| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
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| Identité nationale | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Identité nationale Jeu 18 Fév - 19:23 | |
| Asher Mallah, un cousin d'Aron BenedictL'aïeul de Sarkozy n'arrivait pas à se faire naturaliserLe préfet de police de Paris ne voulait pas naturaliser en 1924 le grand-père maternel étranger de Nicolas Sarkozy, immigré provenant de la ville grecque de Salonique, en raison d'une politique d'immigration "choisie" ou sélective, révèle jeudi Le Nouvel observateur. Né en 1890, Aron Benedict Mallah avait abandonné sa confession juive après son arrivée en France en 1905 et servit comme médecin militaire pour la France lors de la Première Guerre mondiale. Il voulait devenir Français et son dossier administratif de naturalisation retrouvé par l'hebdomadaire, et jamais publié jusqu'ici, comporte une lettre du préfet de police de Paris en 1924 ajournant sa demande. On y lit : "Bien que les renseignements recueillis sur M. Mallah ne soient pas défavorables, j'estime qu'en l'absence de titres sérieux à la faveur sollicitée, il convient d'ajourner l'examen de sa demande et celle de sa femme". La publication du document intervient alors que le débat sur l'identité nationale, soutenu par Nicolas Sarkozy, est critiqué en raison de propos jugés racistes sur les immigrés. Les procédures exigées pour le renouvellement de documents de nationalité française font aussi l'objet de critiques. L'épouse de Benedict Mallah, Adèle Bouvier, était française à l'origine mais, à l'époque, on perdait cette nationalité en épousant un étranger. Le refus de la préfecture de police, non motivé, semble fondé par une préoccupation de l'époque, la volonté de choisir les immigrés suivant leur profession. Benedict Mallah était en effet médecin et les ordres professionnels redoutaient une immigration de ces professions. Finalement, le couple a obtenu la nationalité française sur décision du ministère de la Justice. Il a dû se cacher ensuite pour fuir les persécutions antisémites sous l'Occupation. Quand sa fille Andrée a voulu épouser Pal Sarközy Nagy-Bocsa, immigré hongrois arrivé en France en 1948, Benedict Mallah a posé, en vain, la condition que ce dernier prenne la nationalité française, raconte la mère de l'actuel chef de l'Etat dans un entretien au Nouvel observateur. "Mon père aurait préféré qu'il soit Français. Pal était d'une très bonne famille hongroise, il imaginait pouvoir retourner là-bas", dit-elle. Ce n'est finalement qu'en 1975 que Pal s'est fait naturaliser français, car tous ses enfants étaient français, rappelle l'hebdomadaire. Immigré pauvre fuyant le stalinisme, Pal Sarközy ne parlait pas initialement le français et a dormi dans la rue et dans le métro avant de faire fortune dans la publicité. Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité répondre aux questions du Nouvel observateur sur ses origines, dit le magazine. Le président ne fait que de très rares allusions à cette identité de fils et petit-fils d'immigré. "La Hongrie est le pays de mon père", a-t-il dit lors d'un voyage officiel à Budapest en 2007. Thierry Lévêque Le Nouvel observateurwww.alterinfo.net/Petit-detour-sur-la-genealogie-et-l-enfance-du-President-de-53-des-electeurs-au-2nd-tour-de-la-presidentielle_a37698.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Ven 19 Fév - 17:53 | |
| Nationalité française obligatoire pour une pub du gouvernementLes deux comédiennes qui posent pour une affiche vantant les services à la personne ont dû justifier leur nationalité. Une demande illégale. L'une l'a fait spontanément : «C'est la première fois qu'on me demande ça mais on ne m'en a pas dit plus. Je pensais que c'était pour le paiement.» La jeune femme qui pose sur la photo elle n'en revient toujours pas . Elle explique qu'on l'a d'abord appelée pour savoir où elle était née. Paris, en l'occurrence. Un peu perplexe, car on l'avait sollicitée pour son aspect «typé». Jointe par téléphone, la directrice de casting en question confirme qu'on lui a demandé spécifiquement des comédiens de nationalité française pour cette campagne : «C'est la première fois qu'on me demande ça. Mais ça n'a pas posé de problème : la plupart des comédiens sont français.» Rien d'extraordinaire donc selon elle qui se dit habituée aux «demandes bizarres» pour les castings. Bizarre, mais surtout illégal : en France, la discrimination basée sur l'origine ou la nationalité est un délit pénal, passible de trois ans de prison et de 45 000 euros d'amende. (...) www.rue89.com/2010/02/19/nationalite-francaise-obligatoire-pour-la-pub-du-gouvernement-139371Une affaire embarrassante pour la majorité après la polémique sur l'identité nationale. http://fr.news.yahoo.com/77/20100219/tfr-publicit-du-gouvernement-les-actrice-37c756d.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Ven 5 Mar - 7:52 | |
