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| Crise sociale * La Fronde * | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 31 Oct - 10:20 | |
| Des pilotes, hôtesses et stewards lancent un préavis de grèveIls pourraient cesser le travail du 5 au 8 novembre pour protester contre la fiscalisation d'avantages acquis. L'article 16 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2011, actuellement examiné à l'assemblée nationale, prévoit que "toute somme ou avantage alloué à un salarié, à raison de son activité professionnelle, par une personne qui n'est pas son employeur, est considéré comme une rémunération". Cela veut dire que ces sommes ou avantages, comme par exemple un billet d'avion à tarif réduit attribué par une autre compagnie aérienne que son employeur à un pilote ou à un mécanicien sol, seront soumis à charges sociales et fiscales pour les salariés comme pour les entreprises, a expliqué à l'AFP Yves Deshayes, membre du bureau exécutif du SNPL France Alpha. "Cela ne concerne pas que les pilotes, ça touche tout le monde, notamment tous les employés des entreprises de transport", a-t-il précisé. "On demande au gouvernement de déposer un amendement à ce texte pour le préciser. S'il s'agit de taxer des rémunérations déguisées, ça ne nous dérange pas, mais taper très très large sur des avantages acquis liés à notre activité professionnelle, il n'en est pas question", a-t-il ajouté. Le syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNC/FO) estime de son côté qu'une telle mesure aurait de "graves conséquences financières et sociales pour les personnels sol et vol". "Beaucoup d'hôtesses et de stewards vivent en province et travaillent à Paris. C'est le cas de 30 à 40% des personnels d'Air France par exemple. Ils utilisent donc trois à quatre billets par mois à tarif réduit pour rentrer chez eux. S'ils doivent intégrer dans leurs revenus ces avantages cela diminuera fortement leur pouvoir d'achat", a indiqué à l'AFP Fatiha Aggoune-Schneider, présidente du SNPNC, sans pouvoir chiffrer le montant de cet impact. www.liberation.fr/economie/01012299510-des-pilotes-de-ligne-menacent-de-faire-greve-du-5-au-8-novembreLes éboueurs du centre de traitement d'Ivry-sur-Seine peuvent «tenir jusqu'à Noël»Treize communes franciliennes et douze arrondissements de Paris acheminent chaque année sur le site les déchets de près de 1,2 million de personnes. www.liberation.fr/economie/01012299539-les-eboueurs-du-centre-de-traitement-d-ivry-sur-seine-peuvent-tenir-jusqu-a-noel | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Jeu 4 Nov - 17:08 | |
| Blocage de l’aéroport Toulouse-Blagnac ce matin Environ 300 personnes opposées à la réforme des retraites, selon la police, ont bloqué les accès à l'aéroport Toulouse-Blagnac, de 5h à 9h ce matin. Leur action a provoqué d'énormes embouteillages dans l'agglomération. Il s'agissaitt de salariés de Tisséo, des douanes, de l'aviation civile, d'Air France, des ensignants et des cheminots qui ont pris position sur trois rond-points. Ils devraient se disperser vers 9h, a déclaré Eric Genest, secrétaire CGT Air France. www.ladepeche.fr/article/2010/11/04/941368-Blagnac-Les-acces-a-l-aeroport-bloques-par-des-manifestants.htmlRetraites : plusieurs actions de blocage dans les transportsA deux jours de la huitième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les actions de protestation se poursuivent, notamment dans les transports. Quatre fédérations des transports (CGT, CFDT, FO, CFTC) ont appelé à une journée d'action ce jeudi. Les accès en voiture et en car à l'aéroport de Roissy sont perturbés par environ 400 manifestants. Drapeaux à la main, ils circulent entre les aérogares, ralentissant fortement la circulation depuis 10h30. Les manifestants -des employés d'aéroports de Paris (ADP), d'Air France, de la DGAC ou d'entreprises sous-traitantes- étaient réunis derrière une banderole portant l'inscription «Unis pour gagner. La retraite à 60 ans». «L'histoire a montré qu'une loi votée pouvait être retirée, nous ne lâcherons rien», a déclaré