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| Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 16:46 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 16:56 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 17:16 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 17:30 | |
| Le meilleur du pire de la couverture médiatique du « Brexit »Le 23 juin 2016, une majorité des électeurs britanniques (51,9% des suffrages exprimés) se prononçait en faveur de la sortie de l’Union européenne. Ce résultat, largement traité dans les grands médias français, a donné lieu à un déferlement de commentaires méprisants, pour ne pas dire injurieux à l’égard des électeurs britanniques, notamment de la part d’éditocrates mécontents du résultat du scrutin. Quelle que soit l’appréciation que l’on porte sur le « Brexit », ses causes et ses conséquences, ainsi que sur la campagne référendaire, force est en effet de constater qu’une fois de plus [1], les donneurs de leçons eurobéats se sont déchaînés contre une population – ou certains secteurs d’une population – qui a eu l’outrecuidance de « mal voter ». Nous proposons ici une revue – non exhaustive – du « meilleur du pire » des commentaires sur le Brexit. Jean Quatremer, évidemmentÀ tout seigneur tout honneur, c’est avec Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles dont nous avons eu à de multiples reprises l’occasion de saluer les exploits, que nous ouvrirons le bal. Le mercredi 22 juin, veille du référendum, il était l’un des invités de l’émission « Europe Hebdo », sur LCP [2], et nous a offert ses lumineuses lumières. Alors que le scrutin n’a pas encore eu lieu, Jean Quatremer, questionné sur les modalités d’un éventuel Brexit, explique qu’il y aura deux types de négociations : sur la sortie de la Grande-Bretagne, et sur les nouveaux accords qui lieront Grande-Bretagne et Union européenne. La suite est… savoureuse [...] 12 juillet 2016 http://www.acrimed.org/Le-meilleur-du-pire-de-la-couverture-mediatique http://zinc.mondediplo.net/sites/128259Le Monde et Libération : désinformation active sur la directive Bolkestein 9 mars 2006 http://www.acrimed.org/Le-Monde-et-Liberation-desinformation-active-sur-la-directive-BolkesteinLa liberté d’opinion selon Jean Quatremer : démonstration d’une éthique du journalisme post démocratique 18 juin 2013 http://letang-moderne.over-blog.com/article-la-liberte-d-opinion-selon-jean-quatremer-demonstration-d-une-ethique-du-journalisme-post-democrat-118568944.htmlPlainte contre Jean Quatremer et Rudy Reichstadt pour diffamationLe blogueur au service du libéralisme européiste n'est pas un adepte de la rigueur intellectuelle. Frédéric Lordon a montré à quel point il est limité, digne de porter de grandes oreilles et de suivre une carotte. 10 août 2017 http://www.les-crises.fr/plainte-contre-jean-quatremer-et-rudy-reichstadt-pour-diffamation/Diffamateur récidiviste Mélenchon antisémite ? De la « petite phrase » déformée au « clash » obsessionnel27 mars 2013 http://www.acrimed.org/Melenchon-antisemite-De-la-petite-phrase-deformee-au-clash-obsessionnel | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 22:55 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 23:03 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 23:09 | |
| L’impossible équation du Brexit Post-référendum, oligarchie tristeLes Britanniques, dit-on, ont accoutumé, contemplant la mer depuis la côte de Douvres les jours de brouillard, de dire avec cet humour qui n’appartient qu’à eux que « le continent est isolé ». Mais c’est de l’humour. C’est avec le plus grand sérieux au contraire que le commentariat européiste s’est exclamé qu’après le Brexit, « le Royaume-Uni est isolé ». Il faut tenir l’indigence de ce genre d’argument pour un indicateur robuste des extrémités politiques et rhétoriques où se trouve rendue la « défense de l’Europe », qui n’a plus que ça en stock — ça et « la guerre » — pour tenter de s’opposer à la vague sur le point de tout emporter. Frédéric Lordon 6 juillet 2016 http://blog.mondediplo.net/2016-07-06-Post-referendum-oligarchie-tristeBrexit : à quoi joue George Soros ?30/06/2016 http://bfmbusiness.bfmtv.com/bourse/brexit-a-quoi-joue-george-soros-998922.htmlSoros, l’homme qui a