| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
| | Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal | |
| | Auteur | Message |
---|
Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 17:15 | |
| Clotilde Reiss libre grâce au SénégalLes tractations ont été pilotées par Claude Guéant, avec les dirigeants sénégalais - sans que Bernard Kouchner et le Quai d'Orsay en soient informés. Abdoulaye Wade, qui préside l'Organisation de la conférence islamique (OCI) et qui est, en outre, le doyen des chefs d'État musulmans de la planète, a mené dans l'ombre de patientes négociations avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, avec l'accord de Nicolas Sarkozy. Le fils du président sénégalais, Karim Wade, s'était rendu à Téhéran du 30 mars au 1er avril, accompagné d'un émissaire français, afin de s'entretenir avec les autorités iraniennes. (...) www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-16/clotilde-reiss-libre-grace-au-senegal/924/0/455330 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 17:19 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 17:34 | |
| REPUBLIQUE DU SENEGALMINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES COMMUNIQUE MEDIATION DU SENEGAL SUR LA LIBERATION DE CLOTILDE REISSLe Président de la République du Sénégal, Son Excellence Maître Abdoulaye WADE, Président en exercice de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), se réjouit ce samedi 15 mai 2010 de la libération par Téhéran de l’universitaire française, Clotilde REISS. La Présidence de la République du Sénégal rappelle que cette libération est consécutive à une médiation entreprise par le Chef de l’Etat Sénégalais depuis septembre 2009. Les principales étapes de la médiation sénégalaise sont les suivantes : 1. Mlle Clotilde REISS est arrêtée le 1er juillet 2009 à Téhéran pour motif d’espionnage. Il lui est reproché d’avoir filmé des sites classés sensibles et des scènes de manifestations suite aux contestations électorales du 12 juin 2009. 2. En octobre 2009 lors d’une visite en Iran, Son Excellence Maître Abdoulaye Wade, après avoir abordé les questions de coopération bilatérale évoque en tête à tête le dossier Clotilde REISS avec Son Homologue iranien, le Président AHMADINEJAD. Au cours de cet entretien, le Président iranien laisse entendre une possible libération de Clotilde REISS sous certaines conditions spéciales. 3. Le 18 octobre 2009, lors d’une audience à la résidence de l’Ambassade du Sénégal à Paris, le Président de la République informe M. Claude GUEANT, Secrétaire Général de l’Elysée, accompagné de M. André Parant, Ambassadeur de la teneur de son entretien avec son homologue iranien. L’intervention sénégalaise est alors saluée et Paris demande à Dakar de poursuivre sa mission de médiation. 4. Le 22 Octobre 2009, le Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG rencontre Claude GUEANT à Paris à 13H 00 sur le dossier Clotilde REISS. Ce dernier réaffirme la volonté de la France de voir le Sénégal trouver une solution rapide dans cette affaire. 5. Du 10 au 12 novembre 2009, le Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG se rend alors en visite officielle à Téhéran où il est reçu par la Président AHMADINEJAD qui confirme le principe de la libération de Clotilde REISS et indique qu’il va discuter avec le Président WADE des modalités de libération de Clotilde REISS. 6. Le 12 Novembre 2009, le Président WADE demande au Président SARKOZY de lui dépêcher un envoyé spécial car il a un message important à lui transmettre. 7. Le 13 Novembre 2009, l’Ambassadeur André PARANT arrive à Dakar dans la soirée par vol spécial. Il est immédiatement reçu en audience par le Président de la République pendant plus de deux heures en présence des Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim WADE. Le Président WADE l’informe de la teneur des discussions avec les Autorités Iraniennes et de leur volonté de libérer rapidement Clotilde REISS. André PARANT prend bonne note. Une fois de retour à Paris, il fait savoir que les Autorités Françaises souhaitent que le Sénégal suspende sa médiation. 8. Le Président Iranien effectue une visite officielle au Sénégal en compagnie de son épouse les 26 et 27 novembre 2009. L’affaire Clotilde REISS n’est pas évoquée conformément à la demande française. 