Fabrice Criquet, délégué FO Roissy. Une longue file de voitures commençait à se former en fin de matinée alors que le cortège bloquait l'accès entre le terminal F et les terminaux 2 A, B, C, D. À Nantes également, l'accès à l'aéroport a été partiellement bloqué jeudi matin dès 5h. Les manifestants ont bloqué l'un des ronds-points d'accès à l'aéroport. Les bretelles d'accès aux périphériques intérieur et extérieur ont été fermées. Une déviation par une départementale a cependant été mise en place par la direction de l'équipement pour permettre l'accès des voyageurs en voiture à l'aéroport. Les 300 à 450 manifestants toulousains ont provoqué d'énormes embouteillages dans l'agglomération -une trentaine de kilomètres de bouchons-, en bloquant les accès à l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Occupant trois ronds-points à partir de 5h, ces enseignants, cheminots, salariés de la régie de transport toulousaine Tisséo, des douanes, de l'aviation civile ou encore d'Air France, se sont dispersés au bout de 4h. «On a décidé de bloquer l'aéroport pour atteindre les décideurs qui prennent les vols du matin», déclarait à l'AFP Eric Genest, secrétaire CGT Air France. (Lire aussi sur Libé Toulouse) À l'aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne, quelque 150 syndicalistes CGT ont bloqué les accès entre 5h et 9h. Selon la CGT-transports, des barrages filtrants avec distribution de tracts ont en outre été mis en place aux abords des aéroports d'Orly et de Bordeaux en début de matinée. Des militants qui avaient distribué des tracts au marché de Rungis (Val-de-Marne) au petit matin se sont joints à l'action à Orly. La fédération a par ailleurs recensé 50% de grévistes à l'aéroport de Châteauroux (Indre), et des débrayages à Lyon et Marseille. À l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, des retards de vols ont été enregistrés. Air France avait prévu d'assurer l'ensemble de son programme sur le territoire mais prévenu que des retards seraient possibles. À Brest, c'est le port de commerce qu'une soixantaine de manifestants ont ciblé. Un «collectif contre l'injustice sociale» a bloqué partiellement jeudi matin les accès routiers au port. Ils ont mis en place des barrages filtrants, retenant les poids lourds mais laissant circuler les voitures. Cette tentative de «blocage économique», selon les termes des manifestants dont des militants de Force ouvrière et des jeunes, a pris fin vers 8h30 avec l'intervention des gendarmes mobiles, qui les ont délogés des ronds-points sans heurts. À Guéret, dans la Creuse, une quarantaine de personnes bloquent depuis 6h30 un dépôt pétrolier, avec l'intention d'y rester pour la journée. Par ailleurs, l'Union française des industries pétrolières (UFIP) affirme que le mouvement social a coûté 230 millions d'euros à l'industrie du raffinage. Une intersyndicale se tient cet après-midi. Réunion au cours de laquelle la CGT doit proposer la tenue d'une nouvelle journée d'action nationale. Un rassemblement de lycéens à l'appel de l'Union nationale lycéenne est également prévu à 14h30, à la fac de Jussieu, à Paris. www.liberation.fr/economie/01012300345-retraites-plusieurs-actions-de-blocage-dans-les-transports | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Jeu 4 Nov - 17:09 | |
| Vote du blocage de l'université Bordeaux III le 7 mai 2009 (AFP Patrick Bernard) La perturbation dans les universités se poursuitTrois universités ont été perturbées mercredi à des degrés divers dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites et le campus de Lyon-2 à Bron a subi «d'importantes dégradations», tandis que l'université de Saint-Etienne a été évacuée sans heurts par la police. Jeudi, à l'occasion du retour en cours des lycéens après les vacances de Toussaint, des assemblées générales et un rassemblement parisien sont prévus mais peu de blocages. Les organisations syndicales étudiantes et lycéennes poursuivent la mobilisation en vue de la journée d'action du 6 novembre. Trois universités perturbées, une évacuée sans heurts Les universités