| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
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| La protection sociale, une vieille dame en danger ! | |
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Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mer 3 Nov - 18:21 | |
| Réforme des retraites : les assurances décrochent – déjà ! – la timbale… Nicolas Sarkozy a fait du bon travail ! Malakoff-Médéric et compagnie peuvent se frotter les mains… et les salariés se faire tondre de 15 % supplémentaires “étouffés” sur leur bulletin de salaire. C’est pas beau la vie en Sarkozie ? Les assurances qui proposent des contrats invalidité-incapacité profitent du recul de l’âge de la retraite pour majorer leurs tarifs de 15 %, lis-je sur Le Figaro (28 oct. 2010) Vers un envol des tarifs des contrats prévoyance. Leur prétexte ? «Notre profession va être touchée à deux niveaux par cette réforme. D’abord, il lui faudra dégager 4 milliards d’euros pour supporter le coût de ces deux années supplémentaires sur les salariés déjà en invalidité. Ensuite, les primes futures seront impactées, puisque la durée d’indemnisation de l’invalidité va automatiquement augmenter», assure Bertrand Boivin-Champeaux, le directeur prévoyance et retraite supplé-mentaire du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP). (...) http://kamizole.blog.lemonde.fr/2010/10/29/reforme-des-retraites-les-assurances-decrochent-%E2%80%93-deja-%E2%80%93-la-timbale%E2%80%A6/ www.lefigaro.fr/retraite/2010/10/28/05004-20101028ARTFIG00745-un-envol-du-tarif-des-contrats-prevoyance-a-prevoir.phpMa nuit à l'Hospitel, hôtel à l'hôpital : « Mieux que l'Ibis ! »« Comme tout le monde (ou presque), j'ai eu un cancer. Puisqu'il s'agissait de m'enlever un sein, j'ai rencontré mon chirurgien -très sympathique et très compétent, je vous le recommande. Celui-ci m'a annoncé sur un ton jovial que je sortirais de l'hôpital (l'Hôtel-Dieu, à Paris) le lendemain matin et, heureuse surprise, je passerais la nuit suivant l'intervention à l'hôtel. » www.rue89.com/2010/10/27/ma-nuit-a-lhospitel-hotel-a-lhopital-mieux-que-libis-173450 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Lun 8 Nov - 19:39 | |
| Accouchement : les maisons de naissanceLe Sénat examine cette semaine l'expérimentation de ces maisons, tenues par des sages-femmes. Bachelot nous le dit : c’est pour favoriser l’accouchement naturel et protéger les femmes de dérives sectaires. Le député UMP de l'Eure Guy Lefrand, médecin en néonatalogie : «On n'est pas contre le principe mais contre le manque de sécurité. Et on trouve bizarre, alors qu'on a fermé des maternités parce qu'elles n'étaient pas assez sécurisées, d'ouvrir des lieux qui le sont encore moins.» Selon le ministère, à terme, 1,5% des naissances pourraient avoir lieu dans ces maisons de naissance. Ce qui permettrait une économie de 7 millions d'euros par an. www.onsebuzz.com/divers/maternite-du-nouveau-annonce-par-roselyne-bachelot,20101102326.html www.rue89.com/2010/11/08/gynecos-senateurs-qui-a-peur-des-maisons-de-naissance-174558Cancer : l’hospitalisation à domicileEntre les progrès techniques, la nécessité de réduire les coûts hospitaliers et les besoins accrus des patients en termes de qualité de vie, l’hospitalisation à domicile s’est considérablement développée. www.la-maison-du-cancer.com/magazine/la-salle-d-infos/enquete/cancer-etre-soigne-chez-soi-une-option-a-organiser"C’est l’hôpital public qu’on assassine"Le professeur Bernard Debré, député (UMP) de Paris, est chef du service d’urologie à l’hôpital Cochin. www.lejdd.fr/Societe/Sante/Actualite/C-est-l-hopital-public-qu-on-assassine-224110 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Lun 8 Nov - 20:14 | |
| Fermeture du centre de radiothérapie de Guéret Un député UMP veut la démission de Bachelot La décision de fermeture avait été prise en décembre 2009, sur préconisation de l'Institut national du cancer (INCa) qui estime à 600 le nombre minimum de patients qu'un centre doit traiter annuellement. Le service de radiothérapie de Guéret n'en traitait que 200 par an. Il s'agit du seul service de radiothérapie de la Creuse, les deux plus proches étant situés à Montluçon et Limoges, soit à environ une heure de Guéret. Le député de la Creuse, Jean Auclair, a affirmé ne pas être le seul élu du groupe UMP à appeler à cette démission. "On en a ras le bol d'elle", a-t-il ajouté, au lendemain du rejet par le tribunal administratif de Limoges d'un recours du député-maire PS de Guéret, Michel Vergnier, contre cette fermeture qui a provoqué manifestations et colère des élus du département. Le Président de la région Limousin, Jean-Paul Denanot (PS), a regretté mercredi dans un communiqué "une telle décision" et affirmé être solidaire "avec les patients et leurs familles". www.lexpress.fr/actualites/1/radiotherapie-de-gueret-fermee-un-depute-ump-veut-la-demission-de-bachelot_902973.html www.convergence-sp.org/spip.php?article1226 www.radiotherapiecreuse.fr/Radiothérapie de Guéret : retour sur 7 mois d'un marché de dupesLe 26 novembre 2009, le CROS du Limousin débattait de la possibilité de fermer le service de radiothérapie de Guéret. Le 27 mai dernier, les deux députés de la Creuse découvraient qu'il n'avait jamais été question de le laisser ouvert. Retour sur ces 7 mois où le pot de fer s'est bien moqué du pot de terre, avant de le briser. www.lepopulaire.fr/editions_locales/creuse/radiotherapie_de_gueret_retour_sur_7_mois_d_un_marche_de_dupes@CARGNjFdJSsGEhsDCxo-.html http://www.maxisciences.com/d%E9sert-m%E9dical/fermeture-du-centre-de-radiotherapie-de-gueret-la-fronde-des-elus-s-039-organise_art8309.html Le Professeur BonnaudLa fermeture de la radiothérapie de Guéret provoque la colère d'un pneumo-cancérologe du CHU de LimogesIl évoque une bureaucratie parisienne prête à sacrifier une partie de la population creusoise. 15% des patients trop fatigués pour effectuer 200km par jour plusieurs fois par semaine pour se rendre dans un autre service de radiothérapie. Pour le Professeur Bonnaud, ils ne seront pas soignés alors qu'"il y a (à Guéret) un centre équipé, fonctionnel et de qualité" http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/info/limousin/le-coup-de-gueule-du-professeur-bonnaud-63998914.htmlEt s'ils sont affiliés à une mutuelle, elle ne rembourse pas forcément les frais de transport. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Lun 8 Nov - 21:01 | |
| Le groupe Korian et l'or vieux
Lors de la récente loi Bachelot dite "hôpital entreprise", différents parlementaires de droite et de gauche se sont émus de l'implantation des multinationales de maisons de retraite en France.
