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| Spéculation, crise, finance / Economie | |
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Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Jeu 1 Déc - 5:19 | |
| Une seule revendication : L’annulation de la Dette ! Il n’y a pas de solution monétaireNous ne sommes pas dans une crise monétaire* mais dans une crise du CRÉDIT ! Elle n’est due ni à des questions de taux de change ni de taux d’intérêt, etc. C’est un « bête » problème de surendettement : les États ont contracté des dettes colossales, qu’ils ne peuvent rembourser ET dont ils ne peuvent bientôt plus assumer les intérêts, des dettes dont le système économique tout entier ne peut supporter la pesanteur. Cette crise ne se solutionnera donc pas par des moyens monétaires, mais uniquement par la résorption d’une Dette qui est devenue un fardeau insupportable. En l’occurrence, les moyens monétaires proposés sont donc des voies déguisées pour proposer en catimini une sortie d’apparence simple et lumineuse, mais aux conséquences désastreuses. Rien d’autre. Il n’y a en gros que deux voies d’opérer la liquidation de la Dette :– Une annulation pure et simple. […] ceux qui ont investi dedans, ils ont tout perdu. C’est un risque dans tout investissement, et là il faut qu’ils assument les conséquences de leurs bénéfices passés. – Une hyperinflation. […] dans ce deuxième cas, ce sera la POPULATION dans son ensemble qui subira le choc principal. Or c’est bien cette solution que privilégient directement nos réformateurs monétaires, qu’ils soient de gauche ou de droite ! Brouette de Marks de la République de Weimar, dans les années 20QE1, QE2, QE3… et taratata !La réaction des États-Unis a, elle, été entièrement monétaire. Ils ont fait fonctionner la planche à billets dans des opérations de « facilitation » (quantitative easing) qui ont évité l’impact immédiat du météorite Dette sur la planète, mais dont l’effet sur la crise a été NUL. Ce sont près de deux mille milliards de dollars qui ont été ainsi semés à tout vent, sans autre effet que de rassembler dans les mains de la Banque centrale américaine (la FED, banque privée) la contre-valeur en bons du Trésor dont bientôt plus personne ne voudra, lorsque la crise aura atteint son paroxysme. Faire la même chose en Europe, cela voudrait dire que la Banque centrale européenne (BCE) entasserait dans ses coffres, en échange des billets émis, les obligations grecques, portugaises, irlandaises, espagnoles, italiennes et bientôt belges, françaises et même néerlandaises ou allemandes, dont personne ne voudra. […] La BCE deviendrait ainsi une gigantesque poubelle de milliards d’euros, alors que dans le même temps il nous faudrait un seau pour aller acheter le pain, une brouette pour tout objet plus important. Après,… ? oui, après… ?Qui voudra encore avancer le moindre centime aux États quand ils auront fait défaut ? Sinon, on fera comme avec l’inflation des années trente… mais cette fois combien de siècles faudra-t-il pour remonter une telle pente ? Il est évident que dans l’optique d’une hyperinflation**, nos géniaux bricoleurs proposent de continuer comme ci-devant, après deux ou trois générations sacrifiées sur l’autel de l’État et de la Phynance. […] Quelques siècles noirs de relance, un bref emballement… et on remet ça, comme si rien ne s’était passé ? C’est ça que vous voulez ? Je ne le pense pas. C’est d’une remise en question HISTORIQUE qu’il s’agit présentement. Nous nous trouvons dans une situation comme il ne s’en est pas présenté beaucoup dans l’Histoire de l’humanité. Et la question qui se pose n’est pas : comment les États, comment nos dirigeants vont-ils redresser la situation et assurer notre futur bien-être. La question est : comment allons-NOUS reprendre notre situation en mains et construire notre avenir et celui des générations qui nous suivent. Il y a des lustres que les plus lucides d’entre nous VOIENT que nous fonçons à une vitesse grand V dans un MUR. Il y a des années que nous posons tous la question : Où va-t-on ? […] www.agoravox.fr/actualites/economie/article/une-seule-revendication-l-105294« BCE : pourquoi Alain Juppé n’a pas raison », par Olivier Berruyer (24/11/2011) Qui rappelle les fondamentaux de la crise. Nous ne sommes pas dans une crise monétaire mais dans une crise du CRÉDIT ! www.les-crises.fr/alain-juppe-a/Dette : le défaut français contre la politique unique Sarkozy-Hollandewww.rue89.com/rue89-eco/2011/11/30/le-bazooka-de-la-bce-nouvelle-pensee-unique-227060*Alain Minc : « La dette à ce niveau, ne s’éponge plus que de deux manières, par la guerre ou par l’inflation. » http://sobiz.over-blog.com/article-36790093.html**Frédéric Lordon préconise la voie de la création monétaire, sans évoquer le spectre de l'hyper-inflation. www.arretsurimages.net/contenu.php?id=4240Ils demandent l’annulation des dettes odieuseswww.detteodieuse.org/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Annulation_de_la_detteLe système dette http://larecherche.typepad.fr/le_blog_des_livres/2010/04/index.htmlL'Union européenne est l'outil du grand capitalIL FAUT EN SORTIR ! www.gauche-communiste.net/Approches%20Marxistes/n-24/AM-sommaire-n-24.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Jeu 1 Déc - 7:49 | |
