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| Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 16 Mar - 0:31 | |
| Promoteurs du traité de Lisbonne, le Peuple Français vous crache à la gueule par Périco Légasse Le Peuple Français, dans sa plus totale souveraineté, après avoir subi une campagne de propagande médiatique sans comparaison en faveur du vote oui, avait voté non à plus de 54% au traité constitutionnel européen le 29 mai 2005. Le 8 février 2008, le Parlement français, réuni en congrès, approuvait le traité de Lisbonne, à savoir une copie amoindrie mais reprenant les pires aspects du traité constitutionnel rejeté par les Français. Jamais la République n’avait eu à subir un tel déni de démocratie et tout le monde s’est tu. Tout le monde. (...) Avec 53,65% d’abstention au soir du 14 mars 2010, notre pays paye le prix lourd de cette violation morale de la souveraineté populaire. Car rien n’est pire que de dégoûter le citoyen de sa mission électorale, rien n’est plus dangereux que de priver un électorat de sa victoire. C’est pourtant ce qui s’est passé, en 2008, dans notre bonne vieille république. Les électeurs auxquels les partisans du oui en 2005, l’UMP, le PS, le sommet de l’Etat, ont répondu «cause toujours», en s’asseyant sur leur vote, ont répondu «merde» à l’occasion de ces élections régionales. (...) www.marianne2.fr/Promoteurs-du-traite-de-Lisbonne,-le-Peuple-Francais-vous-crache-a-la-gueule_a189789.html"A tous ceux qui me rappellent que le candidat Sarkozy avait prévenu qu’il passerait par la voie parlementaire pour reprendre le projet duTraité constitutionnel de 2005, je réponds par l’équivalence juridictionnelle de la souveraineté nationale. Ce que la nation a décidé, seule la nation peut le défaire. On peut revenir sur tous les votes populaires que l’on veut, et annuler tous les réferenda du monde, mais toujours par un vote populaire ou par un référendum. En droit démocratique, c’est un principe moral, non une disposition légale, on doit user du même outil institutionnel pour réformer l’expression du suffrage universel. On peut, bien sûr, procéder différemment, mais on prend alors le risque de s’exposer à l’illégitimité historique. " P.L. VIDEO [voir 2e mn] Sarkozy, le 10 juillet 2008 au Parlement européen de Strasbourg, explique pourquoi il méprise le vote des Français et n'organise pas un autre référendum sur son "nouveau" et "mini" traité : "Je pense profondément que les affaires institutionnelles, les règles de fonctionnement en Europe, sont l'affaire des parlementaires, plutôt que l'affaire du référendum."Dit franchement : les Français sont trop bêtes pour qu'on sollicite leur avis sur l'Union européenne et son Traité constitutionnel. Selon Alain Lipietz, les opposants au Traité de Lisbonne regroupent staliniens, fachos et cathos. "Je me réjouis que cette semaine, le parti socialiste ait changé de position en se ralliant majoritairement au Oui. " 9 novembre 2007 http://lipietz.net/?page=blog&id_breve=251 http://lipietz.net/spip.php?breve271 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 16 Mar - 8:14 | |
| Elections régionales : la fessée historique Colossale déculottée pour l’UMPRégionales du 14 mars 2010 : 46,36% de votants. Union des Maudits Perroquets : "La politique du chef de l’Etat n’est pas désavouée. A cause de l’abstention élevée". Européennes de juin 2009 : 40,63% de participation Union des Mainates du Président : "C’est d’abord la reconnaissance du travail accompli par la présidence française sous l’autorité du président de la République. Malgré l'abstention élevée" Olivier Bonnet : "Allons, il serait plus que temps qu’ils arrêtent de nous prendre pour des andouilles ! Restent les faits, têtus : la droite parlementaire a enregistré son score le plus faible depuis le début de la cinquième République (1958) : c’est donc bel et bien une fessée historique. Ne boudons pas notre plaisir !" www.plumedepresse.net/spip.php?article1147La farce du dimanche soirS’il fallait illustrer la dérive monarcho-archaïsante dont la droite vient, en quelque sorte, de payer les dégâts, ce qui s’est passé