9. Le 26 mars 2010 le Ministre d’Etat Karim WADE rencontre Claude GUEANT à l’Elysée. En marge des discussions sur plusieurs sujets, l’affaire Clotilde REISS est évoquée: Claude GUEANT déclare que toutes les initiatives ont échoué y compris la dernière initiative de Jean-David LEVITTE, Ambassadeur, Chef de la Cellule Africaine à l’Elysée. La médiation du Président WADE est à nouveau sollicitée et feu vert est donné au Sénégal pour relancer les contacts avec l’Iran. 10. Du 29 mars au 1er avril 2010, le Ministre d’Etat Karim WADE est dépêché à Téhéran par le Président WADE en compagnie de l’avocat Robert BOURGI. Le Président Iranien salue le retour du Sénégal dans le dossier de Clotilde REISS. Il confie ne pas avoir compris le retrait soudain du Sénégal dans ce dossier. Il confirme la volonté de l’Iran de libérer Clotilde REISS sur insistance du Président WADE. Il instruit immédiatement son Ministre des Affaires Etrangères, Manouchehr MOTTAKI en déplacement en Tunisie et au Gabon de se mettre en contact avec les Autorités Sénégalaises pour finaliser les modalités de libération de Clotilde REISS. 11. Le 02 avril 2010, le Ministre d’Etat, Karim WADE de retour de Téhéran rencontre à nouveau, Claude GUEANT à l’Elysée pour l’informer de l’évolution des discussions. 12. Le Ministre Iranien des Affaires Etrangères, Manouchehr MOTTAKI modifie son programme initial et se rend immédiatement à Dakar dans la nuit du 3 avril 2010. Il est reçu le lendemain en audience par le Président de la République. Il aura ensuite une séance de travail avec les Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim WADE. 13. Le 06 avril 2010, le Ministre d’Etat, Karim WADE est dépêché à nouveau à Paris où il rencontre Claude GUEANT pour l’informer de l’évolution positive du dossier. 14. Après un mois de tractations entre Dakar, Paris et Téhéran. Le Président de la République, Maître Abdoulaye WADE reçoit une lettre de son Homologue Français, Nicolas SARKOZY qui permet de faire aboutir rapidement les discussions. Le 11 mai, 2010, le Ministre des Affaires Etrangères de l’Iran, Manouchehr MOTTAKI demande au Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG d’informer le Président de la République du Sénégal de la décision définitive de l’Iran de libérer Clotilde REISS conformément aux modalités convenues Il salue la médiation sénégalaise et demande que le Président WADE informe lui-même la France de cette décision. 15. Le 11 mai (23h30 - heure de Paris), le Président de la République tente de joindre en vain au téléphone son homologue Français. En raison de l’heure tardive, il arrive à joindre Claude GUEANT et l’informe de l’heureuse décision de Téhéran de libérer Clotilde REISS. Le Président WADE précise même les détails de la libération : a. Les Autorités Iraniennes contacteront le mercredi 12 mai dans la matinée l’Ambassadeur de France à Téhéran pour confirmer cette décision et la mettre en œuvre. b. Clotilde REISS sera officiellement libre dans la période du 15 au 16 mai 2010 et pourra rentrer en France. Le Secrétaire Général de l’Elysée, Claude GUEANT salue le succès de la médiation sénégalaise et remercie vivement le Président de la République. 16. Le 14 mai, les Ministres d’Etat, Maître Madické Niang et Karim Wade arrivent à Téhéran pour superviser les derniers réglages de la libération de Clotilde REISS. 17. Le 15 mai, les Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim WADE rencontrent dans la matinée le Ministre Iranien des Affaires Etrangères et quelques heures plus tard le Président Iranien annonce publiquement l’acquittement de Clotilde REISS. Le Chef de l’Etat Sénégalais exprime sa gratitude au Guide Suprême de la République Islamique d’Iran, au Président iranien et à l’ensemble des Autorités Iraniennes pour leur disponibilité constante. Le Président Abdoulaye WADE se réjouit par la même occasion de l’excellence des relations amicales entre la France et le Sénégal et de la confiance que le Président SARKOZY lui porte. Fait à Téhéran, le 15 mai 2010 LE MINISTRE d’ETAT, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES MAITRE MADICKE NIANG Diffusé par l’Organisation de la Presse Africaine pour le ministère des Affaires étrangères de la République du Sénégal | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 17:37 | |
