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| Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? | |
| | Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Mar 17 Nov - 11:42 | |
| La France va tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance Brice Hortefeux a divulgué la liste des 75 villes à équiper en priorité, afin que la France puisse enfin tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance et atteindre l’objectif affiché de “de 20 000 à 60 000 d’ici à 2011“. François Fillon, dans la foulée, a annoncé qu’il doublait le budget consacré à la vidéosurveillance, qui passera de 10-12 millions à 20 millions d’euros en 2010. La France compte actuellement prés de 300.000 cameras de surveillance installées sur l’ensemble du territoire. D’une manière générale, la vidéo surveillance est présente à tous les niveaux : sur la voie publique mais aussi sur les grands axes routiers, dans les entreprises, dans les commerces, les parkings ou même chez le particulier. Toutefois, la video surveillance n’a pas valeur de preuve légale. La Direction de la police urbaine et de proximité s’occupe des accidents, vols , car-jackings ou encore des incendies. Leur tâche consiste aussi dans la sécurisation des abords des manifestations. Et un rapport prouve l’inefficacité de la vidéosurveillance Un rapport du ministère de l'Intérieur prouve l’inefficacité de la vidéosurveillance. On y découvre que la délinquance générale baisse moins quand il y a plus d’une caméra pour 1000 habitants que lorsqu’il y a une caméra pour 1000 à 2000 habitants. Autrement dit : plus il y a de caméras, moins la délinquance baisse… Enfin, l’efficacité de la vidéosurveillance ne diffère guère lorsque des agents sont payés pour surveiller, en temps réel, les écrans de contrôle, que lorsque personne ne les regarde… Quant à l’effet dissuasif, “pour ce qui concerne la délinquance générale, les taux d’élucidation progressent aussi bien dans les zones avec ou sans vidéoprotection“… mais restent inférieurs dans les villes vidéosurveillées que dans celles qui ne le sont pas. C'est ce qu'on peut lire dans le dossier très fouillé du blog BugBrother. Objectif : réduire les effectifs de la policeL’objectif n’est pas de savoir si la vidéosurveillance est efficace, ou non, mais de démontrer que le ministre a raison de vouloir tripler le nombre de caméras. C'est pourquoi le terme de “vidéoprotection” est utilisé 184 fois, celui de “vidéosurveillance“, lui, n’apparaît qu’une seule fois. Et derrière cet objectif, il y en a un autre : le ministère veut réduire les effectifs de la police de 12 000 fonctionnaires à l’horizon 2012. Le développement de la vidéosurveillance -financée par des partenariats publics-privés et par les collectivités territoriales plus que par le gouvernement- permet de déplacer le problème et d’apporter une réponse technique, voire “magique“, aux craintes exprimées par les élus locaux, et leurs administrés. Le 11 octobre, Rue89 dénonçait une grande arnaque : d'ici 2010 le gouvernement va offrir 20 millions d'euros au lobby de la vidéosurveillance. Qui y a-t-il dans ce lobby ? L’Agora des Directeurs de la Sécurité compte plus de 100 membres. La présidence du club est assurée par Pierre GRARD (Responsable Sécurité de Bouygues ETDE). Régine BOISSIER, Responsable de Services Généraux de Gefco, est chargée des Relations avec les membres. Jean-Raoul ENFRU, Délégué Sécurité-Sûreté du Musée du Louvre) est Vice-président des relations institutionnelles du club. Il partage cette mission avec Dominique FANTINI (European Loss Prevention Manager d’Office Dépôt) et Paul-Vincent VALTAT (Responsable de la Mission Prévention Sécurité Sûreté du Port Autonome de Paris). Jacques KERDONCUFF, Responsable