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| Crise sociale * La Fronde * | |
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Auteur | Message |
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Orwelle
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| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Sam 23 Oct - 10:08 | |
| Lyon : gardé à vue cinq heures en plein air près de la manif [+ doc audio] Par Yoyomannnn, Lycéen Après les violences et les pillages de mardi, la journée de jeudi à Lyon a été marquée par un encerclement policier de la place Bellecour, où s'étaient retrouvés dès le matin lycéens et, selon la préfecture, des casseurs. Les policiers ont laissé sortir pour la manifestation ceux qu'ils considéraient relever de la catégorie « lycéens ». Les autres se sont retrouvés bloqués pendant cinq heures. Arthur, lycéen en terminale, en faisait partie. Il témoigne.Nous avons commencé à nous rassembler place Bellecour en attente de la manifestation déclarée et légale qui devait partir à 14 heures de la place Antonin-Poncet, juste contre la place Bellecour. L'ambiance était tendue puisque la police avait déjà effectué quelques tirs de grenades lacrymos et charges en nous braquant à cinq mètres avec leurs flash-balls alors que nous étions les mains levées, devant eux, pour leur montrer que nous ne voulions pas d'un affrontement Nous sommes partis vers la place Antonin-Poncet, par petits groupes parce que la police contrôlait les entrées et sorties de la place Bellecour. Sauf qu'arrivés devant un barrage de policier, nous nous sommes tout simplement fait jeter… « Allez voir de l'autre côté, ils font sortir des gens »Nous avons essayé de comprendre ce que la police voulait : un contrôle des papiers ? Des fouilles ? Nous avons entendu qu'ils voulaient « arrêter les casseurs ». Nous nous sommes installés devant les policiers et nous avons chanté avec la manifestation qui était à dix mètres, derrière plusieurs rangées de CRS. Vers 14h50, l'hélicoptère est revenu et c'est aussi à peu près à ce moment-là qu'ils nous ont fait reculer vers l'intérieur de la place, à coups de matraques et lacrymos… Nous avons continué de montrer que nous ne voulions pas d'affrontements tandis que certains ont essayé de répliquer avec quelques lancers de pierres. Ensuite, il ne s'est plus rien passé pendant plusieurs heures, chacun essayant de trouver une sortie en passant par des immeubles -tous bloqués de l'autre coté- ou allant voir les policiers pour essayer d'avoir des informations. […] Mais un peu plus tard nous avons reçu plusieurs messages de l'extérieur (500 personnes étaient encore présentes pour nous attendre) nous disant que les personnes n'ayant pas leurs papiers étaient emmenées dans un car de la police… Finalement, mon amie a fait venir son père qui a pu la sortir de la place -ainsi qu'une autre personne qui n'avait pas non plus ses papiers. En ce qui me concerne, je suis passé au fichage puisque j'avais ma carte d'identité, ça a duré cinq minutes et je suis sorti, il était 19h15. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait des gens qui n'avaient pas leurs papiers. Nous n'avions pas d'eau, ni nourriture, ni WC. Des gens ont fait des crises d'angoisses sans que les policiers n'interviennent, et ceux qu'on nous présente comme des casseurs parce qu'ils avaient jeté des pierres étaient simplement des gens à bout qui voulaient sortir d'une garde à vue en plein air ! Ce jour-là, la police nous a empêchés de manifester et elle a tenté de déclencher un conflit pour discréditer le mouvement lycéen. www.rue89.com/2010/10/22/lyon-garde-a-vue-cinq-heures-en-plein-air-a-dix-metres-de-la-manif-172666Comment la police empêche les journalistes de travailler en manifMalgré les dénégations des autorités, vidéos et témoignages montrent que la police empêche la presse d'informer le public. www.rue89.com/2010/10/22/comment-la-police-empeche-les-journalistes-de-travailler-en-manif-172756 | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Sam 23 Oct - 11:27 | |
| Raffinerie de Grandpuits : bataille juridique, après un nouvel ordre de réquisition du Préfet. Victoire de courte durée. Les grévistes réquisitionnés de la raffinerie de Granpuits (Seine-et-Marne) n'auront pas eu le temps de se réjouir de la décision du Tribunal administratif rendue dans la soirée de vendredi. Dès 23h30, un nouvel ordre préfectoral de réquisition tombait. Récapitulons : Etape 1 : Les grévistes bloquant le dépôt sont réquisitionnés, vendredi matin, par arrêté préfectoral pour reprendre le travail obligeant ainsi au déblocage du site. Heurts entre grévistes venus protéger le piquet de grève et gendarmes mobiles. Etape 2 : Dans l'après-midi, l'intersyndicale du site lance une procédure en référé auprès du Tribunal adminstratif de Melun pour faire annuler l'arrêté de réquisition préfectoral. Etape 3 : Dans la soirée, le Tribunal administratif suspend l'arrêté préfectoral estimant qu'il porte "une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève". Ceci en raison du fait, notamment, que le préfet avait réquisitionné la quasi-totalité des effectifs, établissant, de fait, une journée de travail normale. Cependant, le juge administratif a précisé que cette décision ne retirait pas au préfet le pouvoir d'user de son droit de réquisition dans les limites prévues par la loi. Etape 4 : Qu'à cela ne tienne, dès 23h30, le préfet de Seine-et-Marne a pris un autre arrêté qui semblait davantage dans les clous, du point de vue légal, mais tout aussi scandaleux pour les syndicats qui ont décidé dès lundi 25 octobre de porter l'affaire au pénal. Le bras de fer juridique est bel et bien engagé. Mais en attendant, le dépôt est débloqué. "C'est le jeu du chat et de la souris" a déclaré à Europe1, Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total. http://www.lepost.fr/article/2010/10/23/2278168_raffinerie-de-grandpuits-bataille-juridique-apres-un-nouvel-ordre-de-requisition-du-prefet.html | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 0:51 | |
