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 Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras

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Orwelle




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MessageSujet: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeJeu 24 Sep - 23:53

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Honduras_0

Rassemblement de solidarité avec Manuel Zelaya et le peuple du Honduras

à Paris, place Sant-Michel
le lundi 28 septembre 2009 à 19h


Près de trois mois après le coup d'État dont il a été victime le 28 juin, le président démocratiquement élu du Honduras, Manuel Zelaya, est de nouveau dans son pays depuis lundi 21 septembre.

Le gouvernement putschiste a immédiatement rétabli le couvre feu, le pays est en état de siège et les arrestations se multiplient dans l'ensemble du pays pour empêcher tout regroupement du mouvement populaire.

Le Parti de Gauche, présent dans les rassemblements de soutien au Président Manuel Zelaya et au courageux peuple hondurien depuis le 28 juin 2009, saura une nouvelle fois se mobiliser.
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Orwelle




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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeVen 25 Sep - 1:00

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras 122331403

Honduras : 10 manifestants tués durant des troubles à Tegucigalpa (Zelaya)

RIA Novosti, 24 septembre. Au moins 10 partisans du président hondurien renversé Manuel Zelaya, ont été tués lors d'affrontements avec la police à Tegucigalpa (capitale du pays), a annoncé jeudi la chaîne BBC, se référant à une déclaration de M.Zelaya.

La police a dispersé une importante manifestation de partisans de M.Zelaya près de l'ambassade brésilienne où il est réfugié depuis son retour clandestin au Honduras, malgré les menaces des putschistes de l'arrêter.

http://fr.rian.ru/world/20090924/123233218.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeLun 5 Oct - 5:07

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Tegucigalpa_02-a46b3

TEGUCIGALPA, VILLE DE FURIE

La ville de Tegucigalpa est un camp de concentration, une ville minée par la haine, un gros village empêtré dans des bottes qui détruisent à chaque pas l’herbe de l’espérance, s’acharnant pour qu’elle ne repousse plus jamais. Même si la fleur de la résistance croît dans l’asphalte de leurs pas tordus. (...)

vendredi 2 octobre 2009
www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=8858&lg=fr



Honduras : 38 opposants au régime putschiste entament une grève de la faim

La grève de la faim des 38 paysans a débuté à l’intérieur de la plus grande prison du pays, la Penitencia Nacional, à 25 km au nord de la capitale, a affirmé le dirigeant syndicaliste agricole Rafael Alegria, membre d’un Front de résistance contre le coup d’Etat qui a renversé M. Zelaya le 28 juin.

Les paysans réclament "le retour au pouvoir du président et le respect de notre droit à la terre"

Avant le coup d’Etat, il devait faire passer un décret législatif attribuant de petites parcelles à 300.000 paysans qui réclament un accès à la terre depuis 40 ans.

Mercredi, le gouvernement putschiste de Roberto Micheletti a mené un raid militaro-policier contre un immeuble occupé par des paysans partisans de M. Zelaya, arrêtant 55 d’entre eux. (...)

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article91952
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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeLun 5 Oct - 5:24

Présentation de la situation au Honduras par le journal d'Édouard de Rothschild, banquier, membre du club Le Siècle, comme Laurent Joffrin (et Martine Aubry !).
Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Photo_0302_459_306_79844
[Luiz Inacio] Lula et [Manuel] Zelaya le 7 août (REUTERS/STR New)

Lula piégé à Tegucigalpa

Honduras . En offrant l’ambassade du Brésil comme refuge au président déchu Zelaya, le chef d’Etat s’est mis dans un mauvais pas.

De notre correspondante à São Paulo, Chantal Rayes

«Impérialisme mégalomane» : pour le magazine brésilien d’opposition Veja, friand de titres au vitriol, le Brésil de Lula, pressé de devenir un acteur mondial, a rompu avec sa tradition de non-ingérence en ouvrant les portes de son ambassade à Tegucigalpa au président hondurien déchu, Manuel Zelaya. Victime d’un coup d’Etat et expulsé à la fin juin, Zelaya est rentré clandestinement au Honduras le 21 septembre. Et c’est un hôte encombrant.

