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| L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! | |
| | Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Mar 18 Aoû - 1:22 | |
| POUR QUE L'ARGENT NOUS SERVE, AU LIEU DE NOUS ASSERVIRAppel à mobilisation citoyenne - Pétition En cette période de crise financière et économique, le soutien des États aux banques risque d'alourdir encore la dette publique dont les seuls intérêts annuels engloutissent déjà la quasi totalité de nos impôts sur le revenu. Peut-être vous interrogez-vous, êtes-vous choqués, dépassés ? Comprenez-vous que l'Europe s'apprête à renflouer les banques avec des milliards d'euros alors que des postes sont supprimés dans la fonction publique, que vos retraites diminuent, que l'on vous oblige à travailler plus longtemps, que l'on ferme des petits hôpitaux, maternités, des tribunaux par cause de déficit budgétaire ? Comment se fait-il que l'Europe et les États-Unis soient capables d'imaginer un plan de sauvetage de plusieurs milliers de milliards pour sauver le système financier au prix d'une dette encore alourdie, alors qu'ils restent impuissants à trouver les « petits » 100 milliards qui résoudraient le problème de la faim , de la santé et de l'éducation dans le monde entier? Pour beaucoup d'entre nous, c'est parfaitement incompréhensible ! Mais c'est malheureusement l'ignorance dans laquelle les peuples sont tenus en matière monétaire qui permet de telles aberrations. (...) public-debt.org | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Mar 18 Aoû - 3:59 | |
| L'ARGENT DETTE de Paul GRIGNONUne vidéo de 52 mn. Depuis 1973 et en application depuis 1974, puis entériné par l' article 104 du traité de Maastricht et finalement transposé dans l' article 123 du traité de Lisbonne, l'Etat a supprimé le recours à l'émission de bons du trésor (emprunt d'Etat, exempt d'intérêts) puis s'est interdit toute création monétaire en interdisant tout recours à l'emprunt auprès de sa banque centrale à travers le traité européen et cela pour tous les Etats européens. Comment peut-on perdre à ce point le plus élémentaire bon sens pour vouloir légitimer le fait qu’un Etat paye un intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il pourrait émettre lui-même, sans intérêt ? La réponse (hypothèse actuelle) semblerait se situer dans le fait que bon nombre de hauts fonctionnaires, ministres ou anciens ministres siègent ou ont siégé au conseil d'administration de banques privées (...). www.bankster.tv/videos.htm Tant que l'article 104 du Traité de Maastricht, transposé dans l'article 123 du Traité de Lisbonne restera en vigueur, l'Europe restera une arnaque des Banksters. L’ensemble des politiciens français et européens se chamaillent pour des questions sans importance. Il n’y a pas un seul problème en Europe (idem dans le monde) qui ne soit pas lié à l’utilisation de L'Argent Dette La dette nationale est un canular inventé par décret et en application par une loi. www.bankster.tv/ Sortir du féodalisme monétairepréalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique Le 7 février 1992, les Européens ont abandonné le droit "régalien" de l'État de création monétaire. Durant la campagne ayant précédé le référendum sur le traité de Maastricht, les débats s'étaient surtout focalisés sur le passage à une monnaie commune, l'euro, et dans une moindre mesure, sur l'indépendance de la Banque centrale. Mais une "réforme" bien plus profonde était en jeu. L'article 104 du Traité de Maastricht, transposé dans la loi française du 4 août 1993, interdit aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publique. Au plan national, les avances au Trésor avaient déjà été supprimées lors de la réforme des statuts de la Banque de France, qui fit l'objet de la loi du 3 janvier 1973. Mais il s'agissait alors d'une loi, et celle-ci aurait donc pu être modifiée, par la suite, par de nouveaux élus : c'est le Parlement qui, d'après la constitution française, a le pouvoir de définir le régime d'émission de la monnaie. L'établissement d'une mesure similaire dans un texte de droit primaire de l'Union européenne représente un choix pratiquement irréversible. Un traité ne pouvant être modifié qu'à l'unanimité des États membres, une telle clause, une fois adoptée, est presque inamovible (comme celles qui, dans les traités UE, imposent inconditionnellement la libre circulation des capitaux entre l'UE et les autres pays, ou interdisent subtilement le maintien de services publics) : un seul gouvernement suffit pour exiger son maintien (sans doute sous la pression de lobbies). Quand bien même les peuples (quelques uns, et pas toujours) valident par référendum, ne peuvent pratiquement pas agir au stade des propositions, dans un tel processus. Il nous faudra ainsi compter sur la sensibilisation de très nombreux citoyens. http://fauxmonnayeurs.org | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Mar 18 Aoû - 4:15 | |