dimanche soir, en particulier à la télévision, nous en offrirait une spectaculaire occasion. A 19 heures, Nicolas Sarkozy convoque les caciques de l’UMP et quelques ministres emblématiques. Il connaît déjà les résultats annoncés par les sondages. Il leur explique, d’une voix docte et qui ne souffre aucune contradiction, que ce scrutin ne constitue nullement un vote sanction, que l’ampleur de l’abstention prouve, tout au contraire, que les Français n’ont absolument pas voté contre lui, mais ont désavoué les présidents socialistes sortants. Il insiste, comme si c’était la grande nouvelle de la soirée, sur la débâcle du Modem (sa haine de Bayrou l’obsède) et sur un bon résultat attendu… en Guyane. Là-dessus, on distribue à tout ce beau monde des fiches qui résument tous ces étranges arguments et on leur demande de les décliner sur tous les médias. La plupart savent que c’est stupide et que ça ne passera pas la rampe, mais, qu’importe, c’est un ordre, et les voilà qui, de chaîne en chaîne, de station de radio en station de radio, récitent leur leçon : l’important c’est l’abstention, aucune sanction contre le président, au contraire (insistance sur le «au contraire»), ce sont en réalité les présidents socialistes qui ont été sanctionnés. Pas un n’y croyait, beaucoup se moquaient, en privé, de leur propre mercuriale, mais, tous ont dû dérouler la même incantation qu’ils savaient parfaitement ridicule pour ne pas déplaire au monarque. Etrange impression de mécanique stalinienne soft. Et si, en effet, c’était cette façon de faire de la politique, ce cynisme-là, que l’UMP avait payé ? Au prix fort. Les sept échecs au roi et du roiOr, qu’a spectaculairement démontré le scrutin de dimanche ? 1 - Rarement le «sentiment d’insécurité» (comme dit la gauche) n’a autant taraudé le pays profond et exaspéré toutes ses réactions d’exaspération et de repli. 2 – En guise de mobilisation et de redynamisation, on a eu droit à une abstention d’écoeurement record. 3 – Le Front National, que l’on pensait en voie d’extinction, a retrouvé son étiage des années 90 en grande partie grâce à l’opération «identité nationale» et à l’instrumentalisation par le pouvoir des questions sécuritaires. 4 – Non seulement le Parti Socialiste s’est refait une santé, mais il doit plus au rejet du sarkozysme qu’à ses propres vertus l’essentiel de sa renaissance. Et cela, alors même que l’entreprise de débauchage appelée «ouverture» l’a débarrassé de ses pires pique-assiettes. 5 – Les écologistes ont été effectivement boostés par la crédibilisation que le pouvoir a apportée à tous leurs thèmes, mais ils n’en ont pas basculé à droite pour autant, cette montée en puissance s’est donc faite au détriment de l’UMP. 6 – Les régionalistes et nationalistes ont fait un carton en Corse et sont devenus maîtres du jeu. 7 – Et, surtout, la réunification de la droite au sein d’une seule formation totalement soumise aux diktats de l’exécutif (c’est-à-dire sarkozysée) a été la cause de sa débâcle électorale dès lors qu’elle ratissait de moins en moins large. www.jeanfrancoiskahn.com/Le-reveil-penible-de-l-UMP-sur-le-cas-Sarkozy_a78.htmlLes créateurs de "délinquant multi-récidiviste", Meurant et Delattre, ont permis à la liste socialiste de recueillir 69 % des voix dans le bureau de vote numéro 9 de Villiers-le-Bel, dans le Val-d'Oise. Ce bureau numéro 9 est celui où vote Ali Soumaré, tête de liste du PS dans le département. Dans sa ville, les socialistes ont remporté 47,77 % des suffrages – presque 10 points de plus qu'au premier tour des régionales de 2004. | |
| | | Admin Admin
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| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 16 Mar - 17:15 | |