fait sauter la Banque d’Angleterre, veut croire à l’abandon du Brexit20/06/2017 http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/soros-l-homme-qui-a-fait-sauter-la-banque-d-angleterre-veut-croire-a-l-abandon-du-brexit-6071227Pour le spéculateur milliardaire George Soros, l’UE doit se servir du Brexit pour devenir une organisation que le Royaume-Uni aura envie de rejoindre avant la fin du divorce. Les commentaires de George Soros surviennent après la publication par la Commission européenne de son document de réflexion sur l’approfondissement de l’union économique et monétaire, dans le cadre d’une série de réformes majeures pour renforcer le bloc d’ici à 2025. 2 juin 2017 https://www.euractiv.fr/section/royaume-uni-en-europe/news/soros-britain-could-reunite-with-the-eu-before-the-divorce-is-completed/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Ven 11 Aoû - 23:12 | |
| Une Union à l’image du Royaume-Uni Le legs britannique à l’EuropeBruxelles et Londres ne manqueront pas de trouver un arrangement institutionnel pour organiser le retrait décidé par les électeurs britanniques le 23 juin. Mais le résultat du référendum sur le « Brexit » oblige les dirigeants européens à repenser entièrement un projet commun qui a été réduit au « grand marché », en particulier sous la pression du Royaume-Uni. http://www.monde-diplomatique.fr/2016/07/CASSEN/55961« Brexit »En complément à l’article de Bernard Cassen « Le legs britannique à l’Europe » (juillet), M. Michael Feintuch considère que le « Brexit » a révélé la vraie nature de l’Union européenne et sa soumission aux États-Unis. http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/A/56270Royaume-Uni, de l’Empire au Brexit« Manière de voir » #153, juin - juillet 2017 http://www.monde-diplomatique.fr/mav/153/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Dim 22 Oct - 5:03 | |
| Bras de fer UE-GB : le brexit doit être sanctionné. La question financière s'impose comme le noeud du BrexitTheresa May a multiplié les discussions avec ses homologues. Mais les logiques des deux camps sont désormais en opposition frontale. La vraie bataille du Brexit a commencé. Depuis le début des négociations sur le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, les responsables politiques rappellent volontiers qu'avant de parler d'avenir avec Londres, il faut s'entendre sur les grandes lignes du divorce. De manière systématique sont évoqués en premier les droits futurs des expatriés, avant d'embrayer sur les deux autres points - la frontière irlandaise et le règlement financier. Mais ce qu'on pressentait depuis le début est en train d'apparaître au grand jour : le chèque britannique est bien le tout premier des sujets, celui autour duquel les discussions risquent de dérailler. Dans les deux camps, on accuse l'autre d'être responsable de « l'impasse », un terme employé la semaine dernière par Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union européenne. Pour les Vingt-Sept, tant que le Royaume-Uni n'aura pas spécifié ce qu'il est prêt à payer pour quitter le navire européen, il n'y aura pas d'accord sur le divorce, ni d'ouverture des discussions sur la relation future. Alors que les promesses de Theresa May, la Première ministre britannique, renvoient à un montant d'un peu plus de 20 milliards d'euros, la somme que "les Européens" réclament est environ trois fois supérieure. [...] Dans un renversement de situation, Michel Barnier apparaît désormais comme l'allié paradoxal des Britanniques. Le Français ne serait pas fermé à l'idée d'une modification de son mandat, lui permettant d'aborder la transition future. Nombreux sont les Etats-membres prêts à y consentir, en particulier les plus commerçants qui redoutent un « hard Brexit ». Mais Paris et Berlin, notamment, s'y sont opposés. Tous deux sont convaincus qu'il faut maintenir la pression sur Londres... et tirent profit, pour l'instant, de quelques transferts d'activité de la City sur leur sol. Les conclusions provisoires du Conseil européen n'offrent donc pas cette perspective, sur laquelle comptait tant Theresa May. Le spectre d'une crise politique[...] 