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| | Hommage à Boris Vian | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Hommage à Boris Vian Jeu 25 Juin - 8:10 | |
| Je voudrais pas crever (extrait)Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux http://lettres-expres.over-blog.com/article-32533745.html Le 23 juin 1959 disparaît Boris Vian à l'âge de 39 ans. Ecrivain, poète, parolier, chanteur, critique et trompettiste de jazz , il avait publié aussi sous les pseudonymes de Vernon Sullivan, Bison Ravi, Baron Visi et Brisavion. Né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray, il suit des études à l’École Centrale avant de travailler comme ingénieur. Sa maladie de cœur va lui inspirer des oeuvres comme L'Herbe rouge, et plus encore L'Arrache-cœur, tandis que sa passion pour le jazz lui fait rencontrer le Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre : Jean-Paul Sartre (le Jean Sol Partre de L'Écume des jours), Raymond Queneau, Simone de Beauvoir, Juliette Gréco, Mouloudji, Miles Davis... Le Déserteur est sa chanson la plus célèbre car elle fut interdite pour antimilitarisme. En février 1954 la guerre d'Indochine s'achevait et celle d'Algérie commençait. A écouter : La Java des bombes atomiques Il fait aussi quelques apparitions sur scène, au théâtre et dans quelques films. Il joue par exemple le cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy. Le matin du 23 juin 1959, Boris assiste à la première de J'irai cracher sur vos tombes, film inspiré de son roman, au cinéma Le Marbœuf. Il a déjà combattu les producteurs, et publiquement dénoncé le film, annonçant qu'il souhaitait faire enlever son nom du générique. Quelques minutes après le début du film, il s'effondre dans son siège, et meurt d'une crise cardiaque en route vers l'hôpital. Le 8 Juin 1950, Boris avait fait une rencontre fortuite à un cocktail chez Gallimard avec Ursula Kübler qui appartenait à la troupe de ballet de Roland Petit. Un peu plus tard il se séparait de Michelle, la mère de ses enfants, Patrick et Carole, pour se remarier en 1954 avec Ursula, qui perpétue toujours son souvenir. http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Vian http://fr.wikipedia.org/wiki/Ursula_Vian-Kubler www.borisvian.org 1957Du côté de chez VianDe santé fragile depuis l'enfance, il avait choisi de vivre dans l'urgence. Boris Vian, l'homme pressé, était dès lors en avance sur tout. Même sur la mort, explique sa femme, Ursula Vian-Kübler. Interrogée par Philippe Pouchain et Yves Riou à l'occasion des 50 ans de la disparition de l'artiste, elle raconte « le prince de Saint-Germain-des-Prés ». www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Demandez-le-programme/LE-MAG/LE-MAG-N-24-2009/articles/p-2782-Un-soir-au-musee-Du-cote-de-chez-Vian.htm http://wiki.france5.fr/index.php/DU_COTE_DE_CHEZ_VIAN_(UN_SOIR_AU_MUSEE) "On n'est pas là pour se faire engueuler"A l'occasion de ce 50ème anniversaire sort un double album de reprises -"Chansons probables" (en écho au disque de Vian "Chansons possibles et impossibles") et "Chansons improbables"-, qui réunit des morceaux tirés de manuscrits de Vian-, actuellement disponible. www.chartsinfrance.net/Boris-Vian/news-68109.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Hommage à Boris Vian Ven 11 Nov - 22:17 | |
| Boris Vian et son « cor à gidouille », 11 octobre 1958 © Photo Ingi Paris/akg-images Exposition Boris Vian à la Bibliothèque nationale de France du 18 octobre 2011 au 15 janvier 2012Peu reconnu de son vivant (1920-1959), Boris Vian est découvert de façon posthume, quand Jean-Jacques Pauvert réédite L’Écume des jours en 1963. La postérité, fascinée par cet homme toujours jeune, créateur d’une langue originale et d’un univers foisonnant, en fait une légende. Jazz, théâtre, prose, poésie, traductions, chansons, peinture… Cette exposition réunit les multiples facettes de son œuvre afin d’en dégager l’unité et la richesse. BNF Site François-Mitterrand Quai François-Mauriac 75013 Paris Visites les vendredis à 15h et dimanches à 16h, les 23 octobre, 6, 13, 20 et 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre 2011, 8 et 15 janvier 2012). Visites sur réservation au 01 53 79 49 49 ou visites @bnf.fr Prix d'entrée de l'exposition +3 € www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_expositions/f.boris_vian.htmlLa chanson ‘ Le déserteur’ pour ce 11 novembre www.youtube.com/watch?v=gjndTXyk3mw | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Hommage à Boris Vian Ven 11 Nov - 22:20 | |
| Avec Duke Ellington, en 1949‘Ma vie avec Boris Vian’ par sa première épouse, Michelle LéglisePour qui s'intéresse à Boris Vian écrivain, elle est le témoin capital : Michelle Léglise, née comme lui en 1920, a été son épouse de 1941 à 1952. Elle ne lui a pas seulement donné deux enfants. Elle l'a vu écrire ses dix romans, une soixantaine de nouvelles, d'innombrables poèmes, chroniques, critiques de jazz. Elle était bien placée pour les lire : c'est elle qui tapait ses manuscrits. Ensemble, ils ont inventé Saint-Germain-des-Prés et Saint-Tropez, traduit Chandler et Richard Wright, fréquenté Miles Davis, Charlie Parker et Orson Welles, organisé des surprises-parties où se bousculait toute l'équipe des «Temps modernes». À 91 ans, Michelle Léglise-Vian n'a rien oublié de ce tourbillon […] http://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20111026.OBS3314/ma-vie-avec-boris-vian-par-michelle-vian.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Hommage à Boris Vian Jeu 29 Déc - 1:03 | |
| Livres de jazz dans le sens du VianLa palme à Boris Vian, exagérément identifié au jazz. Les productions de l'auteur des inoubliables Chroniques de Jazz dépassent le genre. De loin. À l'occasion de l'exposition à la BNF, Nicole Bertolt, la gardienne de l'œuvre, a rassemblé un ouvrage POST-SCRITPTUM édité par le Cherche-Midi. Vian, c'est le Léonard de Vinci du vingtième siècle. Le dessinateur Siné, qui ne profère jamais de bêtises, le confirme : "un surdoué. Il fourmillait d'idées. Son inspiration, dans tous les domaines, semblait inépuisable." La vie de Vian ? Un roulement ininterrompu de créations. Le génie griffonnait mots et figures sur tous supports : agendas, cartons d'invitation, papiers divers et toutes feuilles volantes à sa portée. Il laisse un héritage phénoménal et fondateur. En voici le florilège d'inédits. Pour les documents plus connus, se reporter au catalogue de l'exposition de la BNF, chez Gallimard. On peut du reste poser la question : pourquoi la BNF n'a-t-elle pas désigné Nicole Bertolt comme co-commissaire ? La moitié des pièces proviennent du fonds que la mandataire de la famille de Boris Vian met généreusement à disposition de tous. À sa constance, nous devons également Le Swing et le Verbe de Boris Vian, paru en 2008 aux éditions TEXTUEL. Un régal égal. http://jazz.blogs.liberation.fr/pfeiffer/2011/12/livres-de-jazz-dans-le-sens-du-vian.html | |
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