Ignorant les consignes de Lula, il multiplie les appels à la désobéissance civile depuis l’enceinte diplomatique brésilienne, toujours assiégée par les forces du gouvernement de facto de Roberto Micheletti. Les cinquante partisans de Zelaya qui ont trouvé refuge avec lui dans l’ambassade ont pris le contrôle des lieux. Un journaliste du quotidien de São Paulo Folha a ainsi dû se soumettre à un contrôle de passeport effectué par un militant encagoulé à la porte de l’ambassade de son propre pays… Et n’a été autorisé à entrer qu’après intervention du chargé d’affaires, le seul diplomate brésilien présent.

«Rebelle». Lors d’une audience publique au Sénat, mardi, le ministre brésilien des Relations extérieures, Celso Amorim, a répété que le Brésil n’était pas au courant du retour de Zelaya. Mais il l’a défendu. «La communauté internationale juge utile sa présence au Honduras, a justifié Amorim. Si nous ne l’avions pas reçu, il aurait pu être arrêté ou tué, ou bien serait dans la montagne en train d’organiser une guérilla. Notre décision contribue à la reprise du dialogue.»

Tel n’est pas l’avis de l’analyste José Augusto Guilhon Albuquerque, convaincu que le président déchu est rentré pour empêcher la tenue des élections prévues le 29 novembre. «Le problème n’est pas d’abriter Zelaya mais de lui permettre de faire de notre ambassade le siège d’un gouvernement rebelle et cela, au moment où la tension commençait à baisser, observe Albuquerque. Le Brésil a commis une très grave erreur, car il n’a pas les moyens de ramener Zelaya au pouvoir. C’est pourquoi il en appelle aux Etats-Unis, à l’ONU et à l’OEA [l’Organisation des Etats américains, ndlr].»

Dans la foulée, Brasilia s’est disqualifié en tant que médiateur, soulignent encore les observateurs. «Lula a cru renforcer la position du Brésil sur la scène internationale mais c’est l’inverse qui a lieu, renchérit le politologue Jorge Zaverucha. Il a fait le jeu de Hugo Chávez.»

Protégé. Le président vénézuélien avait réussi, à coups de pétrodollars, à convertir Zelaya, un grand propriétaire terrien de droite, à sa «révolution bolivarienne». Pour l’entourage de Lula, c’est Chávez qui a facilité ce retour et a conseillé à son protégé de s’adresser à l’ambassade du Brésil, censée être plus «sûre» que celle du Venezuela… «Chávez a habilement entraîné dans le conflit le principal pays latino-américain, reprend Zaverucha. Les Etats-Unis l’ont compris et prennent leurs distances et de Zelaya et du Brésil.»

03/10/2009
www.liberation.fr/monde/0101594834-lula-piege-a-tegucigalpa


Réactions de lecteurs

président élu
Libé se met à considérer les présidents élus et déchus par une junte militaire comme des personnes nuisibles, ce journal tombe vraiment bas dans l'anti-chavisme primaire, et se met à rivaliser avec Fox News.

La démocratie est-elle soluble dans le coup d'état ?
Il semblerait que oui ...

perte de temps
Lire une si pauvre analyse, reprise béatement par ce journal représente une réelle perte de temps. Réelle perte de temps.

Libé
Soutenir les pushistes c'est bien de la veine de ce journal ! bande de gauchistes va !
Dimanche 04 octobre à 18h53
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Orwelle




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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeVen 5 Mar - 17:45

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Le-mondefr.1222449022

Novlangue.
Pour Le Monde, le coup d'Etat au Honduras est une "alternance"


"La crise économique mondiale de 2008 a eu des répercussions inégales en Amérique latine, mais elle a d'ores et déjà favorisé l'alternance au Salvador, au Panama, au Honduras et au Chili. [...]
au Panama, au Honduras et au Chili, l'alternance a été favorable à la droite."

www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/12/la-crise-favorise-l-alternance-politique-en-amerique-latine-par-paulo-a-paranagua_1304790_3232.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeDim 16 Mai - 18:59

