'œuvre de Louise Farrenc reste largement méconnue. La raison principale en est sans doute que la compositrice s'est essentiellement consacrée à la musique instrumentale et n'a jamais composé d'opéra alors que ce genre était très prisé en France, surtout au XIXe siècle. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_FarrencAir russe varié op. 17 par Iris Weingartner www.youtube.com/watch?v=ufdu-yPmDN8 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 0:39 | |
| Dessin au crayon exécuté par Wilhelm HenselFanny Mendelssohn 1805-1847 Fanny Hensel-Mendelssohn (14 novembre 1805- 14 mai 1847) est une pianiste et compositrice allemande, sœur de Félix Mendelssohn. Très tôt, comme son frère, elle manifeste des dons musicaux. Son père et ensuite son frère l'empêcheront néanmoins de se consacrer totalement à sa première passion, la musique. Ainsi Abraham Mendelssohn écrivit à sa fille le 16 juillet 1820 : « La musique sera peut-être pour lui (Felix) une profession mais pour toi elle ne peut et ne doit être qu'un agrément. »C'est seulement en 1846 que Fanny Mendelssohn trouva le courage de commencer à publier ses œuvres. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fanny_MendelssohnMusic "Von Goethe inspiriert" (1927) http://fannyhensel.de/studio/stille.mp3 Klavierstücke pour piano à quatre mains (1823) par Eulàlia & Ester Vela www.youtube.com/watch?v=_ClJtFxmPhQTuesday, 29.12.2009 Deutschlandfunk (broadcast), 3.05 a.m. Wenn ich mir in stiller Seele Nähe des Geliebten Hausgarten Dämmerung senkte sich von oben SehnsuchtErwin, op. 7,2 Wanderlied, op. 1,2 Soprano: Elisabeth Scholl Piano: Burkhard Schaeffer http://fannyhensel.de/ | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 1:28 | |
| Augusta Holmès1847-1903 Augusta Mary Anne Patricia Holmes, née à Paris le 16 novembre 1847, décédée dans la même ville le 28 janvier 1903, était une compositrice française d'origine irlandaise. Issue de l'union en 1827 de Charles William Scott Dalkeith Holmes (né en 1798 à Youghal, dans le comté de Cork, mort en décembre 1869), officier irlandais, et Tryphina Anna Constance Augusta Shearer (née en 1811 dans le Hampshire), Augusta Holmes était la filleule d'Alfred de Vigny. Elle fut l'élève du musicien versaillais Guillot de Sainbris. Imprégnée de Richard Wagner, qu'elle rencontra à Triebschen, elle écrivit elle-même les textes de ses mélodies, oratorios, symphonies vocales, et de son opéra La Montagne noire. Elle montra ses compositions à Franz Liszt, et étudia en 1875 auprès de César Franck, à qui elle inspira une passion. En 1889, elle compose une Ode Triomphale pour célébrer le centenaire de la Révolution française. Elle se fait un nom comme auteur de musique à programme avec ses poèmes symphoniques Irlande et Pologne. Le musée Lambinet à Versailles conserve son portrait peint par Gustave Jacquet en 1873. Augusta Holmès ne se maria jamais, mais de sa liaison avec le poète Catulle Mendès elle eut cinq enfants. http://fr.wikipedia.org/wiki/Augusta_Holm%C3%A8s http://www.musicologie.org/Biographies/h/holmes_augusta.htmlLes Filles de Catulle Mendès par Auguste RenoirFantaisie (Thiago Tavares à la clarinette et Silas Barbosa au piano) www.youtube.com/watch?v=KrTfwQiuhSATrois Angesinterprété par l'Ensemble vocal Universalis (décember 2008) www.youtube.com/watch?v=6yxosOcbAxM | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 16:48 | |