| Alexandre Delaigne, Nicolas Cori, Ariane Chemin, Jean Quatremer...Journalistes, vite ! Organisez-nous un VRAI grand débat public sur la monnaie et la dette ! (6) C’est la démocratie qui est en jeu avec la mise en cause du droit d’expression et, à mon avis, vous vous en doutiez, LA SOLUTION EST INSTITUTIONNELLE : Seule une Constitution HONNÊTE — c’est-à-dire écrite par des individus désintéressés, donc SURTOUT PAS ÉLUS parmi les candidats imposés par les partis, toujours financés par des industriels et des banquiers dès qu’ils peuvent gagner — seule une Constitution honnête, donc, pourra garantir aux citoyens — au plus haut niveau du droit, à un niveau inaccessible aux pouvoirs institués qui ne doivent pas pouvoir toucher une ligne de ces règles qui doivent les dominer — seule une Constitution honnête, donc, peut garantir à la fois l’indépendance (liberté absolue de parole) et la responsabilité (punition en cas d’abus de pouvoir) des journalistes. Quant au débat d’ Arrêt sur images sur la mauvaise médiatisation des thèses dissidentes sur la monnaie et la dette, à mon avis, ce débat important d’ASI reste à faire. 16 novembre 2008Etienne ChouardAUCUN des manuels d’économie ne décrit la création monétaire aux élèves et étudiants DE FAÇON CRITIQUE : on y décrit TOUJOURS le processus en une ou deux pages, et on y passe à la suite du cours d’économie, comme si ce sabotage de la souveraineté monétaire publique était naturel et indiscutable : j’ai à la maison une trentaine de manuels scolaires évoquant ce sujet, depuis le niveau du lycée jusqu’au niveau de la faculté : à ma connaissance, pas un ouvrage scolaire ne déroge à cette pédagogie de la soumission, à l’école de la résignation. Etienne Chouard | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Lun 25 Jan - 21:29 | |
| Pourquoi est-ce que les gouvernements choisissent d'emprunter de l'argent aux banques privées avec intérêts, quand ils pourraient créer tout l'argent qu'il leur faut, sans intérêt ?Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Économiques 1988 : "Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable - je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici -, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents."Histoire de l'argent dette 1694 Naissance de l'argent dette avec la 1ere banque d'Angleterre, qui est autorisée à accorder des prêts fractionnels de dépôts d'or au ratio de 2 pour 1.
1776 Les banquiers de la City de Londres font voter par le gouvernement anglais une loi qui interdit aux treize colonies d’Amérique de créer une monnaie locale, le Colonial Script, et impose pour leurs échanges, la monnaie or et argent des banquiers. Cette monnaie étant obtenue moyennant un intérêt, elle devient automatiquement une dette des colonies.
1913 Signature par Woodrow Wilson de la loi de la Réserve fédérale donnant le pouvoir de création de l'argent américain à un cartel de banques internationales.
22 juillet 1944 Signature des accords de Bretton Woods (Etats-Unis) par les 44 nations alliées. Ces Accords organisent le système monétaire mondial autour du dollar américain, mais avec un rattachement nominal à l'or, et instituant deux organismes, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), formée de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l'Association internationale de développement (IDA).
3 octobre 1969 Un premier amendement permet la création de Droits de tirage spéciaux (DTS), panier de devises fortes qui est la nouvelle unité de compte du FMI et de la Banque mondiale, et le nouvel instrument de paiement visant à remplacer l'or. Le FMI créé ainsi sa monnaie, ce qui lui avait été refusé à sa création.