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Arton10313-75f14

Soutenu par les États Unis, Porfirio Lobo légitime le coup d’État en lui succédant
Suite aux élections du 29 novembre 2009 marquées par une forte abstention et entachées de fraude, Porfirio (Pepe) Lobo prend la succession d’une dictature qui a écarté par la force le Président légitime Manuel Zelaya alors en fin de mandat officiel, le 27 janvier 2010. Ainsi, Porfirio Lobo accède à la magistrature suprême dans un pays dont une grande partie des électeurs ne le reconnaissent pas. La résistance a le mérite d’avoir éveillé la conscience politique d’un grand nombre de citoyens qui pensent que cette passation de pouvoir ne sert qu’à légitimer les putschistes afin d’encourager d’autres renversements de gouvernements progressistes dans la région.
www.legrandsoir.info/Honduras-soutenu-par-les-Etats-Unis-Porfirio-Lobo-legitime-le-coup-d-Etat-en-lui-succedant.html

APPEL A SIGNATURES contre l’invitation de Porfirio Lobo Sosa, président du Honduras issu du coup d’Etat du 28 juin 2009, au 6ème Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’UE, de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Les signatures sont à envoyer avec le nom des organisations à
LuisG.Perez @cifcaeu.org

Avec la mention :
CARTA A LA PRESIDENCIA ESPANOLA DE LA UE SOBRE HONDURAS


D. JOSÉ RODRÍGUEZ ZAPATERO
PRESIDENT DU GOUVERNEMENT D’ESPAGNE
PRESIDENCE ESPAGNOLE DE L’UNION EUROPEENNE

Les organisations de la société civile internationale, de la coopération et des droits humains ici signataires ; tenons à exprimer notre préoccupation suite à l’invitation que votre gouvernement a faite à M. Porfirio Lobo Sosa pour assister au sixième Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, l’Amérique latine et les Caraïbes qui aura lieu à Madrid au mois de mai prochain.

Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, nous pensons que le transfert du pouvoir à M. Porfirio Lobo Sosa n’a pas résolu le conflit démocratique profond auquel est confronté l’Etat du Honduras depuis la perpétration du coup d’État, le 28 Juin 2009 dernier. La reconnaissance rapide du nouveau gouvernement du Honduras par la communauté internationale, est un mauvais précédent pour l’Amérique latine - une région qui fête ses deux siècles d’indépendance et d’édification démocratique -, qui croyait avoir surmonté le spectre des coups d’Etat. Nous vous demandons de ne pas oublier que :

* 1) M. Lobo Sosa, a été élu suite à un processus électoral qui n’était pas reconnu comme légitime par la communauté internationale du fait qu’il était vicié par la militarisation du pays, par des restrictions des libertés fondamentales et par une situation de persécution politique, crimes perpétués depuis le coup d’Etat du 28 juin.

* 2) En Juin dernier, et en tant que président du Parti national, M. Lobo Sosa, a incité les membres de son parti politique à soutenir le coup d’Etat.

* 3) M. Lobo Sosa, non seulement n’a pas condamné le Coup d’État mais, en tant que président de son parti politique, il n’a rien fait pour empêcher que celui-ci soutienne le Coup d’Etat, de la même façon qu’une fois élu président, M. Lobo n’a pas contribué à la restauration de la démocratie via l’application de l’accord Guaymuras.

* 4) Lobo Sosa et son parti politique, ont contribué à nommer Roberto Micheletti comme député à vie, de la même manière que cela a été fait dans le Chili de Pinochet, et ce, alors même que cette procédure est contraire aux dispositions de la Constitution hondurienne.

* 5) Le premier acte de M. Lobo Sosa en tant que président du Honduras, a été de déclarer une amnistie et le pardon des crimes commis par les responsables du gouvernement de facto.

* 6) Nous rappelons également qu’il a eu une continuité du régime de facto après la transition présidentielle du 27 Janvier dernier. En effet, la Cour suprême, le Bureau du procureur général, le Procureur des Droits humains, la police nationale, l’armée nationale et d’autres organismes d’État ont contribué au coup d’État, et par action ou par omission, ont permis des graves violations des droits humains, y compris le crime de persécutions politiques, dénoncé auprès de la CPI.