17 oct 2017 https://www.lesechos.fr/monde/europe/030735884261-la-question-financiere-simpose-comme-le-noeud-du-brexit-2122963.phpTheresa May est rentrée de Bruxelles sans solution de sortie mais avec la conviction d’être complètement coincée.Elle est coincée entre l’intransigeance des "Européens" qui posent toujours trois conditions préalables à l’ouverture des négociations : -Un, "les Européens" demandent le solde de tout compte et le remboursement de tout ce que Londres doit aux européens, soit entre 50 et 100 milliards. -Deux, "les Européens" exigent aussi des garanties sur le sort et les droits des ressortissants de l’Union européenne résidant en Grande-Bretagne. -Trois, Bruxelles demande encore que la question de la frontière entre l’Irlande du Nord et l'Irlande du Sud n’aboutisse pas à un réveil de l’antagonisme entre l’Irlande catholique, indépendante et qui reste dans l’Union européenne, et l’Irlande protestante qui fait partie de la GB. Theresa May ne peut pas accepter ces trois conditions. Elle n’a pas de mandat pour cela. En revanche, elle est poussée par sa majorité pour aller vers un Brexit dur, mais on lui demande aussi de trouver des modalités qui ménagent les intérêts économiques de la Grande-Bretagne. C’est donc contradictoire. [Une dictature via l'économie, comme en Catalogne] la plupart des grandes banques ont mis en place des plans de déménagement pour quitter Londres et aller s’installer à Francfort, Luxembourg, Dublin ou Paris. Selon Jean-Marc Sylvestre, la croissance a commencé à piquer du nez, les prévisions d’activité sont médiocres et l’inflation par les produits importés ne va pas épargner les Anglais. https://fr.news.yahoo.com/brexit-theresa-may-n-deux-solutions-mort-subite-082233739.html"Theresa May n’a que deux solutions : la mort subite ou la mort lente", écrit encore Jean-Marc Sylvestre, éditorialiste sur atlantico.fr, chargé de l'information économique sur TF1 et LCI jusqu'en 2010 puis sur i>TÉLÉ. Le but ne serait-il pas aussi d'effrayer ceux qui sont tentés par une sortie de l'UE ? Les chiens de garde du capitalisme tentent en outre de ridiculiser la Première ministre britannique. Avec son discours "cauchemardesque", la "risée" dont elle serait victime, se faisant ainsi l'écho du «Lonely Theresa May» par le journal conservateur The Daily Telegraph. Et le choix des photos, comme on peut le voir avec l'article précédent. http://www.20minutes.fr/high-tech/2155367-20171020-lonely-theresa-may-photo-symbole-brexit-amuse-internautes | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Lun 11 Déc - 1:17 | |
| Toujours le même mépris pour la démocratie en Europe ! Nick Clegg : « Le Brexit n’est pas irréversible »Le libéral-démocrate Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre sous David Cameron, est prêt à bafouer les résultats du référendum britannique. "Nous sommes libres de changer d’avis et de rester dans l’UE jusqu’à 23 heures (heure de Londres) le 29 mars 2019. Je pense que le moment clé sera exactement dans un an, quand un accord sera déposé devant la Chambre des Communes pour y être voté par les députés." "C’est une chose qu’il faut dire et répéter : ce n’est pas irréversible. C’est une des choses que j’ai dites à Michel Barnier quand je l’ai rencontré : il serait bien que les leaders européens rappellent publiquement que les Britanniques seront les bienvenus s’ils changent d’avis." " Je connais bien les «Brexiters», j’ai travaillé avec beaucoup d'entre eux. Ils sont fous, mais ils ne sont pas idiots. C’est presque une religion, une secte très bien organisée." https://www.letemps.ch/monde/2017/12/08/nick-clegg-brexit-nest-irreversible http://www.liberation.fr/planete/2017/12/09/nick-clegg-nous-sommes-libres-de-changer-d-avis-sur-le-brexit_1615520Brexit : enfin un premier accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenneLa Première ministre Theresa May et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ont annoncé ce vendredi 8 décembre un accord sur le Brexit. Plusieurs questions épineuses ont été réglées et la phase 2 des négociations devrait enfin pouvoir commencer. Le plus dur reste à venir. https://www.marianne.net/monde/brexit-enfin-un-premier-accord-entre-le-royaume-uni-et-l-union-europeenne | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Lun 12 Mar - 19:17 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Dim 15 Juil - 21:12 | |