15 août 1971 Le président Richard Nixon rompt le lien entre l'or et le dollar et fait flotter le billet vert, mettant ainsi fin à deux des principes fondateurs de Bretton Woods. Le système de taux de change fixe s'écroule définitivement en mars 1973.
1973 La loi française du 3 janvier 1973 puis du 4 août 1993 (article 5) retire le privilège d'émission à la Banque de France. La France s'oblige légalement à emprunter sur les marchés financiers d'abord, puis elle transmet le pouvoir d'émission auparavant détenu par sa Banque centrale nationale (BCN) à la Banque centrale européenne.
8 janvier 1976 Les accords de Kingston (Jamaïque) confirment officiellement l'abandon du rôle légal international de l'or. Depuis 1971, la monnaie n'étant plus liée à un étalon réel (or), elle a été rendue totalement virtuelle.
1992 Avec le Traité de Maastricht, toute l'Europe est dans la même situation, qui conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort, la monnaie immatérielle qu'ils pourraient créer eux-mêmes.
Toutes ces évolutions sont dictées par une sorte de gouvernance mondiale parallèle, la Commission Trilatérale (ou Trilatérale)
La Commission Trilatérale est une organisation privée, créée en 1973 à l'initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations (CFR), parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Il s'agit d'un groupe partisan de l'idéologie mondialiste, auquel certains attribuent l'orchestration de la mondialisation économique. Christine Lallouette, dite Lagarde, fut de 1995 à 2002 membre du think tank Center for Strategic and International Studies ( CSIS), au sein duquel elle coprésidait avec Zbigniew Brzezinski la commission Action USA-UE-Pologne et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne et les questions liées à la libéralisation des échanges polonais. Dans ces instances, elle représentait les intérêts états-uniens contre ceux du Commerce extérieur français. Woodrow Wilson, président des Etats-Unis - 1913-1921 : "Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants."
David Rockfeller, à la Commission Trilatérale de Baden Baden en juin 1991 : "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés."
Abraham Lincoln, président des Etats-Unis, assassiné : "Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité."
William Lyon Mckenzie King, ex-premier ministre du Canada : "Jusqu’à ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses lois... L'usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation."Résumé fait à partir de L'argent dette, dessin animé de Paul Grignon. www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_newset de ces liens : www.nouvelordremondial.cc/cat/la-fed/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_France http://fr.wikiquote.org/wiki/David_Rockefeller www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2008/09/22/140/OMC-%3A-les-cartels-aux-commandes | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Lun 25 Jan - 21:59 | |
| Démocratie et liberté sont aujourd'hui remplacées par la dictature économique des banquiers.C'est ainsi plus de 1300 milliards d'euros d'intérêts que nous avons payés depuis 1973. Et cette 'charge de la dette' ponctionne actuellement, sur nos impôts, près de 120 millions par jour. Pendant ce temps, cette dette - le capital dû - s'est envolée à plus de 1250 milliards d'euros. Les 'élites' européennes ont volontairement abandonné notre droit de création monétaire, au profit exclusif d'une finance privée, dont les excès et l'irresponsabilité sont aujourd'hui étalés au grand jour. Cette politique du 'tout marché', appliquée à la fonction monétaire, est la cause première de la dette publique, avec son cortège de restrictions budgétaires, resserrement des aides sociales, recul du service public, etc. [cf. AGCS] La question des démocraties à travers le monde a été abordée dans un rapport de la Commission Trilatérale de 1975 intitulé The Crisis of Democracy. Selon ce rapport, le sentiment d'aliénation, ainsi que l'action des grands intellectuels, menacent ce système de gouvernance, ce qui implique un retour à la dictature telle qu'elle est pratiquée dans les pays non démocratiques. C'est vers cette dictature que tend le Nouvel Ordre Mondial (NOM), caractérisé par la mondialisation économique et par la «pensée unique» libérale. www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2008/09/22/140/OMC-%3A-les-cartels-aux-commandeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvel_ordre_mondial#D.C3.A9finition www.tribulationcentral.com/link/ln-nwo.