| CHRONOLOGIE DE LA MEDIATION DU SENEGAL SUR LA LIBERATION DE CLOTILDE REISS1. 1er juillet 2009, arrestation de Clotilde REISS 2. Le 17 octobre 2009, visite du Président Son Excellence Maître Abdoulaye WADE, à Téhéran 3. Le 18 octobre, audience à Paris accordée à M. Claude GUEANT et M. André PARANT 4. 22 octobre 2009 à Paris : entretien entr Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG et M. Claude GUEANT 5. Du 10 au 12 novembre 2009 : visite du Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG à Téhéran 6. 13 Novembre 2009 à Dakar, audience accordée par le Président WADE à M. André PARANT 7. Les 26 et 27 novembre 2009, visite à Dakar du Président Ahmadinejad 8. 26 mars 2010 à Paris, entretien entre le Ministre d’Etat Karim WADE et M. Claude GUEANT 9. Du 29 mars au 1er avril 2010 : Visite du Ministre d’Etat Karim WADE à Téhéran en compagnie de Maître Robert BOURGI. 10. Le 02 avril 2010, entretien à Paris entre le Ministre d’Etat, Karim WADE et M. Claude GUEANT 11. Le 3 avril 2010, visite à Dakar du Ministre Iranien des Affaires Etrangères, Manouchehr MOTTAKI 12. Le 06 avril 2010, le Ministre d’Etat, Entretien à Paris du Ministre d’Etat Karim WADE et M. Claude GUEANT 13. Le 11 mai, 2010, le Ministre Iranien des Affaires Etrangères de l’Iran, Manouchehr MOTTAKI informe son homologue sénégalais le Ministre d’Etat, Maître Madické NIANG de la décision définitive de l’Iran de libérer Clotilde REISS conformément aux modalités convenues. Il salue la médiation sénégalaise et demande que le Président WADE informe lui-même la France de cette décision. 14. Le 11 mai 2010 (23h30 - heure de Paris), Appel téléphonique du Président WADE au Président Sarkozy qu’il n’a pas pu joindre en raison de l’heure tardive. Le Président WADE arrive à joindre Claude GUEANT et l’informe de l’heureuse décision de Téhéran de libérer Clotilde REISS. Le Président WADE précise même les détails de la libération : 15. Le 14 mai, les Ministres d’Etat, Maître Madické Niang et Karim Wade arrivent à Téhéran pour superviser les derniers réglages de la libération de Clotilde REISS. 16. Le 15 mai, les Ministres d’Etat, Maître Madické NIANG et Karim WADE rencontrent dans la matinée le Ministre Iranien des Affaires Etrangères et quelques heures plus tard le Président Iranien annonce publiquement l’acquittement de Clotilde REISS. Diffusé par l’Organisation de la Presse Africaine pour le ministère des Affaires étrangères de la République du Sénégal | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 18:29 | |
| Un ancien de la DGSE accuse Clotilde Reiss "d'avoir travaillé pour la France"Dimanche sur LCI, Pierre Siramy, ancien sous-directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) a porté de graves accusations à l’encontre de Clotilde Reiss, fraîchement arrivée sur le sol français, en fin de matinée. Selon cet ancien de la DGSE, Clotilde Reiss «a travaillé au profit de la France pour collecter des informations qui étaient de nature de politique intérieure et d’autres qui étaient sur la prolifération nucléaire». Pierre Siramy (ce n'est pas son vrai nom) affirme : "Elle est immatriculée à la DGSE". L’ancien sous-directeur ajoutant que c’est "par patriotisme que Clotilde Reiss se serait d'elle-même présentée à l'ambassade dès son arrivée en Iran. Un engagement que les autorités locales auraient découvert, en scrutant sa correspondance par Internet avant de l'arrêter le 1er juillet 2009". Selon la chaine d’information LCI, les autorités françaises n’ont pas encore réagi aux affirmations de Pierre Siramy. Pierre Siramy a publié en mars 2010 "25 ans dans les services secrets", chez Flammarion, rappelle Le Figaro. (...) www.pressafrik.com/Un-ancien-de-la-DGSE-accuse-Clotilde-Reiss-d-avoir-travaille-pour-la-France_a29059.htmlDéballages entre "amis" à la DGSESous le nom de plume de Pierre Siramy, Maurice Dufresse déballe les secrets de famille. Il en connaît vraiment beaucoup, puisqu'il termina en 2009 sa carrière d'un quart de siècle dans la boîte au poste de chef du STA (service technique d'appui) comptant 400 fonctionnaires et gérant 61 millions d'euros de budget annuel. De manière étonnante, il livre des noms d'ex-collègues, en se contentant parfois de la transparence du prénom et de l'initiale du patronyme. Le récit inédit d'une réunion de cadres de la DGSE chez Matra - où oeuvre le Lagardère's boy Jean-Louis Gergorin - confirme d'étranges collusions entre les services secrets et une entreprise française en bataille contre une autre (Thomson-CSF, devenue Thalès). (...) www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-03-25/services-secrets-deballages-entre-amis-a-la-dgse/1648/0/437749 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Lun 17 Mai - 22:32 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Ven 21 Mai - 2:20 | |