| Donald Trump met les pieds dans le plat en critiquant la stratégie de Theresa May sur le BrexitAlors que Londres avait déroulé le tapis rouge à Donald Trump en fin de semaine dans l’espoir d’un accord commercial avec les États-Unis, la visite du président américain a été émaillée de couacs, d’accrocs et de polémiques. Suffisamment pour provoquer l’ire des autorités durant sa visite de quatre jours en Grande-Bretagne. https://www.sudouest.fr/2018/07/15/retard-protocole-fauteuil-de-churchill-quand-trump-se-met-les-britanniques-a-dos-5234046-4803.phphttps://parismatch.be/actualites/societe/157241/leclipse-royale-entre-donald-trump-et-elizabeth-ii-qui-scandalise-la-toile« I don’t care », ou le mépris de l’autre'Le « je m’en fous » est une autre manière de dire que la société n’existe pas, que chacun est autoentrepreneur et responsable de sa personne, que les liens sont des obstacles à l’épanouissement et à l’efficacité.' 'Le refus de l’attention traduit en effet une haine profonde de la vulnérabilité et un mépris des activités de soin, un rejet des valeurs exprimant le souci des humains et de la Terre, associées à la sensiblerie et à des comportements « efféminés ».' https://www.politis.fr/articles/2018/07/i-dont-care-ou-le-mepris-de-lautre-39133/Un "Brexit doux"Le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson a annoncé sa démission dans l'après-midi de ce lundi 9 juillet. Flamboyante figure du camp du "Leave", l'ancien maire de Londres avait rejoint le gouvernement de Theresa May après le référendum de 2016 ayant entériné le Brexit. Ce week-end, il avait comparé le fait de défendre le plan de "Brexit doux" proposé par Theresa May à "cirer une merde". Son départ fait suite à celui du "ministre du Brexit" David Davis, parti du gouvernement dans la soirée de dimanche. Theresa May souhaite un "Brexit doux", qui assurerait le maintien d'une relation commerciale étroite avec l'Union européenne. https://www.marianne.net/monde/crise-au-royaume-uni-apres-le-ministre-du-brexit-david-davis-boris-johnson-demissionne | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Lun 1 Oct - 15:01 | |
| " Le coût astronomique engendré par le Brexit pour le Royaume-Uni !" ( Capital, Le Point, La Tribune, Le Dauphiné...) Selon une étude publiée dimanche 30 septembre, la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne a coûté 500 millions de livres, soit 560 millions d'euros, par semaine à l'État britannique. L'économie britannique serait 2,5% inférieure à ce qu'elle aurait été avec un maintien dans l'UE. 01/10/2018 https://www.capital.fr/economie-politique/le-cout-astronomique-engendre-par-le-brexit-pour-le-royaume-uni-1309061Les anti-Brexit sont tellement virulents qu'ils font de la propagande européiste dans les commentaires du DVD "Coincoin et les Z’inhumains" sur amazon.co.uk : "A picture of post-Frexit France, isolated, provincial, inward-looking and prejudiced." conclut technoguy, le 9 août 2016. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Mer 3 Oct - 13:07 | |
| L’UE, nous la quittons en mars, arrêtez de nous embêter avec ça !Par Sarah Woolley, syndicaliste J’ai hâte d’être au 29 mars 2019. C’est le jour où nous quitterons l’UE. Nous devrions alors faire la fête dans les rues. En tant que mère d’un adolescent de 13 ans, que membre du Parti travailliste et que représentante à plein temps d’un syndicat vivant dans une zone industrielle autrefois florissante, je suis vraiment fière que ma communauté ait voté en faveur du Brexit, comme la plupart des communautés ouvrières du pays et la plupart des membres de mon syndicat, comme, en fait, des membres de tous les syndicats. Ce vote a été positif et a secoué l’ordre établi et tous ceux qui ne sont pas du côté des travailleurs et de leurs familles. Je pense que c’est la plus grande chance que nous ayons d’exprimer notre opinion depuis que le vote à 18 ans a été finalement obtenu en 1969. Toutes les grandes luttes syndicales depuis notre adhésion à l’UE se sont terminées par des défaites. Lors du référendum, nous nous sommes exprimés et nous avons gagné, ce qui explique pourquoi ils essaient de faire taire notre voix depuis. Nous avons voté pour la possibilité de