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_Bretton_Woods www.ladepeche.fr/article/2008/10/19/482822-Les-accords-de-Bretton-Woods.html www.public-debt.org/soutien.php Avant que les grandes banques n'imposent leur loi, pendant des siècles le prêt d'argent avec intérêt a été interdit par les grandes religions monothéistes. Aujourd'hui seul l'islam interdit encore l'usure et applique ce principe à travers la finance islamique. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'ARGENT DETTE > Faisons banquer les banksters ! Ven 15 Avr - 17:56 | |
| Vivre avec 800 € par mois quand les banques enfument le mondeLundi 11 avril, France Inter reçoit, dans sa matinale, Christine Lagarde. Il s'agit d'un entretien suivi, comme à l'accoutumée, de questions d'auditeurs. Une retraitée expose : elle essaie de vivre avec 800 euros par mois et en réalité, sans les fortes privations qu'elle s'inflige, cette somme ne lui permettrait de vivre que quinze jours. Réponse de la ministre : « Le gouvernement a tout a fait conscience de votre problème et c'est pour cela qu'il a décidé d'augmenter de 2% les pensions de minimum vieillesse. » En fait, le gouvernement a augmenté le minimum vieillesse de 4,7% et les pensions, effectivement, de 2%. Notre retraitée va donc percevoir 16 euros de plus par mois. De quoi se plaindrait-elle ? Le meilleur de l'entretien est à venir. Un autre auditeur s'inquiète de la capacité de l'Europe à continuer de venir en aide aux pays débiteurs en difficulté : Grèce, Irlande, demain Portugal, et ensuite ? Réponse (résumée) de la ministre : pas d'inquiétude ! L' Union européenne dispose d'un fonds de soutien de 500 milliards d'euros. Elle a de quoi aider. On en a encore sous le pied ! La petit dame à 800 euros n'écoutait peut-être plus la radio. Si elle l'écoutait, elle a dû être sidérée. Christine Lagarde n'est pas en cause elle-même. Elle participe simplement d'un monde séparé par un vide effectivement « sidéral » de celui, réel, de millions de Français. Les 800 euros contre les milliards des ÉtatsQuels discours a, en effet, entendu cette brave dame à 800 euros depuis trois ans ? En 2008 puis 2009, notre chef de l’État lui a exposé que, pour éviter la récession, il injectait des dizaines de milliards dans notre économie ; vers la même époque, il lui a aussi expliqué qu'il était contraint d'avancer aux banques des dizaines d'autres milliards, pour éviter leurs faillites, tout en critiquant vivement, par ailleurs, leur gestion déplorable qui avait conduit à cette situation. Il n'y a eu, en France du moins, aucune subvention aux banques : celles-ci ont remboursé les avances et versé des intérêts ; mais entre-temps, les démagogues d'extrême droite et gauche se sont époumonés à répéter qu'il y avait « de l'argent pour les cadeaux aux banques et rien pour les pauvres ». Les profits des banques plus élevés que jamaisQuand arrivent les résultats 2010, la même dame, puisqu'elle écoute France Inter, entend énumérer les résultats faramineux des banques, dont certaines étaient proches de l'agonie deux ans plus tôt : 7,8 milliards pour BNP-Paribas ; 3,6 milliards pour le Crédit Agricole ; 3,2 milliards d'euros pour la Société Générale presque « ruinée » deux ans plus tôt par l'horrible Kerviel.. Elle entend aussi annoncer que les revenus des dirigeants des banques ont retrouvé à peu près leur niveau antérieur : 1,5 million pour l'un, 2,5 millions pour l'autre… Et aux États-Unis, de 10 ou 15 millions par an ! Mais ces malheureux dirigeants de banques ont un petit problème en Europe