Quant au bateleur, même viré de l’Élysée, il continuera à jouer les parasites. Tout autant que ses acolytes.
Ce que l'État versera à Sarkozy après son départ de l'ÉlyséeS'il siège au Conseil constitutionnel, le Président sortant ajoutera 11.500 euros net par mois aux 6.000 euros versés aux anciens chefs de l'État. Sans compter les multiples autres avantages en nature.
Nicolas Sarkozy ne sera pas dans le besoin. Quelle que soit sa décision sur la suite de sa carrière politique, il va bénéficier des avantages octroyés par la République aux anciens chefs d’État. D’abord, il percevra une indemnité de
6.000 euros brut, accordée à tous les "ex", quelle que soit la durée de leur séjour à Élysée. Ensuite, il pourra siéger au Conseil constitutionnel, en tant qu’ancien Président et percevoir, à ce titre, une indemnité de
11.500 euros net par mois.
François Hollande a certes promis de supprimer cette disposition qui permet aux anciens Présidents d’être nommés à vie dans cette institution, mais si elle est approuvée par le Parlement, cette remise en cause ne devrait
pas avoir de caractère rétroactif. Par ailleurs, l’État accorde à ses anciens présidents des
primes de "sujétion spéciale", pour "compenser les contraintes subies dans l'exercice des fonctions (sic)"
dont on ne connaît pas le montant.
Voyages gratuits et illimités en classe affaires sur Air FranceSurtout, il leur offre
toute une série d’avantages matériels, détaillés dans une "décision" signée par Laurent Fabius, en 1985, lorsqu’il était Premier ministre de François Mitterrand. Un
appartement de fonction "meublé et équipé",
deux fonctionnaires de la police nationale pour assurer leur protection rapprochée, une
voiture de fonction avec
deux chauffeurs et pas moins de
sept collaborateurs (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires).
En plus, Nicolas Sarkozy pourra
voyager gratuitement, grâce à deux cartes de circulation illimitées, l'une sur Air France, en classe affaires, l'autre à la SNCF première classe. Enfin, lorsqu’ils se déplacent à l’étranger, les anciens chefs de l’État sont accueillis par l’ambassadeur de France, qui doit faciliter leur séjour et assurer "leur hébergement dans les résidences de l’ambassadeur ou des consuls".
Pour l'État, la facture de ces nombreux avantages est salée : La charge financière -que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements- peut être estimée à
1,5 million par an et par ancien président, souligne le député René Dosière dans son livre "L’argent de l’État" (Seuil).
www.challenges.fr/elections-2012/20120507.CHA6158/salaires-et-autres-avantages-l-ex-president-sarkozy-bien-traite-par-la-republique.html'Mais attention, il faudra veiller à ne pas le fatiguer. Parce que le futur ancien locataire de l’Élysée jamais vraiment président ne sait pas ce qu'est le "vrai" travail. Celui qui fatigue, celui qui use, celui qui diminue, celui qui humilie, celui qui détruit, celui qui avilit, celui qui dégrade. Sarkozy a le mot travail à la bouche tous les jours sans l'avoir jamais vraiment pratiqué. Né avec une cuillère en argent dans la bouche, comme le disait sa maman il y a quelques années [...]'
http://sarkostique.over-blog.com/article-bayrou-et-l-art-de-la-claque-bien-ajustee-contre-sarkozy-104566767.htmlL'Enfance cachée de Nicolas Sarkozy par sarkophage
http://dai.ly/caEL0B Ce que va verser l'État aux ex-membres du gouvernement FillonLes ministres vont pouvoir percevoir, en l’absence de retraite, leur salaire jusqu’à six mois après leur départ. Seule condition : ne pas avoir retrouvé un travail. Aujourd’hui, le traitement mensuel du premier ministre approche les 22.000 euros par mois, 14.000 euros pour un ministre et 13.000 euros pour un secrétaire d’État.
TraditionPar tradition, les anciens locataires de Matignon
bénéficient à vie d’une voiture, d’une secrétaire et d’un chauffeur-garde du corps. Des avantages dont jouiraient aussi les anciens ministres d’État, comme Alain Juppé, qui dans l’ordre protocolaire du gouvernement se retrouvent juste après le Premier ministre
Pour les autres ministres, en théorie, les avantages (garde du corps, chauffeur, logement de fonction, train gratuit en première classe et quota de billets d’avion), sont supprimés. Dans la pratique, selon une enquête menée par Rue 89, tous les anciens ministres de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense et des Affaires étrangères bénéficieraient d’un chauffeur et d’une protection. Mais «pour «raisons de sécurité», le gouvernement refuse de dire qui», selon l’article.
«Des situations qui sont monarchiques» Une situation que déplorait alors le député de l’Aisne, apparenté PS, René Dosière. Selon cet élu, qui lutte pour la transparence de la gestion publique, «en raison d’une tolérance», seuls les ex-Premiers ministres et ministres de l’Intérieur ont droit à un chauffeur et à une protection à vie. Mais pour lui, les autres ex-ministres n’ont pas à rouler aux frais du contribuable. «Il y a comme ça des situations qui sont monarchiques», enrage le député.
En février 2010, la Cour des comptes tempêtait contre l’usage détourné des voitures banalisées de police par des personnalités politiques. «La Cour n’a eu connaissance d’aucun texte régissant ces mises à disposition qui sont demandées oralement par le cabinet du ministre», soulignait alors l’institution. Quant au garde du corps, il coûte, selon elle, en moyenne 71.879 euros par policier et par an.
www.20minutes.fr/economie/931219-va-verser-etat-ex-membres-gouvernement-fillon"l'organisation de la conférence internationale lançant l'Union pour la Méditerranée, au Grand Palais, en 2008, avait coûté 16,6 millions d'euros pour trois heures : 58.000 euros la minute !"www.sudouest.fr/2012/01/29/ce-que-nous-revelent-les-depenses-de-l-etat-618654-710.phpSarkozy-BadinguetL’action de Nicolas Sarkozy durant ses cinq années de présidence de la République appelle de nombreux commentaires.
http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2011/08/31/sarkozy-badinguet.htmlVidéo :
Le quinquennatwww.youtube.com/watch?v=Ob08C_J6fMw&feature=player_embedded