| Cécile Chaminade1857-1944 Cécile Louise Stéphanie Chaminade est une compositrice et pianiste française née à Paris le 8 août 1857 et décédée à Monte-Carlo le 13 avril 1944. Elle révèle très jeune des dons musicaux que sa famille s'empresse de cultiver. Elle travaille en privé avec Lecouppey, Augustin Savard, et Martin-Pierre Marsick. Elle étudie avec Benjamin Godard la composition. Elle a les encouragements de Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier et Georges Bizet pour poursuivre sa carrière. Après un timide début avec la présentation de son Trio n° 1 pour violon, violoncelle et piano, opus 11 (1880), elle présente, en 1888, trois partitions symphoniques : le ballet Callirhoë, opus 37 à Marseille, un Concerstück pour piano et orchestre, opus 40 (actuellement en CD VoxBox CDX 5110 - French Piano Concertos - 1980) et une symphonie dramatique avec chœurs intitulée Les Amazones, opus 26 à Anvers. Sa production est importante et on peut citer les ouvrages suivants : une Suite d'orchestre (1881), un opéra-comique La Sévillane opus 10 (1882), un Trio n° 2 pour violon, violoncelle et piano, opus 34 (1887) et sur commande du conservatoire un Concertino pour flûte et orchestre, opus 107, sa dernière œuvre symphonique. Son œuvre comporte également 200 pièces pour piano de style romantique avec, notamment, une Sonate en Ut mineur pour piano, opus 21 ; Etude Symphonique, opus 28 ; Six Etudes de concert, opus 35 (Scherzo, Automne, Impromptu...) ; Les Sylvains, opus 60 ; Arabesque, opus 61 ; Six Romances sans paroles, opus 76 (Méditation, Idylle...) ; Etude mélodique, opus 118 ; Pêcheurs de nuit, opus 127 (N°4 des Poèmes Provençaux) ; Romance, opus 137 ; Au pays dévasté, opus 155 ; Nocturne, opus 165, etc. Elle compose aussi environ 150 mélodies dans le style de salon. Elle débute aux États-Unis en interprétant son magnifique Concerstück avec l'Orchestre de Philadelphie le 7 novembre 1908. Elle a été une concertiste appréciée particulièrement en France et en Angleterre. http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_ChaminadeConcertino pour flûte et orchestrewww.youtube.com/watch?v=zUDrcegEJd0 www.youtube.com/watch?v=mCmzcn4MYuY&NR=1 | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 7 Déc - 17:03 | |
| Mélanie Bonis 1858-1937 Mélanie Hélène Bonis ou Mel Bonis est née le 21 janvier 1858 à Paris et décédée le 18 mars 1937 à Sarcelles. Mel Bonis est issue d'une famille modeste de la petite bourgeoisie parisienne, et reçoit une éducation religieuse très stricte. Rien ne la prédispose à une destinée musicale. Elle s'initie au piano de manière autodidacte jusqu'à l'âge de 12 ans dans un contexte familial plutôt hostile, jusqu'au jour où ses parents, sous l'influence d'un de leurs proches, se résignent à lui offrir un enseignement musical. A 17 ans, elle entre au Conservatoire de Paris où elle suit les cours de piano, orgue, écriture, avec Auguste Bazille, Ernest Guiraud et César Franck, partageant les mêmes bancs que Claude Debussy et Gabriel Pierné. A la classe de chant, elle fait la rencontre d’Amédée Landely Hettich, élève de Victor Masset, et critique au journal l’Art Musical. Mais les parents de Mélanie s'opposent au mariage et l'obligent à quitter le conservatoire. Premier accessit d'accompagnement au piano, premier prix d'harmonie, élève prometteuse en classe de composition, en pleine trajectoire ascendante, Mel Bonis est contrainte de démissionner. En 1883 un mariage arrangé par la famille l'unit à Albert Domange, un industriel deux fois veuf, de 25 ans son aîné, et tout aussi hermétique à son art. Elle aura trois enfants et se consacrera à ses devoirs familiaux pendant presque dix ans. Il faudra des influences extérieures pour que Mel Bonis se remette à l'ouvrage. Quelques années plus tard, elle retrouve Hettich qui l’encourage à composer, la rapproche du milieu musical et entreprend avec elle un travail de longue haleine sur les airs classiques du répertoire des chanteurs. Toujours éprise de cet homme, Mel Bonis va souffrir un conflit entre ses sentiments et ses convictions religieuses. Cette épreuve longue et douloureuse aiguisera sa sensibilité et sa créativité. Elle mettra au monde un quatrième enfant, qu’elle assumera en secret, une petite fille qu’elle ne pourra jamais reconnaître. Elle tente de survivre