Prévention-Sécurité de la Société Générale, est Vice-président en charge de la communication du club. Philippe GUILLON (Manager Sécurité de McDonald’s France) et David GRARD (Manager Surveillance de Cora) le soutiennent dans cette mission. Patrick DE LA GUERONNIERE, Directeur Prévention des Risques de la Fnac, est Vice-président en charge du développement. Frédéric ARTHUR (Responsable Sécurité France de DHL Exel Supply Chain) et Gilles VEBER (Directeur de la Sécurité des Personnes, des Biens et de l'Environnement de Thales Division Aéronautique) travaillent avec lui sur cette mission. www.salon-aps.com/site/FR/Presentation_du_salon/Partenaires,I2665.htm#agoraBeaucoup d'amis de Sarkozy. Carte de France des villes sous vidéosurveillancewww.lepost.fr/article/2009/09/28/1715690_votre-ville-est-elle-video-surveillee-la-google-map.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Mer 10 Mar - 23:06 | |
| (Reuters/Eric Gaillard)Vidéosurveillance : 13 millions d'euros pour 3.200 caméras supplémentairesLe ministère de l'Intérieur "mobilise" une somme de 13,1 millions d'euros pour l'installation de 3.203 caméras de vidéosurveillance dans 231 communes, 19 établissements scolaires et 19 ensembles d'habitation, annonce-t-il mercredi dans un communiqué. Il "accélère, avec le concours des communes, l'installation de nouvelles caméras de vidéosurveillance", en contribuant à hauteur "de 40 % en moyenne aux dépenses d'investissement", souligne le communiqué. Pour l'année 2010, le ministère de l'Intérieur dispose "au total de crédits à hauteur de 30 millions d'euros, soit près du double de 2009 ( 17 millions d'euros) et du triple de 2008 ( 11,7 millions en 2008)", précise le communiqué. D'ores et déjà, plus de 2.000 communes en France - dont "la quasi-totalité" des villes de plus de 100.000 habitants - ont recours à la vidéosurveillance. Et d'ici à 2011, la place Beauvau prévoit de tripler le nombre de caméras présentes sur tout le territoire, en le portant de 22.000 à 60.000. Une extension du recours à la vidéosurveillance qui a d'ailleurs été adoptée mi-février par les députés à l'Assemblée nationale lors du vote de la loi "d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure", dite "Loppsi 2" . http://fr.news.yahoo.com/73/20100310/tfr-hortefeux-annonce-l-installation-de-0e31ec3.htmlL'UMP veut la vidéosurveillance dans tous les lycées de Francewww.lexpress.fr/actualites/2/l-ump-veut-la-videosurveillance-dans-tous-les-lycees-de-france_853337.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Mer 24 Mar - 6:21 | |
| Enquête sur les dessous et les mystères de "l’erreur" de lecture de la vidéosurveillance confondant l’ETA avec des pompiers catalansEn offrant à la France, à l’Espagne et l’Europe entière le plus faux scoop des dix dernières années, en présentant quelques inoffensifs pompiers catalans comme de dangereux terroriste de l’ETA «grâce» à un vidéo diffusée devant des dizaines de millions de téléspectateurs, la police a enfin ridiculisé la soi-disant efficacité de la vidéosurveillance rebaptisée vidéoprotection pour faire oublier par le vocabulaire qu’elle ne sert à rien s’agissant de protection. Elle se borne à protéger les ego des maires, PS ou UMP, et à appuyer les vantardises sécuritaires du Président ; et évidemment celles de ses camarades essayant de ne pas couler (provisoirement ?) comme le Titanic en chantant à tue-tête «Plus prés de toi mon dieu» espérant ainsi figurer dans le nouveau casting gouvernemental que prépare Nicolas Sarkozy tandis que ses affidés chantent aussi «Tout va très bien Madame la Marquise». Pas de bol ou panique : un faux mort et de faux terroristes en deux jours, ça fait beaucoup. L’affaire des «terroristes» repérés en