reconstruire notre économie, notre industrie et nos services publics dévastés. Ma génération et celles à venir veulent élire des politiciens qui feront pencher la balance des droits et des lois en faveur des travailleurs, des syndicats, de la production réelle et de la création de richesses. Les commissaires européens non élus, les lois et directives de l’UE, axés uniquement sur les intérêts des grandes entreprises, ne peuvent et n’ont jamais fait cela. Dire que l’UE est la pierre angulaire de tous les droits des travailleurs est la plus grande injure que j’ai entendue dans ma vie. L’adhésion à l’UE et les années de politiques conservatrices et néo-travaillistes ont délibérément apporté la régression partout en Grande-Bretagne. Nous avons sacrifié deux générations à un ordre du jour fixé par les banques. Et n’oubliez pas que les politiques régionales de l’UE ont donné à l’Allemagne le secteur industriel et à la Grande-Bretagne le secteur financier. Quelle affaire ! Le résultat ? Une industrie britannique, des services publics et des compétences qui disparaissent à une échelle jamais vue auparavant dans le monde. Les gens disent que les faits ont changé, que nous devrions avoir un autre référendum. Oui, les faits ont changé. L’Union européenne se droitise dans son Parlement fantoche, elle est en train de mettre en place son armée européenne et une stratégie militaire dangereuse. Des pays comme la Grèce ont été dépecés par l’UE à un degré jamais vu en temps de paix, l’euroscepticisme a éclaté sur tout le continent et l’Allemagne est clairement en pleine tourmente. En tant que négociateur pour mon syndicat, je connais les tactiques de l’UE. Lorsqu’un pays est en position de faiblesse, elle menace et intimide, mais l’UE est en position de faiblesse depuis le premier jour, le 23 juin 2016 [jour du vote en faveur du Brexit]. La Grande-Bretagne est un importateur net de l’UE. L’UE a besoin de nos marchés plus que nous n’avons besoin des siens. Nous avons plus de liens commerciaux à travers le monde et ces deux facteurs inquiètent sérieusement l’UE. Elle a aussi désespérément besoin des 39 milliards de livres qui lui ont été promis pour soutenir ses dépenses excessives, alors que ses comptes n’ont pas été audités depuis une vingtaine d’années ; ses institutions corrompues génèrent un tel gaspillage ! [...] 23 sep 2018 https://morningstaronline.co.uk/article/eu-were-out-march-stop-messing-about'Traduction d'Initiative Communiste (avec l’autorisation de l’auteure) d’un article paru dans les colonnes du célèbre journal de nos camarades britanniques le Morning Star le 23 septembre 2018. Sarah Woolley – représentante du syndicat des boulangers, des travailleurs de l’alimentation et des industries connexes et active dans la défense de l’environnement – y témoigne de l’état d’esprit et de la combativité de la classe ouvrière britannique, comme de sa vigilance face aux contradictions du Parti Travailliste qui tient son congrès cette semaine à Liverpool.' https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/lue-nous-la-quittons-en-mars-arreter-de-nous-embeter-avec-ca/À Liverpool, le Labour est déchiré par le Brexit[Extraits]Bien qu’une large part de cet électorat apprécie Jeremy Corbyn et sa défense intangible de l’État-providence et des services publics, la défense d’un second référendum par le parti risque de lui coûter très cher.
En effet, le vote leave était avant tout motivé, non pas tellement par la volonté ferme de quitter l’UE, mais par celle de reconquérir la souveraineté populaire rendue impossible par Bruxelles et d’envoyer un message d’exaspération à toute la classe politique. En ce sens, l’organisation d’un second référendum achèverait sans aucun doute d’annihiler le peu de confiance qui demeure vis-à-vis du monde politique.
Et pourquoi serait-il impossible de maintenir une coopération culturelle, éducative, scientifique ou encore spatiale avec les autres pays européens en dehors du cadre de l’UE ? Le Royaume-Uni, pionnier du néolibéralisme et actif promoteur de celui-ci au niveau de l’UE pendant de nombreuses années, est aujourd’hui peut-être en passe d’élire le premier gouvernement de gauche radicale du continent, débarrassé du carcan des traités européens.