à cette situation dramatique par la prière et la création musicale. Elle écrit plus de trois cents œuvres : piano, orgue, musique de chambre, orchestre, mélodies, chœurs. Dans la veine postromantique, c'est une œuvre variée et originale, foisonnante d'inspiration, richement harmonisée avec une intéressante recherche rythmique, une musique qui reflète la grande sensibilité et la puissance d'inspiration de son auteur. Entre 1900 et 1910, Mel Bonis connaît une certaine notoriété dans le milieu musical parisien : elle gagne deux concours de la Société des Compositeurs de Musique, sa musique est jouée dans le cadre de la Société Nationale de musique, et -fait unique pour une femme-, elle devient secrétaire de la Société des Compositeurs de Musique. Elle est jouée dans des salons, aux Concerts du Conservatoire, au Châtelet. Les musiciens éminents de son temps parlent de sa musique avec respect et admiration : "Je n'aurais jamais cru qu'une femme fût capable d'écrire cela", dit Camille Saint-Saens à propos de son premier quatuor. Dans la dernière partie de sa vie Mel Bonis est physiquement et psychologiquement déprimée. La concurrence des compositeurs modernes fait un tort considérable aux postromantiques. Elle continue à composer, mais dans l'ombre. Elle écrit dans ses mémoires : "Mon grand chagrin : ne jamais entendre ma musique". Cet injuste destin pour une musique d’une qualité exceptionnelle se répare aujourd’hui où des interprètes de plus en plus nombreux lui redonnent vie. www.mel-bonis.com/ http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9lanie_BonisTrioClara Novakova (flauta), Tim Lisimore (piano) y Mirabai Weismehl (violín) www.youtube.com/watch?v=UurqWQr9dy8Variations pour deux pianos (par les Japonais Tetsu et Masaki) www.youtube.com/watch?v=xhiWdCwZdRUValse Espagnole LES GITANOS op. 15 Piano à quatre mains www.youtube.com/watch?v=lBpK_8DzsX4 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Mer 9 Déc - 1:19 | |
| Germaine Tailleferre1892 - 1983 Germaine Tailleferre est née le 19 avril 1892. Sa mère l'initie au piano mais elle doit se cacher de son père pour entrer au Conservatoire de Paris en 1904. Deux ans plus tard, elle obtient la médaille de solfège, ce qui amadoue quelque peu son père, qui refuse toutefois de la soutenir financièrement. En 1912, au Conservatoire, elle fait la connaissance de Darius Milhaud (1892-1974), de Georges Auric (1899-1983) et d'Arthur Honegger (1882-1955), qui l'introduit auprès de Charles Kœchlin (1867-1950), duquel elle reçoit des conseils en orchestration. En 1913 elle obtient un premier prix d'harmonie du Conservatoire, en 1914, le premier prix de composition, et en 1915, le premier prix d'accompagnement. En 1917 Erik Satie, impressionné par la pièce pour deux pianos de Germaine Tailleferre, Jeux de plein air, la déclare être sa « sœur en musique ». Il l'invite à rencontrer le groupe les « Nouveaux jeunes », mouvement des musiciens « des fausses notes », qui se réclame aussi de Claude Debussy, mais dont l'animateur se révélera être Jean Cocteau. Ce groupe est en étroite relation avec des poètes comme Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Blaise Cendrars, Léon-Paul Fargue, Paul Éluard, Louis Aragon, ou des peintres comme Pablo Picasso, Georges Braque, Fernand Léger, André Lhote, Moïse Kisling. C'est dans l'atelier d'un de ces peintres que les « Nouveaux Jeunes » donnent leur premier concert le 15 janvier 1918. Germaine Tailleferre y donne « Jeux de plein air », pour deux pianos (qui sera arrangé pour orchestre en 1924) et la Sonatine pour quatuor à cordes. Vers 1919 commence une longue collaboration d'étude, qui durera près de dix années, avec Maurice Ravel. En 1920 elle prend part au ballet « Les mariés de la Tour Eiffel », oeuvre qui marque symboliquement la fin de l'expérience esthétique collective des « Six » (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, auxquels il faut ajouter le septième, Jean Cocteau). Marc Chagall, Les mariés de la Tour Eiffel (1939)En 1925 elle se marie avec le caricaturiste Ralph Barton (né en 1891) et s'installe un temps à New York. À cette occasion elle fait la connaissance de Charlie Chaplin, qui aurait aimé qu'elle travaillât sur les musiques de ses films. Mais Barton s'y oppose. Le couple se sépare en 1929. Ralph Barton se suicide deux ans plus tard. Elle rencontre le juriste Jean Lageat dont elle aura une fille, Françoise, le 4 juin 1931. Germaine Tailleferre compose plusieurs musiques de film pour Maurice Cloche, et la Cantate du Narcisse, sur un texte de Paul Valéry en 1938, avant de repartir aux Etats-Unis pour échapper à l'occupation allemande. À son retour, installée à Grasse, elle reçoit des commandes de la Radio, et compose des musiques pour le cinéma. En 1955, l'année de son second divorce, elle compose, sur des textes de Denise Centore, cinq petits pastiches d'opéras comiques pour la radio, Du style galant au style méchant. Au cours de ces mêmes années, elle se fait l'ambassadrice de la musique des « Six » et expérimente la technique sérielle, comme dans sa Sonate pour clarinette. À la fin de sa vie, alors qu'elle est victime de difficultés financières, Georges Hacquard, directeur de l'École alsacienne (Paris), lui offre d'être pianiste des classes de danse-rythmique de son établissement. Elle continuera à créer jusqu'à sa mort, le 7 novembre 1983. http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_TailleferreSonate pour harpe (par Isabelle Moretti) www.youtube.com/watch?v=hSfMWIUBwPs www.parigones.net/spip.php?article607Arabesque (piano et flûte) www.youtube.com/watch?v=_1tnzcXPWbINocturne par Francesco Palazzo (accordéon) www.youtube.com/watch?v=IKFFfhNWvdM | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Mer 9 Déc - 20:34 | |
| Lili Boulanger 1893 -1918 Lili Boulanger, de son vrai nom Juliette-Marie Olga Boulanger, est une compositrice française, née à Paris le 21 août 1893 et morte à Mézy-sur-Seine (Yvelines) le 15 mars 1918. Petit-fille d'un violoncelliste de la chapelle royale, fille de Raïssa Mychetska, comtesse russe cantatrice et d'Ernest Boulanger (1815-1900), compositeur et professeur de chant au conservatoire, Prix de Rome en 1835 (élève de Charles Valentin Alkan, Halévy et Jean- François Lesueur). Elle est âgée de deux ans lorsque les premiers signes de déficience immunitaire apparaissent avec une pneumonie. Dès lors elles sera en permanence malade. A six ans, elle chante des mélodies de Fauré, accompagnée par le compositeur. Elle reçoit ses premiers cours de musique de sa sœur Nadia et des conseils de Gabriel Fauré. Elle prend des cours de piano avec Raoul Pugno, un ami de la famille. En 1909 elle est admise au conservatoire. Tout en bénéficiant des conseils de Georges Caussade pour l'harmonie, la fugue et le contrepoint, elle suit les cours de Paul Vidal pour la composition et ceux de Maurice Emmanuel. En 1911-1912 elle compose des cantates ( l'Hymne au soleil). Avec sa cantate Faust et Hélène, elle obtient le premier prix de Rome en 1913 (elle est la première femme à obtenir cette distinction). En 1914, malgré une santé précaire, elle se rend à la villa Medicis, puis à cause de la guerre s'installe à Nice où elle esquisse le cycle vocal des Clairières dans le ciel sur un poème de Francis Jammes, des œuvre instrumentales et des psaumes. De retour à Paris, Elle fonde avec sa sœur Nadia un Comité franco-américain du Conservatoire d'aide aux combattants. En 1916 elle séjourne de nouveau plusieurs mois à la villa Medicis. En 1917, une intervention chirurgicale ne rétablit pas sa santé. Elle a encore le temps d'achever les Trois Psaumes, Vieille prière bouddhique pour voix et orchestre, Un matin de printemps, pour