* 7) Nous rejetons également, la décision de la Cour suprême hondurienne d’acquitter définitivement les six officiers supérieurs de l’armée qui ont perpétré le putsch, en faisant valoir que leur action visait la défense de la démocratie et de la paix au Honduras. Cette décision - prise par le Président de la Cour suprême, le juge Jorge Rivera Aviles-, libère de toute responsabilité l’armée qui a exécuté le coup d’État, prouvant une fois de plus la politisation de la magistrature et l’absence de garanties pour établir la vérité, faire justice et indemniser les victimes.

* 8 ) Nous rejetons la nomination de l’ancien général Roméo Vasquez, l’une des figures les plus visibles du coup d’État, comme directeur de Hondutel, l’une des principales entreprises de l’État du Honduras. Par cette nomination, il est démontré que non seulement Lobo Sosa n’est pas disposé à apporter les changements institutionnels nécessaires, mais, qu’au contraire, il continue à respecter les engagements pris vis-à-vis des responsables du coup d’État.

* 9) Nous demandons que soient maintenues les sanctions contre le Honduras au niveau de la coopération internationale, sauf celles dirigées directement aux organisations de la société civile et d’aide humanitaire ; ainsi que le maintien des sanctions diplomatiques. Aucune personne liée au coup d’État du 28 juin ne doit être acceptée sur le territoire de l’UE. Le rétablissement de la coopération internationale à l’État du Honduras devrait être conditionnée à l’évincement de toute figure putschiste des institutions publiques les plus importantes.

* 10) Nous exigeons le rejet du décret d’amnistie qui favorise les putschistes. Le soutien annoncé par l’Espagne et, vraisemblablement par l’UE, à la Commission de la vérité, doit être conditionné afin de garantir réellement l’impartialité, l’objectivité et le respect du droit des victimes à la vérité, à la justice et à la réparation. Ainsi que le droit du peuple hondurien à la garantie que d’autres coups d’État et de crimes commis par les putschistes ne se reproduiront pas.

* 11) Nous rappelons que l’actuel président du Honduras n’a pas été invité au Sommet du Groupe de Rio qui a eu lieu le 22 et 23 Février 2010, à Mexico où la Constitution de la Communauté de l’Amérique latine et des Caraïbes a été adoptée. L’appartenance du Honduras à l’Organisation des États américains (OEA) est suspendue en raison de la déposition illégale de Manuel Zelaya. Le gouvernement de l’Espagne, dans le cadre de la présidence de l’UE qu’il exerce, devrait être cohérent et respecter les résolutions et décisions des organes régionaux comme le Groupe de Rio, compte tenu des conséquences d’un tel précédent pour l’Amérique latine.

* 12) Par conséquent, nous insistons sur le fait que la présidence espagnole de l’Union européenne et les États membres, ne devraient pas donner de signes qui permettent de croire qu’un coup d’État peut être légitimé par le biais d’un processus électoral alors que le rétablissement de la démocratie n’est pas garanti et que les autorités élues elles mêmes, ont été complices ou co-autrices de la rupture du régime démocratique.

Pour toutes ces raisons, nous insistons auprès de la présidence espagnole de l’Union européenne pour que soit retirée l’invitation faite à M. Lobo Sosa d’assister au sixième Sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra en Mai à Madrid.

Nous croyons que le maintien de l’invitation à M. Lobo Sosa aura un impact négatif sur les relations euro-latino-américaines et qu’il envoie un signal négatif quant à l’avenir de la démocratie en Amérique latine.

Nous espérons que la présidence espagnole, conformément à l’engagement de défense des principes et de l’esprit démocratique qui a été le sien, ne déçoive pas les attentes que sa présidence a fait naître et continuera à offrir des références indispensables pour continuer à faire progresser le processus de démocratisation en Amérique latine et les Caraïbes.

L’Espagne ne peut pas nous faire perdre l’espoir que nous avions placé dans son mandat présidentiel.