de Limoges, du Mans et de Nantes ont été «perturbées à des degrés divers» mercredi, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. En outre, l'Institut d'études politiques (IEP) de Grenoble a été bloqué et ses cours suspendus jusqu'à la mi-journée, selon sa direction. Le principal site de l'université Jean-Monnet de Saint-Etienne, bloqué et occupé par une trentaine de jeunes depuis mardi soir, a été évacué sans heurts par la police mercredi matin à la demande du président de l'établissement, selon la préfecture. Et malgré l'annonce d'un vote favorable au blocage mardi en assemblée générale, le campus de Pau n'a finalement pas été bloqué mercredi. […] Poursuite de la mobilisation étudiante et lycéenneDans un communiqué, l'Unef a affirmé que 24 assemblées générales s'étaient tenues mercredi, que 23 autres sont prévues jeudi ainsi que de nombreux rassemblements dans tout le pays. L'objectif étant, pour la première organisation étudiante, de «poursuivre la mobilisation aux côtés des salariés en manifestant» lors de la journée interprofessionnelle de samedi 6 novembre. De son côté, l'Union nationale lycéenne (UNL) prévoit jeudi, à l'occasion du retour en cours après les vacances de Toussaint, des assemblées générales et un rassemblement parisien à 14h30 à Jussieu, mais peu de blocages. Il s'agit également pour elle de faire descendre le plus de lycéens dans la rue samedi. www.liberation.fr/politiques/01012300187-retraites-la-perturbation-dans-les-universites-se-poursuit | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Dim 7 Nov - 15:04 | |
| Lille le 6 novembre 2010 (PHOTO PATRICK JAMES)EN DIRECT : huitième journée de manifestations sur les retraites17H55 - Les manifestations ont rassemblé 375.000 personnes, selon l’Union des Menteurs Prévaricateurs, et 1,2 million de personnes, selon la CGT, alors que la précédente journée de mobilisation, le 28 octobre, avait réuni 2 millions de personnes. 17H25 - Droit à l'avortement - Plusieurs milliers de personnes ont défilé à Paris pour défendre le droit à l'avortement et les services de l'hôpital public, alors que le nombre de centres pratiquant les IVG baissent mais pas le nombre d'interventions. La manifestation, partie de la place d'Italie, a rejoint à la Bastille le défilé contre la réforme des retraites. 17H20 - Marseille - 80.000 personnes ont manifesté dans les rues de Marseille, alors qu'ils avaient été 150.000, le 28 octobre. Le cortège, auquel ne participe pas FO, et qui s'est ébranlé de la place Castellane, a rejoint le Vieux-Port sous un ciel couvert, derrière une banderole proclamant "Pour l'abandon de ce projet gouvernemental, pour une véritable réforme des retraites, pour une juste répartition des richesses". 17H12 - Le bilan de la mobilisation est "forcément contrasté", déclare le porte-parole du PS, Benoît Hamon, avant de participer à la manifestation à Brest. "Mais il est exceptionnel par le témoignage de solidarité entre les Français du public et du privé, entre jeunes et moins jeunes durant les cinq mois où les gens sont descendus dans la rue", ajoute-t-il. 16H57 - "Retraites riquiqui" - "Le temps est pourri, le gouvernement aussi", chantent des manifestants dans le cortège parisien, d'autres scandant "les retraites riquiqui, on les laisse à Sarkozy". 16H44 - Retraite à 45 ans - "Sarko, tu nous fatigues tellement qu'on mérite la retraite à 45 ans", pouvait-on lire sur une pancarte. "Sarko, bien que tu parles au pape, tu n'auras pas le pardon", proclame un autre panneau. 16H30 - "Pas fatigués" de défiler - "On n'est pas fatigués", scandent des manifestants de la CGT des services publics place de la Bastille à Paris. Ils suivent un gros cortège de cheminots CGT avec pétards et fumigènes rouges, dont leur dirigeant Didier Le Reste sous son parapluie. 16H25 - Raffinerie - Une dizaine de salariés de la raffinerie Total de Grandpuits, avec leurs casques de chantier, manifestent à Paris, au milieu des parapluies et au son des sifflets. "Retrait de la loi scélérate", "Menteurs, voleurs. Virons les", crient des manifestants. 