| Manifestation à Lyon contre la réforme des retraites, mardi 19 octobre 2010 : la CGT infiltrée par la police. Plusieurs policiers de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) sont en civil. Ils sont déguisés en membres de la CGT. Ils portent des autocollants CGT sur leur blouson. Plusieurs portent un bonnet noir. Un membre de la BAC n'a pas de bonnet noir, mais il porte un keffieh. Ces membres de la BAC déguisés en cégétistes retiennent des manifestants derrière une porte cochère. Malheureusement pour eux, ils sont repérés et filmés : le policier situé à gauche laisse dépasser son tonfa ! C’est vachement discret ! Les manifestants s’approchent d’eux et commencent à les insulter. Des gendarmes mobiles interviennent. Les policiers déguisés en cégétistes se réfugient derrière la porte cochère. Les gendarmes mobiles se mettent devant la porte cochère pour les protéger. Les manifestants commencent à jeter des pierres sur les gendarmes mobiles. Un membre du service d’ordre de la CGT s’approche, il parle aux gendarmes mobiles, puis il se tourne vers les manifestants : « Dégagez ! Ils vont les lâcher si vous dégagez ! » Les manifestants reculent. La porte cochère s’ouvre. Les policiers déguisés en cégétistes s’enfuient en courant, les uns derrière les autres, en rasant le mur. Ils courent en restant derrière la rangée des gendarmes mobiles qui les protègent des pierres avec leurs boucliers. Les manifestants leur jettent des pierres. Certains policiers déguisés en cégétistes essaient de protéger leur tête avec leur tonfa ! Les manifestants les poursuivent. Les manifestants leur jettent des poubelles. C’est une vidéo extraordinaire : https://www.dailymotion.com/video/xfa7p6_manifestation-lyon-19-10-10-la-cgt_webcam | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 1:59 | |
| Une heure après la notification de la décision du juge, le préfet de Seine-et-Marne, Jean-Michel Drevet, a pris un 2e arrêté de réquisition. Peu après minuit, un porte-parole de la direction a lu le nouvel arrêté : “Considérant que le droit de grève constitue un principe à la valeur constitutionnelle, les agents en grève d’une entreprise privée peuvent être légalement requis dès lors que les mesures sont imposées par l’urgence et proportionnées aux nécessités de la continuité du service public et de l’ordre public.” Cette formulation différente de l’arrêté passera-t-elle cette fois devant le tribunal ? Pour le coordinateur CGT de Total, Charles Foulard, elle connaîtra « très probablement » le même sort : l’annulation. Mais il faudra dans tous les cas attendre lundi pour que le juge puisse se prononcer. En ce sens, Drevet commet une sorte d’abus de pouvoir : tout le week-end, profitant de la vacance judiciaire, la réquisition va s’appliquer !La Sarkozie aime la manière forte : le préfet de Seine-et-Marne, Jean-Michel Drevet, sarkozyste pur sucre puisque ancien directeur de cabinet du ministre Christian Estrosi, est venu en personne superviser ce matin la réquisition des travailleurs grévistes de la raffinerie de Grandpuits. Musclée : la CGT fait état de trois blessés. Un communiqué du ministère de l’Intérieur prétend pourtant : « Cette opération de déblocage a été effectuée par les forces de sécurité dans le calme et sans qu’aucun incident n’ait été à déplorer ». Comme le prouve la photo ci-contre publiée par France Info ! www.mediapart.fr/club/blog/jean-rex/231010/requisition-des-grevistes-de-grandpuits-illegale-le-blocage-des-raffinerieLa raffinerie de Grandpuits évacuée par les gendarmes. Plusieurs manifestants ont été blessés ©REUTERS/Benoit TessierCharles Foulard, coordinateur CGT du groupe pétrolier Total, secrétaire général du syndicat chargé de la branche pétrole, lors d’un point de presse organisé en milieu de nuit. " Du temps de Pétain, nous connaissions les rafles ; sous l’ère de Nicolas Sarkozy, nous connaissons la rafle de nos acquis sociaux, la rafle du droit syndical puisque par cette réquisition, il entrave les salariés dans leur exercice du droit de grève ", s’emporte-t-il. www.france-info.com/france-social-2010-10-22-interventions-des-forces-de-l-ordre-dans-les-raffineries-et-depots-3-492701-9-44.htmlRépression La CGT dénonce les violences policièresDans un communiqué, et sur un ton dont le syndicat est peu coutumier, la CGT dénonce la multiplication de la répression et des violences policières, accusant le gouvernement de perdre « son sang-froid ». Cet énervement confédéral fait suite à une succession d’évènements dont la réquisition, ce 22 octobre, par le Préfet de Seine-et-Marne, de 169 salariés en grève de la raffinerie de Grandpuit. « Dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre ont reçu la consigne de brutaliser les manifestants », poursuit le syndicat, déplorant des charges de CRS à Lorient ou des arrestations de colleurs d’affiches à Roanne. Il dénonce également « le « camouflage » sous des autocollants syndicaux, dont ceux de la CGT, de policiers dans les manifestations et rassemblements ». Cela a été le cas à Paris ou des bandes de policiers en civil ont pénétré sur la place des Invalides déguisés en manifestants. Des témoignages venant de Chambéry font état de policiers en civils masqués attisant les lancers de projectiles contre les forces de maintien de l’ordre avant d’interpeller quelques jeunes qui s’étaient laissés tenter. Selon un sondage de BVA, 69% des Français interrogés approuvent les grèves et manifestations, dont, très largement les salariés. Pour la CGT, « ce serait une nouvelle erreur [de la part du Président de la République et du Gouvernement] de croire que le débat puisse être détourné vers le thème de la sécurité alors que l’origine des tensions actuelles se trouve dans les injustices de la politique économique et sociale » www.bastamag.net/article1244.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 3:35 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 10:33 | |
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| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 17:06 | |
| Dernière minute Saint-Nazaire. 14:41 - dimanche 24 octobre 2010 Le tanker de gasoil contraint de faire demi-tour à Donges. Par solidarité avec le mouvement des ouvriers de la raffinerie de Donges contre la réforme des retraites, 300 personnes se sont mobilisées ce midi sur le port de Saint-Nazaire pour empêcher l'arrivée d'un tanker pétrolier. Chargé de 10 000 litres de gasoil, ce dernier devait ravitailler en carburant le dépôt de la SFDM de Donges, réquisitionné par les forces de l'ordre. Les actions conjointes de l'Interprofessionnelle syndicale en divers lieux, principalement l'occupation à quai des remorqueurs par les manifestants, ont forcé le navire à faire demi-tour dans sa zone de mouillage à 12h45. La surprise a joué en leur faveur car les policiers n'ont pu empêcher cette action. Plus d'informations demain dans Presse Océan. http://www.presseocean.fr/actu/filinfo_detail_-Le-tanker-de-gasoil-contraint-de-faire-demi-tour-a-Donges_-1562906--BKN_actu.Htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 19:48 | |
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| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 24 Oct - 22:43 | |