Respectueusement

Luis Guillermo Pérez Casas – CIFCA –
Martin Pascual – CENDA –
Miguel Santibáñez –ALOP-
Javier Azpur - Grupo Propuesta Ciudadana –
Luis M. Sirumbal – CEDAL-
Maria Pia Matta – AMARC-
Lilián Celiberti - Articulación Feminista Marcosur-
AnnaMaria Donnarumma – PRODOC-
Roger Barrantes Estrada -Iniciativa CID-
Carlos Amador Moraga – Asociación Cristiana de Jóvenes de Nicaragua-
Juana Mulul - Movimiento Mujeres Indígenas-
Carlos Villarreal – Ecuador Decide –
Marcela Benavides Gazarraga – Colectivo de Mijeres “Acción Política por la Equidad –
Dennys Guzmán - Centro de Estudios Europeos –
Javier Azpur – Grupo Propuesta Ciudadana-
Alejandra Alayza – Red GE-
Stephane Compere - CNCD 11.11.11 –
Tom Kucharz – Ecologistas en Acción –
Enrique Daza –ASC-
Brid Brennan - Transnational Institute-
Raúl Leis –CEAAL-
Alberto Croce - SES –
Carlos Rodriguez – IEPALA-
Mercedes Ruiz Giménez Aguilar – AIETI-
Nina González – SETEM –
Iván González – CDA –
Eveling Carrazco Lopez – Feminista –
Graciela Maiztegui – Red Encuentro – SEHAS
Victor Benitez Insfrán – Asociación de ONGs del Paraguay
Karen Bahr Caballero - Universidad Católica de Lovaina
Philippe Santini – Coordination Belge pour la démocratie au Honduras
Paul-Emile Dupret - Jurista, Parlamento europeo, grupo GUE/NGL
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Orwelle




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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeLun 5 Juil - 22:14

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Map%20of%20Honduras

Honduras, un an de résistance

Il y a un an, le Honduras était secoué par un putsch. Du même coup, des milliers de paysans ont perdu les terres promises par le Président destitué. Depuis, ils luttent pour les récupérer, jusqu’à en mourir. Reportage.

La plupart des pays d’Amérique latine ont fait leur révolution, grande ou petite, et se sont écartés de la domination nord américaine. Au contraire, la petite République du Honduras (7,6 millions d’habitants) a toujours été considérée comme la base arrière des Etats-Unis. Pourtant deuxième pays le plus pauvre d’Amérique Centrale derrière Haïti, le Honduras ne s’était, jusqu’à peu, guère rebellé.

Or, voilà un an que les Honduriens se battent. Contre les militaires, contre les oligarques, à l’influence politique et économique considérable, contre les réformes conservatrices engagées par le nouveau président.

Le 27 janvier 2010 le conservateur Porfirio Lobo (appelé aussi «Pepe Lobo») prenait ses fonctions. Depuis, «El Lobo» comme ses opposants le surnomment («le loup» en espagnol), dirige le pays d’une main de fer. Il est soutenu par les oligarques et les militaires, qui n’hésitent pas à réprimer dans le sang la moindre opposition. Le pays vit dans la terreur, dans l’indifférence générale.

Selon un communiqué de Reporters sans Frontières publié le 28 juin 2010, le Honduras «est devenu le plus dangereux de la planète au cours de ce semestre pour la sécurité des journalistes et aucune avancée judiciaire réelle n’a encore permis de faire la lumière sur les assassinats de six d’entre eux et d’un animateur en l’espace d’un mois et demi».

Depuis le début de l’année, neuf journalistes ont été assassinés. Trois autres ont été contraints de quitter le pays.

En mai dernier, dans l’indifférence toujours, plusieurs dizaines de personnes (magistrats, enseignants, parents, paysans…), ont fait une grève de la faim qui dura au moins dix jours. Les grévistes contestaient les réformes du nouveau gouvernement.

Car Pepe Lobo est revenu sur les acquis sociaux obtenus du temps béni de Zelaya. Les paysans, par exemple, avaient reçu une subvention de l’Etat pour racheter des terres aux grands propriétaires terriens. Ils ont perdu la subvention. Et les terres avec.

Depuis le début de l’année, 3500 familles de paysans occupent 14 000 hectares de terrain, luttent pour les récupérer, jusqu’à en mourir. En février, Bakchich est allé à leur rencontre, dans les palmeraies de la côte est du Honduras. Reportage (en quatre parties).