16H07 - "Rien n'est perdu" - Institutrice à la retraite, Annie Bertocchi, est venue manifester à Marseille "comme les autres jours parce que rien n'est perdu". "Celui qui lutte peut gagner, celui qui ne lutte pas a déjà perdu", lance-t-elle 15H42 - Mort au travail - Un manifestant défile à Paris avec une banderole "Souvenez-nous des 329 députés qui ont voté notre mort au travail". 15H40 - "Nouvelle phase" - "On sait qu'on est rentré dans une nouvelle phase après un mois d'intenses manifestations, de journées de grève. On est maintenant dans une phase où la contestation sociale va s'installer dans la durée. Elle prend inévitablement des formes nouvelles", analyse le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, en participant au défilé parisien. 15H30 - "Plus faibles" - "Les manifestations sont numériquement plus faibles", mais "on ne capitule pas, on ira jusqu'au bout", martèle, à Paris, Annick Coupé, porte-parole de l'Union syndicale Solidaires. 15H05 - Ouest-France bloqué - Le siège du quotidien Ouest-France à Rennes a été bloqué pendant plus de deux heures dans la nuit par une centaine de manifestants extérieurs qui ont retardé la sortie des camions de livraison du journal. Au moins une personne était encore en garde à vue samedi en début d'après-midi et une autre était "toujours hospitalisée à la suite de coups reçus", a affirmé à l'AFP une participante à cette action, décidée par une "assemblée générale interprofessionnelle" dans le cadre du mouvement contre la réforme des retraites. 15H00 - Départ à Paris - Plusieurs milliers de personnes commencent à manifester sous la pluie à Paris, de la place de la République à celle la Nation, avec en tête les numéros un de sept centrales syndicales -excepté le leader de FO qui défile avec ses troupes-, derrière une banderole de tête "retraites solidaires, emplois, salaires : un enjeu de société". […] www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ipLKU6z5LwvGoYFrQBCSBbDGiMFQ?docId=CNG.d23fc2d1a934eac7df783d64c0679398.01Lille : les armes ne sont pas déposées « C'est pas le nombre, c'est la conviction qui compte », se défend cette dame. « Et contrairement à ce que prétendent certains, il n'y a pas que l'extrême gauche qui est encore dans la rue. Moi je suis ni politisée, ni syndiquée ! » « Il y a toujours la masse des gens qui ne bougent pas », reconnaît Jean-Marie, syndiqué CGT. Emmanuel, employé de banque et drapeau SUD bien haut, s'inquiète de « l'individualisme de notre société ». « Car c'est le paradoxe. Les gens sont contre la réforme, les sondages le disent, mais ils ne sont pas là. En semaine, ils invoquent qu'ils ne peuvent pas perdre d'argent et le samedi qu'ils doivent faire le ménage ou les courses. » Les samedis de manifestation auront systématiquement été moins rassembleurs que les jours de semaine. Hier, ce fut la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement : 20 000 personnes dans les défilés de la région, selon les syndicats, contre un record de 108 000 le 19 octobre. Ceux qui sont là sont déterminés et, si on les y appelle, tous redescendront dans la rue. Sans hésitation. Alain, banderole en main, hurle ses slogans comme au premier jour : « Et j'irai jusqu'au bout ! Pourtant, je suis pas syndiqué ! » Il montre sa main inerte : « Je suis invalide. C'est le boulot ça ! » Et parce qu'une manifestation n'est jamais exactement la même, des syndicalistes CFDT ont muré l'entrée de l'agence Malakoff Médéric, société de retraites complémentaires dont Guillaume Sarkozy (frère de) est délégué général. (…) www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2010/11/07/article_la-mobilisation-continue-de-s-effriter-m.shtmlLes chiffres sur les manifestations dans le Languedoc-Roussillonwww.midilibre.com/articles/2010/11/07/A-LA-UNE-Les-chiffres-sur-les-manifestations-en-region-1444215.php5Retraites : la manif d'aujourd'hui mènera à d'autres initiatives www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/4096482/Retraites-la-manif-d-aujourd-hui-menera-a-d-autres-initiatives.htmlRetraites : la CGT prête à faire cavalier seulLa CGT est prête à poursuivre la mobilisation, y compris si l'unité syndicale se fissure, a résumé M. Thibault. 