| Jeudi 14 octobre 2010 : Grèves : "il n'y aura pas de pénurie d'essence", assure Dominique Bussereau. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Busserau, a assuré jeudi sur LCI qu'"il n'y aura pas de pénurie d'essence à la pompe", malgré les grèves qui touchent 10 des 12 raffineries françaises, appelant les automobilistes à ne pas se ruer vers les stations-service. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iI0PwHRQ87JDL1vC-OcjF8Im8dCw?docId=CNG.5e76d58cc690f744236fa121ed00d0ee.21Samedi 16 octobre 2010 : "Pas de pénurie" de carburant, soutient Christine Lagarde. La France ne souffre "pas de pénurie" de carburant, suite aux mouvements de grève dans les raffineries et de blocage des dépôts, a assuré samedi Christine Lagarde, ministre de l'Economie, s'exprimant au nom du gouvernement sur RTL. "Le gouvernement confirme qu'il n'y a pas de pénurie", a affirmé Mme Lagarde, en soulignant que "les stocks de carburant sont de plusieurs semaines". http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5htGTAczxcVwtBksV2dlE0QHh4N7A?docId=CNG.a24892e3e2b745815755ce41a8b60441.d11Dimanche 17 octobre 2010 : Fillon sur TF1 : "il n'y aura pas de pénurie de carburant". François Fillon a assuré dimanche sur TF1 qu'"il n'y aura pas de pénurie" de carburant à la suite des grèves dans les raffineries. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gyZVotKw50fsTo8pgd_ahQimT0-g?docId=CNG.2af5526021d4fb9e8c9306f1ce8b643b.881Lundi 18 octobre 2010 : France-Soir : Y-a-t-il, oui ou non, un risque de pénurie d'essence ? On n'y comprend plus rien... Nadine Morano : Non et non ! Je le dis à vos lecteurs : il n’y a pas à se précipiter dans les stations services. Il n’y a pas de risque de pénurie. http://www.francesoir.fr/politique-retraite/reforme-des-retraites-il-ny-plus-de-marge-de-manoeuvre.40070 | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Lun 25 Oct - 0:53 | |
| Jean-Luc Mélenchon accuse la police de se déguiser en casseur et de jeter des pierres.Jean-Luc Mélenchon était invité dans l'émission "Dimanche Soir Politique" sur I>Télé ce dimanche. Pour Jean-Luc Mélenchon, la crise, loin d'être finie, est bien devant nous, et on court à un désastre : "Le véritable problème, c'est que le monde est en train de basculer dans une crise financière majeure. Nous ne sommes toujours pas sortis de la précédente." "Les Etats-Unis d'Amérique et les principales puissances ont répandu des milliards de dollars dans l'économie, sans que cela se traduise par une reprise de l'activité et de la production. Partout s'appliquent des politiques démentes de contraction de l'économie, puisque partout on va réduire la participation des Etats à la dépense commune. Tout ça nous conduit tout droit à un désastre". Remarque de Françoise Fressoz (Le Monde) : "On ne peut pas vivre avec l'ampleur des dettes qu'on a dans le monde occidental, c'est pas possible." Jean-Luc Mélenchon : "Madame Fressoz, on analysera avec soin les dettes. La part la plus importante des dettes, ce sont des dettes privées, et non pas des dettes publiques. Ce qui fait le coût de la dette, ce sont les taux d'intérêts. Mais dans la main de qui sommes-nous ? Qui nous a mis dans la main des banques privées qui peuvent, d'après des agences de notation, décider de doubler, tripler, et quadrupler les taux d'intérêts, alors qu'elles-mêmes se financent auprès de la Banque Centrale Européenne à quasiment 0 % ? Qui a décidé ça ?" Question : "Vous attendez quelque chose de Nicolas Sarkozy à la tête du G20 ou pas ?" Jean-Luc Mélenchon : "Mon tempérament optimiste, et pour entrer dans la bienséance commune, voudrait que je dise oui. Mais non, je n'en crois pas un mot. Cet homme est totalement usé. Il y a déjà eu quatre G20 qui n'ont servi totalement à rien. Qu'est-ce qui a changé, mes amis ? Rien du tout !" Il est ensuite revenu sur les manifestations lycéennes où de nombreux incidents ont été à déplorer. Le leader du Parti de gauche y a nettement accusé certains policiers de se déguiser en casseurs et de jeter des pierres, avant de remettre le brassard de policier. Et pour Jean-Luc Mélenchon, pas de doute, ces policiers n'auraient pu agir sans ordre du ministère de l'Intérieur. http://www.lepost.fr/article/2010/10/24/2279740_jean-luc-meclechon-accuse-la-police-de-se-deguiser-en-casseur-et-de-jeter-des-pierres.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Lun 25 Oct - 7:27 | |
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| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Lun 25 Oct - 22:16 | |
| Le scandale de l'année 2010 : les policiers casseurs.Un internaute, dont le pseudo est nomad.soul, écrit : Vu dans les commentaires du Monde.fr à propos de l’article : http://www.lemonde.fr/societe/reactions/2010/10/25/sur-le-web-des-rumeurs-croissantes-autour-de-policiers-casseurs_1430775_3224_1.html“Jérémy Robine, docteur en géopolitique 25.10.10 | 19h17 Le 18/10, par curiosité je suivais la manifestation sauvage, en retrait trottoir de droite avec des journalistes (on me voit courir dans la vidéo). Je me suis retrouvé à moins de 10 mètres de la scène de l’attaque de la banque etc. J’ai suivi le ninja ensuite, je l’ai perdu à l’entrée de l’opéra, et je l’ai retrouvé rue de Charenton avec un brassard Police, puis lorsqu’il a quitté le dispositif, par l’autre côté de la rue, où j’étais pour mieux voir. Je crois que c’est clair, comme ça, non ?” Fin de citation. Je ne suis pas journaliste, mais cette personne existe bien http://www.edr.fr/Equipe_EDR/jeremy_robine.htm alors est-il possible d’enquêter un peu plus sur ses dires ??? Qu’un journaliste vérifie ce témoignage ? | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mar 26 Oct - 14:11 | |
| Un syndicat belge bloque deux dépôts pétroliers en solidarité avec les grévistes françaisLe syndicat socialiste belge Setca bloquait mardi matin deux dépôts pétroliers dans l'ouest de la Belgique, par «solidarité» avec les grévistes français qui s'opposent à la réforme des retraites. Le sénateur socialiste Robert Badinter a plaidé sur Europe 1 en faveur d'une saisine du Conseil constitutionnel sur le projet de réforme des retraites, alors que les parlementaires PS s'interrogent sur l'opportunité d'une telle démarche. «C'est un texte d'une très grande portée (...), un grand texte doit être soumis au Conseil constitutionnel pour s'assurer qu'il n'y a pas dans ce grand texte des vices, des dispositions inconstitutionnelles», a déclaré l'ancien ministre de la Justice. [vidéo] Il a suggéré que le «Premier ministre envoie» le projet de loi au Conseil, à l'instar de ce qu'avaient fait les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Bernard Accoyer et Gérard Larcher, pour le projet de loi d'interdiction du port du voile intégral, y compris dans la rue. «J'irai jusqu'à la saisine en blanc (saisine non motivée), en disant au Conseil constitutionnel: voilà le texte (...) voyez s'il y a quelque part des dispositions inconstitutionnelles», a-t-il dit. Robert Badinter a fait valoir qu'il s'agissait «d'une question de sécurité juridique». www.liberation.fr/economie/01012298528-retraites-derniere-ligne-droite-legislative | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mar 26 Oct - 14:25 | |