| © KeystoneDe jeunes chercheuses seraient forcées à jouer les espionnesClotilde Reiss, libérée dimanche après d’intenses tractations entre Paris et Téhéran, nie avoir travaillé pour le renseignement français. Une jeune chercheuse – appelons-la Laetitia – doute pourtant de la bonne foi de cette simple lectrice de l’Université d’Ispahan, retenue dix mois pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Pression sur les agents d’ambassadeCar dans son pays de recherche, une nation exotique en pleine guerre civile, Laetitia a elle aussi été approchée par les services secrets. C’était il y a plusieurs mois. Bénévolement, elle devait fournir des informations sensibles à des «employés» de l’ambassade de France, sous forme de notes, sur les conflits interethniques et politiques qu’elle couvrait. L’IFRI, l’Institut français de recherche en Iran, pour lequel travaillait Clotilde Reiss, a toujours dépendu directement du gouvernement français, comme l’ensemble du réseau des Instituts français de recherche à l’étranger. Selon Laetitia, ce réseau servirait de vivier d’informations aux renseignements. Au grand dam de la communauté scientifique, qui craint pour son indépendance et sa crédibilité aux yeux des autorités et des populations locales. [...] «Sa carrière sera brisée si elle parle»(...) BLAISE GAUQUELIN www.tdg.ch/actu/monde/jeunes-chercheuses-forcees-jouer-espionnes-2010-05-19 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Ven 21 Mai - 15:31 | |
| Clotilde Reiss : L'accusation d' espionnage indirectement confirmée par La DGSE et les Renseignements militaires ? Une courte dépêche perdue au milieu de toutes les autres publiée sur le Figaro du 040909 intitulée "Confidentiel : Iran, la DGSE avait prévenu", accrédite sans le vouloir les accusations portées contre Reiss par l'Iran et justifie par la même occasion son procès pour espionnage. [...] Les gesticulations politico-médiatiques du père de Clotilde Reiss, qui travaille au CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), n'ont fait qu'aggraver le cas de sa fille, d'autant plus que les Iraniens savent très bien également que Mme Reiss mère de Clotilde, fait partie de l'armée française (quel poste ? mystère) Ainsi on peut lire dans cette dépêche que nous reproduisons intégralement ci-dessous : Confidentiel : Iran, la DGSE avait prévenu Le Figaro 04/09/2009 "Bien avant l’arrestation de Clotilde Reiss en Juillet à Téhéran, les services de renseignements avaient averti l’ambassade de France en Iran du risque d’envoyer de jeunes chercheurs enquêter sur des sujets sensibles, alors que les relations entre les deux pays étaient exécrables depuis longtemps. La mise en garde conjointe de la DGSE et de la Direction des renseignements militaires avait été lancée l’an dernier après qu’un étudiant eut passé plusieurs semaines à travailler sur l’influence croissante des gardiens de la révolution dans l’économie iranienne." Ce que révèle cette dépêche 1. L'envoi de jeunes chercheurs français en Iran pour enquêter sur des sujets sensibles dans un pays avec lequel, depuis l'élection de Sarkozy à L'Elysée, la Sarkozie entretient des relations exécrables sous emprise du dictat sioniste surtout en ce qui concerne le programme nucléaire iranien. Clotilde Reiss, rappelons-le, a enseigné pendant quelques mois à l'université technologique d'Ispahan très réputée mondialement dans le secteur high tech et des nanotechnologies. Coïncidence ? Ispahan est également située à proximité de la ville de Natanz où se trouvent les installations nucléaires iraniennes de production d'uranium enrichi. La justice iranienne se basant sur des informations communiquées par les services de contre-espionnage iranien, qui surveillait Reiss depuis son arrivée en Iran, l'a accusée d'avoir rédigé un rapport sur le programme nucléaire iranien. Cette information "confidentielle" du Figaro vient donc corroborer les accusations iraniennes. 