| Négociations avec le PS jusqu'à ce soirEurope Ecologie en Bretagne.L'union affichée entre socialistes et écologistes était cependant ternie par le blocage breton. Un échec confirmé par Guy Hascoët, le chef de file Europe Ecologie en Bretagne, qui, fort de ses 12,21% au premier tour, a tenté jusqu'au bout d'arracher des sièges supplémentaires au PS sortant, qui lui a recueilli 37,19% des voix. "J'ai essayé de faire évoluer Jean Yves Le Drian toute la journée, et au moment où on m'a demandé d'attendre encore, j'apprenais qu'ils étaient déjà en train d'imprimer leurs document", a regretté le candidat écologiste. "Ils ont tellement travaillé à l'union que leurs affiches étaient prêtes à 22h hier soir..." M. Le Drian, qui peut raisonnablement espérer l'emporter dimanche sans Europe Ecologie... Front de Gauche en Picardie, Limousin, Nord Pas de CalaisS'agissant des discussions entre socialistes et responsables du Front de gauche, Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, a lui aussi fait état d'avancées dans l'essentiel des régions, à l'exception notable de la Picardie et du Limousin. "Il reste la Picardie, où on a un vrai souci, et puis le Limousin, où manifestement il y aura une triangulaire", a-t-il indiqué devant le Novotel des Halles. Les tractations semblaient également achopper dans le Nord-Pas-de-Calais, où un éventuel maintien du Front de gauche donnerait lieu à quadrangulaire périlleuse avec le PS, l'UMP et le FN. "Dès que le Parti socialiste a un petit succès électoral (...), les démons de l'hégémonisme renaissent immédiatement", a déploré Alain Bocquet, député communiste du Nord, sur France Info. "Les amis qui discutent avec nos partenaires ont affaire à une sorte de mépris total, on nous prend pour des moins-que-rien". http://fr.news.yahoo.com/3/20100316/tpl-regionales-ps-negociations-cfb2994_2.htmlLimousinLe président PS sortant, Jean-Paul Denanot, obtient 38% des voix. On note bien sûr l'excellent résultat (13,1%) de la liste du Front de gauche de Christian Audouin, l'un des meilleurs de l'alliance PCF – Mélenchon, auquel s'ajoutent les 9,7% d'Europe Ecologie. Avec l'extrême gauche, on frôle les 63%. www.lexpress.fr/region/limousin/les-socialistes-dans-leur-jardin-en-limousin_855199.htmlLe Front de gauche, troisième force à gaucheCréditées nationalement de 6% des voix, les listes du Front de gauche réuniraient dans la plupart des régions entre 6 et 15% des suffrages, dépassant la barre des 10% en Corse, dans le Nord, en Auvergne et dans le Limousin. Pour son deuxième rendez-vous électoral après les européennes de juin 2009, le Front de gauche confirme donc sa place de troisième force à gauche, derrière les socialistes et les écologistes, et devant le NPA crédité de 2 à 2,5 % des voix. Dans la plupart des régions, il se situerait entre 6 et 15 %, dépassant la barre des 10 % dans plusieurs d’entre elles. En Auvergne et dans le Limousin, les listes du Front de gauche réalisent une véritable percée, avec respectivement 14,5 % et 13,1 %. Dans le Nord-Pas-de-Calais, elle récolterait 10,8 % des voix. En Corse, la liste de Dominique Bucchini réunit 10 % des suffrages. En Réunion, le communiste Paul Vergès (PCR) à la tête de l’Alliance obtient 30,2 %, selon les résultats définitifs, le plaçant en tête du scrutin. www.humanite.fr/2010-03-15_Politique-_-Social-Economie_Le-Front-de-gauche-troisieme-force-a-gaucheLes fusions pour le second tour, région par régionnouvelobs.comTémoignage vidéo de Christian Audouin sur les magouilles du PS Dans le Limousin les représentants du Front de Gauche et du NPA ont renoncé à s'associer à la liste PS à cause des exigences des socialistes de la Vienne. www.dailymotion.com/video/xclaf2_le-front-de-gauche-fera-cavalier-se_news | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 16 Mar - 23:21 | |
| Quelques résultatsAlsaceFN Liste Patrick BINDER 13,49 MAJ Liste Philippe RICHERT 34,94 VEC Liste Jacques FERNIQUE 15,60 SOC Liste Jacques BIGOT 18,97 BretagneVEC Liste Guy HASCOËT 12,21 MAJ Liste Bernadette MALGORN 23,73 CMD Liste Bruno JONCOUR 5,36 SOC Liste Jean-Yves LE DRIAN 37,19 FN Liste Jean-Paul William FELIX 6,18 CorseCOP Liste Dominique BUCCHINI 10,02 REG Liste Jean-Guy TALAMONI 9,36 DVG Liste Emile ZUCCARELLI 8,05 DVG Liste Simon RENUCCI 6,64 MAJ Liste Camille DE ROCCA SERRA 21,34 REG Liste Gilles SIMEONI 18,40 DVG Liste Paul GIACOBBI 15,48 GuadeloupeSOC Liste Victorin Lurel 56,51 UG Liste Eric Jalton 12,40 MAJ Liste Blaise Aldo 14,01 GuyaneDVG Liste Gabriel SERVILLE 6,14 