Anaëlle Verzaux
www.bakchich.info/Honduras-un-an-de-resistance-1,11287.html
Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Jpg_mrique-honduras-934a5-de14d
Les putschistes au Honduras formés à la "Torture Academy"
Depuis un demi-siècle, les Etats-Unis forment des militaires sud-américains avec un net penchant pour la dictature au sein de la School of Americas, une annexe du Pentagone.
www.bakchich.info/Les-putchistes-au-Honduras-formes,08226.html
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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeMar 21 Sep - 11:20

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras 924899-1095718

Pour Zelaya, Obama ignore le coup d'État au Honduras (1/2)

Près d'un an après le coup d'État qui l'a évincé de son poste de président du Honduras, José Manuel Zelaya revient sur les raisons de cet événement «tragique» pour son pays et son peuple.
Et selon lui, les multinationales américaines tout comme les États-Unis n'y seraient pas totalement étrangers.

Depuis le 27 janvier 2010, Manuel Zelaya réside, exilé, en République dominicaine. De là bas, il dirige le Front national de résistance populaire (FNRP) et conduit le combat pour la restauration de la démocratie dans son pays.

L’ex-président vient d’être nommé (18 septembre 2010) député du « Parlacen » - Parlement centre-américain - qui constitue le forum politique régional du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Panama et du Salvador (1). Pour le président nicaraguayen de cette institution, Jacinto Suárez, « il n’était pas concevable que ce parlement puisse prendre une position aboutissant à la négation des droits politiques du président Zelaya ». De son côté, le FNRP considère qu’il s’agit d’un pas important vers la possibilité que « Manuel Zelaya puisse revenir d’exil ». Et ce, alors que le mouvement populaire hondurien vient de remporter une importante victoire politique malgré la persistance de la répression organisée par le gouvernement du nouveau président Porfirio Lobo. Près de 1,4 millions d’Honduriens (2) ont, en effet, signé une pétition du FNPR intitulée « Oui à la Constitutante ! » en faveur de la refondation démocratique du Honduras.

Manuel Zelaya : « Dix familles dirigent le pays. Elles contrôlent les ressources naturelles, énergétiques ainsi que les principaux moyens de production, les banques, les moyens de communication et les deux principaux partis politiques qui se sont réparti le pouvoir pendant les cent dernières années. Désormais, elles contrôlent totalement les trois pouvoirs de l’État et toutes les institutions, y compris les forces armées et la police. Ces familles ont décidé d’utiliser les armes parce qu’elles avaient perdu le contrôle politique de l’État et n’avaient plus la capacité d’arrêter les réformes mises en place par notre gouvernement.

Un an après le coup d'État, près de 99% des mesures mises en place durant les trois années et demie de mon gouvernement ont été annulées : la démocratie participative, le respect de la souveraineté populaire, la liberté économique et la liberté de la presse, et aussi la liberté en matière de relations internationales.

[Porfirio Lobo] a remis en place le système que nous avions aboli qui permettait d’organiser, en faveur des grandes compagnies du capital international, la prolifération de contrats juteux dans la production de l’électricité. Il a également suspendu la loi sur le salaire minimum que nous avions instaurée.

Les privilèges accordés aux transnationales nord-américaines du pétrole, que nous avions supprimés, ont été restitués. Ce Congrès a dénoncé le traité international souscrit avec l’Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique (ALBA) que nous avions signé avec les pays socialistes d’Amérique du Sud. En conclusion, l’économie est en récession : elle est affectée par la réduction drastique des recettes. L’année fiscale se solde par une croissance négative de notre économie -de - 4%- accompagnée d’une baisse conséquente de l’investissement et de l’augmentation accélérée du nombre de pauvres. […]

Un an après le coup d'État, la situation politique est dramatique. Le pays est victime de fréquentes exécutions extrajudiciaires, de torture et d’assassinats politiques. Sur les neuf mille dénonciations de violations des droits de l’homme, plus de quatre mille correspondent à des cas de personnes emprisonnées, violées, torturées, sans compter les 166 assassinats de personnes qui portent d’évidents signes de torture et de viol. Toutes les victimes, femmes et hommes, sont des membres connus du Front national de résistance populaire (FNRP). […]