Mais ils n'ont rien changé ! Sous les applaudissements des néolibéraux et capitalistes, et les larmes de désespoir pour la République et sa Sécurité Sociale, car les profits de ces boîtes grossissent au rythme du déficit de l'assurance vieillesse : l'or vieux existe !
Au premier rang, le groupe Korian et son directoire de personnalités aux réseaux politiques et sociaux puissants. Tous ayant joué un rôle dans les pouvoirs publics et politiques, à commencer par sa présidente, Mme Van Lerberg, ancienne directrice de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, où elle fermait des lits qu'elle ouvre désormais pour cette multinationale. Ensemble, tout devient possible, disait l'autre ! Le groupe Korian investit dans la dépendance, thème de la prochaine loi de Sarkozy.
Une chose est certaine : les vieux rapportent gros, car la Sécurité Sociale paye* et garantit la rémunération des actionnaires avec les collectivités territoriales et l'Etat. Croissance de cette multinationale : 5,8% en France et 8,5% en Europe.
Lorsque Korian inaugure 800 nouveaux lits, ce n'est pas par altruisme, ce sont 800 comptes épargne pour les fonds de pension qui se cachent derrière. Nos cotisations sociales partent enrichir les autres ! Ainsi, ils ont tout intérêt à ce que les vieux deviennent dépendants et ne restent jamais chez eux. Le gouvernement facilite le développement de ces multinationales en détruisant le service public. Nous allons tous finir par bouffer, respirer, regarder la télé chez Korian...
Les systèmes sociaux sont devenus le nouvel eldorado du capitalisme. http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/08/11/18790526.html* La Sécurité sociale et les Conseils généraux rémunèrent les personnels des centres de soins privés où Korian a investi. http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/Né en 2001 le groupe Korian gère actuellement 220 établissements implantés dans 3 pays (France, Italie, Allemagne), qui totalisent 21 417 lits exploités, et intervient autour de trois domaines d’activité complémentaires, les maisons de retraites médicalisées (EHPAD), les cliniques de soins de suite et de réadaptation (SSR), polyvalentes ou spécialisées (gériatrie, cardiologie, etc.), et les cliniques psychiatriques. Actionnariat de la société Korian (au 30.08.2010) * Batipart (détenu par Charles Ruggieri, 60e fortune de France) 23,6% - www.batipart.com * Prédica assurance Prévoyance du Crédit Agricole : 31,4% * Malakoff Médéric : 13,8% * MACSF : 10,3% * ACM Vie assurance vie du Crédit Mutuel : 10,1% * Flottant : 10,2% www.groupe-korian.com/Le-groupe/Organisation-et-gouvernance www.challenges.fr/classements/fortune.php?cible=1537Le groupe KORIAN secoué par un mouvement socialwww.le-fruit-des-amandiers.com/article-le-groupe-korian-secoue-par-un-mouvement-social-58231460.html www.sante.cgt.fr/spip.php?article3207La Sécurité sociale en Lituanie Le Fonds national de l’assurance sociale ( Valstybinio socialinio draudimo fondo valdyba, SoDra) et ses antennes locales sont responsables des régimes d’assurance pour les pensions, la maladie et la maternité (prestations en espèces), les accidents du travail et les maladies professionnelles. Il est responsable aussi de la collecte des cotisations pour tous les régimes et du transfert de ces cotisations vers le Fonds national des patients (Valstybinė ligonių kasa), le Centre national pour l’emploi (Lietuvos darbo birža) et les fonds de pension privés.http://ec.europa.eu/employment_social/social_security_schemes/national_schemes_summaries/ltu/1_general_fr.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mar 16 Nov - 4:31 | |
| Éducation thérapeutique du patient par l’industrie pharmaceutique : le député Jacquat invite le renard dans le poulailler Sous le fallacieux prétexte de ne pas charger les comptes publics, on laisse l’industrie gérer l’information du patient sur sa maladie, maladie qui est traitée par les médicaments de ce même industriel. Extraits du rapport : Alors que le déficit public et la dette de l’Etat atteignent des records historiques et que les comptes de l’assurance maladie sont très dégradés, il convient de ne pas chercher à restreindre la participation financière de l’industrie pharmaceutique et biomédicale lors de la montée en charge de l’ETP, tout en respectant les termes de la loi. L’industrie pourrait donc continuer à financer des structures réalisant des programmes d’ETP, aider au financement de la formation des professionnels à l’ETP et apporter une aide logistique, en respectant les interdictions prévues par la loi. La loi est un superbe faux-nez : l’industrie n’a pas le droit de financer directement les formations des patients, mais peut financer les associations qui fournissent les formations. Inutile de dire qu’il se passera ce qu’il s’est passé pour beaucoup d’associations ayant trait à la santé : le financeur tire les ficelles. C’est d’ailleurs un loi immuable qui n’est pas spécifique à la santé c’est celui qui paye qui commande. Cette loi rappelle d’ailleurs furieusement celle qui était destinée à interdire les cadeaux aux médecins. Si vous avez un doute, un nouvel extrait est très parlant (…) www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14405La privatisation rampante de la Sécu...www.dazibaoueb.fr/article.php?art=16303Mort aux vieux et aux malades : les conséquences de la loi Bachelot et des restrictions des dépenses de santé imposées par le gouvernementPar le Dr Marie-Paule Lemonnier www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17634 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mer 17 Nov - 21:22 | |
| «La dépendance n’est pas un bien marchand»Au lendemain de l'intervention de Sarkozy, les associations disent leur opposition à ce que la question de la dépendance soit reportée sur les assurances privées. Un «5e risque» sera créé au sein de la Sécurité Sociale, aux côtés de la maladie, des accidents du travail, de la famille et de la vieillesse.Plusieurs associations ont exprimé ce mercredi leur opposition à voir les assurances privées tenir un rôle central dans le cadre de la réforme de la dépendance, l'une des pistes évoquées par Nicolas Sarkozy sur la question de la dépendance lors de son intervention télévisée du 16 novembre. La Fnath, association des accidentés de la vie, «rejette l’intervention dans ces domaines des assurances privées alors qu’il s’agit d’un risque majeur qui doit être pris en charge par la solidarité nationale, essentiellement au sein de la Sécurité sociale». Les associations réclament une prestation unique pour les personnes âgées et handicapées, quel que soit l'âge «La dépendance n’est pas un bien marchand», souligne cette association qui souhaite que le 5e risque permette «la création d’une prestation de compensation couvrant l’ensemble des besoins des personnes dépendantes, quel que soit leur âge» et pas seulement «l’accompagnement de la dépendance des personnes âgées». La Fnath déplore que le chef de l’État ait «évacué la question de l’accompagnement des personnes handicapées» lors de son intervention