| La culture colonialeNotre culture nationale héritée n’est pas seulement hexagonale. La culture française – que d’aucuns veulent appeler «identité nationale» – résulte de tous les héritages mêlés dans un passé complexe et cosmopolite où le fait colonial a joué et continue par ricochet de jouer un rôle important. Cf Les enjeux politiques de l’histoire coloniale, par Catherine Coquery-Vidrovitch www.ldh-toulon.net/spip.php?article3298Au tournant du XIXe siècle, les républicains favorables aux conquêtes coloniales ont réussi là où leurs prédécesseurs avaient échoué. Entre 1871 et 1913, les possessions françaises en outre-mer sont passées de moins d’un million de kilomètres carrés à treize millions. Quant aux «indigènes», leur nombre a progressé de sept à soixante-dix millions en 1938. Extraordinaire expansion. Elle est sans précédent dans l’histoire du pays qui, devenu la seconde puissance impériale du monde après la Grande-Bretagne, est confronté à des tâches multiples et complexes. Comment diriger un empire aussi vaste ? De quels instruments politiques, administratifs, juridiques – le droit colonial par exemple – et scientifiques la métropole a-t-elle besoin pour remplir les missions nouvelles qui sont les siennes désormais ? Quelles orientations – assimilation ou association – mettre en œuvre dans les territoires de la «Plus Grande France» ? cf La République impériale – Politique et racisme d’Etat, d'Olivier Le Cour Grandmaison http://mondeenquestion.wordpress.com/category/economie/economie-politique/colonialisme/Liste des colonies françaiseshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_colonies_fran%C3%A7aisesLa colonisation de l'Algériewww.ldh-toulon.net/spip.php?article269Médecine colonialewww.troupesdemarine.org/traditions/histoire/hist012.htmLa crise du système colonial sous la Révolution http://emsomipy.free.fr/Colonies.Odo/04.Revolution.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Ven 5 Mar - 7:54 | |
| 406 : Des barbares émigrent massivement en GauleLe 31 décembre 406 de nombreuses bandes de barbares franchissent le Rhin. Ils profitent de ce que le fleuve, cet hiver-là, est gelé pour le traverser à pied. Jusqu'à cette date, la pénétration des barbares dans le vieil empire romain s'est faite de façon surtout pacifique, des immigrants se faisant embaucher comme légionnaires ou comme travailleurs agricoles pour combler les vides causés par la diminution des naissances. Des incursions armées se produisent en Gaule à différentes périodes, notamment dans les années 250-260 et 271, pendant que Rome est paralysée par une crise dynastique. Les nouveaux venus vont s'installer là où ils peuvent et feront souche. On évalue leur nombre à 400 000 environ, dont 100 000 guerriers. Parmi eux un quart de Francs Ripuaires, presque autant de Vandales et de Burgondes, des Alains, etc. Les envahisseurs n'ont pas de peine à s'enfoncer jusqu'aux extrémités de l'empire et à s'y établir des principautés. De la Gaule, une partie d'entre eux, les Vandales, passent en Espagne et atteignent même le territoire de l'actuelle Tunisie. www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=4061231&ID_dossier=23 http://bougnoulosophe.blogspot.com/2009/12/31-decembre-406-des-barbares-emigrent.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Sam 24 Avr - 11:44 | |
| «J’ai osé me marier avec un étranger»Une Française, dont le conjoint a demandé à être naturalisé, raconte le déballage d’intimité exigé lors de l’entretien à la préfecture de police. Par SERVICE SOCIÉTÉ Devenir français, cela se mérite. Même si l’on est intégré, marié, père d’enfants français, on doit surmonter des épreuves. Dont un entretien en préfecture, qui n’est pas la moindre. Cela se passe en couple. L’employé questionne à sa guise, en principe pour évaluer l’«intégration» et l’«assimilation». Récit par Marie (1), femme - française - d’un candidat à la nationalité française. «J’étais convoquée ce matin, moi, citoyenne française depuis des générations, à un interrogatoire, que le pôle nationalité de la préfecture de police appelle "entretien", pour la demande de nationalité française de mon époux, originaire d’Afrique centrale, francophone. Ma venue conditionne l’acceptation de son dossier, mais j’ignorais que je serais soumise à des questions "supplémentaires" comme : "Qu’est-ce que vous avez fait professionnellement depuis trois ans ?" Et ce, pour justifier la "communauté de vie matérielle et affective" selon leurs termes. Visiblement, mes déclarations de revenus ne suffisaient pas, bien que rien ne m’ait été demandé lors de la constitution du dossier en plus de ma dernière fiche de paie et d’un certificat de travail. Fautes. On demande à mon époux en quelle langue il parle et fréquente ses amis, ses collègues de travail, s’il veut franciser son prénom qui est pourtant français, ce qu’il ne manque pas de souligner. A la lecture du document officiel de sa demande de nationalité, j’exulte en signalant les fautes d’orthographe et de grammaire d’une phrase incompréhensible, dont je demande qu’on me précise le sens. On me parle de faute de frappe. En quelle langue parle l’administration ? La langue de qui ? Passons à la "communauté affective". On nous interroge maintenant sur notre rencontre. On me signale que je n’ai pas le