compte tenu des dispositions sataniques prises par les États qui les ont sauvés, deux ans plus tôt : elles leur interdisent de verser les mêmes boni qu'autrefois à leurs traders, ce qui fait fuir ceux-ci en Asie… Il n'y a d'ailleurs pas que les banquiers. Les chefs des grandes entreprises aussi participent à la fiesta 2010 des millions : Franck Riboud (Danone) : 4,4 millions ; Bernard Arnault (LVMH) : 3,8 millions ; Jean-Paul Agon (L'Oréal) 3,3 millions ; Henri de Castries (Axa) : 3,2 millions ; Larf Olofsson (Carrefour) : 3,1 millions, comme Gérard Mestrallet (GDF-Suez) ; Martin Bouygues : 2,5 millions, à peu près comme Christophe de Margerie (Total) ; Denis Kessler (Scor) : 2,3 millions, comme Henri Proglio, à l'époque à Veolia… Comment ces gens, ou leurs délégués rémunérés à due proportion, peuvent-ils regarder en face et discuter le bout de gras, voire négocier, dans les comités d'entreprise avec les représentants de leurs salariés ? De telles différences de salaires créent des différences de nature. Ces interlocuteurs ne sont plus du même monde. Entre eux s'est créée une sorte de barrière des espèces Mais que font-ils de cet argent ?Par parenthèse, même lorsqu'on a, comme c'est mon cas, dirigé des banques, accueilli et fréquenté des clients très aisés, ayant de hauts patrimoines en gestion, on a quand même du mal à imaginer ce que ces hommes font de telles sommes une fois achetés l'appartement de 300 m2 au centre de Paris ou Bruxelles, la villa à Capri et le chalet à Davos, et consommées les vacances les plus luxueuses. Ils font gérer les énormes surplus dans des fonds, ce qui accroît un peu plus la sphère financière en même temps que leurs revenus futurs. Rêvons ! S'ils avaient, depuis dix ans, investi chacun, chaque année, la somme – ridicule pour eux – de 300 000/400 000 euros par an, dans une ou deux petites entreprises technologiques en création, la France disposerait largement de sa Silicon Valley… Les inventions attendent dans les labos, comme les docteurs ès sciences. Les banques étranglent les États les plus faiblesEt voici que notre même petite dame à 800 euros apprend, en mai 2010, que la Grèce est étranglée par sa dette, et que l'Europe et le FMI doivent voler à son secours, pour 45 milliards d'euros. Elle apprend, il y a un mois, qu'il faut d'urgence 24 milliards d'euros à l'Irlande pour racheter – devinez quoi – ses banques, et qu'aujourd'hui c'est le Portugal qui tend la sébile pour 75 milliards. Comme le dit si prosaïquement madame Lagarde, heureusement que l'Europe « en a encore sous le pied ». Ce que la dame à 800 euros euros ne saura probablement jamais, c'est que ces États sont étranglés… par l'action des banques américaines et européennes. Celles-ci vendent à terme les dettes de ces États, provoquant la baisse effective du titre au comptant, engrangeant donc les bénéfices de leurs ventes à terme tout en faisant augmenter le taux que demandent les prêteurs pour renouveler le prêt. Pire ! Dans le cas de la banque américaine Goldman Sachs, on découvre que c'est une de ses employées, particulièrement talentueuse, qui a aidé le gouvernement grec a maquiller les comptes de la Grèce avant l'entrée dans l'euro ! Compliqué ? Un peu ! Mais là est le secret de l'« enfumage » du monde entier par ces banques avec la complicité des États. Conclusion : les Français sont vraiment très raisonnables. S'il ne l'étaient pas, aux élections régionales de 2010, comme aux dernières cantonales, le Front national et l'extrême gauche auraient dû à eux deux faire 80% des suffrages exprimés ! Avec la même abstention de 50% ! Mais notre petite dame à 800 euros, qui fait partie de ces Français bien sages, doit attendre bien tranquillement les 16 euros que lui a annoncés Christine Lagarde. Jean MATOUK Professeur honoraire des universités, a enseigné l'économie et dirigé la Société marseillaise de crédit et la banque Chaix. www.rue89.com/matouk/2011/04/15/vivre-avec-800-par-mois-quand-les-banques-enfument-le-monde-200006 | |
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