violon/flûte et piano, et son chef d'oeuvre Pie Jesu pour voix, orgue, quatuor à cordes et harpes, qu'elle dicte à Nadia avant de mourir. Clairières dans le ciel Nr.7 www.youtube.com/watch?v=nhepd_wc1n8Pie Jesu (Intro par Stan Brakhage)www.youtube.com/watch?v=DfqUEVN7JLc www.musicologie.org/Biographies/b/boulanger_lili.htmlNadia Boulanger 1887-1979 A la mort de Lili, Nadia déclare qu’elle ne composera plus jamais et commence à se consacrer à la direction musicale, à la diffusion de l’œuvre de sa sœur et, surtout, à la pédagogie. Elle mène son impressionnante carrière de professeur jusqu’à sa mort, à 92 ans. Ayant su user de méthodes et de techniques modernes, Nadia Boulanger est, durant plus de 70 ans, l'un des professeurs de composition les plus influents du XXe siècle, comptant parmi ses 1 200 élèves plusieurs générations de compositeurs américains, tels Aaron Copland et Philip Glass, chef de file de la musique minimaliste. Ou encore Daniel Barenboïm, Marius Constant, Vladimir Cosma, John Eliot Gardiner, George Gershwin, Quincy Jones, Michel Legrand, Astor Piazzolla, Louise Talma... Nadia Boulanger fut professeur du Conservatoire américain de Fontainebleau dès sa création en 1921, et directrice de 1948 jusqu'à sa mort en 1979. Son œuvre musicale la plus connue est le cycle de mélodies Les Heures claires (1909-1912), arrangement de poésies de Verhaeren, composé en collaboration avec le pianiste Raoul Pugno (1852-1914). A PORTRAIT OF NADIA BOULANGERwww.youtube.com/watch?v=eckHIRRY3RUVers la vie Nouvelle (1918) www.youtube.com/watch?v=ZqnELfXTAe8Cello piece, par Bao Peng (Singapour) www.youtube.com/watch?v=wZfvmLsfva4&NR=1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Nadia_BoulangerLes sirènes Charles Jean Grandmougin (1850-1930)
Nous sommes la beauté qui charme les plus forts, Les fleurs tremblantes de l'écume Et de la brume, Nos baisers fugitifs sont le rêve des morts!
Parmi nos chevelures blondes L'eau miroite en larmes d'argent. Nos regards à l'éclat changeant Sont verts et bleus comme les ondes.
Avec un bruit pareil Aux délicats frissons Des moissons Nous voltigeons Sans avoir d'ailes.
Nous cherchons de tendres vainqueurs. Nous sommes les soeurs immortelles Offertes aux désirs de vos terrestres coeurs. www.musicologie.org/Biographies/b/boulanger_lili.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Jeu 10 Déc - 8:20 | |
| Marguerite Monnot 1903 - 1961 Marguerite Angèle Monnot est une pianiste et compositrice de chansons et de musiques de films, née le 28 mai 1903 dans la Nièvre. Sa mère est institutrice, son père, Gabriel Monnot, aveugle, donne des cours de piano et compose des musiques religieuses. Il est le titulaire de l'orgue de l'église Saint-Aré, à Decize. Marguerite manifeste des talents musicaux dès l'âge de 3 ans. À 8, elle interprète en concert Liszt, Chopin et Mozart. Entre douze et quinze ans, elle se produit de plus en plus, de Nevers à Paris où elle suscite ses premiers articles de presse et les éloges de Camille Saint-Saëns : "Je viens d'entendre la meilleure pianiste qui existe". A 16 ans, elle fait une tournée dans les capitales d'Europe, et notamment à Madrid. Passionnée de folklore espagnol, elle est même pressentie pour devenir musicienne officielle à la Cour royale d'Espagne. Mais ses parents l'enverront poursuivre ses études au Conservatoire de Paris sous la direction de grands maîtres : Vincent d'Indy, dont elle suivra les leçons d'harmonie et de fugue, Alfred Cortot, qui perfectionne et développe ses qualités de pianiste, et Nadia Boulanger, qui l'aide à préparer le Prix de Rome tout en l'initiant à l'art de la composition. Elle entame une tournée de concerts en Europe. Mais à 18 ans, engagée pour une soirée aux États-Unis, elle ne s'y rend finalement pas, interrompant brutalement sa jeune carrière de concertiste. Sa découverte de la chanson