droit de répondre, c’est à lui qu’on s’adresse. On lui demande de raconter notre rencontre en détail : date, lieu, heure, récit exact, activités professionnelles et annexes de l’époque. Il ne manque plus que le numéro d’immatriculation et la date de mise en service. Il hésite, lui qui comme moi se fiche des dates anniversaires, parce qu’on a déjà perdu nos parents. Loisirs. Son silence pèse, il en a déjà trop dit, il est gêné mais il n’y aura pas d’autre question tant qu’il n’aura pas répondu. Alors, il se déshabille en public, il livre notre intimité à quelqu’un qu’on ne connaît même pas, c’est la condition. Suit : "Que faites-vous avec vos enfants pendant vos loisirs?" Nos enfants, les pauvres cocos, nés en France, pour qui nous avons dû demander un certificat de nationalité française, en remontant mon ascendance jusqu’au certificat de mariage de mes grands-parents paternels et maternels, tous français. J’ai osé me marier avec un étranger, qui plus est non-ressortissant de l’Union Européenne - encore plus compliqué. J’ai vécu depuis cinq ans avec les lois sur l’immigration : des salles bondées, sans toilettes, sans fontaine d’eau, où des enfants en bas âge sont là, avec leurs parents, attendant cinq heures parfois, comme nous en 2006 avec notre premier bébé de 2 mois qu’il fallait montrer pour avoir droit à un titre de séjour d’un an. Et refaire la même chose tous les ans jusqu’à la demande de nationalité. Moi, rédigeant des déclarations sur l’honneur certifiant que mon époux subvenait bien aux besoins de sa famille. Il s’agissait seulement de prouver notre "communauté matérielle". On se contentait d’exiger ma présence (impliquant demande de RTT ou de congés à mon employeur pour justifier mon absence au travail). Il fallait me présenter, tendre la feuille de ma déclaration sur l’honneur à l’agent administratif, et partir. La dernière fois, en 2009, j’ai gagné dix ans en venant avec ma page d’écriture ! On lui a donné dix ans de séjour. Le droit de nous aimer ici pendant dix ans. Le droit de vivre avec ses enfants pendant dix ans. Que demande le peuple ? Quatre ans auparavant, il n’avait le droit d’être là que pour une année. Un an de sursis, un an de travail obligatoire pour avoir son séjour renouvelé. Aujourd’hui, on a exigé de lui trois ans dans la même entreprise pour obtenir la nationalité française, ce qui n’est pas rien comme obstacle, en ces temps de difficultés économiques. Réponse dans un an. D’ici là et en cas de refus, je reste avec mes dix ans de gagné. Enfin, plus que neuf.» (1) Le prénom a été modifié. www.liberation.fr/societe/0101631713-j-ai-ose-me-marier-avec-un-etrangerCommentaire de dianaros Une étrangère mariée à un français
Etrangère, américaine, canadienne par le sol et le sang, mariée à un français depuis 5 ans, je vis, travaille et contribue fiscalement en France depuis 27 ans. Dans les années 80, j'ai fait ma première demande de titre de séjour. Dans les locaux administratifs, des centaines de personnes comme moi attendent en tripotant leurs dossiers. Mon nom sort du chapeau de la république au bout de plusieurs heures. Je me présente au guichet, une dame prend mon passeport, remplit quelques fiches, tamponne des documents, me rend mon passeport et un bout de papier vert, je lis : "doit quitter le territoire sous 15 jours" ! Ah bon ! Il doit y avoir une erreur. Je demande à voir un responsable. "C'est que je suis à l'affiche de l'Olympia dans quelques semaines !" Une dame prend compte de la situation puis me dit très souriante : "Mais vous êtes V.I.P. alors ! (depuis on a viré le "Very Important" - ne reste que le P de People) Votre place est à l'étage ou Madame X va vous recevoir." Sauvée !
Madame X me reconnait tout de suite et déborde d'enthousiasme : "Vous ne pouvez pas savoir !" Elle me raconte que son mari a été la victime d'un très grave accident de voiture. Lorsque les sauveteurs l'ont découvert tout cassé compressé dans une voiture détruite, le lecteur de cassettes tournait toujours et une de mes chansons résonnait au coeur du drame ! Ca les a marqués voyez-vous ! Fin heureuse, son mari s'en sortit vivant. Sinon... J'aurais peut-être été maudite à ses yeux ! "Vous ! Dehors ! Sortez de mon bureau ! Quittez la France sur le champ ! C'est votre faute si mon mari est mort !" Là c'est lui qui m’a sauvée ! Elle était tout pimpante et ravie de m'offrir ses plus précieux services. Je suis sortie de son bureau munie d'une carte de séjour toute neuve. Fin de procédure.
Jamais je n'ai renouvelé ce document. On ne me le demandait pas aux frontières. Jamais. Parce que je suis de type européen. Ca change tout. Je voyageais beaucoup pourtant. En 2001, la situation a radicalement viré. Dans tous les ministères de l'intérieur du monde on a revu sa copie sécurité. Un jour, quittant le Canada pour rentrer chez moi en France, au comptoir Air France, on me demanda de présenter un billet de retour ou une carte de séjour sinon... pas de carte d'embarquement. Pas de passe-droit. Ni pour moi, ni pour personne. Tous coupables potentiellement. La consigne nouvelle : rester en règle ou rester chez soi.