télévisée. De son côté l’association des directeurs au service des personnes âgées ( AD-PA), regroupant à la fois les dirigeants de services à domicile ou d’établissements, estime que la création d’un 5e risque implique «la mise en place d’un financement basé sur la solidarité nationale et donc limitant l’intervention des assurances à un rôle complémentaire». L’AD-PA souhaite, elle aussi «la mise en place d’une prestation unique pour les personnes âgées et handicapées, quel que soit leur âge». Enfin l’association des paralysés de France ( APF) qui souhaite «faire entendre la voix des handicapés pour un droit universel et une compensation intégrale des besoins liés à la perte d’autonomie, quel que soit l’âge», estime aussi que le financement de la dépendance «ne peut pas reposer sur l’assurance privée, car cela aboutirait à exclure les publics les plus précaires». Vieillissement de la population Le nombre des plus de 75 ans pourrait être de 11,9 millions en 2060, et celui des 85 ans et plus de 5,4 millions. Au 31 décembre 2009, près de 1,2 million de personnes (des plus de 60 ans) touchaient l’Allocation personnalisée d’autonomie. La prestation oscille entre 530 et 1.235 euros par mois (sans condition de ressources), selon le degré de dépendance déterminé par un professionnel. Depuis sa création en 2002, elle est confrontée à la constante augmentation du nombre de ses bénéficiaires et coûte très cher aux départements. Parallèlement l’hébergement en maison de retraite coûte aussi très cher aux personnes âgées et à leurs familles : 2200 euros en moyenne, aides comprises. Nouvelle journée de solidarité Selon la mission Rosso-Debord, il suffirait de payer 15 euros par mois d’assurance pour recevoir une rente de 500 euros en cas de dépendance. D’autres pistes ont été avancées, notamment par le député radical Laurent Hénart qui a suggéré la création d’une nouvelle journée de solidarité en faveur des personnes âgées. Les propositions des députés de la majorité ont déjà fait bondir l’opposition, des associations de retraités et de directeurs de maisons de retraite, qui redoutent «la disparition de la solidarité nationale». [...] www.liberation.fr/societe/01012302830-la-dependance-n-est-pas-un-bien-marchandFrançois Sarkozy, lié au groupe Paris Biotech Santé, a lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. L’homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique. D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts. Guillaume Sarkozy, préside Malakoff-Médéric, n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective. 3 frères : l’un en charge de l’exécutif, l’autre à la tête d’un des plus gros groupes d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêts… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre système de santé. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on peut prédire son démantèlement d’ici quelques années. www.betapolitique.fr/Les-3-freres-Sarkozy-60934.htmlAjouter un 4e, Olivier Sarkozy, co-directeur de l’activité mondiale des services financiers du Groupe Carlyle, qui "serait" associé directement ou indirectement au Groupe Malakoff-Médéric. https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/les-freres-sarkozy-la-collusion-patronat-politique-pharmacie-t388.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mer 1 Déc - 4:45 | |
| Didier ZuiliVers une privatisation de la Sécurité socialepar Laurent Mauduit « La France est à la veille d'une réforme gravissime, l'une des plus lourdes depuis la Libération : à petits pas, sans le dire, Nicolas Sarkozy prépare une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C'est à la faveur du dossier de la dépendance, présenté comme le grand chantier présidentiel de l'année 2011, que les premiers coups de boutoir seront donnés contre ce système clef de l'Etat providence que les Français perçoivent à juste titre comme leur premier et principal acquis social, le pivot essentiel de notre modèle social. Rien n'est dit publiquement. Dans toutes ses déclarations officielles, Nicolas Sarkozy jure même de son attachement à la Sécurité sociale, qui, depuis sa fondation en 1945, repose sur le système de la répartition, c'est-à-dire sur un système collectif et solidaire, tournant le dos au système de l'assurance privée individuelle. Depuis des lustres, le lobby très puissant des assureurs privés rêve de mettre à bas ce système. Et pour la première fois, un gouvernement, celui de François Fillon, s'apprête à accéder à ses demandes. » « Le premier à s'être exprimé sur le sujet est Nicolas Sarkozy. C'est lui, lors de son récent entretien télévisé, le 16 novembre, qui a indiqué que le dossier de la dépendance serait le grand chantier de 2011. Et en apparence, il en a parlé dans des termes qui ne justifient aucune inquiétude. Indiquant que la réforme gouvernementale serait introduite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale débattue à l'automne 2011 au Parlement et qu'elle serait précédée d'une grande consultation s'étalant sur six mois, il a en apparence été fidèle à cette tradition qu'incarne la Sécurité sociale. Rappelant qu'en 2040, la population des plus de 60 ans aura progressé de +30% voire +50%, le président de la République a évoqué la nécessité d'aboutir à un «système juste et équitable» pour qu'une personne âgée où «qu'elle se trouve sur le territoire puisse vivre dignement chez elle ou dans une maison (...) Nous réglerons la question de la dépendance (...) et apporterons une réponse à l'angoisse des gens». Que redire à cela ? Une protection sociale généreuse pour les riches, réduite pour les pauvresSoulignant qu'il « y a 250.000 personnes de plus par an victimes d'Alzheimer» en France, il a ajouté que son ambition était de résoudre la «question de la place des personnes âgées dans la société », « la question de la dignité des vieux, d'une population dont la vieillesse augmente, et d'enfants qui sont totalement démunis » face à la dépendance de leurs parents âgés. Mieux que cela! Le chef de l'État a aussi apporté cette précision, qui peut sembler lever les ultimes inquiétudes : cette réforme devra déboucher sur la création à l'automne prochain «d'un nouveau risque, une nouvelle branche de la Sécurité sociale», la dépendance, aux côtés des quatre branches actuelles que sont la maladie, la famille, la retraite et les accidents du travail. En clair, le propos suggérait que ce nouveau risque, qui va exploser dans les années futures, ne sera pas le prétexte à un contournement de la Sécurité sociale. « Je souhaite la création, pour la première fois depuis la Libération, d'un nouveau risque, d'une nouvelle branche de la Sécurité sociale : le Cinquième Risque », a dit Nicolas Sarkozy. Seulement voilà ! Après ces propos rassurants, le chef de l'État a aussi glissé, comme si de rien n'était, d'autres remarques qui n'ont guère fait de bruit. Cela a été dit habilement, sous la forme de questions. Mais cela mérite tout de même attention. « Faut-il faire un système assurantiel ? Obliger les gens à s'assurer ? Faut-il augmenter la CSG ?