populaire à la TSF va lui redonner le goût de la composition. Grand Prix de l'Académie Charles-Cros du disque français en 1935, elle connaîtra une renommée internationale grâce à d'innombrables chansons interprétées par Lucienne Boyer, Marie Dubas, Édith Piaf, Yves Montand, Patachou, Line Renaud, Maurice Chevalier, Joséphine Baker... et grâce à une comédie musicale à succès, Irma la douce, dont le thème sera repris dans le film de Billy Wilder avec Shirley McLaine. Elle a aussi composé la musique de Méphisto et Le sentier de la guerre, écrits par Claude Nougaro. Les studios Disney lui proposent de venir composer pour le cinéma américain. Mais elle ne franchira pas le pas, celle qui redoutait cocktails et mondanités parisiens. Du coup la carrière cinématographique de Marguerite tourne court et se limite à... "Les pépées font la loi" de Raoul André et à la B. O. des "Canailles", avec le couple Robert Hossein / Marina Vlady. "De l'avis de Georges Auric et Jacques Ibert, il y avait dans sa musique une matière si riche qu'on aurait pu en faire des partitions symphoniques". "Elle avait, poursuit Michelle Senlis, quelque chose d'innocent en elle, une sorte de pureté d'enfance, si tant est que l'enfance soit innocente... Une innocence qui, perpétuée, maintient un état de grâce de la création". "Jusqu'à Irma la Douce, elle demeura même très pauvre, ne discutant jamais un contrat, mettant à son compte en banque ce qu'on voulait bien lui donner, quant aux déclarations à la Société des Auteurs, il vaut même mieux ne pas en parler..." Le 11 juillet 1950 elle avait épousé le chanteur Paul Peri, de son vrai nom Étienne Giannesini. Neuf ans plus tard, se sentant abandonnée par Edith Piaf, elle se laisse emporter par la maladie. Le 11 octobre 1961, elle va "mourir par distraction", comme le dit Georges Moustaki, d'une crise d'appendicite mal soignée, ou plutôt non soignée. "C'est un géant de la musique, un compositeur mythique qui a su trouver à chaque fois le "nombre d'or" de la mélodie, de l'atmosphère en même temps que de la simplicité d'une chanson, et je la rapprocherais du génie de Kurt Weill. Elle avait des mélodies sur deux accords ("Les amants d'un jour"), mais c'est le choix de ces notes, la justesse de l'inspiration qui faisaient la différence. Je n'ai jamais constaté chez elle une facilité, une mièvrerie. Elle a imposé à l'Amérique "Irma la douce". Elle donnait une noblesse à la musique populaire". Georges Moustaki http://en.wikipedia.org/wiki/Marguerite_Monnotsacem.frMon légionnairepar Serge Gainsbourg paroles de Raymond Asso, musique de Marguerite Monnot www.youtube.com/watch?v=yIde7qi77ZE | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Lun 4 Avr - 17:26 | |
| Des compositrices françaises éditées par Cybele Records1-4: Farrenc, Louise (1804-1875): Sonata No. 2 in A major op. 39 for Violin and Piano (1850-55) 1 Allegro grazioso [7:21] - 2 Scherzo [4:53] - 3 Adagio [6:57] - 4 Finale [5:53] 5: Boulanger, Lili (1893-1918): Nocturne for Violin and Piano (1911) [2:54] 6-8: Viardot-García, Pauline (1821-1910): Sonatine in a minor for Violin and Piano (1874) 6 Adagio [4:25] - 7 Allegro [2:17] - 8 Allegro [4:16] 9-14: Viardot-García, Pauline (1821-1910): Six Morceaux for Violin and Piano (1867) 9 Romance [2:50] - 10 Bohémienne [2:10] - 11 Berceuse [3:55] - 12 Mazourke [3:47] - 13 Vieille chanson [3:56] - 14 Tarentelle [3:10] Musicians: Vogel, Annette-Barbara (Violin), Tsuruta, Ayako (Piano) www.cybele.de/shop/product_info.php?products_id=125On peut en entendre un extrait dans Carrefour de Lodeon, ce lundi 4 avril 2011 http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/carrefourdelodeon/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Jeu 2 Juin - 12:09 | |