De retour dans le sud-ouest, je me présente à la préfecture pour réactiver mon dossier "carte de séjour". On a beau me reconnaitre à nouveau (avec moins d'enthousiasme...), l'ordinateur lui ne me reconnait pas du tout. Il faut faire la démarche d'obtention de titre de séjour d'un an - repartir de zéro quoi - option "rapprochement familial" me conseille-t-on car je suis mariée ! Le chemin de croix dans les cases des fiches commence. Voici l'essentiel du parcours : visite médicale chez un médecin de leur choix, radio des poumons aux frais du demandeur, cours d'éducation civique niveau CM2, teste de français niveau 4 (le plus élevé) : "elle comprend les questions, on comprend ses réponses", tout cela à 100 km de chez moi et pas le même jour évidemment, enquête de moralité, entretiens "intimes" au commissariat pour moi et mon mari ensemble et séparément, signature d'un contrat avec la France, lettre au préfet accompagnée d'un dossier complet comprenant tous les certificats et justificatifs imaginables....
En 2008, j'ai enfin obtenu un titre de séjour de 10 ans. Voilà comment ça se passe lorsqu'on est blanche, avec un travail, imposable et imposée depuis 27 ans, mariée à un français, avec tous ses points au permis, sans casiers et sans enfants... On en est là. Vous imaginez un peu ce que c'est pour tous les autres ? | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Dim 25 Avr - 21:19 | |
| "Polygamie" au sens d'Hortefeux : Paul Bocuse va-t-il être déchu de sa nationalité française ?La polygamie est interdite en France, nous dit-on. Depuis que Brice Hortefeux a sorti de son chapeau le cas d'un Français qui aurait plusieurs compagnes, c'est le déchaînement politico-médiatique. Chacun y va de sa petite phrase. Il est scandaleux qu'un homme puisse en France être polygame. Cette pratique, qui serait d'un autre âge, est d'une telle ignominie qu'elle ne doit être sanctionnée autrement que par la déchéance de la nationalité française. La France ne peut compter en son sein des polygames. On veut bien des maris infidèles, des coureurs de jupon, des amants, oui, mais pas de polygames. Pas de ça, chez nous. Pas de polygamie, donc. Sauf si on s'appelle Paul Bocuse, célèbre chef cuisinier français. Dans ce cas-là, on peut non seulement avoir trois compagnes, mais même l'assumer publiquement. En 2005, suite à une interview dans un quotidien anglais, LCI.fr publiait un article, on ne peut plus neutre, sur les trois femmes de Bocuse : « Bocuse a trop d’années pour une seule femme». Un an plus tard, Libération offrait à ses lecteurs un portrait du chef cuisinier particulièrement complaisant : " Paul Bocuse. Monsieur croque-madames". En 2007, c'est au tour de Zone interdite, sur M6, de nous présenter Raymonde, Raymone et Patricia, les trois femmes du cuistot polygame. «Il y en a une pour le déjeuner, une pour le thé et une pour le dîner», osera dire ce dernier, comme le rapporte toujours en 2007 Le Parisien. Les dames ont dû apprécier. Enfin, en février 2010, Le Figaro, évoquant sa vie de polygame et ses trois épouses, demandera à Paul Bocuse, avec une indulgence qui tranche avec l'acharnement contre le barbu de Hortefeux, si « le bonheur est complexe». Alors qu'en sera-t-il ? Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, va-t-il envoyer un SMS aux journalistes pour qu'ils surmédiatisent la polygamie de Paul Bocuse ? Même s'il sait que juridiquement il ne peut rien contre un homme qui a plusieurs compagnes sans être administrativement marié avec, Brice Hortefeux, qui n'est évidemment pas dans le calcul politique, va-t-il écrire à Eric Besson pour lui demander de déchoir Paul Bocuse de la nationalité française ? Tous les Français, au nom de la morale républicaine, n'en doutent pas une seule seconde. Al-Kanz www.lepost.fr/article/2010/04/24/2046917_polygamie-bocuse-va-t-il-etre-dechu-de-sa-nationalite-francaise.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Sam 1 Mai - 20:42 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Lun 3 Mai - 18:03 | |
| Quand Carla Bruni défendait la polygamieLes déclarations de Carla Bruni, qui sonnent aujourd'hui très étrangement, sont parues dans Le Figaro en février 2007, avant que Carla Bruni ne rencontre Sarkozy : "Je suis fidèle… à moi-même !" (Elle rit.) "Je m’ennuie follement dans la monogamie, même si mon désir et mon temps peuvent être reliés à quelqu’un et que je ne nie pas le caractère merveilleux du développement d’une intimité. Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie." Dans cette interview, Carla Bruni poursuit sa métaphysique du couple avec pour seul solgan : «vivre, vivre, vivre» : "Je ne cherche pas particulièrement l’établissement des choses : l’amour et le couple ne me rassurent pas. Je ne me sens jamais en couple, pourtant j’ai un amoureux que j’aime et qui vit avec moi. C’est mon côté garçon. [...] Je suis quand même complètement femme avec ces sentiments supposés féminins qui m’envahissent parfois : la responsabilité, la culpabilité, le remords. Et puis ça passe (...)" http://fr.news.yahoo.com/79/20100429/tfr-quand-carla-bruni-dfendait-la-polyga-ba15d4f.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Mar 4 Mai - 15:32 | |