quelques heures par les géniales caméras de la majorité sécuritaire tombait à point : du pain béni, une image du destin prouvant au bon peuple que, heureusement, nous sommes tous filmés et que nous pouvons continuer de sourire. Ceci étant rappelé, cette séquence n’est pas seulement ridicule, à en croire l’enquête rapidement menée, elle est inquiétante pour plusieurs raisons. D’abord qui a alerté la police sur cette séquence perdue au milieu de milliers d’images banales d’une grande surface ? Il se trouve simplement que parmi les vigiles de ce Carrefour, il y a, pour des raisons non élucidées, un policier «infiltré» et que c’est lui qui a suggéré le visionnage des bandes du supermarché. Il avait, parait-il, des «soupçons». Lesquels, nul ne le sait. Et l’histoire de la personne qui (après l’appel à témoins présentée comme un modèle de collaboration opinion-police) aurait alerté la police est une fable inventée après coup. Ensuite comme ils n’avaient aucun élément sérieux pour repérer qui que ce soit, les policiers ont demandé à utiliser un logiciel de reconnaissance expérimental. Logiciel (élaboré à Sophia-Antipolis, dans le sud de la France) qui permet au moins deux choses. D’abord de «reconnaître» des individus dont les photos et les profils anthropométriques de quelques milliers de suspects figurent dans la base de données. Ce qui a permis d’isoler rapidement les faux suspects simplement parce qu’ils ont à peu près le même âge et le même aspect. Il ne suffisait plus aux policiers français qu’à les «reconnaître» une fois désignés. Au point que la police a immédiatement fourni le nom d’un suspect (Arkaitz Agirrebiria) qui, effectivement, figurait dans la base de données du logiciel de reconnaissance. La police espagnole a immédiatement confirmé, partant du principe que les collègues français ne pouvaient se tromper. D’autre part, ce logiciel de reconnaissance ou un autre (ce point reste obscur) a été appliqué également aux images. Sa particularité : il fait partie de ceux, mis notamment au point en Allemagne, permettent de «mesurer» (sic), le degré d’inquiétude, le degré d’agitation, les mimiques suspectes des personnes filmées. Double Bingo ! A partir de cette belle série d’erreurs liées à la foi aveugle dans une technique dont il faut dénoncer l’usage, les polices françaises et espagnoles ont construit une belle histoire rendant service à la fois au gouvernement français et au gouvernement espagnol qui partagent un sérieux divorce avec une grande partie de leurs opinions publiques. Cette affaire qui, par chance, se termine bien, montre clairement l’usage à la fois imprudent et dangereux dont la vidéosurveillance commence à faire l’objet. Tout simplement parce que rien ni personne n’empêche un maire, un patron de boite, un gérant de supermarché de stocker les images, d’isoler celles qui leur conviennent ou bien de les soumettre à un complexe (mais pas coûteux) logiciel de reconnaissance et d’identification. C’est, par exemple, avec ce type de logiciel ( en vente libre) que des vigiles de grande surface repèrent en direct les «suspects». Autrement soit des gens qui ont déjà eu des problèmes dans le magasin à un moment ou un autre et figurent dans la base, soit des gens dont la tenue n’est pas conforme aux standards de respectabilité définis par les auteurs du logiciel, notamment ceux qui travaillent pour la grande distribution. Quand tous ces suspects sont identifiés, soit la base de donnée alerte le responsable informatique, soit les «nouveaux» sont immédiatement intégrés dans cette base de donnée. Cela s’appelle du fichage informatique et la CNIL, Commission Nationale Informatique et Liberté, devrait d’autant s’y intéresser que, dans une même ville ou une même