MAJ Liste Rodolphe ALEXANDRE 40,61 DVG Liste Christiane TAUBIRA 23,02 VEC Liste José GAILLOU 5,27 Île de FranceMAJ Liste Valérie PÉCRESSE 27,76 FN Liste Marie-Christine ARNAUTU 9,29 VEC Liste Cécile DUFLOT 16,58 SOC Liste Jean-Paul HUCHON 25,26 La RéunionSOC Liste Michel VERGOZ 13,06 MAJ Liste Didier ROBERT 26,42 AUT Liste Nadia RAMASSAMY 5,92 DVD Liste André THIEN AH KOON 5,38 DVG Liste Paul VERGÈS 30,23 Languedoc-RoussillonDVG Liste Georges FRÊCHE 34,28 SOC Liste Hélène MANDROUX 7,74 COP Liste René REVOL 8,59 MAJ Liste Raymond COUDERC 19,63 FN Liste France JAMET 12,67 VEC Liste Jean-Louis ROUMEGAS 9,12 LimousinVEC Liste Ghislaine JEANNOT PAGES 9,73 COP Liste Christian AUDOUIN 13,13 SOC Liste Jean-Paul DENANOT 38,06 MAJ Liste Raymond ARCHER 24,16 FN Liste Nicole DACCORD-GAUTHIER 7,76 MartiniqueUG Liste Serge Letchimy 40,05 REG Liste Alfred Marie-Jeanne 32,16 MAJ Liste André Lesueur 10,49 Nord-Pas De CalaisVEC Liste Jean-François CARON 10,34 SOC Liste Daniel PERCHERON 29,16 MAJ Liste Valérie LÉTARD 19,00 FN Liste Marine LE PEN 18,31 COP Liste Alain BOCQUET 10,78 PicardieSOC Liste Claude GEWERC 26,64 MAJ Liste Caroline CAYEUX 25,94 VEC Liste Christophe PORQUIER 9,98 FN Liste Michel GUINIOT 15,81 COP Liste Thierry AURY 5,35 DVG Liste Maxime GREMETZ 6,21 Poitou-CharentesVEC Liste Françoise COUTANT 11,92 SOC Liste Ségolène ROYAL 38,98 MAJ Liste Dominique BUSSUREAU 29,46 Provence-Alpes-Côte d'azurFN Liste Jean-Marie LE PEN 20,29 COP Liste Jean-Marc COPPOLA 6,11 VEC Liste Laurence VICHNIEVSKY 10,92 MAJ Liste Thierry MARIANI 26,60 SOC Liste Michel VAUZELLE 25,80 Les autres régions sur le site de RFI : www.rfi.fr/contenu/20100312-regionales-premieres-estimations-premiers-resultats | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mer 17 Mar - 19:28 | |
| Mélenchon décommandé pour la cinquième fois sur F2 Le boycott de Jean-Luc Mélenchon par France 2 se précise. Hier, nous vous expliquions le contentieux de Mélenchon avec la direction de l'information de France 2 depuis le fameux débat des européennes, où Mélenchon avait lancé à Arlette Chabot "Allez au diable" ( voir la vidéo). Mélenchon s'était plaint sur son blog d'un boycott de France 2. Après avoir été décommandé quatre fois de l'émission du matin " Les 4 vérités", il avait reçu une nouvelle invitation pour le mercredi 17 mars. Celle-ci lui a été confirmée par mail ce matin. Mais nouveau rebondissement cet après-midi. France 2 a de nouveau décommandé Mélenchon. Officiellement, cette cinquième annulation est liée à une question de temps de parole. Comme de nombreuses listes du Front de gauche ont fusionné avec celles du Parti Socialiste, le temps d'antenne de Mélenchon aurait été décompté de celui du PS. La chaîne a donc préféré annuler sa participation. L'excuse du temps de parole apparaît toutefois un peu faible étant donné que la fusion des listes de gauche était largement prévisible. Que s'est-il donc passé entre ce matin et cet après-midi ? Arlette Chabot a-t-elle décidé que Mélenchon n'en avait pas fini avec sa période de purgatoire ? Sébastien Rochat le 16/03/2010 www.arretsurimages.net/vite.php?id=7496 www.jean-luc-melenchon.fr/2010/03/carnet-de-campagne-arlette-chabot-ma-appelle/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mer 17 Mar - 23:44 | |
| Image levillagedesnrvLes surprises du ministère de l'intérieurComme souvent, les résultats définitifs diffusés par le ministère de l'intérieur ont réservé quelques surprises. Dans la totalisation définitive des voix publiée lundi matin, le PS figure dans une catégorie propre. Or, le PS n'est jamais apparu seul mais avec ses alliés radicaux de gauche et chevénementistes. Le ministère comptabilise 5,6 % des suffrages (soit un million de voix) en constituant une énigmatique catégorie de "listes d'union de la gauche". En ôtant les 3 % des divers gauche, le PS ne recueille donc plus, dans les statistiques officielles que 23,52 % alors que, selon les calculs du Monde, les socialistes et leurs alliés MRC et PRG atteignent 29,14 %. Autre bizarrerie : l'extrême gauche est présentée en une seule catégorie sans distinguer les listes NPA et celles de Lutte ouvrière. www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/16/nicolas-sarkozy-envisage-des-reajustements-a-l-ump_1320012_1293905.htmlGérard Filoche fait remarquer qu'avec un tel mode de calcul, l'UMP se retrouverait à moins de 20 %, puisque les listes "'UMP" sont en réalité une coalition de l'UMP, du MPF de de Villiers, du Parti Chrétien-Démocrate de Christine Boutin, du CPNT, du Nouveau Centre. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Jeu 18 Mar - 0:21 | |