Faut-il avoir recours à la succession quand les enfants n'ont pas la volonté ou pas les moyens ? » L'air de rien, au milieu d'autres pistes, Nicolas Sarkozy pose donc la question : «Faut-il faire un système assurantiel ? » En clair, faut-il sortir de la Sécurité sociale pour faire couvrir ce risque par les assureurs privés ? Le chef de l'État n'a pas répondu à ses propres questions; il a juste suggéré que toutes les pistes étaient ouvertes. Mais en fait, on va vite voir que ces interrogations présidentielles sont au cœur des éléments de langage, si l'on peut dire, que l'exécutif a mis au point pour préparer les esprits à une privatisation rampante de la Sécurité sociale. Écoutons en effet ce que dit, quelques jours plus tard, le 24 novembre,François Fillon, lorsqu'il prononce devant l'Assemblée nationale sa déclaration de politique générale : «Avec l'emploi, la sauvegarde et la modernisation de notre système de protection sociale s'imposent à nous. Nous avons commencé avec la réforme des retraites. Avec Xavier Bertrand et Roselyne Bachelot, nous allons poursuivre. Nous ne devons pas laisser dériver les comptes de l'assurance maladie par démagogie. Nous ne pouvons pas esquiver sur cette question notre responsabilité collective. Nous lancerons une concertation nationale sur la protection sociale qui associera tous les acteurs, les partenaires sociaux, les professionnels de santé, les mutuelles, les assurances, les collectivités territoriales, au premier rang d'entre elles les conseils généraux. »
Et il ajoute : «Cette concertation nationale aura évidemment pour but immédiat de traiter la question de la dépendance. Le coût est estimé à 22 milliards d'euros et il devrait atteindre les 30 milliards dans les prochaines années. Le nombre des plus de 75 ans devrait doubler au cours des prochaines décennies. Il s'agira en premier lieu de déterminer les besoins réels des personnes, d'examiner comment assurer le maintien à domicile des personnes âgées le plus longtemps possible. Il faudra ensuite sérier les pistes de financement : assurance obligatoire ou facultative, collective ou individuelle ?»
Il faut donc là encore soupeser chaque mot. Car en posant des questions similaires à celles du chef de l'Etat – « assurance obligatoire ou facultative, collective ou individuelle ?» –, François Fillon casse un tabou : il prépare, lui aussi, les esprits à ce que la Sécurité sociale ne soit plus le bouclier naturel qui protège les Français d'un risque majeur, avec ses sources de financements habituelles (cotisations sociales ou CSG), et à ce que les assureurs privés puissent mettre la main sur cet alléchant et gigantesque marché. En clair, en avant vers un système de protection sociale à deux vitesses, avec un système de protection étendue ouvert aux plus riches qui auront les moyens de s'assurer; et un système pour les plus pauvres régi par la solidarité, mais ne couvrant plus tous les risques! Autrement dit, les vieux riches seront protégés, mais pas les vieux pauvres !Un plaidoyer de l'UMP pour le lobby de l'assurance privéeDans ce plan de communication, c'est enfin la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot qui, dans un entretien au Figaro, le 26 novembre, a sonné la dernière charge en date contre la Sécurité sociale : «Des mesures législatives doivent être votées à l'automne 2011 dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012. Mais nous ne partons pas de rien! Plusieurs rapports, dont le dernier, celui de Valérie Rosso-Debord, posent les enjeux et les solutions qui peuvent être envisagées. Par ailleurs, la dépendance représente déjà 22 milliards d'euros, dont 5 milliards financés par les départements et 17 milliards par l'État essentiellement via la Sécurité sociale. Le débat devra aussi affiner les besoins futurs, qui sont évalués actuellement à 30 milliards d'euros.» Question du Figaro : «Que pensez-vous de l'éventuelle mise en place d'une assurance privée ? » Réponse de la ministre : «Je ne veux pas encore me prononcer. Le débat à venir sera aussi un débat de prise de conscience pour nos concitoyens. Les Français devront s'exprimer sur ce qu'ils jugent être la meilleure solution. Quelle pourrait être la part de l'assurance par rapport à la solidarité ? Comment s'organiserait leur articulation ? » Là encore, donc, même message subliminal, celui de la transgression : il ne faut rien exclure, et surtout pas le recours à l'assurance privée... Le message n'est d'ailleurs pas même subliminal ; il est explicite. Car Roselyne Bachelot souligne qu'un rapport pose «les enjeux et les solutions qui peuvent être envisagées», celui de la députée UMP Valérie Rosso-Debord. Or, ce rapport, qui a été présenté à l'Assemblée nationale en juin dernier dans le cadre d'une mission de réflexion sur la dépendance, permet de décoder les projets du chef de l'État et du gouvernement, car tout y est dit, avec beaucoup moins de précautions de langage. L'intérêt de ce rapport, c'est d'abord qu'il présente les enjeux de ce nouveau risque qui apparaît, celui de la dépendance, compte tenu des évolutions démographiques, de l'allongement continu de l'espérance de vie et donc du vieillissement de la population, ainsi que de l'extension de certaines maladies, comme celle d'Alzheimer. Un Français sur trois aura plus de 60 ans en 2050, contre près d'un sur cinq aujourd'hui, et plus de 15% de la population sera âgée de plus de 75 ans. «Le nombre des personnes âgées de soixante ans ou plus devrait s'accroître de près de 50 % par rapport à aujourd'hui, la hausse la plus forte se produisant dans les années 2030. En conséquence, près d'un habitant sur trois aurait alors plus de soixante ans contre près d'un sur cinq en 2010 et d'un sur quatre à compter de 2020», dit le rapport. Si l'on retient aujourd'hui les critères d'attribution de l'Aide personnalisée d'autonomie, qui a été créée en 2000 par Lionel Jospin, et qui est actuellement l'un des dispositifs publics d'aide aux personnes âgées dépendantes, le nombre des bénéficiaires pourrait passer de quelque 700.000 en 2002 à 1,6 million en 2040. En clair, le nombre de personnes âgées dépendantes devrait connaître une augmentation moyenne de 1% par an jusqu'en 2040. D'où, toutes dépenses comprises, cette évaluation du coût à terme de la dépendance, avancée par Roselyne Bachelot : 30 milliards d'euros ! Mais au-delà de ce constat, le rapport de la députée UMP retient surtout l'attention pour les pistes sulfureuses qu'il avance. D'abord, le rapport fait valoir (page 64) que «nous ne sommes plus du tout dans le contexte de la création de notre système de protection sociale». Et à l'appui de cette assertion, le rapport appelle à la rescousse non pas Denis Kessler, mais feu le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, qui avait un jour plaidé dans le même sens, au motif que «d'un côté, nous devons faire face à une explosion des dépenses ; de l'autre, la mondialisation fait du poids des charges sociales une hypothèque pour la compétitivité de notre pays».