| La dette « illégitime » des pays du Nord doit aussi être annuléeEric Toussaint, président du CADTM (Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde) de Belgique, le 12 juillet 2011 : Il y a un choix à faire entre privilégier la vie, les droits humains fondamentaux et, d’autre part, rembourser la dette. La dette, c’est une question centrale. Si on veut maintenir des droits conquis par les luttes, stopper des mesures de régression sociale, sans précédent dans les pays de l’Union européenne, et aussi améliorer l’accès à toute une série de droits fondamentaux, il faut une solution radicale concernant la dette publique, en commençant par annuler la dette illégitime. […] Jusqu’il y a peu, au niveau européen, une grande partie de la gauche du mouvement syndical et même de la gauche radicale considérait que la résistance sociale aux attaques du patronat et des gouvernements n’impliquait pas nécessairement de faire de la question de la dette publique un des éléments centraux de cette résistance. D’autre part, certaines organisations de la gauche radicale, prenant une position radicale pour l’annulation/répudiation de la dette publique, estimait inutile et superflu un audit sur la dette, puisqu’il s’agit de rejeter en bloc cette dette. On a connu cela dans certaines organisations de la gauche en Grèce. Ou encore, un autre secteur de la gauche, même radicale attirait l’attention sur les conséquences d’une remise en cause du payement de la dette, disant : « attention, une telle position aura un effet boomerang sur le pays et sa population. Cela entraînera des mesures de rétorsion ; on ne pourra plus payer les fonctionnaires, les retraites… ». Heureusement, les choses commencent à changer dans la prise de conscience et l’importance vitale d’une réduction radicale de la dette publique, voire d’annulation de la dette illégitime. Bien évidemment, une telle opération, si l’on veut que les salarié-e-s, les allocataires sociaux n’en fassent pas les frais, doit être combinées avec des mesures pour une véritable justice fiscale, pour que chacun, société et individu, paie ses impôts selon sa capacité contributive. www.lagauche.com/lagauche/spip.php?article3207
www.dailymotion.com/video/x90qgp_entretien-avec-eric-toussaint_news François Chesnais, Économiste et militant au NPA (Nouveau Parti anticapitaliste), indique l'actualité d'une bataille européenne pour l'annulation des dettes illégitimes. [Extraits] Vers une définition de l'illégitimité des dettes publiques Cette définition de dette odieuse s'applique parfaitement à la dette spécifique qui pèse en France même sur des municipalités, des conseils régionaux et même certains hôpitaux, dont les élus ou les directeurs viennent de se constituer en association pour mener des actions judiciaires collectives contre les banques [8] La notion plus large de dette illégitime me paraît correspondre de plus près à la dette des pays capitalistes avancés, notamment ceux d'Europe. S'agissant de la France, la dette est née, à partir de 1982, du cadeau fait au capital financier lors des nationalisations du gouvernement d'Union de la gauche. L'analyse des origines de la dette de la France aidera à cerner la notion de dette illégitime et donc à poser la question de son annulation, non seulement d'un point de vue économique, mais comme question politique à fondement éthique. L'audit de la dette publique et son annulation Le CADTM défend depuis toujours la nécessité de l'audit de la dette comme étape vers son annulation. L'audit a pour but d'identifier les facteurs qui permettent de caractériser la dette comme illégitime Jusqu'ici le seul exemple d'audit est celui réalisé en Équateur en 2007. L'audit a permis au gouvernement de décider de suspendre le remboursement de la dette Un scénario similaire à celui de l'Équateur n'est pas concevable en Europe. La revendication du moratoire immédiat et de l'audit préparatoire à l'annulation, doit évidemment être adressée aux partis politiques au moment de campagnes électorales. Des militants, peut-être même quelques dirigeants, y seront sensibles. Cependant, il n'y a que des comités du type de ceux qui sont nés lors de la campagne de 2005 contre le projet de Traité constitutionnel européen ou, plus récemment, sur la question des retraites, qui puissent porter ces revendications. Le droit de regard des citoyens sur les actes de ceux qui les gouvernent, de s'informer de tout ce qui concerne leur gestion, leurs objectifs et leurs motivations est intrinsèque à la démocratie elle-même puisqu'il émane du droit fondamental des citoyens d'exercer leur contrôle sur le pouvoir et de participer activement aux affaires communes. Saisir l'opportunité d'un combat dans un ensemble de pays Les agences de notation ne s'acharnent pas encore sur la France ; celle-ci ne subit pas encore des écarts de taux d'intérêt significatifs. L'injonction de « la dette à honorer » n'en pèse pas moins lourdement sur la situation économique et sociale comme sur la vie politique française. Le gouvernement ainsi que les dirigeants de l' UMP et du Parti socialiste comme des partis dits centristes, répètent jour après jour que la décence exige des citoyens qu'ils « acceptent des sacrifices » afin que la France paie ses dettes. Ils ne diffèrent que sur la façon exacte de le faire, sur le meilleur policy mix. Le refus des travailleurs français de payer la dette serait aussi le soutien internationaliste le plus efficace qu'ils puissent apporter à ceux de Grèce, du Portugal, de l'Irlande. Une campagne populaire menée par des comités pour le moratoire immédiat et l'audit de la dette, préparerait le mouvement social aux nouveaux épisodes de crise financière. […] 11 août 2011 http://17.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=895:les-dettes-publiques-quand-les-banques-font-main-basse-sur-les-politiques-publiques&catid=427:economie&Itemid=515Arrêt sur images - Le bazooka de la BCE, nouvelle pensée unique ?Dette : le défaut français contre la politique unique Sarkozy-Hollande www.rue89.com/rue89-eco/2011/11/30/le-bazooka-de-la-bce-nouvelle-pensee-unique-227060 | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Mar 13 Déc - 15:56 | |