zone de chalandise, les responsables des grandes surfaces concurrentes s’échangent volontiers ces fichages vidéo. Il existe d’ailleurs des municipalités dont les informaticiens ou les polices municipales procèdent également à ce type de repérage qui aboutit à la création d’une nouvelle catégorie de Français : le citoyen à comportements suspects. Tout ceci ne relève pas du fantasme. Pas plus que le piochage illégal d’une escouade parisienne et provinciale d’une cinquantaine de policiers proches de l’UMP dans la base de données de STIC pour y chercher des éléments «intéressants» : sur Ali Soumaré candidat du PS et également sur des centaines d’autres candidats de gauche et des Verts qui ont été passés systématiquement au crible. La vidéosurveillance, cette affaire le prouve, fait chaque jour la preuve de son inefficacité. Mais ce n’est pas pour son utilité sur la petite délinquance que le gouvernement perfectionne sans cesse la loi de 1995 : la progression, le perfectionnement des techniques permettent à ses promoteurs d’espérer (preuve est faite que non, mais les erreurs n’écartent pas les dangers) que les réseaux de caméras deviennent rapidement des instruments de contrôle et de fichage parfait. D’autant plus parfait que la CNIL, grâce à la loi proposée il y a quinze ans aux parlementaires par un Patrick Balkany et Nicolas Sarkozy, déjà amis politiques et sécuritaires, n’a aucun droit de contrôle de vérification sur l’installation et le fonctionnement des caméras. Qui ne sont de «protection» que pour les pouvoirs en place... Claude-Marie Vadrot 20 mars 2010 www.politis.fr/Enquete-sur-les-dessous-de-l,9957.html http://buzzh.fr/policier-tue-video-de-pompiers-pas-de-membres-de-leta.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Mar 27 Juil - 17:53 | |
| Dans Le Canard enchaîné du 7 juillet 2010 : "Au conseil municipal de Saint-Brieuc, un élu de l’opposition a révélé que le cabinet qui conseille la commune pour l’installation d’un système de vidéosurveillance, CIPCéo, est dirigé par le dénommé Fabrice Hortefeux, cousin germain du ministre de l’Intérieur. Moralité : Brice, grand promoteur de la vidéosurveillance, propose de tripler le nombre de caméras et d’en inonder le pays, tandis que la société de Fabrice aide les mairies à les mettre en place". Fabrice, l'autre Hortefeux, expert en vidéosurveillanceDans la famille Hortefeux, voici le cousin, qui conseille les municipalités dans l'installation de dispositifs de vidéosurveillance. L'homme a beau jurer que son cousin ne se doute de rien, son patronyme trahi sans peine la parenté qui le lie avec l'actuel ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Son prénom : Fabrice. Métier : ingénieur-conseil dans l'installation de dispositifs de vidéosurveillance. Ça ne s'invente pas. C'est le quotidien breton Le Télégramme qui révèle ce jeudi 1er juillet l'information. Le cousin de Brice Hortefeux, Fabrice, dirige la société CIPCéo. Basée à Paimpont (Ille-et-Vilaine), cette société réalise des expertises dans les domaines de la sûreté, la téléphonie, les réseaux informatiques, et, la vidéosurveillance, qui représente 30% de son activité. CIPCéo a ainsi conseillé la ville de Saint-Brieuc, Dinan (Côtes d'Armor), Le Havre (Seine-Maritime), Roscoff et Plouzané (Finistère) dans la mise en place de caméras de vidéosurveillance, révèle Le Télégramme. Un comble quand on sait que le cousin de son directeur, Brice Hortefeux, a décidé de faire passer de 20.000 à 60.000 le nombre de caméras dans les villes françaises. "Avec Brice, nous n'en parlons jamais. Je ne suis même pas certain qu'il soit au courant de mon activité de vidéosurveillance", se défend Fabrice, l'autre Hortefeux (...) tempsreel.nouvelobs.comwww.letelegramme.info/ig/generales/regions/morbihan/videosurveillance-fabrice-l-autre-hortefeux-01-07-2010-974518.php | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Sam 2 Oct - 21:34 | |