William Bouchardon 26 sep 2018 http://lvsl.fr/a-liverpool-le-labour-est-dechire-par-le-brexitLe Parti Travailliste (Labour) Le 12 septembre 2015, Jeremy Corbyn, candidat adoptant une ligne anti-blairiste très marquée, est élu à la tête du parti travailliste dès le premier tour malgré l'hostilité de l'appareil du parti (et notamment de Tony Blair lui-même) et d'une grande partie de la presse. L'élection de ce radical, proche des partis anti-austérité grec Syriza et espagnol Podemos, marque après vingt ans de centrisme, un retour à un positionnement plus à gauche, que Jeremy Corbyn a rappelé dans son premier discours à la direction du parti réuni en congrès à Brighton le 22 septembre 2015 [...]
Le parti obtient aux élections législatives de 2017 trois millions et demi de voix supplémentaires, ce qui constitue sa plus importante progression électorale de son histoire. Ce résultat est d'autant plus remarqué qu'ailleurs en Europe les partis sociaux-démocrates, comme le PS français et le SPD allemand, connaissent de fortes régressions. Le Parti travailliste enregistre également une progression considérable de ses effectifs militants : près de 570.000 en 2018, soit 300.000 de plus qu'en 2015 ; à elle seule, l'organisation de jeunesse travailliste, Young Labour, compterait en 2018 davantage de membres que le Parti conservateur tous âges confondus.
L'adhésion des classes populaires et des jeunes pourrait avoir été influencée par l'évolution de la ligne du parti sous l’impulsion de Corbyn. En proposant de renationaliser les chemins de fer et de rendre gratuit l'accès à l'université, le Labour rompt avec le néolibéralisme défendu par Tony Blair https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_travailliste_(Royaume-Uni)En Grande-Bretagne, comme en France, on veut museler les opposants au sionisme en les accusant d'antisémitisme. Espoir d'un second référendum chez Tony Blair et autres traîtres de droite https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/tony-blair-un-second-referendum-est-possible-/3205#1 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Dictature européiste Dim 16 Déc - 19:14 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Intox Mer 16 Jan - 13:22 | |
| Photo CNNBrexit Jeremy Corbyn, un rebelle aux portes du pouvoirM. Corbyn, 69 ans, a déposé une motion de censure contre le gouvernement, qui sera débattue ce mercredi. Il espère une défaite aussi cuisante que la veille pour Mme May, le Parlement ayant rejeté l’accord de Brexit avec 230 voix d’avance. Hostile à un second référendum, Jeremy Corbyn a plutôt mis l’accent sur les sujets sociaux, comme la lutte contre le chômage ou la pauvreté. Défendant une hausse des investissements publics, la renationalisation de certains services comme le chemin de fer, ou le contrôle des loyers, le leader travailliste a pris pour principale cible les mesures d’austérité du gouvernement conservateur de Theresa May. [...] AFP, le 16 janvier 2019https://www.journaldumali.com/2019/01/16/jeremy-corbyn-un-rebelle-aux-portes-du-pouvoir/CNN semble trouver honteux de se revendiquer socialiste Jeremy Corbyn has an unashamedly socialist plan to transform Britainhttps://edition.cnn.com/2018/09/26/uk/jeremy-corbyn-labour-party-conference-intl/index.htmlOn note la neutralité du journaliste de l'AFP concernant un opposant à l'UE et au capitalisme : Jeremy Corbyn -profite ; -a entretenu l’ambiguïté ; -rêveur gauchisant ; -presque septuagénaire ; -soutenu par « Momentum », situé très à gauche ; -a un contrôle total sur le parti ; -sa troisième épouse, une Mexicaine de vingt ans sa cadette ; -Son positionnement effraye ; -véritable épouvantail ; -Son image a aussi été ternie par plusieurs affaires d’antisémitisme au sein de son parti, qu’il est accusé de ne pas avoir combattu. Jeremy Corbyn serait donc un vieux profiteur chafouin et irréaliste, un extrémiste dictatorial terrifiant, un vert galant limite pédophile, et, -cerise sur le gâteau-, un antisémite. Le voilà habillé pour plusieurs hivers. Anonymous révèle qui a coordonné la campagne contre Jeremy CorbynLe groupe britannique Integrity Initiative a joué un rôle important dans les efforts visant à discréditer le dirigeant travailliste Jeremy Corbyn, selon des documents publiés par Anonymous. Integrity Initiative affirme avoir pour vocation de lutter contre la propagande et la désinformation et dont