Le rapport fait donc un plaidoyer enflammé en faveur du recours (nous y voilà !)... à l'assurance privée. C'est comme un feu roulant, qui se poursuit page après page. «De fait, le nombre de Français ayant souscrit une assurance dépendance augmente chaque année et représente aujourd'hui près de cinq millions de
personnes ayant adhéré par l'intermédiaire d'une mutuelle ou d'une institution de prévoyance (trois millions de personnes) ou de sociétés d'assurances (deux millions), situant notre pays à la deuxième place des pays industrialisés», lit-on ainsi (page 86).
Cette remarque se poursuit par une note en bas de page qui ajoute : «La Fédération française des sociétés d'assurance comptait 2.007.600 assurés versant 387,6 millions d'euros de cotisations (au titre d'un contrat pour lequel la dépendance est la garantie principale) et versait 112,4 millions d'euros de rente en 2008. En 2009, 2.024.200 assurés versaient 403,1 millions d'euros de cotisations tandis que 127,7 millions d'euros de rente étaient servis.»Le travail en tandem des frères SarkozyEt tout cela débouche (page 87), sur ce qui est le cœur du rapport, et qui pourrait avoir pour titre : À bas la Sécu ! Vive le lobby de l'assurance privée !.. On lit en effet ceci : «Les sociétés d'assurance, ayant désormais une vingtaine d'années d'expérience de la gestion du risque dépendance, estiment avoir suffisamment
défini le risque statistique – deviendront dépendants 15 % d'une génération
atteignant l'âge de 65 ans et 60% d'une génération atteignant 90 ans – pour
proposer des contrats assurant des rentes mensuelles moyennes de 1.000 euros par
mois pour des cotisations mensuelles s'élevant à 30 euros pour une personne de
soixante ans et à 21 euros pour une personne de quarante ans.
La mission propose de rendre obligatoire dès cinquante ans la
souscription d'une assurance des personnes contre la perte d'autonomie
auprès de l'établissement labellisé de leur choix : mutuelle, société de prévoyance
ou société d'assurance.» Au moins, les choses sont dites sans détour. Ce qui laisse à penser qu'en fait, comme dans le cas de la réforme des retraites, les choix sont déjà faits, avant même qu'une pseudo concertation ne commence. Et le rapport ajoute (page 88) : «Les mutuelles, sociétés de prévoyance et sociétés d'assurance devraient
assurer progressivement la prise en charge de toutes les personnes atteintes par
une perte d'autonomie quelle qu'ait été la durée de leur assurance, dans la limite
du socle minimal garanti pour le degré de dépendance qui est le leur.
À cette fin, la mission propose que ces institutions constituent et gèrent
un fonds alimenté par un pourcentage prélevé sur chaque cotisation, dont
elles définiront le montant en commun.» En résumé, le rapport fait donc deux propositions principales : «Rendre obligatoire dès l'âge de cinquante ans, la souscription d'une assurance perte d'autonomie liée à l'âge et assurer son universalité
progressive par la mutualisation des cotisations et la création d'un fonds de
garantie. Maintenir à titre transitoire une prise en charge publique.»C'est donc bel et bien une privatisation rampante de la Sécurité sociale qui se prépare. Et cette privatisation, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne concerne pas que ce nouveau risque de la dépendance. Comme un virus, ce transfert vers l'assurance privée risque de se propager dans tout le système : c'est bien ce qu'ont compris les assureurs privés, qui se préparent à un véritable «big bang» de la Sécurité sociale. Et comment ce virus de la privatisation pourrait-il se propager de ce cinquième risque aux quatre précédents ? Impossible, pensera-t-on ; l'Élysée peut certes faire le jeu des assureurs pour la dépendance, mais nul ne va pas prendre le risque de dynamiter toute la Sécurité sociale. Eh bien si ! Tout le danger est là : la dépendance risque d'être le cheval de Troie des assureurs pour entrer dans le système de la couverture sociale, jusque-là dévolue à la Sécurité sociale.Les frères SarkozyPour comprendre le tour de passe-passe, il suffit de décortiquer le projet de joint-venture conclu par la Caisse nationale de prévoyance (CNP, une société contrôlée indirectement par l'Etat) et le groupe financier Malakoff Médéric, qui est spécialisé dans la retraite complémentaire et dont le patron est un certain... Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat (voir nos enquêtes Réforme des retraites : la ronde des frères Sarkozy, Retraite : la joint-venture des frères Sarkozy contre les régimes par répartition), que la Banque de France vient de bloquer provisoirement (voir notre article Retraite : la Banque de France bloque la joint-venture des frères Sarkozy). [...] Si ce projet est dangereux, c'est en effet qu'il repose sur l'hypothèse que les régimes de retraite par répartition, ceux de la Sécurité sociale, serviront au fil des ans aux retraités des pensions de plus en plus faibles et que cela offrira aux assureurs privés un marché très rentable. C'est dit très nettement dans le document conclu entre les associés pour créer cette joint-venture, révélé par Mediapart, que l'on peut consulter (sur le site Médiapart). La fin des «jours heureux»Dans ce document, il est en effet bien expliqué que le taux de remplacement (le montant de la pension de retraite en pourcentage de ce qu'était le salaire) va de plus en plus décliner : «A l'horizon 2020, selon le rapport du Comité d'orientation des retraites (COR), une baisse du taux de remplacement de l'ordre de 8% est attendue pour une carrière complète. Cette baisse est toutefois variable selon le niveau du salaire et le profil de carrière et dépend fortement des hypothèses prises dans les travaux du COR.» Et les conjurés s'en frottent par avance les mains : «Un complément d'épargne annuel de 40 milliards à 110 milliards d'euros en 2020 serait nécessaire pour maintenir le niveau de vie des futurs retraités.» Mais si on lit bien ce document, il dit plus que cela... Non seulement les assureurs privés vont pouvoir mettre la main sur le risque de la retraite, mais en fait, s'ils jouent habilement, ils vont aussi pouvoir devenir des acteurs majeurs de tout le système de la protection sociale, en offrant des assurances individuelles ou des systèmes de couverture d'entreprise, qui couvriront en fait tous les risques : celui de la retraite complémentaire mais aussi de la dépendance. En quelque sorte, les assureurs et les groupes privés de retraite complémentaire ont bien compris, Guillaume Sarkozy le premier, qu'ils vont pouvoir offrir du même coup, dans le cadre de contrats individuels ou de contrats d'entreprise, des “packages” d'assurance privée englobant la dépendance aussi bien que la retraite complémentaire. C'est très bien détaillé dans ce projet CNP-Médéric notamment aux pages 9, 13, 21 et 25.