| Mais non ! Ne vous inquiétez pas ! Aucun syndicat de policiers ne portera plainte contre Mélenchon. Et Brice Hortefeux, lui non plus, ne portera pas plainte contre Mélenchon. Pourquoi ? Parce que ce que dit Mélenchon sur les policiers casseurs, c'est vrai. Voilà pourquoi. C'est tout. Si les syndicats de policiers ou si Brice Hortefeux portent plainte contre Mélenchon, ils vont se retrouver au moment du procès avec : - des vidéos - des photos - des témoins, dont au moins trois ont déjà témoigné sur internet en donnant eux-mêmes leur nom ! Le procès contre Mélenchon serait une bombe atomique pour les policiers casseurs et pour Brice Hortefeux. http://www.lepost.fr/article/2010/10/26/2281407_melenchon-accuse-les-policiers-de-se-deguiser-en-casseurs-pas-de-plainte-d-hortefeux.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mar 26 Oct - 16:41 | |
| Quand les conseillers de Sarko frisaient l’euphorieExtraits de l’article publié le 24 juin 2010 À entendre l’éminence grise de Nicolas Sarkozy, Alain Minc ou son conseiller social Raymond Soubie lors d’un colloque organisé mardi 22 juin sur le thème de l’emploi par-delà la crise à la Maison de la chimie, la France va bien. Mieux que bien même. « Qui aurait dit que la France supporterait moins 2,5 points de PIB dans un très grand calme ? Nous vivons en France dans l’idée qu’en-dessous de 0 (croissance zéro) le pays explose. Et bien le pays n’a pas explosé. » Alors, certes, il reste cette frange de la population qui, elle, s’est quand même pris la crise en pleine figure, poursuit le Clairvoyant mais heureusement « moins les gens sont insérés moins ils menacent le système ». Quelle veine. Pour conclure d’un « Cela aurait pu être bien pire, nous aurions pu sombrer dans l’inconnu ». Raymond Soubie, grand ordonnateur de la réforme des retraites, venu conclure une journée sur les perspectives – un brin flottantes – de l’emploi après la crise affichait lui aussi une mine réjouie. « Une mesure dialoguée, discutée, est toujours plus pertinente. C’est vrai au niveau de la nation, c’est vrai au niveau de l’entreprise ». Avant d’égrener toutes les raisons pour lesquelles l’emploi en France n’avait finalement pas tant souffert que ça. LapsusLa seule fausse note à cette journée d’auto-célébration sarkozyste est venue de Laurent Wauquiez. Plus politique, il a rappelé que les PME de son fief avaient été « ravagées » par la crise (La crise, mais quelle crise ?) avant de laisser échapper un délicieux lapsus. Parlant d’un futur retour au plein emploi, il a malencontreusement évoqué un futur retour au… Pôle emploi ! www.bakchich.info/Quand-les-conseillers-de-Sarko,12219.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mer 27 Oct - 12:24 | |
| Quand the Gardian applaudit les grévistes français[...] Quand l'élite a rendu son verdict, les paroles dissidentes sont ignorées (cf. le référendum européen de 2005...). Même celles parues, c'est pour le moins inattendu, dans les journaux les plus lointains et les plus prestigieux. Ainsi de Mark Weisbrot, co-directeur du Center for Economic Policy Research, chroniqueur régulier du New-York Times et du Guardian.La semaine dernière, dans le Guardian, l’économiste lançait un appel aux Français à ne pas céder : « Les manifestants français ont raison : il n'est pas nécessaire de repousser l'âge de départ à la retraite ». Il critique l’argument selon lequel « comme l’espérance de vie augmente, il faut absolument travailler plus longtemps. L’âge de départ à la retraite a été déplacé pour la dernière fois en 1983. Depuis, le PIB par habitant a augmenté de 45 %. L’augmentation de la durée de vie est très limitée en comparaison », estime Mark Weisbrot. « L’augmentation du revenu national a été largement suffisante pour compenser les changements démographiques. Une nouvelle fois, la plupart des médias pense que les Français sont irréalistes et qu’ils devraient accepter ce programme comme les autres peuples. L’espérance de vie augmente. Nous devons donc travailler plus longtemps argumentent-ils. Ce point de vue est partiel. C’est un peu comme si l’on ne donnait que la moitié d’un résultat de baseball (ou de football, si vous préférez). Il est important de comprendre que la productivité et le PIB auront eux aussi augmenté en même temps et qu’il est donc en effet possible pour les Français de choisir de passer plus de temps à la retraite et de financer ce choix de société ». Des Français en lutte pour l'avenir de l'EuropePour Mark Weisbrot, le refus d’augmenter l’âge de la retraite relève uniquement « d’un choix social » : « si les Français veulent conserver le même âge de départ, il y a beaucoup de manières de financer le coût des retraites. Une d’entre elles serait une taxe sur les transactions financières », écrit le chercheur. Le chercheur qui moque la perspicacité du président de la République n’en finit pas de s’étonner d’avoir vu les « Français élire Nicolas Sarkozy en 2007. Cet homme avait fait campagne sur l’idée que la France avait besoin d’une plus grande « efficacité » économique. Son modèle était les États-Unis. En réalité, il n’aurait pu choisir pire moment pour se tromper. La bulle immobilière était déjà en train d’exploser aux États-Unis, causant bientôt non seulement une grande récession outre-Atlantique, mais entraînant également la plupart des économies mondiales dans une grave crise ». Mark Weisbrot en profite pour vanter un système social qui permet de réduire les inégalités par rapport aux autres pays de l’OCDE et une gauche qui a encore les moyens d’organiser des protestations de masse, alors que « les autorités européennes et internationales accélèrent les régressions sociales dans les économies les plus faibles de la zone euro comme la Grèce». A l’inverse des éditocrates et des professionnels du fast-thinking qui, en bons moutons, n’envisagent que l’alignement comme porte de sortie, Mark Weisbrot croit encore en une certaine « exception » française : « Les Français sont en train de se battre pour l’avenir de l’Europe et donnent un bon exemple aux autres pays. Nous pouvons seulement espérer qu’ici, aux États-Unis, alors que des attaques contre les acquis se préparent, nous serons capables de repousser les coupes budgétaires prévues contre un système de sécurité sociale déjà mis à mal ». Régis Soubrouillard www.marianne2.fr/Quand-the-Gardian-applaudit-les-grevistes-francais_a198996.html www.cepr.net/Retraites : Lagarde saute sur la proposition ChérèqueAlors que la CGT souhaite durcir le conflit avec le gouvernement, sur la réforme des retraites, Christine Lagarde vient de se réjouir l'appel du pied de François Chérèque au MEDEF ! En déclarant qu'elle "saluait à la fois le retour de la raison et du dialogue". www.marianne2.fr/SlovarMarianne/CFDT-Lacher-la-proie-de-la-reforme-pour-l-ombre-de-la-negociation-avec-le-MEDEF_a103.htmlLe PS mise tout sur la saisine du Conseil constitutionnelFavorable à une saisine du Conseil Constitutionnel, Robert Badinter a estimé que c'est sur le front juridique que devait désormais se jouer la bataille contre la réforme des retraites. Le sénateur socialiste a fixé le nouvel échéancier du débat politique sur les retraites à 2012, estimant qu'il serait un thème majeur de la prochaine présidentielle. www.marianne2.fr/Retraites-le-PS-mise-tout-sur-la-saisine-du-Conseil-constitutionnel_a198981.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mer 27 Oct - 13:07 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mer 27 Oct - 21:59 | |