| Paul Vergès (PC), président du Conseil général de la Réunion (Sipa) Le PS refuse une fusion avec le PC à La Réunion Le PC a obtenu 30 % des voix, l'UMP 26 et le PS 13. Paul Vergès (PC), arrivé en tête au premier tour, se dit confiant pour la finale, même dans le cadre de la triangulaire imposée par le maintien de la liste socialiste. Le président sortant de la Région fait d'ailleurs porter la responsabilité de la mésalliance au PS local (Michel Vergoz) : "Nous avons répondu positivement à toutes leurs objections. Nous étions même d'accord pour retirer André Thien Ah Koon [dit TAK] (UMP) de la liste, si ce ralliement posait problème... Pourtant le PS a coupé le contact. J'apprends aujourd'hui qu'il maintient sa liste" Dimanche, les électeurs auront donc à choisir entre trois bulletins et la liste qui recueillera le plus de voix obtiendra plus de la moitié des sièges à pourvoir, même si son score est inférieur à 50%. lequotidien.rewww.actualite-francaise.com/depeches/elections-regionales-reunion-paul-verges,8670.htmlLe PS réunionnais s'est allié à Europe Ecologie (Vincent DEFAUD) Dans les priorités du PS figure une révision [à la baisse] des projets du tram-train et de la Maison des civilisations. Plus de routes et bientôt une centrale nucléaire ? Pourtant La Réunion île Verte et le projet GERRI semblent avoir les faveurs du Medef. www.gerri.re/ www.paperblog.fr/523617/la-reunion-ile-verte/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_La_R%C3%A9unionLes réponses à la crise apportées par l'Etat ne sont pas adaptées à la situation de La Réuniontempsreel.nouvelobs.comLa loi du 19 mars 1946 abolit le statut colonial de La Réunionwww.temoignages.re/un-depute-qui-fait-face-aux,23302.htmlMésaventures de Vergoz www.lequotidien.re/actualites/politique/77317-sainte-rose-contrats-annules-vergoz-plombe-les-employes-communaux.html www.lequotidien.re/actualites/faits-divers/51364-sainte-rose-le-gifleur-de-vergoz-au-tribunal.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Jeu 18 Mar - 23:28 | |
| Nicolas Sarkozy durcit le ton sur la lutte contre l'insécuritéA trois jours du second tour d'élections régionales mal engagées pour sa majorité, le chef de l'Etat est allé rencontrer la famille et les collègues du brigadier-chef Jean-Serge Nérin au commissariat de Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne. Il s'est prononcé à cette occasion en faveur d'une application systématique d'une peine de 30 ans de prison aux assassins d'agents en charge de l'autorité publique. "La France ne se laissera pas intimider par les terroristes espagnols", a-t-il poursuivi. Le chef de l'État a cependant rapidement élargi son propos à d'autres cas d'agressions de policiers. Il a rappelé que deux cambrioleurs avaient écrasé le 27 décembre un policier contre un mur, dans le même département, et que des délinquants avaient récemment roulé en voiture sur la tête d'un autre fonctionnaire de police, à Tarascon. L'Union syndicale des magistrats (USM) rappelle que l'application systématique d'une peine incompressible se heurte au principe constitutionnel d'individualisation de la peine, qui contraint les juges à adapter celle-ci aux circonstances et aux personnes. Christophe Régnard, président l'USM, le principal syndicat de magistrats : "Nous comprenons l'émotion des policiers mais nous ne pensons pas qu'un terroriste qui a devant lui un policier va hésiter à tirer parce que la peine de sûreté encourue passera de 22 à 30 ans". Sarkozy veut aussi que "la moindre insulte" ou "le moindre manque de respect" ait des "conséquences judiciaires". Mais l'outrage à agent de la force publique existe déjà dans le code pénal, de même que les "menaces de mort", avec circonstance aggravante si elles visent un agent de la force publique. Sarkozy a également évoqué la mort d'un partisan du PSG des suites de blessures infligées le 28 février par des supporters rivaux du même club de football parisien. En 2009, Nicolas Sarkozy avait présidé à l'Elysée une importante réunion consacrée à la lutte contre l'insécurité, quelques jours avant les élections européennes. http://fr.news.yahoo.com/4/20100318/tts-france-violence-sarkozy-ca02f96.