| Une caméra pour 100 âmes : l'exploit d'une mairie du Rhône À une vingtaine de kilomètres de Lyon, une petite commune de la vallée de l'Azergues est sur le point de mettre en marche 37 caméras. Pour une population de 3900 habitants. Un record. Chazay d'Azergues, ses pierres dorées, son château et maintenant ses 37 caméras de vidéosurveillance. Pour une population de 3 900 âmes. Le maire Alain Martinet (UMP) a sans doute souhaité une caméra pour 100 habitants. Avec un tel ratio, cette bourgade coquette du Sud Beaujolais tient certainement un record. On en compte notamment : * quatre sur la mairie, * cinq au stade de foot, * six sur la crèche, * trois à l'école maternelle, * six à la primaire. C'est l'installation début mai des caméras sur les bâtiments des écoles qui a déclenché les hostilités, dans ce village d'ordinaire si paisible. […] Coût : 80 000 euros, dont 34 000 pris en charge par la préfectureLes petites communes incitées financièrement Le préfet du Rhône l'a répété lors de la signature du Plan de prévention de la délinquance : « la vidéo-protection » est au cœur de la politique de prévention. Une volonté affichée à l'été 2007 par Nicolas Sarkozy qui avait promis de tripler le nombre de caméras. Pour créer des vocations, le gouvernement a mis en place un Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) richement doté qui permet de financer jusqu'à 50% les investissements des municipalités. L'effet a été rapide. Depuis 2008, les demandes fleurissent y compris dans les petites communes rurales et périurbaines. Laurent Burlet www.rue89.com/2010/10/01/une-camera-pour-100-ames-lexploit-dune-mairie-du-rhone-169023Dans les commentaires :Frais de fonctionnement Ce qui est particulièrement scandaleux c'est le coût des frais de fonctionnement d'une telle installation. C'est habituellement à peu près le tiers du prix de l'installation... par an. Soit : 80 000 ÷ 3 = 3 900 € Installation illégaleChazay, le "petit château", en vieux français. L'Azergues, c'est la rivière. Oued-Zerga, en arabe. Eaux turquoise. Héritage du passage des Maures... Des descendants des Maures, j'en ai pas vu beaucoup, dans mon enfance. Hormis quelques Espagnols chassés par Franco.
Martinet, le maire, ancien cadre du Crédit Agricole, il aurait pu être bien. Y'a vingt ans, lors de son premier mandat... Mais rapidement, il s'est mis à la sauce démago. Égoïsme communal, nymby, logements sociaux réduits à néant, etc.
Là, le coup des 37 caméras, c'est très fort. 80 000 €... Ça représente quoi, pour une commune comme Chazay d'Azergues ? Le budget communal est de 3 M€ en fonctionnement, 2 M€ en investissement. À titre d'exemple, la commune verse 70 000 € par an en subventions aux associations. (source : http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=052&dep=069&type=BPS¶m=0&exercice=2009).
Mais 80 000 euros, c'est juste leur coût à l'achat ! Après, il faut les faire fonctionner ! Acheter les consommables (les bandes), détruire les supports d'enregistrement en temps et en heure, installer les moniteurs de télésurveillance (sinon ça ne sert à rien), maintenir les réseaux, et, surtout, avoir des fonctionnaires municipaux pour les visionner, ces images !
Tout ça coûte bien plus cher. En l'espèce, on n'en saura rien. La commune de Chazay d'Azergues, est adhérente du Syder, syndicat mixte d'énergie du Rhône. Ce syndicat mixte a la compétence pour réaliser des études préalables de vidéo-surveillance communale. Mais Chazay n'a pas adhéré à cette compétence optionnelle. Elle a donc fait ses trucs toute seule.