Les déremboursements de médicaments que le gouvernement accélère depuis 2007 permettent dans le même temps aux mêmes assureurs d'englober dans leurs “packages” des offres portant aussi sur le risque maladie, de moins en moins bien couvert par la Sécurité sociale.L'hypocrisie de Nicolas Sarkozy est donc totale, puisque un groupe à capitaux publics, la CNP, a conclu avec la bénédiction de l'Élysée un accord avec... son frère, Guillaume Sarkozy, afin de préempter dès à présent le marché alléchant de la retraite et de la dépendance. En quelque sorte, c'est une affaire de famille : Nicolas Sarkozy va ouvrir aux assureurs privés des risques autrefois assurés par la Sécurité sociale ; et c'est son frère, avec le renfort de la CNP et donc de l'Etat, qui sera l'un des mieux placés pour ramasser la mise. On en trouve confirmation sur le site internet de Malakoff Médéric : Guillaume Sarkozy mise gros sur la dépendance. » « Car c'est effectivement une réforme gravissime qui se dessine : le dynamitage du pivot central du modèle social français. »... www.mediapart.fr/journal/france/281110/vers-une-privatisation-de-la-securite-sociale www.lepost.fr/article/2010/12/01/2324256_vers-une-privatisation-de-la-securite-sociale.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mer 8 Déc - 23:52 | |
| Contre l’équitéDésormais, les libéraux se soucient des pauvres. Au Royaume-Uni, par exemple, le premier ministre conservateur David Cameron veut, s’inspirant de son prédécesseur travailliste Anthony Blair, augmenter massivement les frais d’inscription à l’université (1). Il s’agirait d’une mesure sociale. Objectif ? Ne pas mettre à la charge de l’ensemble des contribuables des études supérieures dont la plupart des « clients » proviennent des couches aisées. L’État réalise une économie ; les pauvres disposent de bourses. Il y a trois ans, en France, l’éditorialiste Jacques Julliard estimait déjà que « la gratuité, c’est une subvention aux riches qui envoient leurs enfants à l’université (2). » Faire payer des droits d’inscription élevés constituerait donc une réforme égalitaire… L’ampleur des déficits publics permet d’étendre ce raisonnement à l’ensemble des prestations sociales, en remettant en cause leur caractère universel. Les allocations familiales, pour commencer : « Au-delà d’un certain seuil [de revenus], on ne s’aperçoit tout simplement pas qu’on touche des “allocs”. L’argent de l’État est ici dépensé en pure perte », a réitéré l’ancien ministre de droite Luc Ferry, auquel fit écho l’ancien premier ministre socialiste Laurent Fabius (3). Vient ensuite la couverture médicale : évoquant son père, « hospitalisé pendant quinze jours en service de pointe », Alain Minc, conseiller de M. Nicolas Sarkozy et néanmoins proche de Mme Martine Aubry, a feint de s’offusquer que « la collectivité française ait dépensé 100 000 euros pour soigner un homme de 102 ans. (...) Il va falloir s’interroger pour savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en mettant à contribution leur patrimoine ou celui de leurs ayants droit. Ce serait au programme socialiste de le proposer (4). » Enfin, vient le tour des pensions de retraite : l’hebdomadaire libéral The Economist a regretté que M. George Osborne, ministre britannique des finances, n’ait pas systématisé son attaque « contre le principe d’universalisme propre au système social. Il aurait pu, par exemple, cibler les avantages coûteux accordés aux retraités indépendamment de leurs revenus (5). » Ainsi, les libéraux paraissent se soucier de l’« équité » de la redistribution après avoir amoindri la progressivité de l’impôt... Leur prochaine étape est connue d’avance ; les États-Unis en ont fait l’expérience : dans des systèmes politiques dominés par les classes moyennes et supérieures, l’amputation des services publics et des aides sociales devient un jeu d’enfant quand les couches privilégiées cessent d’y avoir accès. Elles estiment alors que ces avantages alimentent une culture de la dépendance et de la fraude ; le nombre des bénéficiaires se réduit ; un contrôle tatillon leur est imposé. Placer les aides sociales sous condition de ressources, c’est donc presque toujours programmer leur disparition pour tous. Serge Halimi (1) M. Cameron entend porter de 3 290 à 9 000 livres sterling par an (10 600 euros) des droits d’inscription universitaires que M. Blair avait déjà fait passer, en 2004, de 1 125 à 3 000 livres. (2) LCI, 7 juillet 2007. (3) Respectivement dans Le Figaro du 18 novembre 2010 et sur Europe 1 le 4 novembre 2010. (4) « Parlons Net », France Info, 7 mai 2010. (5) The Economist, Londres, 23 octobre 2010. www.monde-diplomatique.fr/2010/12/HALIMI/19922La novlangue néolibérale https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/la-novlangue-envoutement-et-sacrifice-humain-dans-la-religion-neoliberale-t259.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Ven 4 Fév - 16:52 | |
| Les remboursements des radiographies vont être limitésCela concerne les radiographies du crâne, de l'abdomen et du thorax, a annoncé l'Assurance maladie... La Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAMTS) a reconnu jeudi que les remboursements des radiographies du crâne, de l'abdomen et du thorax seraient désormais limités, en application des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS). Des problèmes aux urgences ?À la suite de ces recommandations émises en 2008 et 2009 l'assurance maladie a pris deux décisions en août et décembre 2010 visant à restreindre le remboursement de ces radiographies. Si les examens par échographie, scanner et IRM sont de plus en plus préférés aux radiographies classiques, l'abandon de cette technique pourrait parfois poser des problèmes dans les services d'urgences des hôpitaux. Interrogé par Le Parisien, le médecin urgentiste Patrick Pelloux conteste le bien-fondé des déremboursements. «En cas d'occlusion, trouver un scanner qui marche la nuit dans un hôpital, c'est très difficile», a-t-il affirmé. «Il faudra alors envoyer par ambulance le patient dans un autre hôpital. Coût du transport : 500 euros au moins. Où est le gain ?», s'est-il interrogé, en soulignant qu'une radio est l'acte d'imagerie le moins coûteux et ne revient en moyenne qu'à 45 euros. www.20minutes.fr/article/664118/sante-les-remboursements-radiographies-vont-etre-limitesUn commentaire :Pour info j'ai reçu ce jour le décompte de la sécu pour le remboursement d'une écho et d'une mammo concernant mon épouse, et là surprise : 6 € ont été comptés hors nomenclature donc non remboursés. Renseignement pris auprès du radiologue, cela représente les clichés et la numérisation de ces derniers. Ceci n'est plus pris en charge depuis le 25 janvier 2011. Les actes qui ne seront plus remboursésRadio du thorax et pulmonaire Infections des voies aériennes hautes (bronchite aiguë, bronchiolite, douleurs thoraciques) Hypertension artérielle Suivi périodique de l'insuffisance cardiaque congestive chronique Suivi périodique des cardiomyopathies Radio de bilan préopératoire de chirurgie non cardiothoracique chez les moins de 60 ans sans pathologie cardiopulmonaire (ou pathologie stabilisée)