Au fond, ce qui est totalement clair et prouvé, c’est que l’intérêt économique des transnationales américaines et de leurs affidés locaux l’a emporté au Honduras. »
[…]
www.marianne2.fr/Exclusif-pour-Zelaya,-Obama-ignore-le-coup-d-Etat-au-Honduras-1-2_a197682.html
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MessageSujet: Re: Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras   Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras Icon_minitimeMer 1 Juin - 11:50

Soutien à Manuel Zelaya et au peuple du Honduras 1827974
Zelaya de retour au Honduras

L’ex-président du Honduras Manuel Zelaya, en exil en République dominicaine, a effectué un retour en fanfare samedi dans la capitale Tegucigalpa, deux ans après avoir été chassé du pouvoir par un coup d’État. Des dizaines de milliers de personnes sont venues l’acclamer. Son retour a été rendu possible par l’annulation des poursuites montées contre lui pour corruption et trahison, au terme d’accords signés dimanche dernier à Carthagène en Colombie avec le président hondurien Porfirio Lobo. Il ouvre ainsi la voie à la réintégration du Honduras, isolé au plan international, au sein l’Organisation des États américains (OEA).

L'adoption en février d'une réforme de la Constitution, autorisant des référendums sur des points comme celui interdisant toute réélection du président, pourrait lui permettre de briguer un nouveau mandat en 2013, d'autant qu'il revient avec un fort capital politique.

Zelaya "a aidé les pauvres, ce qu'aucun président n'avait fait. C'est pour cela que nous sommes tous là, car nous espérons aussi que sous sa direction, on puisse faire quelque chose avec le Front de résistance (FNRP)", rassemblement de mouvements sociaux créé après le coup d’État

Si la Constitution n'est pas réformée l'ancien président pourrait laisser la place à son épouse, Xiomara Castro, 51 ans, très en vue après le putsch.
"Elle a gagné ce droit dans la rue après le coup d'Etat, elle exerce un leadership", selon le sous-coordinateur du FNRP, Juan Barahona.
www.humanite.fr/29_05_2011-zelaya-de-retour-au-honduras-473211
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110529.AFP2808/honduras-retour-triomphal-de-l-ex-president-zelaya-deux-ans-apres-le-putsch.html


Retour de Manuel Zelaya au Honduras après le coup d’État :
de la désinformation à l’oubli ?


Nous avions montré dès juillet 2009 que les médias français avaient pris soin de ne pas condamner le coup d’État. Pour ne prendre que deux exemples (mais l’on pourrait également revenir sur la dépêche AFP, elle-même truffée d’erreurs), si Le Monde s’était « contenté » de montrer une bienveillance compréhensive envers les militaires, Libération avait repris telle quelle l’argumentation des putschistes en titrant notamment : « Manuel Zelaya, le putsch au crime ».
Posant régulièrement en vertueux défenseurs de la démocratie, ces deux médias s’étaient ainsi rendus coupables de justifier – implicitement ou explicitement – une initiative militaire visant à renverser un président élu.

Si l’on comprend aisément que les États-Unis, dont les intérêts économiques sont importants au Honduras, se soient empressés de saluer le résultat (parlant d’un « pas en avant » pour le « peuple du Honduras »), il est pour le moins surprenant que Libération, persistant dans la veine décrite plus haut, ait prétendu que cette élection avait « validé » le coup d’État [...]

Pour soutenir cette incongruité, il suffisait alors à Libération de minorer non seulement le taux d’abstention, mais aussi, ceci expliquant pour partie cela, de faire silence sur les conditions de cette élection [...]

Manuel Zelaya vient de revenir, le samedi 28 mai 2011, au Honduras. C’est peu dire que ce retour n’a guère attiré l’attention des médias français. [...] Seul Le Figaro.fr (nous n’avons pas pu vérifier sur la version imprimée), sur le blog de Patrick Bèle (chargé de l’Amérique latine pour le journal), a proposé une analyse de ce retour en fournissant une remise en contexte, certes contestable mais effective. [...]

www.acrimed.org/article3608.html
http://blog.lefigaro.fr/amerique-latine/2011/05/honduras-le-retour-du-president-dechu-manuel-zelaya.html
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