Douce France, cher pays de mon enfancePeut-on encore chanter la douce France ?
Lunéville défend sa garnison A Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le château est en cours de réfection et l’armée pourrait faire défection. C’est en visitant le premier que l’on comprend l’importance des seconds dans l’histoire de cette ville de 20 000 habitants
http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2008/06/lunville-dfend.html A Carhaix, les habitants se battent pour conserver leur hôpital A Carhaix, en plein centre Bretagne, dans cette petite ville finistérienne de 8 024 habitants, on aime l’histoire. La grande. Dans les ruelles du centre-ville, quelques panneaux pour touristes la détaillent. Devant ce qui reste de la chapelle Sainte-Anne...
www.liberennes.fr/libe/2008/06/carhaix-bout-de.html Désert Les Français ont le droit de choisir de vivre près de leurs racines ou de revenir «au pays». Après tout, cela fait vingt-cinq ans que les politiques de tout bord leur vantent les beautés de la décentralisation. Et qu’ils entendent des discours lénifiants sur la qualité de vie de la province.
Seulement l’Etat n’a pas joué le jeu. D’une part, il ne respecte pas ses engagements vis-à-vis des régions en matière de transferts de moyens budgétaires. D’autre part, dans sa folie rationalisatrice, le voilà qui supprime partout des hôpitaux, des tribunaux, des casernes. Ajoutons à cela, des bureaux de postes qui ferment et des dessertes ferroviaires qui disparaissent. Nous voici revenus quarante ans en arrière, lorsque l’on dénonçait le désert français et qu’on inventait l’aménagement du territoire.
Au moment où le gouvernement veut obliger les chômeurs à accepter des jobs de plus en plus loin de leur domicile et favoriser la mobilité, il faut au contraire rééquilibrer les territoires, les irriguer. [...]
www.liberation.fr/actualite/societe/335266.FR.php Mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?Votre constat se vérifie hélas sur le terrain : sur le plan géographique aussi une
France à deux vitesses est effectivement en train de se mettre en place depuis plusieurs années. Si vous avez l'audace de résider dans une zone rurale ou dans une ville de moins de 100 000 habitants, point de salut pour vos services publics ou vos équipements, car ils sont désormais considérés comme totalement superflus par nos élites économiques. Comme vous le soulignez, cela pose le problème de l'équité, car c'est finalement considérer que les "rats des champs" ont moins de droits que ceux des (grandes) villes en matière de santé, d'assistance sociale, de transports, etc...
Mais cette politique de "désaménagement" est également une
aberration environnementale : d'une part, elle contraint les ruraux à se déplacer toujours plus, ce qui est difficilement compatible avec les économies d'énergie devenues vitales aujourd'hui, d'autre part elle aggrave les
problèmes dus à une concentration démograghique dans les grandes villes de l'Hexagone : trafic congestionné, pollution, crise du logement, étalement urbain en périphérie (qui lui aussi génére des trajets à la hausse).
Dommage, la France des campagnes était un bien beau pays à elle toute seule.
Oglala
Vendredi 27 Juin 2008 - 08:56
www.liberation.fr/rebonds/292970.FR.php"Crime est plus général que meurtre étant lui-même plus général qu'assassinat. L'assassinat et le meurtre sont donc des crimes. D'ailleurs, ce sens plus général du mot crime se retrouve en diachronie où, étymologiquement, crimen signifiait aussi décision."
Criminels, délinquants en col blanc, mais pas seulement. Meurtriers et assassins aussi. Les hordes barbares vont-elles réussir à tuer la France ?