Grand Emprunt pour énergies vertes. Découvrez la belle camelote du VRP !

Grand emprunt de 35 milliards
et "l'excellence" en matière de "croissance durable"

Sarkozy a annoncé ce lundi 14 décembre un grand emprunt de 35 milliards d'euros pour remettre "du carburant dans l'économie" et permettre à la France d'atteindre "l'excellence" en matière de "croissance durable" grâce à des investissements dans des secteurs d'avenir.

Les 35 milliards seront bien investis par l'Etat, mais le gouvernement compte mobiliser jusqu'à 25 milliards d'euros supplémentaires auprès de l'Union européenne, des collectivités territoriales et de partenariats privés... pour finalement correspondre à un investissement total de plus de 60 milliards d'euros.

Qu'y a-t-il vraiment derrière le discours du communicant en chef ?



1. L'Etat emprunte 35 milliards d'euros

Le montant réel du nouvel emprunt levé auprès des marchés sera de 22 Md€, puisque 13 Md€ seront provisionnés à partir des sommes prêtées aux banques lors de la crise financière. Selon leur affectation, ces crédits seront versés aux organismes gestionnaires appropriés : Oséo, l’Ademe, L’Anah, CDC, par exemple.
Ainsi, un fonds consacré au soutien de «programmes urbains intégrés», alliant par exemple des problématiques de transport, de logement et d'énergie. [...] sera doté de 1 milliard d'euros, et géré par la Caisse des Dépôts.

Mais ce n'est pas tout.
«l’incidence sur le déficit public au sens du traité de Maastricht sera en revanche beaucoup plus limitée (de 2 à 2,5 milliards d’euros en 2010 – c’est-à-dire de l’ordre de 0,1% du PIB)». Un résultat qui s’explique par le fait que 60% des sommes budgétées ne seront «consomptibles», c’est-à-dire qu’elles ne pourront pas être dépensées mais feront l’objet de placements financiers générateurs de plus value...
www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5895



2. la croissance durable reçoit 5 milliards

Si 22 crédités = 2,2 «consomptibles», il y aura donc 500 millions pour le développement durable, 250 millions pour les énergies renouvelables et décarbonées, 1 million pour le "nucléaire de demain", 1 million pour les transports et urbanisme durables et 0,5 million pour la rénovation thermique.

La moitié de l'investissement ira financer «la révolution des énergies renouvelables et décarbonées», énergies alternatives qui sont confiées au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), ayant déjà la charge du solaire !

Et le nucléaire fait partie du "développement durable".
1 milliard sera réservé au "nucléaire de demain", c’est-à-dire à la conception d’un réacteur de 4e génération.

Et que trouve-t-on dans les énergies vertes ? Les OGM, bien sûr !
D'ailleurs "Les semenciers se sont déclarés "satisfaits" que les biotechnologies vertes puissent obtenir une part du Grand Emprunt, un milliard d'euros étant proposés pour les innovations dans la production agricole pour l'alimentation et les carburants."

Il faut rappeler les 7 millions d’euros offerts à Total pour un projet de production d’agrocarburants de 2ème génération.

3. Onze milliards d'euros sont affectés à l'enseignement supérieur.

Donc 11 millions (si 22 = 2,2) vont au supérieur. Mais pas aux universités ! En effet, 7,7 millions vont à une dizaine de campus "d'excellence", au maximum.

Par ailleurs, le ministère a également fait savoir que pour «neutraliser l’impact de la charge d’intérêt en 2010 de l’emprunt national», «500 millions d’euros de crédits sont annulés sur les budgets des ministères».

Conclusion : Comme d'habitude, les Français ont eu droit à de la poudre aux yeux, du blablabla, des fariboles... bref, au mépris, de la part du président de l'UMP.
Et le grand Emprunt pour énergies vertes n'est qu'un petit Emprunt pour énergies sales.
Mais peut-être qu'en plus des jambes trop petites, du coeur vagal et du périnée qui flanche, le locataire de l'Elysée est aussi daltonien.

Une bonne nouvelle tout de même : fin 2010 le déficit public devrait atteindre 8,2% du PIB au lieu de 8,5% comme annoncé il y a un mois.
En 2009, le déficit public de la France sera de 141 milliards d'euros. Chaque trimestre, l'Etat doit donc emprunter la somme 35,25 milliards d'euros.

La ventilation des 35 milliards d'euros du brasseur de vent.

GloFish, un des premiers animaux génétiquement modifiés vendus comme animaux de compagnie

Détecter le mensonge

Les signaux corporels du mensonge

Le plus important, lorsqu’on cherche à détecter le mensonge, c’est de savoir reconnaître les signaux corporels caractéristiques de la tromperie. S’il est facile de contrôler ses paroles, par exemple en répétant son texte à l’avance, il est plus complexe de maîtriser son langage corporel. Par conséquent, les signaux de tromperie sont à rechercher dans le langage du corps, sur le visage, dans les mouvements des mains et des pieds. Voici un panel de ces signaux.
Attention toutefois, il faut considérer ces éléments comme un ensemble, et non pas individuellement.
Chaque élément en soi ne signifie pas qu’il y a mensonge. En revanche, si vous parvenez à détecter
plusieurs de ces signaux chez votre interlocuteur, il y a de bonnes chances pour qu’il soit en train de
vous raconter un bobard.

Autocontact de la main au visage :
Lorsque nous discutons avec quelqu’un, il nous arrive de nous toucher le visage. Mais lorsque nous mentons, cette tendance augmente de façon spectaculaire. Le mouvement le plus courant est la main qui couvre la bouche, suivi de la main qui touche le nez. Le mouvement de base reste le même. La main s’élève, et gratte le coin de la bouche, ou frotte la lèvre supérieure, etc. L’explication est que le cerveau, qui éprouve de la gêne, donne l’ordre à la main de couvrir la bouche pour empêcher les paroles mensongères de sortir, et c’est pourquoi le mouvement est amorcé pour “museler” le menteur. Cela dit, ce mouvement n’empêche pas le mensonge d’être proféré, mais le geste est fait. Un autre grand classique est la main qui touche le nez. Souvent, le mouvement de la main pour toucher la bouche est amorcé, mais reste incomplet, et termine en grattement ou en frôlement du nez.

Les trémoussements :
Le menteur mal à l’aise affiche une tendance élevée au trémoussement et aux infimes changements de positions. Comme si son plus cher désir était de prendre la poudre d’escampette, il se dandine, passe d’une jambe à l’autre, remue sur sa chaise, bref, ne tient pas en place. Si votre interlocuteur gigote comme une anguille, soit il a une envie pressante, soit il vous cache quelque chose.

Les signaux du visage :
Un menteur présente certaines incohérences faciales, il est victime de tics et de micro-expressions.
Ces mouvements très légers sont quasiment invisibles à l’oeil nu, et il faut beaucoup d’entraînement pour arriver à les détecter. Ainsi, les muscles du visage se contractent trés légèrement, les pupilles se dilatent et se contractent, la fréquence de clignement des yeux augmente de manière significative, un rougissement apparaît, etc.
D’autres signaux sont plus facilement visibles. Un menteur a tendance à avaler sa salive plus souvent, et être victime de transpiration. La fréquence des sourires a également tendance à diminuer.

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