'Certains poussent à des alternatives qui consistent soit, à se donner rendez-vous aux élections présidentielles, soit à prendre pour argent comptant le rendez-vous de 2013 fixé par le gouvernement pour remettre à plat le système de retraite'. 'S'il s'avérait impossible de continuer la bataille sur les retraites avec un engagement unanime de tous les syndicats, la CGT continuerait le combat avec ceux qui le souhaitent', a-t-il assuré. À l'issue d'une réunion, jeudi, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-CFE/CGC-UNSA-FSU-Solidaires n'a pas appelé à une nouvelle journée de manifestation après celle du samedi 6 novembre. Elle a acté le principe d'un 'nouveau rendez-vous national de mobilisation dans la semaine du 22 au 26 novembre'. La date exacte doit être fixée lors d'une nouvelle intersyndicale le 8 novembre. Bernard Thibault était favorable à l'organisation 'd'une autre journée de mobilisation interprofessionnelle dans le courant du mois de novembre' afin de maintenir la dynamique du mouvement de contestation, 'une mobilisation tous azimuts qui sache coller au terrain, une protestation plus décentralisée, multiforme'. D'autant que le Conseil Constitutionnel, saisi par le PS, doit statuer sur la réforme d'ici le 2 décembre. [...] http://fr.news.yahoo.com/64/20101106/tpl-retraites-la-cgt-prte-faire-cavalier-b4551a8.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mar 9 Nov - 1:29 | |
| PHOTO ARCHIVES BRUNO FAVADes éleveurs en colère bloquent un abattoir à Feignies Des éleveurs bloquent depuis ce lundi matin à Feignies (Nord) un abattoir du groupe Bigard, numéro un français de la viande bovine, dans le cadre d'une action pour une revalorisation des prix de la viande, a-t-on appris auprès des Fédérations locales d'exploitants agricoles. Une trentaine d'éleveurs du Nord - Pas-de-Calais, de Picardie et des Ardennes sont venus en tracteur et filtraient depuis 3h du matin les accès à la zone d'activité de Feignies pour empêcher les bétaillères ou les camions chargés d'animaux d'atteindre l'abattoir. « On restera tant qu'il n'y aura pas de réponse au niveau national. Il n'y aura aucune négociation par abattoir », a déclaré Christophe Polin, de la FDSEA du Pas-de-Calais. L'action mobilise également les Jeunes agriculteurs (JA) et l'Association départementale des producteurs de lait (ADPL). Les éleveurs se sont organisés pour pouvoir tenir le blocage plusieurs jours, avec un système de rotation. La FNSEA, les JA et la Fédération nationale bovine exigent du groupe Bigard un retour à la table des négociations interprofessionnelles et une hausse moyenne de 0,60 euro/kg du prix d'achat de viande bovine. Ils font valoir une hausse de 35% de leurs coûts de production ces dernières années alors que le prix de rachat est resté quasi inchangé. Leader français de la viande bovine avec près de 50% du marché, le groupe Bigard (qui exploite notamment la marque Charal) contrôle 75% de l'abattage de vaches laitières, déterminant les prix de la filière, selon les éleveurs. Le chiffre d'affaires du groupe familial n'a pas été rendu public depuis 2008, date du rachat de son concurrent Socopa, mais celui-ci est évalué à environ 5 milliards d'euros. www.lavoixdunord.fr/actualite/L_info_en_continu/Littoral/2010/11/08/article_une-trentaine-d-eleveurs-en-colere-bloquent-un.shtml la Fédération nationale bovine (FNB), a dénoncé à plusieurs reprises «la politique de la chaise vide» pratiquée par le groupe Bigard, qui refuse de participer aux négociations sur les prix de la viande. Contacté, le groupe s'est refusé lundi à tout commentaire.
Parmi les neuf sites bloqués, trois sont situés dans l'ouest -- Cholet (Maine-et-Loire), Cherré (Sarthe), Coutances (Manche) --, un dans le Nord -- Seignies --, un dans l'Est -- Metz --, trois dans le Massif central -- Cuiseaux (Saône-et-Loire), Villefranche (Allier), Egletons (Corrèze) --, et un dans le Sud-Ouest -- Castres (Tarn).