| Piquet de grève à la raffinerie de Grandpuits en Seine-etMarne (© Daniel Maunoury)Retraite : les salariés allemands et belges solidaires du mouvement françaisProvenant d’Europe, d’Afrique ou d’Amérique latine, de nombreux messages de soutien au mouvement social hexagonal arrivent aux sièges des confédérations syndicales. Parmi eux, le principal syndicat allemand, la DGB (7 millions d’adhérents), dénonce les conséquences néfastes de l’allongement de l’âge de départ à la retraite. Quant aux Belges, ils viennent de passer concrètement à l’action en bloquant un dépôt pétrolier de Total.La principale confédération syndicale allemande, la DGB (Deutscher Gewerkschaftsbund) qui revendique sept millions d’adhérents, vient d’apporter son « soutien » et sa « solidarité » à leurs « collègues françaises et français ». Dans une lettre adressée le 21 octobre à Bernard Thibault, les deux dirigeants de la DGB, Michael Sommer et Annelie Buntenbach, critiquent vivement les conséquences de la réforme des retraites en Allemagne : « Les expériences en Allemagne ont montré que l’allongement de l’âge de départ à la retraite n’a pas rendu la retraite plus « sûre ». Tant qu’aucune solution ne sera trouvée aux problèmes structurels du marché du travail, le recul de l’âge de la retraite ne signifie rien d’autre qu’une diminution pure et simple du niveau des pensions. » En Allemagne, si l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 67 ans, les salariés partent en moyenne entre 61 et 62 ans (contre 59 ans et demi en France). « Seule une petite partie des salariés parvient à tenir jusqu’à l’âge légal de la retraite - beaucoup partent avant pour raison de santé ou perdent leur emploi », précisent les responsables de la DGB. Le système de décote y est bien moins contraignant qu’en France où les salariés perdent 2,5% de leurs pensions par année de cotisation manquante. Et le taux d’emploi des 55-64 ans y est bien plus élevé (près de 60% contre 40% en France). Pour les syndicalistes allemands, « l’allongement de l’âge de départ à la retraite est donc socialement injuste et conduit à la privatisation des systèmes de sécurité sociale. » On est bien loin d’un certain discours médiatique qui vise à culpabiliser les salariés français sur la « chance » qu’ils auraient de ne partir qu’à 60 ans à taux plein comparé aux autres travailleurs européens. Un dépôt pétrolier de Total bloqué en BelgiqueLa DGB n’est pas la seule à soutenir ce combat pour une « société solidaire » et « une juste répartition du fardeau de la crise ». La Confédération européenne des syndicats (CES) réaffirme également « son entière solidarité aux syndicats français dans leur lutte contre l’allongement de l’âge de la retraite », par la voix du britannique John Monks, secrétaire général de la CES. « L’ampleur de vos mobilisations confirme qu’au-delà de la réforme des retraites, l’emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l’avenir des jeunes restent des problèmes centraux notamment depuis l’aggravation de la situation liée à la crise financière de 2008 », écrit-il dans un courrier adressé aux cinq syndicats français adhérents de la CES (CFDT, CGT, FO, CFTC, Unsa). Les Belges vont plus loin : les fonctionnaires de la FGTB (Fédération générale du travail de Belgique) se déclarent prêts à empêcher le gouvernement français de contourner les effets de la grève dans les raffineries et les blocages de dépôts pétroliers via les voies navigables belges. Si le pétrole venu de Rotterdam devait emprunter les voies navigables belges, « nous procéderions immédiatement à des arrêts de travail le long de l’Escaut et de la Lys », prévient la Centrale générale des services publics (260.000 adhérents), affiliée à la FGTB. La menace a été mise à exécution le 26 octobre à l’aube : des techniciens ont bloqué le dépôt pétrolier de Total à Feluy, en Belgique, non loin de Maubeuge. Les syndicalistes « soutiennent pleinement les mouvements des travailleurs en France et sont indignés devant la mise en cause pure et simple du droit de grève à travers la réquisition des salariés grévistes des raffineries du groupe Total. » Le LKP en Guadeloupe, les Commissions ouvrières des Asturies (Espagne) et de nombreuses autres syndicats, de la Turquie au Brésil en passant par l’Afrique francophone, ont également adressé des messages de soutien au mouvement. Ivan du Roy www.bastamag.net/article1255.html http://cgt.fr/spip.php?article37856 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Jeu 28 Oct - 17:37 | |
| Fin du mouvement pour les retraites : la grande intoxication [extraits] « Il s’agit de démoraliser les combattants », analyse Jean-Luc Mélenchon « Une » du 13h de France 2 : « Retraites : la loi pour finir ». Pour finir quoi ? D’achever la crédibilité de l’information livrée sur le service public, ça oui ! Mais ce qui fait le plus peur au Medef, commanditaire de la réforme comme l’avoue sa présidente Laurence Parisot – qui ne craint pas de s’en revendiquer comme « la marraine » – prestement exaucé par ses larbins UMPistes, c’est la pénurie de carburant. L’on nous tient régulièrement la chronique de l’évolution parlementaire du texte pour signifier là aussi la fin du mouvement : le ministre Eric Woerth ne serine-t-il pas à qui veut l’entendre qu’ « Il ne sert plus à rien de faire grève aujourd’hui » sous prétexte que la loi va être votée ? Surréaliste antienne : que la minorité présidentielle (à peine 30%), encore majoritaire dans les assemblées, pratique le passage en force pour imposer sa contre-réforme inique signifie-t-il pour autant que le peuple, par miracle, va soudain l’accepter ? Le mouvement s’essoufflerait-il vraiment ? C’est « oublier » les dizaines d’actions qui s’inventent chaque jour aux quatre coins du pays. Infos grèvesSur Facebook, Infos grèves recensait ce matin : « Une centaine de personnes ont bloqué un dépôt de carburant (pendant 1h30), ce matin, à Grigny (Essonne) ; une quarantaine de personnes bloquaient depuis