Le Point ment, Le Point sarkozyen. Un article du Point a tenté de faire croire que le vice-président du Comité national d’éthique prônait l'euthanasie des vieux, devenus trop chers pour la société."La manipulation opérée par
Le Point est particulièrement perverse : en prenant en otage la parole du vice-président du
CCNE - emblématique par l’objet même de ce Comité -, l’organe de la droite décomplexée justifie ses positions idéologiques en les affublant d’une mensongère inéluctabilité. Non, Messieurs du
Point, la sécurité sociale n’est pas condamnée à abandonner son système solidaire ! Oui, il est évidemment possible de la financer, pour peu qu’existe une volonté politique dans ce sens."
www.plumedepresse.com/spip.php?article827 Entretien avec Pierre Le Coz par Anne Jeanblanc
Publié le 03/07/2008
www.lepoint.fr/actualites-societe/tres-chers-medicaments/920/0/257721 Comment Sarkozy va liquider la sécurité sociale...Pour privatiser la sécu, il faut préparer le terrain en associant divers éléments :
-manipuler des médias serviles qui servent de caisses de résonance;
-imposer discours libéral dominant et omniprésent qui vante la supériorité des entreprises privées dans le domaine de la gestion;
-avoir un gouvernement qui est le meilleur représentant des intérêts des lobbies;
-assécher les sources de financement de la sécu;
-ne pas payer ses dettes à la sécu (Etat et entreprises);
-alourdir les dépenses de la sécu;
-créer un déficit abyssal sur plusieurs années,
-épicer le tout de quelques scandales (administrateurs pas toujours réglos, faux malades, parasites);
-présenter chaque année une réforme pour améliorer les finances de la sécu;
-faire porter le poids de toute réforme sur les assurés sociaux pour limiter les bienfaits de la sécu.
http://stefbac.free.fr/esprit.public/ep57.html pharmacritique-blog Le mythe du « trou de la Sécu » "L’expression « trou de la Sécu » ne fait pas que nommer un problème, elle renvoie implicitement au principe de l’économie ménagère selon lequel on ne peut pas durablement dépenser plus qu’on ne gagne. Elle renferme ainsi une explication : l’institution est en déficit parce qu’elle vit au-dessus de ses moyens ; et si elle vit au-dessus de ses moyens, c’est qu’elle gaspille ses ressources ou fait des dépenses inutiles."
Comme l'explique Julien Duval, pour qu'il y ait déficit, il faut que le montant des dépenses excède le montant des recettes. Or, les gouvernements ne chiffrent jamais le budget octroyé à la Sécu.
Ils passent aussi sous silence les dettes de l'Etat envers cet organisme (les exonérations de charges patronales non compensées par lui), ils cachent les transferts financiers qui font supporter au régime général des charges qui n’ont rien à voir avec les « dépenses » des assurés.
La Sécurité sociale a un seul problème : la volonté politique de ne pas la financer suffisamment.
http://argumentons.blogspot.com/2007/11/2-le-mythe-du-trou-de-la-secu.html