| Les Françaises auront-elles bientôt légalement le droit de porter des pantalons ?Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe en France une loi interdisant aux femmes de porter un pantalon, si ce n'est pour pousser une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. Cette loi sera peut-être bientôt abrogée. La loi du 26 brumaire an VIII dit : "toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation". A cette loi, deux circulaires sont venues préciser en 1892 et 1909 que les femmes pouvaient mettre un pantalon si c'était pour pousser le guidon d'une bicyclette ou tenir les rênes d'un cheval. C’est «grâce» à cette clause que, par exemple, Rosa Bonheur, une artistique peintre connue de ses contemporains du XIXe siècle, et première femme à recevoir la Légion d’honneur, en 1865, avait demandé et obtenu, en 1852, l’autorisation, renouvelable tous les six mois, de s’«habiller en homme», selon l’expression consacrée de la Préfecture de police de Paris. Cependant, toutes les tentatives d’abroger cette loi furent vouées à l’échec. C’est ainsi qu’en 1969, le Préfet de police de Paris avait trouvé absurde de la modifier en fonction de la mode. La dernière tentative, datant de 2003, fut celle du député UMP de l’Indre, Jean-Yves Husson, auprès de Nicole Ameline, ministre déléguée à la Parité et l’Égalité professionnelle. Celle-ci lui avait prétexté que «la désuétude est parfois plus efficace» qu’une abrogation en bonne en due forme. www.gaucherepublicaine.org/respublica/le-pantalon-interdit-aux-parisiennes/1320 http://fr.news.yahoo.com/55/20100504/tod-les-franaises-auront-elles-bientt-lg-17baed7.htmlLe port de signes ou de tenues vestimentaires particuliers a toujours fait l’objet d’une surveillance sociale dans l’histoire. www.laicite-educateurs.org/rubrique.php3?id_rubrique=5 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Mer 19 Mai - 14:42 | |
| Voile intégral : «Indéfendable de pratiquer le paternalisme au nom de la fraternité»Widney Brown, directrice générale chargée des questions relatives au droit international et à la stratégie politique, à Amnesty «A l’heure ou la France s’achemine vers une loi interdisant le port de la burqa ou du niqab dans l’espace public, le gouvernement semble ignorer le droit à la liberté d’expression et de religion. Le corps des femmes ne doit jamais devenir un champ de bataille. Ce sont les femmes, et elles seules, qui doivent décider de ce qu’elles portent. Les défenseurs du projet de loi maintiennent qu’ils protègent les femmes vivant dans un milieu musulman contre toute contrainte visant à leur faire porter la burqa ou le niqab. Ils se présentent donc comme des défenseurs de l’égalité des droits pour les femmes. Il est vrai que certaines femmes font l’objet de pressions de la part de membres de leur famille ou de leur entourage. Cela est inacceptable. Aucune femme, aucune jeune fille ne doit vivre dans la peur de subir des violences ou de voir sa réputation salie parce qu’elle refuse de porter le voile. Aucun gouvernement ne doit tolérer au nom de valeurs religieuses ou culturelles les attaques cruelles infligées à des femmes en Afghanistan, au Pakistan, en Algérie, en Iran et en Irak par des individus dont certains sont à la solde de l’État, d’autres non. L’État a cependant le devoir de réagir à ces menaces et à ces violences en ciblant l’auteur des faits, et non en exerçant sa propre domination sur la victime. Exclusion de la sphère publiqueDans le cas des femmes qui sont contraintes de porter une burqa ou un niqab, la conséquence d’une interdiction sera de les exposer à une sanction pénale de l’État si elles s’aventurent dans l’espace public; plus vraisemblablement, elles se retrouveront enfermées dans l’espace privé. Un tel résultat irait à l’encontre du but recherché. Si l’État est prêt à intervenir pour mettre ces femmes à l’abri des traitements coercitifs, brutaux, violents ou discriminatoires infligés par leur entourage, les femmes doivent savoir quelles ressources sont mises à leur disposition. Privées de la possibilité d’évoluer dans l’espace public, elles n’auront guère l’occasion, par exemple, de lire une affiche concernant leur situation apposée dans le métro. En France, quelques femmes font le choix de porter le voile intégral. En excluant des femmes de la sphère publique, propice à la prise de décisions, on ne protège pas celles qui subissent la contrainte et la violence, pas plus qu’on ne renforce la capacité d’agir de celles qui usent de leur droit de choisir. Cette loi porte atteinte, de manière discriminatoire et injustifiée, à leur droit à la liberté de religion et d’expression. Une autre justification avancée par les défenseurs du projet de loi repose sur des motifs liés à la sécurité publique. Il est vrai que les pouvoirs publics sont dans l’obligation d’assurer la sécurité mais les représentants des autorités peuvent très bien demander aux femmes concernées de montrer leur visage lorsque cela s’impose. Il est absurde de prétendre que les femmes qui portent un niqab mettent en danger la sécurité publique en France. Mesures fortes pour promouvoir l’égalitéSi la France veut réellement s’acquitter de l’obligation qui lui incombe de réaliser l’égalité entre femmes et hommes, il existe des mesures spécifiques