Plus drôle, l'installation de caméras de vidéo-surveillance au sein d'un établissement scolaire est soumise à des règles très précises sur les modalités, la destination de chaque caméra, etc. Mais surtout, une telle installation à l'intérieur de l'établissement nécessite obligatoirement l'accord du conseil d'administration de l'établissement public local d'enseignement (article 16 du décret n° 85-924 du 30 août 1985). Procéder à un enregistrement par caméra de vidéo-surveillance sans les autorisations nécessaires est puni par la loi du 21 janvier 1995, d'une peine d'emprisonnement maximale de 3 ans et de 5000 euros d'amende. […]Les forces de police rechignent à intervenir à la demande de sociétés privées Pour ce bled du Rhône 2162 Euros par caméra, pour notre bled de l'Orne 3000 Euros par caméra ! Je pense que ça va être très amusant de comparer ces coûts de mise en place de la vidéo surveillance. D'un côté, on rogne sur les budgets de la sécurité publique en diminuant le nombre de flics, normal, faut diminuer les impôts ! Mais de l'autre côté on augmente les impôts locaux pour augmenter la sécurité avec des mesures de bric et de broc ! Quant à l'efficacité de ces caméras, je rigole, un ami travaillant dans la vidéo-surveillance m'a expliqué que des mecs en plein cambriolage, filmés, avertis qu'ils sont filmés leur répondent en direct qu'ils s'en branlent et continuent leur fric-frac ! Paraît-il en plus que les forces de police rechignent à intervenir à la demande de sociétés privées ... à confirmer. En catimini, un casino avec hôtellerie de luxeLes droites prétendent que s'agissant de bâtiments PUBLICS , ce serait de la vidéo-PROTECTION qui serait utilisée, et non SURVEILLANCE , assurant que cette dernière aurait un statut plus "fliqué", et la vidéo protection plus "soft" , le tout étant encadré dans une réglementation "garantissant" les libertés individuelles (CNIL,etc.). Encore une perversité sémantique et idéologique de la part des sarkolatres qui essaient de camoufler leurs désirs réacs : conserver le capitalisme par tous les moyens (sous prétexte de pragmatisme) et se protéger par la répression et le contrôle social (ce qui est illusoire, à mon avis ). Nous en avons l'illustration à Larmor-Plage 56260 où le Conseil Municipal vient d'adopter, à une large majorité, une vidéo-protection aux abords des bâtiments, écoles, etc., sans rendre public le cahier des charges discuté en "comité d'éthique" d'élus et permettre ainsi aux Larmoriens d'être informés. De prime abord, on peut penser que c'est surtout fait dans l'intérêt des habitants. Or, il faut savoir que le principe de la construction d'un casino avec hôtellerie de luxe vient d'être adopté par la majorité du conseil municipal... De l'aveu du rapporteur du projet, les dégradations et petites incivilités sont en très large diminution à Larmor-Plage...alors... À Bois-Colombes dans les Hauts de Seine, le conseil municipal UMP a décidé d'installer 36 caméras pour un budget de.... 1 Million 800 0000 euros !!! | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Ven 24 Déc - 10:03 | |
| Paris truffé de caméras reliées au ministère de l'Intérieur Paris sera bientôt truffé de caméras directement reliées au ministère de l'Intérieur et même à la DCRI. Une mesure qui montre une fois de plus le discours flou du PS sur la sécurité. Caméras partout, police nulle part. Voilà ce qui pourrait être le nouveau slogan de la politique sécuritaire actuelle à l'heure des suppressions de postes dans la police. Comme l'annonce le Figaro du 20 décembre, le plan de vidéosurveillance est prêt à être activé. Il y a actuellement 400 caméras en service dans les rues parisiennes, il y en aura bientôt plus de 1000. Sans compter les 11 000 caméras dans le métro et 2000 caméras privées (grands magasins...). Avec enregistrements conservés pendant un mois. Ce plan devrait coûter 200 millions d'euros au total. Encore mieux, d'ici fin 2011, l'ensemble du réseau public et privé de surveillance de la ville sera relié directement aux commissariats, à