| HiromiOn guettait le chef d’œuvre : voilà Voice ! Il aura fallu attendre le quatrième disque de l'ébouriffante pianiste japonaise habituée à fracasser les auditoires de son jeu exubérant (quelle démonstration au Duc des Lombards en hiver 2010 !). En trio, avec le subtil bassiste Anthony Jackson et le batteur Simon Philips, issu des rangs du Rock, Hiromi Uehara déploie un éventail inouï de possibilités sur un océan de beauté. Inspirée de l'histoire du Jazz, l’ancienne étudiante de la Berklee School revendique «autant Jelly Roll Morton que Michel Petrucciani ou Herbie Hancock». La protégée d’Ahmad Jamal, et maintenant de Chick Corea, réalise le disque parfait. Première surprise, la fluidité. Le sentiment que l’ensemble coule comme une lettre écrite d’un seul jet. «C’est normal, m’expliquait la trentenaire dans son hôtel entre l'Opéra et la gare St Lazare. J’improvise sans arrêt. Bien sûr, je pars d’une trame écrite. Mais ensuite, j’entame un dialogue avec la personne qui m’écoute. J’imagine les réactions. Je réagis en conséquence.» Deuxième choc : la fusion avec la section rythmique. Les contrepoints du bassiste, les syncopes du batteur épousent au taquet les discours de la virtuose. Il leur arrive même de passer d’un tempo à l’autre au sein du même morceau ( Flashback). Les morceaux successifs se dégustent d’un trait dans un festin haletant de plaisir. Que l’annonce soit proclamée partout : le règne de la première impératrice du piano jazz commence ! Hiromi occupe l’Olympia le 1er juillet, et se produit à Marciac le 31 juillet, à "Jazz à Vienne" le 4 juillet.Voice - Telarc/CONCORD Madeleine PeyrouxSept années de succès n'ont pas empêché l'éternelle insatisfaite de changer de style. […] Toujours dans l'éblouissement du jazz, la Franco-américaine s'émerveille de la sophistication d'une musique qui a élevé le peuple noir. […] Elle a vendu 2 millions de disques avec le seul Careless Love. Néanmoins, "pas question de m'arrêter en chemin". Un enchantement de discuter avec le personnage, empreint de poésie. Madeleine Peyroux chantera le 5 juillet au TrianonStanding on the Rooftop - Universal Tineke PostmaLa saxophoniste hollandaise surprend ? Séduit ? Il suffit de savoir qu'elle a étudié avec Chris Potter et Dave Liebman à la Manhattan School of Music et que son grand ami s'appelle Lee Konitz. Son jeu emballe les salles. Le dernier concert au Duc Des Lombards n'a pas dérogé. Elle prévient cependant : «Je ne suis pas une technicienne. Je joue au feeling. J'exprime ce que je ressens. Je tiens compte des musiciens.» Confirmation avec le dernier CD : sa voix compte. Dawn of Light – Challenge La suite de « Sept CD pour rester jazzy en été » par Bruno Pfeiffer : http://jazz.blogs.liberation.fr/pfeiffer/2011/06/sept-cd-pour-rester-jazzy-en-%C3%A9t%C3%A9.htmlVidéosHiromi - ‘Time out’ www.youtube.com/watch?v=a8kHP99v17o Madeleine Peyroux - 'Dance Me To The End Of Love' www.youtube.com/watch?v=Pl-cVgAU8K8Tineke Postma Quartet- 'The Line' www.youtube.com/watch?v=nsZflmIFDYw | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Quelques compositrices et musiciennes à découvrir Dim 13 Nov - 17:31 | |
| Le groupe des six (Jean Cocteau au piano) de gauche à droite : Darius Milhaud, Georges Auric, Arthur Honegger, Germaine Tailleferre, Francis Poulenc, Louis DureyGermaine Tailleferre, l’oubliée du groupe des SixAu lendemain de la Première Guerre Mondiale, Germaine Tailleferre, jeune musicienne douée, va, malgré l’opposition de son père puis de ses maris successifs, devenir l’un des compositeurs les plus importants du XXème siècle, au côté de ses amis Darius Milhaud et Arthur Honegger. dimanche 13 novembre 2011 www.franceinter.fr/emission-au-fil-de-l-histoire-germaine-tailleferre-l-oubliee-du-groupe-des-six www.musicologie.org/Biographies/t/tailleferre.html | |
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| | | | Quelques compositrices et musiciennes à découvrir | |
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