que cet État peut prendre. Il peut ainsi évaluer la façon dont sa législation, ses politiques et ses pratiques mettent à mal l’égalité entre les sexes et rejettent les musulmanes et les immigrées. Il peut prendre des mesures fortes pour promouvoir l’égalité et combattre la discrimination. Par exemple, les autorités peuvent veiller à ce que les établissements scolaires développent pour tous les élèves une offre variée en matière d’enseignement, sans orienter systématiquement les fillettes et jeunes filles vers des filières traditionnellement «féminines». Et s’assurer que les femmes reçoivent bien à travail égal, un salaire égal. Le gouvernement peut faire en sorte que les femmes bénéficient d’un accès au crédit et à d’autres formes de participation à la vie économique. Il peut mettre sur pied des dispositifs destinés à encourager les femmes de toutes origines à participer aux instances politiques. Ce sont les femmes, et elles seules, qui doivent décider du moment et des conditions de leur participation à la vie publique, dans le domaine du travail ou celui de la politique. L’État est dans l’obligation de veiller à ce qu'elles disposent du pouvoir de décision nécessaire pour réaliser leurs aspirations. Il est indéfendable de pratiquer le paternalisme au nom de la fraternité.» www.liberation.fr/societe/0101636387-voile-integral-indefendable-de-pratiquer-le-paternalisme-au-nom-de-la-fraterniteLe voile, symptôme de la modernité par par Tülay Umay, sociologue Le discours dominant stigmatise le voile «islamique» comme signe religieux portant atteinte au pacte laïque, refus communautaire d’intégration, ou encore soumission au pouvoir masculin. Cependant la recherche effectué sur le terrain par la sociologue Tülay Umay fait apparaître une toute autre signification du choix de ce vêtement. Il affirme une identité féminine personnelle et appelle les hommes à la révolte. www.voltairenet.org/article162762.htmlAltercation entre deux femmes dans un supermarché "Elle s'est agrippée à mon voile jusqu'à l'arracher" Samedi 15 mai après-midi dans un magasin de vêtements et chaussures de la zone commerciale de Trignac, en banlieue de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) deux femmes se croisent. L'une, accompagnée de sa fille, est avocate à Saint-Nazaire ; la seconde, prénommée Elodie, porte un niqab. En quelques minutes, les choses s'enveniment et les deux femmes en viennent aux mains. Elodie en témoigne sur RMC ce mardi matin : "Nous étions en train de sortir de la boutique lorsque nous avons croisé deux femmes, dont une d'un certain âge. Soudain, elles ont clairement proféré à mon égard des propos racistes : 'regarde-moi Bélphégor, ici on est en France' ou encore 'retourne dans ton pays' (...) Le père de mes enfants, dont je suis séparé, leur a dit que j'étais française et que j'étais dans mon pays. Mais ça s'est envenimé. La plus jeune m'a foutu une baffe, je la lui ai rendue. Alors la plus âgée s'est agrippée à mon voile jusqu'à l'arracher complètement. Les vendeuses ont essayé de la retenir, et puis petit à petit, ça s'est calmé." "Ça a été très choquant pour moi et pour mes enfants qui assistaient à la scène. En ce moment, je ne peux plus sortir seule, j'ai peur. C'est pourquoi le papa de mes filles m'accompagnait ce jour-là", ajoute-t-elle. Si Elodie compte porter plainte pour "injure à caractère racial, ethnique et religieux", l'avocate et sa fille vont en faire autant, pour "violence sans incapacité totale de travail". http://fr.news.yahoo.com/63/20100518/tfr-altercation-entre-deux-femmes-dans-u-019dcf9.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Mar 22 Juin - 17:03 | |
| Alain Finkielkraut le 20 juin 2010 sur Europe1 : «... l'équipe de France [...] c'est une bande de voyous [...] on a plutôt envie de vomir avec la génération caillera.» www.rue89.com/mouloud-akkouche/2010/06/20/foot-finkielkraut-et-les-11-racailles-155594Alain Finkielkraut en novembre 2005 au quotidien Ha’aretz : «Les gens disent que l'équipe nationale française est admirée par tous parce qu'elle est 'black-blanc-beur'. En réalité, l'équipe nationale est aujourd'hui 'black-black-black', ce qui en fait la risée de toute l'Europe.» http://questionscritiques.free.fr/edito/haaretz/finkielkraut_171105.htmLa longue interview que le «philosophe» français Alain Finkielkraut a accordée au quotidien israélien Ha’aretz est devenue le symbole de ce discours raciste décomplexé. www.voltairenet.org/article131908.htmlL'intellectuel s'est encore illustré par de drôles de propos Il y a quelques jours, nous vous disions que la parole se débridait à droite : Hélène Carrère d’Encausse, académicienne, ainsi que quelques hommes politiques avaient rendu la polygamie responsable des émeutes, l’académicienne croyant même reconnaître dans les émeutiers les enfants d’africains fraîchement débarqués de leurs villages. Alain Finkielkraut est de la même veine. 24 11 2005 www.grioo.com/info5864.htmlLes prédications d’Alain Finkielkraut : «Mon savoir absolu sur les quartiers populaires» www.acrimed.org/article2202.htmlCe 22 juin 2010 une journaliste de France Inter aurait présenté les jeunes de Villiers-le-Bel, jugés pour avoir tiré sur des policiers en novembre 2007, comme "des enfants de polygames". | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Mer 1 Sep - 14:46 | |