2. La DGSE et les renseignements militaires français avaient prévenu bien avant cette affaire Reiss des risques encourus. Autrement dit, envoyer des jeunes chercheurs jouer les espions en Iran était complètement irresponsable, pourtant cette décision a été prise au plus haut niveau, au Quai d'Orsay et à l'Elysée, au mépris de l'expérience des services de renseignements français. 3. Cette information, arrivée sur le bureau de la Pravda de Dassault-Sarko on ne sait trop comment et qualifiée de "confidentielle" par cette dernière, donc probablement "fuitée", s'apparente à un mouvement d'humeur de la barbouzerie française qui enregistre boulette sur boulette (deux "conseillers" -agents kidnappés en Somalie, l'affaire Reiss...) et n'apprécie probablement pas ce genre de travail de sagouin orchestré par des guignols incompétents, imbus de leur personne et travaillant pour le compte d'une puissance étrangère. (...) La Mouche du Coche www.alterinfo.net/Clotilde-Reiss-L-Accusation-D-Espionnage-Indirectement-Confirmee-Par-La-DGSE-Et-Les-Renseignements-Militaires_a36341.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal Jeu 2 Déc - 8:01 | |
| Affaire Clotilde Reiss : l'Elysée a exagéré la médiation de la SyrieLes documents américains obtenus par WikiLeaks et consultés par Le Monde révèlent certains dessous de cette crise. Ils décrivent comment l'Elysée a expliqué sa stratégie aux Américains, allant jusqu'à leur donner des conseils pour le traitement de leurs propres crises d' "otages" en Iran (un petit groupe de randonneurs).Ils montrent comment les responsables français ont cherché à convaincre Washington que la libération de la jeune Française n'avait pas eu pour contrepartie la remise en liberté de Majid Kakavand, un Iranien détenu en France et recherché par la justice américaine pour trafic de matériaux au bénéfice du programme nucléaire iranien. Enfin, ils placent sous une lumière crue la façon dont la présidence française a cherché à manipuler les médias pour accréditer l'idée que le président syrien, Bachar Al-Assad, avait joué un rôle central dans la libération de Clotilde Reiss. En réalité, il n'en fut rien. […] LE RÔLE FICTIF DU PRÉSIDENT SYRIEN Durant la détention de Clotilde Reiss en Iran, l'Elysée ne ménage pas ses efforts, au moyen de communiqués et de "fuites" organisées dans les médias, pour faire croire que le président syrien Bachar Al-Assad joue un rôle "important" et "influent" de "médiateur". Les Américains observent cette activité non sans ironie, et constatent que la manipulation porte ses fruits puisque plusieurs articles de presse répercutent la version officielle française. Un télégramme daté du 25 août 2009 évoque "le 'blitz' médiatique des officiels français". Sur quoi se fonde tant de "gratitude" exprimée envers M. Assad, se demande l'ambassade à Paris. "Malgré leurs déclarations pleines de louanges, les officiels français reconnaissent en privé qu'ils n'ont qu'une vague notion de ce que les Syriens ont réellement fait". Le document se penche ensuite sur les raisons qui ont poussé l'Elysée à verser dans cette fiction. L'intense effort de communication "vise à valider la politique de Sarkozy d'ouverture à la Syrie", analyse-t-il. Une politique lancée en 2008, qui "avait alors été perçue, par de nombreuses voix critiques en France et à l'étranger, comme prématurée et imméritée". En "exagérant le rôle syrien", Paris cherche à "démontrer à la Syrie quelles louanges elle peut s'attirer en jouant un rôle constructif dans la région". L'objectif est aussi de "semer des graines de discorde entre la Syrie et l'Iran". L'ambassade américaine le sait de bonne source. Le 11 août, François Richier lui a confié : "bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit. Mais nous les avons remerciés quand même. Cela devrait au moins semer la confusion chez les Iraniens". Clotilde Reiss rentre en France le 16 mai 2010. Nicolas Sarkozy la reçoit à l'Elysée. Dans un communiqué, il remercie les présidents du Brésil, du Sénégal, et de la Syrie, pour leur "rôle actif en faveur de la libération de notre compatriote". Natalie Nougayrède www.lemonde.fr/international/article/2010/12/01/affaire-clotilde-reiss-l-elysee-a-exagere-la-mediation-de-la-syrie_1447701_3210.html | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal | |
| |
| | | | Clotilde Reiss libre grâce au Sénégal | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|