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Ven 19 Mar - 10:04 | |
| Proverbe UMP : Si tu perds l'élection, change le mode de scrutin«L’abstention montre qu’il faut une réforme du mode de scrutin» (Xavier Bertrand). «Cela légitime la nécessité d’une réforme territoriale et du mode de scrutin.» (Nathalie Kosciusko-Morizet). «Nicolas Sarkozy tient pour responsable le mode de scrutin régional (à deux tours avec prime majoritaire) auquel “personne ne comprend rien”.» ( Les Echos) La défaite de la majorité présidentielle au premier tour des élections régionales pourrait relancer le mode d’élection à un tour imaginé par l’UMP pour les futurs conseillers territoriaux… comme une première étape vers le bipartisme.www.lesmotsontunsens.com/proverbe-ump-si-tu-perds-l-election-change-le-mode-de-scrutin-7304Vers le bipartisme...Le bipartisme existe aujourd’hui en France, sinon de droit, du moins de fait. Le Front National, contrairement aux apparences, est tout-à-fait manipulé, dans son existence électorale, par les gestionnaires de droite et de gauche du système. Favorisé médiatiquement et institutionnellement par les uns et les autres, il sait aussi servir de repoussoir, d’épouvantail quand le besoin s’en fait sentir et les circonstances l’exigent. Sa présence finit par diriger, orienter, canaliser l’opinion publique vers les «votes utiles», autrement dit, voter alternativement et exclusivement pour la droite et/ou la gauche. Le Front National devient une sorte de «chien de troupeau» qui permet, à distance, de contrôler la masse des électeurs/trices en fonction des peurs, des fantasmes, des intérêts partisans. (...) Patrick Mignard, professeur d'économie à l'IUT de Toulouse 6 décembre 2006 www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article74 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Sam 20 Mar - 23:23 | |
| Dans les dix-sept régions où elle a présenté des listes, l'alliance recueille 6,95 % des voix contre 6,45 % aux européennes de 2009. Le Front de gauche gagne son pari de l'unitéLes dirigeants du Front de gauche et les partenaires des listes "Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologistes et citoyennes" pouvaient afficher leur satisfaction. Avec 6 % des voix au niveau national (résultat calculé sur 22 régions alors que la liste n'était présente que sur 17), 6,55 % en Ile-de-France, l'alliance forgée par le PCF, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et la Gauche unitaire de Christian Picquet (ancien du NPA), a réussi à asseoir son emprise sur la gauche radicale. Le Front de gauche dépasse les 10 % dans quatre régions : le Limousin (13,13 % en alliance avec le NPA), le Nord (10,78 %), la Corse (10,02 %) et surtout l'Auvergne, où André Chassaigne atteint 14,24 %. "Le Front de gauche est un rassemblement politique désormais identifié. C'est un espoir qui se lève à gauche", lance Pierre Laurent, chef de file en Ile-de-France. "On s'ancre durablement et on a réussi à passer devant le MoDem", se réjouit Eric Coquerel, tête de liste parisienne. "Le paysage à gauche est chamboulé", veut même croire François Delapierre, bras droit de Jean-Luc Mélenchon. Les chefs de parti sont plus prudents. Marie-George Buffet se dit "satisfaite" mais assure qu'"il faut encore solidifier et donner au front une assise populaire". Jean-Luc Mélenchon, lui, constate que "l'épreuve du feu a été franchie" et que le Front de gauche est "conforté". Tout comme les écologistes, ils espèrent maintenant que le PS saura entendre ce signe des électeurs. Il s'agit bien sûr