Radio de l’abdomen Chez l'adulte, douleurs abdominales Syndrome occlusif Saignement gastro-intestinal aigu Pathologie biliaire, vésiculaire et pancréatique www.leparisien.fr/abo-economie/les-actes-qui-ne-seront-plus-rembourses-03-02-2011-1297688.php | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Dim 10 Juil - 9:51 | |
| Suppression de "l’hypertension artérielle sévère" de la liste des affections de longue duréeSERVICE PUBLIC , le blog citoyen de la CGT de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, ayant signalé Suppression de l’hypertension artérielle sévère des affections de longue durée, nous relayons la réaction publiée sur le site du Comité Français de Lutte Contre l’Hypertension Artérielle, face à cette décision inique et à courte vue, des Sarkozy, fillon et autres liquidateurs des acquis sociaux.Le 24 juin 2011 le Journal Officiel a publié un décret indiquant la suppression de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée.Le Comité de lutte contre l’HTA, la Société Française d’HTA, le Collectif Interassociatif Sur la Santé et l’Alliance du Cœur sont opposés à cette décision et informent que cette suppression aura des conséquences très défavorables pour les hypertendus et sur la santé de la population. Depuis le décret n° 2011-726 du 24 juin 2011 aucun nouveau patient hypertendu ne pourra plus faire une demande d’ALD lorsqu’il présentera une hypertension artérielle sévère. Selon les estimations réalisées dans l’enquête FLAHS 2009 par le Comité Français de lutte contre l’HTA, les hypertendus traités sont 11 millions et ceux en ALD en 2009 étaient au nombre de 4,2 millions. Jusqu’à ce décret, sur demande de son médecin traitant, un hypertendu traité pouvait bénéficier de l’ exonération du ticket modérateur pour les soins liés au traitement de son hypertension artérielle. Si le patient était reconnu comme atteint d’une affection de longue durée (ALD) par le service du contrôle médical de l’assurance maladie, il était exonéré du ticket modérateur. Le remboursement des dépenses liées à sa maladie (prix des médicaments, frais médicaux liés aux consultations aux hospitalisations et aux examens complémentaires) étaient pris en charge à 100% par l’assurance maladie. Cette situation concerne, selon les chiffres publiés par la CNAM en 2008 près de 1 million d’hypertendus. Pour un hypertendu, le motif d’une mise en ALD peut être lié à l’hypertension artérielle sévère mais aussi à la présence d’une maladie cardiaque, d’un accident cérébral ou d’un diabète. Le décret prévoit que la suppression ne touchera pas les patients déjà en ALD pour le motif de l’HTA sévère. Le Comité de lutte contre l’HTA, la Société Française d’HTA, le Collectif Interassociatif Sur la Santé et l’Alliance du Cœur avait adressé le 22 mars 2011 une lettre à Monsieur Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé et à Monsieur le Pr. Jean-Luc Harousseau, Président de la HAS, indiquant leur opposition à la suppression de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée. La raison de cette opposition est la conviction qu’une suppression aurait plusieurs conséquences très défavorables pour les hypertendus et sur la santé de la population : - une augmentation du nombre de sujets présentant des complications de l’HTA (AVC, maladie coronaire, insuffisance cardiaque, insuffisance rénale et démences) par une absence de prise en charge de l’HTA du fait du coût des soins rendus inaccessibles chez les individus les plus fragiles car le plus souvent âgés, - une aggravation de l’inégalité de l’accès aux soins des plus démunis, en reportant la dépense sur les assurances complémentaires, auxquelles nombre de patients à revenu modeste n’ont déjà plus accès, - une incohérence avec les recommandations du « plan de lutte contre les AVC 2010- 2014 » décidées par le ministère de la santé et des sports comme action prioritaire de santé publique, - un démotivation des professionnels de santé pour la prise en charge des malades chroniques et pour la médecine de prévention, en particulier des maladies cardiovasculaires. La suppression de l’hypertension artérielle sévère de la liste des affections de longue durée a été une décision approuvée par la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) avec l’objectif d’ économiser les coûts de remboursement évalués à 44 M€. Les patients hypertendus sévères qui ne disposent pas d’une couverture complémentaires devront prendre en charge la part des frais médicaux non remboursés par l’assurance maladie (plus de 30% des frais engagés pour l’achat des médicaments et des examens complémentaires). Pour ceux qui disposent d’une mutuelle, le transfert des coûts de remboursement de la prise en charge de leur hypertension conduira à augmenter les dépenses des assurances complémentaires et à, sans doute, augmenter le coût des cotisations pour l’ensemble des assurés. www.comite-valmy.org/spip.php?article1596Les principaux organes lésés dans l’hypertension sont :Le cœur, par hypertrophie ventriculaire gauche, maladie coronarienne et insuffisance cardiaque congestive, Le cerveau, par accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire, Les reins par néphropathie, les artères centrales ou périphériques, Les yeux (diminution de l’acuité visuelle), Les artères (favorise le développement de l’athérosclérose). http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypertension_art%C3%A9rielle www.hypertension-online.com/03-complications.shtml La guerre en Libye a déjà coûté 160 millions d'euros.www.lemonde.fr/depeches/2011/07/09/l-engagement-francais-en-libye-a-deja-coute-160-millions-d-euros_888720.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: La protection sociale, une vieille dame en danger ! Mer 16 Nov - 1:09 | |
| 'L'homme aux 500 milliards de dette est rentré en campagne ! À quoi voit-on que Sarkozy est en campagne ? C'est très simple, il lance aux hyènes une victime expiatoire !' http://sarkostique.over-blog.com/article-avec-sarkozy-travailler-plus-pour-se-soigner-moins-88793566.htmlConstitution d'un Haut Conseil du financement de la protection sociale "Conçu par la résistance, né avec la Libération, notre modèle social fait aujourd’hui partie de l’identité de la Nation", a assuré Nicolas Sarkozy mardi 15 novembre 2011 à Bordeaux, devant 3.000 militants UMP. "Mon devoir est d’en être le protecteur."Subtilisant un de ses thèmes au Front National*, le bateleur s’attaque à la protection sociale**, pour tenter de privatiser son financement, ce qui va enrichir son frère Guillaume Sarkozy, à la tête de Malakoff-Médéric. Il a le cynisme de prendre les plus modestes comme boucs émissaires, et de voler en plus la mémoire des Français et ce qui appartient à l’histoire de la gauche. Pour renflouer la sécurité sociale, il annonce la traque des ‘fraudeurs’ (****) et une mesure concernant les arrêts maladie : l’instauration d’un quatrième jour de carence pour les salariés du privé et la création