| Lundi 12 décembre 2011 : Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! » Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé : « Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d’euros affluent tous les jours. » https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé « ZONE EURO ». Or, que voyons-nous ? Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d’entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage. Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau « ZONE EURO », pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc. Nous voyons les passagers les plus riches qui s’éloignent du bateau « ZONE EURO », et qui mettent à l’abri leur épargne en-dehors de la zone euro. C’est un signe qui ne trompe pas. C’est un signe qui montre que le bateau « ZONE EURO » est en train de couler. | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Mar 27 Déc - 16:47 | |
| Les banques de la zone euro sont mortes. Mercredi 21 décembre 2011 : La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mercredi 489,191 milliards à 523 banques de la zone euro lors d'une opération inédite de prêt à trois ans, a-t-elle annoncé sur son site internet. Mardi 27 décembre 2011 : Les dépôts au jour le jour des banques de la zone euro auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont atteint un nouveau record, selon des chiffres publiés mardi, signe que les dysfonctionnements persistent sur le marché inter-bancaire. Les banques ont déposé 411,81 milliards d'euros auprès de la BCE entre lundi et mardi, soit un nouveau record. Le record jusqu'ici remontait à juin 2010, avec 384,3 milliards d'euros. Ce nouveau pic des dépôts sur 24 heures intervient alors que l'institution monétaire de Francfort a réalisé mercredi sa première opération de prêts sur trois ans, qui était censée apaiser les tensions des banques concernant leurs liquidités. L'opération a attiré une demande record de 489 milliards d'euros par 523 instituts de crédit. Cette tendance montre que les banques préfèrent garder leurs liquidités en surplus au cas où, plutôt que de les prêter à d'autres établissements financiers qui en auraient besoin, dans un contexte où l'évolution de la crise de la dette reste incertaine. Le graphique ci-dessous montre que le record historique a été pulvérisé : http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=ECBLDEPO:IND | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Mar 27 Déc - 18:11 | |
| Le cauchemar de Karl Marx : le capitalisme est-il une histoire sans fin ?Il est grand temps de s'apercevoir qu'il n'est guère de penseur qui ait dessiné avec plus de perspicacité les grandes lignes d'un avenir qui est notre présent. Contrairement à ce que répètent ceux qui aimeraient réfuter Marx sans l'avoir lu, les prédictions économiques déduites des analyses du Capital ont été pour l'essentiel validées. Ce livre le démontre avec une rare clarté, en retraçant l'histoire du capitalisme des cent dernières années, à la lueur des thèses marxiennes. Concentration et centralisation du capital, constitution d'un marché mondial et d'une division mondiale du travail et jusqu'à l'émergence de la puissance chinoise, tout cela est dans Marx. Les sociétés par actions, les fonds d'investissement, les hedge funds, le développement de la spéculation non pas sur les profits réels, mais sur les attentes de profits à venir, les «titres pourris» (junk bonds), bref toutes les tentatives par lesquelles le capital cherche à dépasser les barrières propres au rapport capitaliste, tout cela est exposé avec un certain luxe de détails dans Le Capital. Marx a eu raison, pour le pire. Mais sans cesse le capitalisme renaît de ses cendres. La révolution se fait attendre. Sommes-nous arrivés à la fin de l'histoire ? Les rébellions ne sont-elles plus que les feux de paille d'un horizon sans joie ? Sommes-nous condamnés à assister au yo-yo boursier comme des spectateurs impuissants ? L'auteur préfère ne pas s'y résoudre. Il montre comment, en soumettant la planète entière à sa loi, en transformant des milliards d'Indiens, de Chinois, d'Africains demain en prolétaires, en exploitant tous les champs possibles d'accumulation, le capitalisme prépare le moment où la logique de la plus-value s'effondrera bel et bien. En attendant, ce livre examine quelques pistes pour une alternative radicale. -4è- www.franceculture.fr/oeuvre-le-cauchemar-de-karl-marx-le-capitalisme-est-il-une-histoire-sans-fin-de-denis-collin# http://denis-collin.viabloga.com/news/le-cauchemar-de-karl-marx | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Spéculation, crise, finance / Economie Jeu 10 Mai - 0:57 | |
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