| Une tache de honte sur le drapeau françaisNicolas Sarkozy et son gouvernement ont ouvert une campagne de désignation de boucs-émissaires à l’intérieur de la société française. Ils ont d’abord organisé un débat sur l’identité nationale de manière à remettre en question le principe fondateur de la République française selon lequel les origines individuelles et les convictions personnelles s’effacent devant le contrat social. Plus récemment, dans un discours, prononcé à Grenoble le 30 juillet 2010, M. Sarkozy a stigmatisé les Roms et évoqué une discrimination juridique entre les Français les plus anciens et les plus récents, lesquels pourraient être déchus de leur nationalité en cas de condamnation pénale grave. Pour l’ancien Premier ministre Dominique de Villepin, il s’agit là d’une faute morale qui entache l’honneur du pays et porte atteinte à l’essence de la Nation française. (...) www.voltairenet.org/article166821.htmlDéclaration du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (ONU) relative à la FranceLe Comité salue le rôle de la Commission nationale consultative des droits de l’homme tant au plan national qu’international. Il souligne l’importance des avis que cette commission émet sur des projets législatifs et invite le Gouvernement à continuer de la consulter à cet effet. www.voltairenet.org/article166872.htmlDans la presse internationale, les critiques restent vivesCritiques de la presse chinoise. Dans son édition de jeudi, le magazine The Economist estime que Nicolas Sarkozy "s'attaque à des cibles faciles". Pour le Times, Sarkozy ravive "les souvenirs de la Gestapo" Après le New York Times, l'ONU et El Watan, c'est au tour du quotidien britannique de dénoncer la politique sécuritaire du président français, notamment à l'égard des Roms. Depuis le lancement de sa politique sécuritaire, Nicolas Sarkozy a mauvaise presse à l'étranger. En témoigne l'article du quotidien The Times paru mardi 17 août sur le témoignage d'une famille de Roms vivant en France depuis six ans. "En expulsant les Roms en masse, Nicolas Sarkozy rappelle les souvenirs de la Gestapo", titre le quotidien britannique, n'hésitant pas à faire un parallèle avec la police politique du Troisième Reich. (…) La presse algérienne n'a pas tardé à réagir, fustigeant les déclarations des responsables UMP, qui avaient mis en doute la validité du rapport des Nations Unies au prétexte que certains membres du Comité appartiendraient à des pays ne respectant pas les droits de l'Homme. "Calculs politiques" Outre le démantèlement des camps illégaux de Roms, c'est tout le chapitre sur la déchéance de la nationalité française qui étonnait le 6 août dernier le New York Times, "attisant dangereusement les sentiments anti-immigrés". Pour le quotidien américain, il ne s'agit là ni plus ni moins que de "calculs politiques à court terme" en faveur de Nicolas Sarkozy. "Dans un pays qui a longtemps défendu avec orgueil le principe d’égalité de tous les citoyens français, la loi doit être la même pour tous. Cela vaut donc pour le père de Nicolas Sarkozy, d'origine hongroise, tout comme son épouse, italienne naturalisée française", ironisait alors le journal. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100817.OBS8627/pour-le-times-sarkozy-ravive-les-souvenirs-de-la-gestapo.html www.lexpress.fr/actualites/2/paris-toujours-sous-le-feu-des-critiques-au-sujet-des-roms_915383.htmlXenophobia : Casting Out the Un-French www.nytimes.com/2010/08/06/opinion/06fri2.html?scp=1&sq=un-french&st=cseFrance : Le gouvernement français auditionné à BruxellesLes expulsions de Roms ont été au centre d'une « réunion de travail » d'une heure et demie, hier à Bruxelles. Les commissaires européens chargés de la Justice et des Affaires intérieures, Viviane Reding et Cecilia Malmström, rencontrent le ministre français de l’Immigration, Eric Besson, et le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Pierre Lellouche. Il s’agit en fait pour la Commission européenne et la France de clarifier leurs positions après les initiatives prises récemment par les autorités françaises. La France est actuellement sous le feu des critiques européennes et internationales après avoir renvoyé des Roms vers la Roumanie et la Bulgarie, et de démantelé des camps illégaux. www.rfi.fr/emission/20100831-sophie-kammerer www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2437606&rubId=55350 L'archevêque de Toulouse dresse un parallèle entre Roms et JuifsAprès le pape et plusieurs évêques, des pasteurs protestants et le grand rabbin de France ont pris leurs distances avec les actions menées contre les Roms. L'archevêque de Paris, André Vingt-Trois, a regretté qu'un "climat malsain" se soit installé en France, dénonçant "une sorte de concours de celui qui paraîtra le plus sécuritaire". www.capital.fr/a-la-une/actualites/paris-toujours-sous-le-feu-des-critiques-au-sujet-des-roms-525505Le Père Arthur prie même pour que Sarkozy fasse une crise cardiaque. www.youtube.com/watch?v=JJ7TlYADh4QEvacuation de camps de Roms : un haut responsable policier émet des