d'"amplifier la victoire de la gauche au second tour", selon les mots de Mme Buffet, ou "d'imposer une défaite la plus cuisante à la droite", selon son numéro deux, Pierre Laurent. Mais aussi de peser sur les majorités de gauche dans les régions. En s'imposant à la gauche du PS, les amis de Mme Buffet et de M. Mélenchon espèrent se faire mieux entendre de Martine Aubry. D'autant qu'ils sont passés devant le MoDem. Reste à voir comment ce front, que tous, publiquement, disent vouloir poursuivre, va se maintenir au-delà des régionales. Difficile maintenant pour le PCF de revenir à des alliances avec le PS. C'est pourtant la tentation qu'il pourrait avoir pour les cantonales, afin de préserver ses élus. Compliqué aussi, pour M. Mélenchon, de poursuivre son jeu trop personnel comme il en a souvent la tentation. S'il veut être le candidat de la gauche protestataire en 2012, il faudra qu'il convainque les communistes qui tiennent leur congrès en juin. Mme Buffet n'a pas fermé la porte à une candidature unique. Sylvia Zappi www.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/03/15/le-front-de-gauche-gagne-son-pari-de-l-unite_1319174_1293905.htmlL'alliance Ensemble, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes :Front de Gauche : [PG (Parti de Gauche) + PC (Parti Communiste Français) + GU (Gauche Unitaire)] www.frontdegauche.eu/+ Alternatifs www.alternatifs.org/spip/+ R&S (République et Socialisme)www.republiqueetsocialisme.fr/+ FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique)http://lafederation.org/+ M'PEP (Mouvement Politique d'éducation Populaire)www.m-pep.org/+ PCOF (Parti communiste des ouvriers de France)www.pcof.net/fr/www.ensembleagauche.fr/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Sam 20 Mar - 23:41 | |
| Démocratie du premier tour57 millions de Français étaient appelés aux urnes. 12 millions d’entre eux n’étaient de toute façon pas inscrits. Sur les 45 restants, une grosse vingtaine de millions se sont motivés pour exprimer leur ras-le-bol. Si le Parti Socialiste lui accorde les places nécessaires au rapport de forces créé ce 14 mars, l’union sera aisée. On appelle cela la «démocratie du premier tour» Limousin17 03 2010Pourquoi les négociations ont-elles été rompues lundi entre le PS et votre liste ?Christian Audouin, tête de liste «Limousin, terre de gauche» (PCF, PG, NPA, Alternatifs) : C’est une décision unilatérale des socialistes. Une partie du PS, avec à sa tête le député maire de Limoges, considère notre score comme une atteinte à l’hégémonie socialiste. Ceux-là ne supportent pas le pluralisme et la diversité à gauche. (...) Pourtant, dans la journée, un accord semblait se dessiner pour la constitution d'une liste d'alliance au niveau régional intégrant 3 PCF, 2 NPA et un représentant du Parti de gauche. L'entourage du «socialiste» Jean-Paul Denanot a confirmé la rupture des négociations avec l'alliance PCF-PG-NPA. Le PS, certain de l'emporter, en maintenant cette exclusive à l'égard de la gauche radicale montre son vrai visage : celui d'une formation hégémonique et sectaire.VelvethBesancenot sonnéEmpêcher la dérive continue du PS Que fera demain le NPA à de nouvelles propositions unitaires ? Jouera-t-il de nouveau la surenchère ou dira-t-il : chiche, on essaye ? De son attitude dépendra la possibilité rapide d’un renouveau de la gauche radicale en France. Ce sera une nouvelle possibilité aussi de peser d’un poids certain sur le reste de la gauche et empêcher la dérive continue du PS, rejointe par les Verts avec EE, vers le social-libéralisme. Le temps presse. L’abstention gagne. La solution politique reste en suspens tant que la stratégie unitaire des anticapitalistes n’est pas entièrement accomplie. LO, NPA et POI doivent prendre leurs responsabilités une fois pour toutes. (...) Serge Marq, sur mediapart.fr | |
| | | Orwelle
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| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Sam 20 Mar - 23:57 | |