la Préfecture de police, à la salle de crise du ministère de l'Intérieur et même à la DCRI (renseignement intérieur chargé notamment de la lutte contre le terrorisme). L'implantation locale des caméras sera renforcée, annonce aussi Le Figaro, notamment dans le XIXe arrondissement. Et le tout avec accord de la Mairie de Paris. L'an dernier, Les Verts avaient voté contre la mise en place de ce plan. Delanoë se la joue Big BrotherSur Libération.fr, Abdelhakh Kachouri, vice-président PS à la Sécurité de la Région Ile-de-France, approuve ces mesures, fustigeant les écolos : « Ils s’opposent à la vidéosurveillance pour des questions idéologiques, mais être contre pour ça, c’est du délire aujourd’hui ». « On a été enfermé par la droite dans notre côté angélique et notre approche bisounours des problèmes des quartiers, mais ce n’est plus le cas », dit-il encore. Et il n'est pas le seul élu local à défendre la vidéosurveillance. Mais pas forcément aux même endroits. A Lille, ville de Martine Aubry, il existe actuellement 4000 caméras dont 1200 dans le métro. Dans Le JDD, en août, Roget Vicot, adjoint à la sécurité d'Aubry, expliquait sa doctrine : « Nous sommes pour la vidéosurveillance là où ça fonctionne, dans les lieux fermés comme le métro ou les parkings. Nous ne sommes pas pour cette méthode dans l'espace public pour des raisons évidentes d'atteintes aux libertés ». Une vision un peu plus restrictive que le plan façon Big Brother de la Mairie de Paris. Un dispositif liberticide ? Reste à savoir quelle est la doctrine du PS. [...] www.marianne2.fr/Videosurveillance-quand-le-PS-avance-a-l-aveuglette_a201019.htmlDelanoë : «Un comité d’éthique va encadrer l’utilisation de ces caméras »Mais quid du changement de majorité ? Quelle utilisation fera-t-on alors de ce dispositif ? www.agoravox.fr/actualites/politique/article/video-surveillance-delanoe-menage-66974 www.video-surveillance-paris.fr/ Paris sous surveillance très étroite (2011)http://blog.hugoroy.eu/2010/03/22/paris-sous-surveillance-tres-etroite-2011/ Les cartes "arrangées" de la stratégie du mensonge www.paris-sans-videosurveillance.fr/spip.php?article184Le bluff de la vidéosurveillancehttp://sornettes.free.fr/spip.php?article272 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Bientôt 60.000 caméras de vidéosurveillance de plus. Dans quel but ? Mer 21 Déc - 4:22 | |
| Le palmarès des villes sous surveillanceLa vidéosurveillance serait un outil apolitique. Notre enquête sur les 60 plus grandes villes de France montre, au contraire, que les caméras sont surtout imposées par l'UMP. C'est l'un des enseignements de notre palmarès 2011 de la vidéosurveillance en France. Notre classement des villes les plus vidéosurveillées s’établit ainsi : 1- Nice 2- Avignon 3- Orléans et Strasbourg 4- Asnières-sur-Seine (voir plus bas le palmarès complet et la cartographie de la vidéosurveillance en France) Vidéo maniaqueLe clivage politique droite gauche se révèle très opératoire pour déterminer l’existence de dispositifs de vidéosurveillance dans les municipalités. En moyenne nationale, dans les villes gérées par l’UMP, on compte une caméra pour 1831 habitants, contre une caméra pour 4732 habitants dans les villes socialistes. Si l’on compare les moyennes droite gauche tous partis confondus, l’écart est encore plus marqué : 1858 contre 4961. Toutefois, en terme de densité de caméras, il n’est pas rare d’avoir des villes socialistes davantage équipées que des villes de droite : Lyon a une caméra pour 1 996 habitants contre une caméra pour 4 212 à Bordeaux. MéthodologiePar caméra, nous entendons les équipements mis en place par la municipalité sur la voie publique à des fins de lutte contre la délinquance. En effet, l’objectif est de voir dans quelle mesure une ville va revendiquer l’outil dans ce but, car c’est la finalité première pour laquelle il est mis en avant par le gouvernement. [...] http://owni.fr/2011/12/15/le-palmares-des-villes-sous-surveillance/ | |
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