lundi soir un site logistique qui approvisionne le groupe Carrefour, à Bassens (Gironde) ; environ 70 personnes ont bloqué, entre 6h et 9h ce matin, le dépôt RATP de Neuilly-sur-Marne ; une vingtaine de personnes ont bloqué, ce matin, l’accès aux Papeteries de Mauduit à Quimperlé ; plusieurs barrages routiers ont été organisés tout au long de la journée, à Rennes ; une quarantaine de personnes ont bloqué, ce matin, l’accès aux trois entrées du siège du conseil général UMP de l’Orne à Alençon ; dès 4h30, ce matin, le dépôt des bus était bloqué, sur la zone industrielle de Saint-Barthélemy ; même scénario à Nantes, où les dépôts de bus et de trams ont été bloqués ; plus d’une dizaine de lycées perturbés, des opérations de blocages de routes, 2000 jeunes mobilisés ce matin sur l’Île de la Réunion ; le dépôt de carburant de Vovray, près d’Annecy, a été bloqué dès 4h du matin. Débloqué à 5h30 ; les syndicats Sud et CNT ont bloqué ce matin le dépôt de bus Transpole de Sequedin. Leurs collègues de la CGT et de la CFDT, de leur côté, ont retardé le départ de plusieurs TGV en gare de Lille ; les dépôts de carburant de Dijon-Longvic étaient bloqués dès 7h du matin ; dans les Ardennes, dès 5h, l’intersyndicale a bloqué différents lieux stratégiques du département (entre Sedan et Bazeilles, au rond-point de Donan accès à Unilin, mais aussi à Cliron, entre Revin et Hirson, ainsi qu’à Vireux, et, à Poix Terron) ; Limoges : barrages filtrants sur les routes avec distribution de tracts ; à Caen, plus de 250 étudiants ont bloqué vers 15h le périphérique dans les deux sens ; à Rennes, cet après-midi, plusieurs dizaines de jeunes ont organisé une opération « poubelles barricades » en bloquant l’avenue Janvier ; plus de 500 personnes se sont rassemblées devant le Medef de Nantes, à midi ; affichage de banderoles et mobilisation de plus de 200 personnes, place de la Comédie, à Montpellier ; des manifestants ont bloqué les accès à la zone industrielle de Lamballe ; Lyon : Environ soixante-dix manifestants ont bloqué à midi le tramway T3, reliant la gare de La Part-Dieu à Meyzieu et le Rhônexpress, la liaison vers l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. 500 personnes ont par ailleurs manifesté devant la permanence UMP, dans l’après-midi ; la CGT de l’Isère a bloqué le site de ST Microelectronics à Crolles ; Toulouse : 200 manifestants se sont installés rues Deville et du Collège de Foix pour bloquer quelques heures toute entrée et sortie des camions de la Banque de France. C’est la série des «un jour, une action» censée tenir son monde mobilisé jusqu’à la manifestation nationale de ce jeudi (Source : Libération) ; plusieurs universités étaient bloquées aujourd’hui. La Sorbonne est fermée administrativement depuis 12h30. Une AG devait avoir lieu… ; plus d’un millier de personnes se sont rassemblées devant le Sénat, à Paris, cet après-midi ; à Lorient, plus d’une centaine de lycéens, étudiants et représentants syndicaux (FO et CGT) ont bloqué dans l’après-midi la voie ferrée, au niveau du cours de Chazelles ; etc. » Pardon pour cette énumération fastidieuse mais il s’agit de démontrer la vitalité du mouvement. Pour suivre son actualité, le site Pour une grève générale jusqu’au retrait de la réforme tient à jour autant que possible les actions menées (Perturbations sur France Inter, affiche-t-il comme article le plus récent). Une contestation protéiforme, imaginative, qui coûte au Medef des centaines de millions d’euros chaque jour. Voilà bien pourquoi ils sont en réalité aux abois, derrière leur feinte assurance tranquille, et pourquoi ils tentent par tous les moyens de nous persuader que le mouvement vit ses dernières heures. Voilà pourquoi il faut plus que jamais tenir bon. Olivier Bonnet www.plumedepresse.net/retraites-la-grande-intoxication/www.7septembre2010.fr/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Ven 29 Oct - 3:20 | |
| A MetzUn mouvement qui persiste et signeCette nouvelle journée de grèves et de manifestations (270) contre la réforme des retraites, septième depuis la rentrée, qui survient au lendemain de l'adoption définitive du texte par le Parlement a rassemblé 2 millions de personnes dans les rues de France. Si les syndicats admettent une mobilisation inférieure, mais toujours importante, l'un des messages "essentiels" était de "s'adresser au président de la République pour lui demander de ne pas promulguer cette loi", a affirmé le numéro un de la CGT Bernard Thibault. De son côté François Chérèque de la CFDT appelle lui aussi le président à "attendre" avant de promulguer la loi et d'ouvrir le débat". "On est là pour garder le feu sous la casserole", explique une manifestante, ancienne fonctionnaire elle aussi venue manifester "pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre" pour des raisons financières. "Peut-être que moins de gens battent le pavé mais la majorité immergée est contre cette réforme", assure ce délégué syndical dans la métallurgie. Pour lui, "il y a une chance que la loi soit retirée", comme le contrat première embauche (CPE) en 2006. Les syndicats entendent maintenir la pression avec une nouvelle journée de manifestations prévue le 6 novembre. Suivez en direct cette nouvelle journée d'action. […] Les Molex en tête du cortège toulousain. Une centaine d'ouvriers de l'usine Molex de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) ont symboliquement défilé à Toulouse en tête du cortège. Ces anciens salariés français de l'équipementier automobile américain entendaient plus que jamais dénoncer la fermeture de leur usine au printemps dernier pour "raisons économiques" alors que la société vient d'annoncer des bénéfices supérieurs à 75 millions d'euros, en hausse de 33% sur un an. Malgré le soutien officiel du gouvernement français, ces salariés ont appris la semaine dernière le refus de Molex de respecter les conditions du plan social entamé en septembre. (…) www.humanite.fr/09_10_2010-un-mouvement-qui-persiste-et-signe-455402Metz toujours mobilisée La foule est là !Malgré les vacances, malgré le lavage de cerveau mis en oeuvre par certains médias qui scandent comme une incantation "le mouvement s'essoufle", malgré les déclarations des membres du gouverne-ment, la foule s'agglutine devant la gare à l'heure dite. www.lepost.fr/article/2010/10/28/2285516_reforme-des-retraites-manifestation-du-28-octobre-metz-toujours-mobilisee.htmlUne vidéo : www.dailymotion.com/video/xffp5z_5-manifestation-du-28-octobre-2010-a-paris_newshttp://les-baveurs.com/manifestations-28-octobre-en-france-journee-de-greve,20103578.html www.montpelliernet.fr/article-408-greve_et_manifestation_jeudi_28_octobre_a_montpellier.html www.pyreneesinfo.fr/actu/toulouse-manifestation-contre-la-reforme-des-retraites/ www.lemonde.fr/politique/infographie/2010/10/28/la-carte-des-manifestations-du-28-octobre_1432320_823448.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Ven 29 Oct - 3:23 | |