les activités sont concentrées notamment sur la Russie. Selon les nouveaux documents publiés sur le site cyberguerrilla.org, l'entreprise en question opérait non seulement en Europe ou au Canada, mais aussi à l'intérieur du Royaume-Uni, et aurait été derrière une campagne menée sur Twitter [...] Les hackers ont en outre rendu publics des documents jetant la lumière sur les activités de l' Institute for Statecraft, entreprise associée à Integrity Initiative, qui entretient des liens étroits avec les agences militaires et de renseignement britanniques. Demandant aux dirigeants britanniques et aux dirigeants de l'UE de mener une enquête «honnête, ouverte et absolument transparente» sur les faits dévoilés, les hackers promettent de «revenir avec de nouvelles révélations», si leurs intentions n'étaient pas prises au sérieux. https://fr.sputniknews.com/international/201812141039310411-anonymous-integrity-initiative-campagne-corbyn/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Brexit. Quand la Grande-Bretagne largue les amarres... Dim 24 Mar - 11:35 | |
| To Brexit or not to Be[Extraits] L’impasse du Brexit témoigne d’un triple échec des démocraties occidentales. Celui du référendum initial, entaché par un cynisme et une malhonnêteté désormais trop courante dans le débat public ; celui de l’Union européenne incapable de présenter un « accord » acceptable et respectueux à la Grande-Bretagne ; et celui de la démocratie britannique elle-même, plongée dans une crise profonde par une classe politique désavouée. Dans ces conditions, difficile d’imaginer une issue positive à une situation pourtant porteuse d’espoirs. Car au final, la problématique centrale posée par le Brexit n’est autre que celle de la souveraineté, donc de la démocratie. Être ou ne pas être démocrate, that is the question ! [...] 3) Brexit or not ? Crise politique au Royaume-UniLe fond de l’affaire reste assez simple : aucun élu britannique, ou presque, ne pense que le Brexit est une bonne idée. Et surtout pas Theresa May, qui avait fait campagne pour le « remain ». Seulement, puisque les rares représentants politiques qui avaient milité pour le Brexit ont refusé de prendre leurs responsabilités ou de proposer un plan concret, on débouche sur une situation absurde où le gouvernement s’entête à mener à bien un Brexit auquel il ne croit pas lui-même. Son principal argument, à l’heure actuelle, se résume au devoir de respect du référendum. Cette perspective louable honore la Démocratie, mais devient ridicule lorsqu’elle est imposée par des gens qui ne souhaitent pas le Brexit. Or Theresa May a été désavouée à deux reprises : par les Britanniques lors des élections anticipées de 2017, puis par sa propre majorité parlementaire le 15 janvier dernier. La solution évidente serait de dissoudre le parlement et d’organiser des élections, ce qui permettrait de faire émerger un nouveau gouvernement avec un mandat clair pour négocier le Brexit. C’est ce qu’espérait Jeremy Corbyn en organisant un vote de défiance, mais la droite a préféré maintenir May au pouvoir plutôt que de risquer de confier les clés du 10 Downing Street à un socialiste. Corbyn n’est pas aidé non plus par la haine que lui portent les médias de centre gauche, qui restent attachés à une ligne néolibérale et ne voient pas d’un bon œil son programme de partage des richesses et de nationalisation sobrement intitulé « For the many, not the few » (pour le grand nombre, pas les quelques-uns). Pourtant, un Brexit « de gauche » résoudrait probablement l’impasse : la libre circulation des personnes serait maintenue, ce qui clôt la question de l’Irlande du Nord, et les questions commerciales seraient négociées petit à petit, comme le suggère la proposition d’accord de l’UE. Cette option reste bloquée par Theresa May et les députés conservateurs. (3) L’alternative consisterait à organiser un second référendum. Dans la revue Jacobin, le politologue et économiste marxiste Richard Seymour doute de cette solution. (4) Une nouvelle victoire du Brexit, bien qu’improbable, serait une catastrophe pour la gauche comme la droite de gouvernement. Mais une victoire du remain provoquerait une autre situation peu enviable : la Grande-Bretagne reviendrait frapper à la porte de l’UE la queue entre les jambes, en disant adieu aux règles d’exceptions dont elle bénéficiait par le passé. Cette perspective