critiqueswww.ladepeche.fr/article/2010/08/23/893019-Evacuation-de-camps-de-Roms-un-haut-responsable-policier-emet-des-critiques.html«la loi doit être appliquée. Mais il y a la forme et elle est détestable. Quand on voit les forces de l'ordre (...) qui viennent détruire les caravanes, et les enfants que l'on sépare quelquefois de leurs parents, c'est inacceptable", tempête Bernard Debré ( UMP). "L'électorat populaire comprend qu'il y a un risque de dérapage vers la xénophobie et le racisme». www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/roms-les-reconduites-se-poursuivent-les-critiques-pleuvent-27-08-2010-1030117.phpRoms : des ONG déposent un recours contre le fichier Oscar www.20minutes.fr/ledirect/591296Délinquance roumaine : les chiffres en trompe-l'oeil d'Hortefeuxhttp://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20100831.OBS9247/delinquance-roumaine-les-chiffres-en-trompe-l-oeil-d-hortefeux.htmlA Petrosani, ville minière, l'angoisse des Roms renvoyés de Francewww.dailymotion.com/video/xeisd7_a-petrosani-l-angoisse-des-roms-ren_news www.ladepeche.fr/article/2010/08/21/892372-A-Petrosani-ville-miniere-l-angoisse-des-Roms-renvoyes-de-France.html Chez les Roms, "intouchables" de BulgarieC'est le quartier tsigane le mieux intégré dans le tissu de la ville ; ses habitants disent qu'ils sont "turcs" ou "musulmans", mais pas roms. www.lemonde.fr/europe/article/2010/08/31/dans-les-ghettos-roms-de-bulgarie_1404261_3214.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Identité nationale Sam 16 Oct - 4:09 | |
| Sarkozy et sa « vitrine historique de l'identité nationale »Depuis l'annonce par Nicolas Sarkozy de l'implantation aux Archives nationales de la future Maison de l'Histoire de France, l'hôtel de Soubise, dans le Marais (Paris), est occupé. Retour sur la manière dont le Président entend raconter l'Histoire de France, avec Nicolas Offenstadt, maître de conférence à la Sorbonne. www.rue89.com/2010/10/07/sarkozy-et-sa-vitrine-de-lidentite-nationale-169659Les historiens disent non au musée SarkozyRéunis jeudi soir 15 octobre sous les lambris de l’hôtel Soubise, aux Archives nationales, site sur lequel le président à jeté son dévolu, un collectif d’historiens a, sans équivoque, répondu par la négative. « Nous demandons la suspension du projet », a ainsi solennellement indiqué l’historien Nicolas Offenstadt en conclusion d’une rencontre qui a réuni près de deux cents personnes venus écouter les grands pontes de la discipline dans des Archives occupées nuit et jour depuis presqu’un mois.
Un musée pour quoi faire ? Se sont demandé Arlette Farge, Michèle Riot-Sarcey ou encore Daniel Roche.
Les Français ont-il tant besoin d’un lieu qui synthétise – fige – leur « roman national » ? « Évidemment, un projet de musée, a priori c’est sympathique, a expliqué Nicolas Offenstadt, co-auteur de Comment Nicolas Sarkozy écrit l’histoire de France [1]. Reste que le musée appelé de ses vœux par Nicolas Sarkozy, « enchâssé dans un discours idéologique », se construit sous de douteux auspices a rappelé l’historien : « Dans la lettre de mission d’Eric Besson il est dit qu’il devra promouvoir notre identité nationale et à ce titre prendra part à la mise ne place du musée d’histoire de France ». Selon l’un des rapports qui préfigure le musée, il s’agirait d’un lieu capable de restituer, ni plus ni moins que « l’âme de la France »… Pas du tout l’avis d’Hoffenstadt :
"Nicolas Sarkozy n'a aucun véritable rapport à l'Histoire" www.dailymotion.com/video/xf80io_nicolas-sarkozy-n-a-aucun-veritabl_news
Tour à tour les historiens ont relevé les incongruités du projet. « L’histoire n’est pas un donné, quelque chose qui se regarde sur un mur, elle est plurielle, contradictoire et conflictuelle. Cela ne se met pas en musée », a pour de son côté défendu Michèle Riot-Sarcey.
La question de la localisation du musée aux Archives a soulevé également toutes les inquiétudes quant à l’avenir de l’institution. « Je suis ici pour défendre un service public », a affirmé Daniel Roche. Le ton est grave. Mais pas toujours. À une intervenante qui s’interroge sur la personnalité qui prendra la tête du musée Sarkozy, une voix dans la salle hurle « Bernard Tapie », déclenchant l’hilarité générale.
Reste que le débat passionnant et parfois houleux – un représentant de l’association de préfiguration du Musée ayant plutôt courageusement défendu son projet – avait bien failli être annulé en catastrophe. Le directeur des archives, Hervé Lemoine n’ayant pas autorisé la rencontre. « Il a menacé de nous envoyer les CRS », raconte Wladimir Susanj, secrétaire de la section CGT des Archives. Mais bon, avec les lycéens en furie, les flash-ball étaient sans doute occupés ailleurs…
Lucie Delaporte www.bakchich.info/Les-historiens-disent-non-au-musee,12145.htmlDans un essai intitulé « Faire les Français : quelle identité nationale ? », l'historienne Anne-Marie Thiesse décrypte la notion d'identité nationale à l'aune de l'Histoire de France. Elle y aborde tout ce que ni le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Éric Besson ni son débat n'ont abordé. Entretien. www.rue89.com/cabinet-de-lecture/2010/10/10/reprendre-le-controle-de-la-pensee-sur-lidentite-nationale-170287 | |
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