| Mobilisation Territoriaux, portuaires, pétrochimistes, enseignants, salariés du commerce ont bloqué hier l’incinérateur de Fos. Une fois n’est pas coutume, ce n’était pas le très controversé incinérateur de Fos-sur-Mer qui avait ce jour-là la vedette. Mais il a servi de décor, beau symbole de la révolte des éboueurs, à un rassemblement de salariés de la CGT, de leurs unions locales, venus rappeler que la résignation n’était pas de mise même après le coup de force du gouvernement pour imposer une réforme des retraites au top de l’impopularité. Territoriaux de Port-de-Bouc, portuaires, pétrochimistes, salariés du commerce étaient au rendez-vous dès les premières heures de la matinée, ultime action avant le grand rassemblement d’aujourd’hui. Même détermination du côté des territoriaux de Port-de-Bouc, leur secrétaire Georges Damofli faisant remarquer qu’ils ont « enclenché la grève reconductible depuis le 12 octobre. Une grève votée d’une assemblée générale à une autre ». Pressés autour d’un brasero histoire d’oublier le froid du matin, les agents portuaires –toutes professions confondues – anticipent le rassemblement d’aujourd’hui : « Ils ont beau dire ce qu’ils veulent, dans les journaux, nous ne sommes pas au bout du rouleau. Ils n’ont qu’à venir voir les 87 navires qui mouillent au large. Alors, s’il y a une certaine lassitude, c’est bien normal, mais cela ne signifie pas pour autant que les gens vont rester chez eux. » Vincent Munoz, secrétaire de l’UL de Port-St-Louis relève qu’il est « important que chacun prenne conscience de ce qui va suivre la réforme des retraites. C’est tout le système de protection sociale qui prendra des coups. Il est donc grand temps que tout le monde se réveille. C’est aussi pour cela que nous nous battons : réveiller les consciences. »[…] La reprise du travail a été votée hier à la raffinerie Total de La Mède, a indiqué Charles Foulard, le coordinateur CGT du groupe pétrolier, en précisant que la grève continuait dans les cinq autres raffineries du groupe de l’Hexagone. www.lamarseillaise.fr/le-fait-du-jour/ils-se-battent-pour-des-valeurs.html | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Ven 29 Oct - 9:47 | |
| Le casseur "ninja" aurait été arrêté. Lefigaro.fr Un homme, suspecté d'être un "policier casseur", a été interpellé jeudi 28 octobre dans un squat du 20e arrondissement de Paris, révèle Europe 1. Agé d'une trentaine d’années, l'homme a été indentifié comme un des casseurs suspectés d’être des policiers infiltrés dans les manifestations. Il fait en réalité partie d’une mouvance autonome-anarchiste. La BRI et la BAC le recherchaient depuis plusieurs mois pour des dégradations de boutiques. Il a été identifié grâce à une vidéo Reuters et suite à des photos prises par des policiers en civil. Lors de son arrestation, l'homme portait des habits similaires à ceux dont il est vêtu sur la vidéo. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/10/28/97001-20101028FILWWW00595-le-policier-casseur-n-en-est-pas-un.phpSamedi 16 octobre, le "casseur ninja" est filmé pendant une manif. Sa vidéo est diffusée partout : d'abord sur internet, puis ensuite à la télévision. Sur la vidéo, on constate que son visage est caché par un foulard, et que ses cheveux sont cachés par une capuche : il est donc impossible de l’identifier. Douze jours après, miracle ! Le "casseur ninja" est arrêté ! Douze jours après, miracle ! "Lors de son arrestation, l'homme portait des habits similaires à ceux dont il est vêtu sur la vidéo." Mort de rire ! Il avait gardé les mêmes habits que sur la vidéo ! Un homme est filmé, sa vidéo est diffusée partout, ... mais il garde quand même les mêmes habits pendant douze jours ! Le Figaro, Europe 1, TF1, ... et certains policiers nous prennent VRAIMENT pour des cons ! | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Ven 29 Oct - 11:15 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Sam 30 Oct - 23:55 | |
| Tristes et amers, les salariés de Feyzin cessent la grève[Extraits] Devant une centaine de salariés de la raffinerie Total de Feyzin (Rhône), près de Lyon, les délégués syndicaux du site ont annoncé, vendredi 29 octobre à 14 heures, la reprise du travail après 17 jours de grève. IGNORÉS PAR LE GOUVERNEMENT Ce midi, sur le piquet de grève, les salariés étaient présents comme tous les jours pour montrer leur détermination et s'échanger les dernières nouvelles, autour du barbecue. Mais tous avaient déjà compris que la lutte prenait fin. "On y a cru jusqu'au bout", déclare Paul. Ce technicien de 54 ans a d'autant plus de mal à digérer l'échec de la mobilisation qu'il fera partie des premiers concernés par la réforme : il ne partira pas à la retraite dans six mois mais dans deux ans et demi, à 57 au lieu de 55 ans. Total prévoit en effet un régime spécial pour les ouvriers de "quart", ceux qui travaillent à la production de carburant en 3 x 8 par roulement de sept jours, en raison de la pénibilité de leur travail. "La retraite, c'est la délivrance pour nous. Depuis que j'ai 18 ans, je respire des produits chimiques dangereux. Sans compter qu'à mon âge, grimper sur des colonnes de 60 mètres de haut, c'est trop éprouvant. On est gouvernés par des gens qui n'ont jamais poussé nos brouettes", témoigne-t-il. LIENS DE SOLIDARITÉ Car c'est cela que tous retiennent de ces 17 jours de conflit : avoir tissé des liens forts, entre les salariés mais aussi avec le reste de la population. "Cette grève a rétabli le dialogue social, assure Hakim Bellouz, délégué CFDT. Elle a soudé les salariés : on a été applaudi à la manifestation de jeudi, on a reçu chaque jour beaucoup d'aide de toute part et près de 800 lettres d'encouragement." Quelques-unes d'entre elles sont scotchées à l'intérieur de la tente du piquet de grève, à côté des dizaines de cagettes de fruits et légumes ou gâteaux que les habitants et agriculteurs du coin ont déposé pour soutenir les grévistes. Devant la raffinerie à l'arrêt, les salariés sont en effet loin d'être isolés. Toute la journée, on se presse aux portes du site, pour les soutenir. "Cela ne paraît pas étrange que l'on soit ici, même si on ne travaille pas dans l'usine. Il n'y a plus d'étiquettes, de corporations, juste une lutte commune", estime Nicolas, qui a fait le déplacement avec une dizaine d'étudiants lyonnais. Les hommes politiques sont aussi présents, comme André Gerin, député PCF du Rhône, qui "passe tous les jours pour remercier les salariés de leur bataille, celle de l'avenir du pays", ou Marie-Christine Burricand, conseillère générale communiste du canton sud de Vénissieux, qui a organisé une collecte de soutien. POUR UNE GRÈVE