validerait le fameux « il n’y a pas d’alternative » à une Europe libérale et antidémocratique. Ce serait également une attaque sans précédent contre la démocratie. Au-delà du référendum, il est important de noter que 85 % des élus au parlement britannique avaient fait campagne en prenant l’engagement de mener le Brexit à son terme. En clair, la sortie de l’UE a déjà été validée dans les urnes par deux fois. Suite à l’échec de sa motion de censure, Corbyn a pourtant cédé aux pressions internes de son parti et accepte désormais de soutenir la proposition d’un second référendum. Ce revirement s’explique par l’épuisement des autres options, et un paradoxe qui le touche personnellement : la base militante du parti, très jeune et active, lui a permis de rester en place malgré les tentatives de déstabilisation issues de l’aile droite néolibérale. Or cette base est globalement hostile au Brexit, alors que l’électorat historique du Labour, du nord de l’Angleterre et plus âgé, est lui plutôt favorable à la sortie. Cette division pourrait couter cher au Labour en cas de second référendum, mais Theresa May continue d’exclure cette solution. Restent donc la perspective d’un no-deal, ou bien une forme légèrement adoucie du deal imposé par Bruxelles, c’est-à-dire une mise sous tutelle de la Grande-Bretagne. Theresa May doit renégocier avec Bruxelles, mais l’UE a déjà indiqué que « le backstop fait partie de l’accord, et sans le backstop l’accord n’est pas négociable ». En clair, soit le Brexit se fait sans aucun deal, avec toutes les difficultés que cela suppose, soit le Royaume-Uni se retrouve mis sous tutelle par l’UE. Bravo Bruxelles. 4) Le No-deal, une catastrophe pour la France Pour David Cayla, toujours dans le Figaro, Emmanuel Macron a effectué une terrible erreur de calcul. En adoptant une attitude intransigeante avec May dans l’espoir de voir les activités financières de la City de Londres s’installer à Paris, il a forcé les Britanniques vers un accord inacceptable. À vouloir le beurre et l’argent du beurre, il se pourrait que la France se retrouve avec rien : pas de traders anglais à Paris, et pas d’accord commercial avec le « no deal ». (4) Or le Royaume-Uni est le principal client de la France à l’export. Un « no deal » serait tragique pour l’économie française, qui serait disproportionnellement affectée. La France risquerait de voir son déficit commercial plonger et des centaines de PME faire faillite. Au lieu d’adopter la ligne brutale et autoritaire de l’Allemagne, Paris aurait pu chercher un accord gagnant-gagnant. À croire que les intérêts de Berlin passent avant ceux de l’hexagone. 5) Democracy or no Brexit ?L’Union européenne refuse de rendre sa souveraineté au peuple britannique, de peur que cela donne des idées à d’autres pays membres. La France refuse un accord « gagnant-gagnant » dans l’espoir de récupérer quelques traders londoniens, quitte à mettre notre économie en péril. Et la Grande-Bretagne s’enferme dans une impasse politique. Le non-respect du référendum constituerait un déni de démocratie inouï. Il établirait un dangereux précédent qui avaliserait l’autoritarisme de Bruxelles et Berlin, et confirmerait le fameux « il n’y a pas d’alternative », et donc de démocratie. Pour Emmanuel Todd, ce qui se joue dépasse le simple cadre économique. C’est une lutte entre les démocraties libérales incarnées par les Anglo-Saxons, et l’autoritarisme du vieux continent. Un remake de la bataille d’Angleterre de 1940, mais sur un plan purement politique. (6) Voir la France s’aligner sur Berlin en dit long de la corrosion de nos élites, et permet d’établir un parallèle de plus avec la seconde guerre mondiale… Sans pousser trop loin l’analogie historique, le Brexit constitue un choix entre la démocratie et l’ordo-libéralisme. Car les deux sont — in fine — incompatibles. Politicoboy 12 février 2019http://www.politicoboy.fr/union-europeenne/to-brexit-or-not-to-be/EUROPE : "POUR UN FREXIT DE GAUCHE !" Interview de Ramzi Kebaïli et son plaidoyer pour que la France quitte l'Union européenne. Ramzi Kebaili, enseignant et membre du collectif ' Citoyens Souverains', a écrit un livre intitulé Quittons l'Europe : Pour une souveraineté populaire et inclusive. Il explique pourquoi il plaide pour un frexit de gauche. https://www.youtube.com/watch?v=0exr22hyHbA | |
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