des éleveurs en provenance du Cantal devaient rejoindre les manifestants dans la matinée et «une centaine d'agriculteurs doivent se relayer tous les jours de la semaine pour poursuivre le blocage». Des agriculteurs venant du Puy-de-Dôme, de Haute-Loire, de la Loire, de l'Indre et du Cher participent également à l'opération. www.lalsace.fr/fr/region/alsace/article/4106670/Prix-de-la-viande-une-dizaine-d-abattoirs-bloques.htmlViande bovine : l'abattoir Socopa toujours bloqué à Cherré [Vidéo] www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Viande-bovine-l-abattoir-Socopa-toujours-bloque-a-Cherre_40771-1579788-pere-pdl_filDMA.HtmLes éleveurs bovins bloquent l'abattoir de CoutancesUne cinquantaine d'éleveurs bovins normands bloquaient depuis dimanche soir l'entrée de l'abattoir du groupe Bigard-Socopa de Coutances (Manche) pour demander que la viande qu'ils produisent soit payée plus cher, a-t-on appris auprès de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA). Lire la suite l'article Selon ce syndicat agricole, neuf autres sites du même groupe sont bloqués en France depuis dimanche soir. Les producteurs du viande bovine de la Manche ont été rejoints sur place par les producteurs des quatre autres départements normands pour un blocage prévu pour durer une semaine. "Notre but est d'amener Jean-Paul Bigard (le responsable du groupe) à la table des négociations car nous connaissons une crise sans précédent depuis trois ans", précisait Joël Rébillard de la FDSEA. Dans un communiqué, l'Union syndicale agricole souligne de son côté qu'"avec moins de 10.000 euros de revenu annuel, les producteurs bovins ne peuvent plus continuer à fournir des produits de qualité sans bénéficier du juste retour auquel ils ont droit". http://fr.news.yahoo.com/3/20101108/tfr-social-eleveurs-manche-56633fe.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Crise sociale * La Fronde * Mer 10 Nov - 10:09 | |
| Les salariés de Pôle emploi se rebellentEntre 1500 et 3000 salariés de Pôle emploi ont manifesté mardi à Paris, excédés de ne plus pouvoir assurer un service public de qualité aux demandeurs d'emploi. «Ah non mais le coup des 1800 nouvelles suppressions d'emploi annoncées il y a trois jours, c'est de la provoc pure et simple», s'étrangle presque Franck, 18 ans de métier, brassard FSU. Agent au Pôle emploi de Caen, il rappelle que la manif d'aujourd'hui était prévue bien avant l'annonce de nouvelles suppressions de poste. «C'est une calamité, la situation est vraiment devenue catastrophique.» Comme les autres, il voit la pile de dossiers sur son bureau s'allonger toujours plus, avec à la clef des délais de réponse aux usagers qui s'allongent. «Trois semaines d'attente en moyenne à Caen pour informer seulement un nouveau chômeur de ses droits et du montant de l'indemnisation.» Alors bien sûr, enchaîne-t-il, «faut pas s'étonner de la montée de l'agressivité, entre agents et de la part des usagers. L'autre jour, une collègue a évité de peu un coup de poing en pleine face.» […] «Les dossiers un peu complexes ne sont plus traités» Elle parle aussi de ce sentiment «de ne servir à rien», mesurable à la hausse des arrêts maladies. Depuis la fusion, les ex-conseillers ANPE, chargés d'aider les chômeurs à retrouver un emploi, doivent aussi faire le métier des ex-Assedic, consistant à calculer l'indemnisation et des modalités de versement. Et inversement. «Sauf que les uns comme les autres, on a eu que trois petits jours de formation pour apprendre nos métiers respectifs. Ça ne suffit pas du tout. Soyons honnête: si un demandeur d'emploi vient me voir pour savoir s'il a des droits, je ne sais pas lui répondre.» Ce manque de formation, beaucoup s'en plaignent. Sous un parapluie géant, un conseiller de Pantin, ex-Assedic (donc en, charge du calcul des indemnités) s'en désole : «Les compétences techniques se transmettent difficilement. Au final, les dossiers un peu complexes ne sont plus traités.» […] www.liberation.fr/economie/01012301307-il-etait-un-service-public-qui-brutalise-ses-salaries-ohe-ohe-pole-emploiGrève nationale à Pôle emploi le 9 novembreLa grève était particulièrement suivie mardi dans les agences Pôle emploi, dont près de 400 étaient fermées, sur le millier que compte le réseau. www.leparisien.fr/economie/pole-emploi-pres-de-la-moitie-du-personnel-en-greve-09-11-2010-1142833.php | |
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