GÉNÉRALE Forts de leur nouvelle solidarité, les salariés ne comptent pas baisser les bras, malgré la reprise du travail. "On a perdu une bataille mais pas la guerre. Les Français ont définitivement rejeté le modèle de société que l'on tente de nous imposer. Nicolas Sarkozy et Eric Woerth sont morts politiquement", estime Hakim Bellouz. Une délégation de la CGT de Haute-Garonne, venue encourager les salariés de la raffinerie, prévoit de son côté des actions quotidiennes pour bloquer l'économie. "On ne peut pas se laisser faire face à un droit de grève bafoué et un comportement autoritaire et répressif du gouvernement, affirment-ils, face à des salariés de Total qui hochent la tête en signe d'approbation. Mais c'est normal que les gens d'ici fassent une petite pause dans le conflit, avant la grande bataille." Audrey Garric www.lemonde.fr/societe/article/2010/10/29/tristes-et-amers-les-salaries-de-feyzin-cessent-la-greve_1433182_3224.htmlAppel des syndicalistes pour la grève généralewww.syndicalistesunitaires.org/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 31 Oct - 0:16 | |
| Un policier infiltré remet son brassard à l'abri des CRS - © RichardTroisRetraites : pourquoi cette réforme reste mauvaiseVendredi, les dirigeants de Sarkofrance avaient à cacher leur joie. le soulagement était perceptible. Sarkozy, prudent, se garder de crier victoire après la plus faible mobilisation, la veille, contre la réforme des retraites votée mercredi. Le Figaro, moins précautionneux, titrait en une : « retraites : les syndicats mis en échec ». [...] Voici 6 leçons à ne pas oublier... en 2012.1. Ouvriers et employés devront cotiser plus longtemps. C'est mathématique. Si vous avez commencé à cotiser avant 18 ans, pas d'impact. La durée de cotisation reste ... plus longue que le régime normal (respectivement de 44 et 43 ans). Si vous avez démarrer à 18 ans, vous devrez cotiser ... 44 ans. Ce sont donc celles et ceux qui ont travaillé très jeune qui sont les plus pénalisés. 2. Le recul du départ en retraite signifie précarisation accrue des plus de 58 ans. Cinquante pour cent des Français sont sans emploi à 59 ans (soit chômeur, soit en pré-retraite). Cette proportion stagne depuis 2003, malgré la réforme Fillon (2003) qui allongea les durées de cotisations. La France a problème d'emploi, et non pas de durée de travail. En revanche, l'âge moyen de liquidation de la retraite a effectivement progressé au fil du temps, pour atteindre 61,9 ans en 2009. 40% des nouveaux retraités ne sont plus en activité quand ils entrent en retraite. Depuis 10 ans, le taux d'emploi des 55-64 ans stagne à un niveau anormalement bas en Europe : 39% contre 48% en moyenne. Avec cette réforme, nombre de salariés tomberont dans les minima sociaux ou l'assurance chômage, faute d'emploi, dans l'attente de leur retraite. 3. La réforme ne garantit pas l'équilibre financier des régimes de retraites. Le gouvernement, dans sa présentation, mélange les économies générées par les mesures d'âges et l'alignement des cotisations public/privé avec la mobilisation des fonds de la Cades pour afficher un équilibre en 2018. Dans son document initial, le gouvernement affichait toujours 15,6 milliards d'euros de déficit annuel en 2020. Et, pour faire bonne figure, ses prévisions de recettes de cotisations sociales, reprenant celles du COR, reposent sur un taux de chômage ramené à 7,7% en 2015 et 5,7% en 2020 et à 4,5% en 2024. 4. Les femmes sont majoritairement perdantes. Le gouvernement a fait une avancée vers les femmes, mais uniquement les mères de famille nées avant 1956. Pour les autres, il oublie l'essentiel : les femmes travaillent davantage à temps partiel, ont des salaires moins élevés, et des carrières plus morcelées par le chômage que les hommes. La réponse gouvernementale fut une pirouette : ce ne serait pas à une réforme des retraites de résoudre les inégalités hommes/femmes. La sanction prévue contre les entreprises récalcitrantes à établir un bilan annuel des écarts de rémunérations homme/femmes est ridicule : 1% de leur masse salariale, quand l'écart de salaire (pour un temps complet) excède en moyenne ... 10%. Et que dire de certains emplois ultra-féminisés et mal payés ? 5. La pénibilité n'est pas prise en compte : seuls les invalides physiques (à 10% de leurs capacités) à 60 ans pourront partir en retraite à cet âge. Et ils attendront quand même 67 ans pour bénéficier d'une retraite sans décote s'ils n'ont pas le nombre de trimestres de cotisation requis. Or l'espérance de vie, avec ou sans incapacité est l'une des premières inégalités de la retraite : les ouvriers vivent 7 ans de moins que les cadres, et avec davantage d'incapacité physique. En 2008, l'INED notait : « après 60 ans, les ouvriers et les ouvrières vivent en moyenne plus d’années avec que sans incapacité et endureront aussi plus d’incapacités sévères que les cadres. Au sein d’une vie déjà plus courte, les ouvriers passent donc à la fois moins de temps sans incapacité que les cadres, et vivent plus longtemps qu’eux avec des incapacités et des handicaps.» 6. L'effort est injustement réparti Le financement des retraites par la réforme est portée pour l'essentiel par les mesures d'âge (58% des économies attendues en 2015), et l'alignement des cotisations du secteur public sur celles du privé (17% en 2015). Les recettes nouvelles, portant sur certains relèvement d'impôt, des nouvelles taxations de revenus financiers et la modification du calcul des allègements généraux de charges patronales sur les entreprises annualisées représentent 25% de l'effort (15% en 2020). www.marianne2.fr/sarkofrance/Retraites-pourquoi-cette-reforme-reste-mauvaise_a241.htmlUne proposition de loi pour réprimer les citoyensPendant que le Sénat votait le projet de loi sur la réforme des retraites, une centaine de manifestants s'est invitée, hier en milieu d'après-midi, à la permanence de la députée UMP, Fabienne Labrette-Ménager, avenue Rhin-et-Danube. Qui n'y était pas. Pourquoi cette visite ? La parlementaire a déposé à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à engager la responsabilité civile solidaire des auteurs d'appel à blocus. lemans.maville.com
Vidéo : Fabienne Labrette-Ménager face aux manifestants www.dailymotion.com/video/xfbot6_fabienne-labrette-menager-face-aux_news
Labrette-Ménager aime la répression. 12/05/2009 - Loi Hadopi. A voté pour des mesures anticonstitutionnelles bafouant la séparation des pouvoirs, instituant une présomption de culpabilité et entravant la liberté d'expression. www.laquadrature.net/wiki/FabienneLabretteMenager
Labrette-Ménager veut aussi contrôler les contenus de Wikipedia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Fabienne_Labrette-M%C3%A9nager | |
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