d’une journée de carence pour les fonctionnaires. Cette journée pour les fonctionnaires sera payée par les mutuelles déjà étranglées par les déremboursements. Comme les cotisations versées aux mutuelles vont encore augmenter, cela équivaut à créer une taxe supplémentaire. « Cette folie qui consiste à augmenter les impôts, à augmenter les taxes ! Je vous le dis très clairement : je n’ai pas été élu pour ça, je ne le ferai donc pas. » Sarkozy, novembre 2009. www.dailymotion.com/video/k5f5ozA4H4TyIX2wsAb#from=embedPour parfaire le tout, le chef d'un Etat incapable de résoudre le problème du chômage, a décidé d'humilier les bénéficiaires du RSA en leur imposant sept heures de travail par semaine. Parallèlement l'Élysée, qui cumule les milliards de cadeaux faits aux amis du Fouquet’s, s'approprie des crédits du ministère de l'intérieur*** ‘Le député PS René Dosière dénonce un "hold-up" de la Présidence de la République sur des crédits de réserve du ministère de l'intérieur. L'ombre d'un doute plane sur la " réalité " du budget de l'Élysée présenté lundi 14 novembre à l'Assemblée nationale.’ Voleur, pilleur, menteur… Combien de journées de travail d’intérêt général obligatoire pour ce fraudeur ? http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/11/15/modele-social-sarkozy-invoque-le-cnr-et-denonce-les-traitres/ *www.tdg.ch/sarkozy-pique-theme-favori-marine-pen-2011-11-15-0 **www.lepoint.fr/fil-info-reuters/sarkozy-veut-remettre-a-plat-le-financement-du-modele-social-15-11-2011-1396498_240.php ***www.lemonde.fr/politique/article/2011/11/15/quand-l-elysee-s-approprie-les-credits-du-ministere-de-l-interieur_1604066_823448.html www.humanite.fr/politique/nicolas-sarkozy-instaure-le-travail-force-pour-les-beneficiaires-du-rsa-483683 ****www.europe1.fr/Politique/Melenchon-envoie-Sarkozy-chez-ses-potes-du-Fouquet-s-E1-817691/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Avec sarkozy il vaut mieux guérir que prévenir. Mar 22 Nov - 6:38 | |
| Montage. | maxppp Nouveau jour de carence pour le public et le privé «Responsabiliser les malades» a-t-il un sens ?La déclaration de Laurent Wauquiez, selon lequel l'augmentation du nombre de jours de carence avait pour objectif de «responsabiliser les malades», a suscité un tollé. Il n'aurait dû surprendre personne. Cela fait des années que la «responsabilisation des malades» sert de justification à une politique consistant à reporter de plus en plus de dépenses de santé vers les malades, ou les complémentaires et les mutuelles. Ainsi, dès 2007, Roselyne Bachelot justifiait la mise en place de franchises sur divers types de dépenses de santé en disant qu'il ne «fallait pas y voir un rationnement des soins, mais une responsabilisation des patients». Cinq ans plus tard, les patients sont plus que jamais «responsabilisés». Mais cela ne suffit manifestement pas : les dépenses de santé continuent d'augmenter […] Le raisonnement économique derrière cette idée de «responsabilisation» des patients ? L'aléa moral. Si les soins sont très bien remboursés, les gens seraient irrationnels et prêts à dépenser énormément pour réduire les risques les plus dérisoires. […] Inefficace et injusteProblème : la technique consistant à obliger les patients à mettre la main au portefeuille pour réduire les dépenses de santé inutile est particulièrement injuste et inefficace. Injuste, parce que l'effort est concentré de manière disproportionnée sur les bas revenus - ceux qui n'ont pas les moyens de payer une complémentaire, qui ne bénéficient pas d'une convention collective prenant en compte les jours de carence. Mais surtout totalement inefficace, pour plusieurs raisons. Si l'on admet qu'il y a des dépenses de santé utiles et inutiles, faire payer les patients ne garantit pas qu'ils taillent dans les dépenses inutiles. Une étude de la Rand Corporation, menée dans les années 70, consistant à offrir divers types de plans de remboursement des soins à des patients choisis au hasard, a montré que ceux qui devaient payer plus de leur poche réduisaient bien leurs dépenses totales de santé ; mais cette réduction touchait à égalité dépenses utiles et inutiles. Les dépenses préventives, notamment, étaient les premières touchées. Résultat : des patients dont l'affection, traitée à temps, n'aurait pas coûté grand-chose, se retrouvaient dans une situation bien plus grave, nécessitant des soins coûteux. C'est ce que l'on risque de rencontrer avec l'augmentation du délai de carence : des patients qui devront prendre un arrêt très long parce qu'ils ont renoncé à un arrêt court pour raisons financières. Rafistolage gouvernemental Comme le montre un rapport du CEPREMAP de 2009, si les dépenses de santé augmentent, ce n'est pas parce que les Français sont des malades imaginaires trop bien remboursés par la sécurité sociale ; c'est sous l'effet du progrès technologique en matière médicale. Nous en bénéficions tous, et il peut permettre de mener une vie plus longue en meilleure santé. Ce progrès a un coût, et la part de ce coût qui revient à la collectivité est une question primordiale. Plutôt que se poser cette question, le gouvernement a préféré, depuis des années, des rafistolages qui font payer les patients toujours plus, sans la moindre efficacité ; le jour de carence supplémentaire n'est qu'un avatar de plus de cette politique infructueuse. La folie, disait Albert Einstein, consiste à répéter sans arrêt la même chose, en espérant des résultats différents*. www.liberation.fr/politiques/01012372812-responsabiliser-les-malades-a-t-il-un-sensArrêts maladie : vous n'aurez pas l'Alsace et la Moselle !On n'est jamais mieux servi que par son député, et à ce jeu anti-jacobin, les Alsaciens sont vernis. L'instauration d'un quatrième jour de carence pour les arrêts maladie des salariés du privé ne concerne pas les heureux habitants des Bas et Haut-Rhin. Le droit local d'assurance maladie de l'Alsace-Moselle ne prévoit en effet pas de délai pour les salariés avant de percevoir les indemnités de la Sécurité sociale. Le député UMP Yves Bur était opposé au projet initial du gouvernement qui voulait baisser les indemnités de 6%, mesure qui aurait touché ses Alsaciens d'électeurs. Il fait partie de ceux qui ont fait plier Xavier Bertrand, le ministre des Affaires sociales, sur la question, et il est celui qui a eu la bonne idée de proposer le quatrième jour de carence. […] www.rue89.com/2011/11/16/arrets-maladie-vous-naurez-pas-lalsace-et-la-moselle-226611*Sarkozy et ses acolytes n’espèrent pas des résultats différents. Leur motivation officielle a fait la preuve de sa fausseté : En Alsace-Moselle, la "Sécu" est bénéficiairehttp://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article=476Mais Nicolas Sarkozy peut entrevoir que Malakoff Médéric aime la « responsabilisation » des malades, même s’il n’est pas capable de distinguer l’Alsace de l’Allemagne. www.lepost.fr/article/2011/01/19/2376332_gaffe-de-sarkozy-sur-l-alsace-je-suis-alsacien-ca-m-a-choque.html | |
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