| Nouveau Parti AnticapitalisteLe Nouveau Parti Anticapitaliste et les Alternatifs, ont conclu, dimanche 24 janvier 2010, un accord pour constituer une liste unitaire pour les élections régionales de mars 2010 en Provence Alpes Côte d'Azur, une liste qui sera indépendante du Parti Socialiste et d'Europe Écologie. Selon Les Echos, Le Front de Gauche masque le déclin du Parti communiste. Mais ses conclusions sont peut-être aussi fausses que les résultats chiffrés qu'il donne du 1er tour. 14 mars, une étape est franchie vers l’ouverture d’une crise majeure dans ce paysMoins de 45 % des électeurs inscrits se sont exprimés lors du premier tour de l’élection régionale du 14 mars. Un pourcentage qui descend à 30 % et moins encore dans les zones ouvrières, dans les zones où les industries ont été liquidées, délocalisées, là où chômage et pauvreté ne cessent de s’étendre. Près de deux électeurs sur trois n’ont pas exprimé leur vote dans des départements entiers comme la Moselle ou la Seine-Saint-Denis, et dans une proportion comparable à Calais. A peine 30 % de suffrages exprimés à Vénissieux, dans la banlieue ouvrière de Lyon. Moins encore dans des villes comme Stains (Seine-Saint-Denis) ou Les Mureaux (Yvelines), dans la région parisienne. Ce 14 mars, une étape est franchie vers l’ouverture d’une crise majeure dans ce pays. Ce 14 mars, un double rejet s’est exprimé. A la télévision, ministres et représentants de l’UMP ont cherché à minimiser la signification de ce rejet, en prétendant qu’il n’avait pas de signification nationale. Il en a une, bien évidemment. Quand le parti du président recueille à peine le vote d’un électeur inscrit sur neuf, c’est bien sa politique de licenciements, de destruction des services publics et de la protection sociale, de contre-réformes et de régression généralisée, au service des multinationales et des grands groupes spéculatifs, qui est rejetée par l’immense majorité de la population. Mais, ce 14 mars, s’est exprimé également le rejet de toute l’architecture de la régionalisation mise en place, depuis des décennies, dans le cadre des institutions de la Ve République et de « l’Europe des régions ». (...) La période qui va s’ouvrir après les élections régionales sera une période difficile pour la classe ouvrière et la jeunesse, d’autant plus difficile que le gouvernement prépare un plan de rigueur comparable à ceux déjà décidés en Grèce, au Portugal, en Espagne... Confirmant ce qui s’était déjà passé lors des élections européennes en juin 2009, l’abstention massive du 14 mars exprime un rejet. Ce rejet appelle une rupture avec les diktats de l’Union européenne, avec les politiques de privatisation, de licenciements, de démantèlement des conquêtes sociales. Ce rejet s’oppose à tout consensus avec le gouvernement Sarkozy. Il est porteur d’une exigence : celle de l’unité pour arrêter immédiatement les contre-réformes en cours, et, tout particulièrement, celles qui concernent les retraites, la protection sociale, l’enseignement, la réforme territoriale, ou encore l’application de la loi Bachelot dans le domaine de la santé. Le 14 mars appelle une rupture nette avec toutes les tentatives de consensus par lesquelles des partis se réclamant de la classe ouvrière et de la démocratie accepteraient, de quelque manière que ce soit, de « débattre » avec le gouvernement des contre-réformes proposées. Le Parti ouvrier indépendant rappelle qu’il a fait le choix de ne pas se présenter à cette élection régionale. (...) http://poi72.over-blog.com/article-14-mars-une-etape-est-franchie-vers-l-ouverture-d-une-crise-majeure-dans-ce-pays-47036348.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Dim 21 Mar - 0:32 | |
| Jean-Luc Mélenchon n'est pas fan de cette «partie de thé»Jean-Luc Mélenchon n’a guère apprécié la photo de famille de jeudi entre Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (Verts) et sa camarade Marie-George Buffet (PCF). «Je n’étais pas à leur partie de thé. Les gens qui ont voté pour moi n’ont pas voté pour ça !», s’agace le chef du Parti de gauche (PG), qui a donné rendez-vous avec Buffet, ce vendredi, dans le XIIe arrondissement de Paris, pour une distribution de tracts. Lui avait préféré se rendre jeudi soir en Limousin pour soutenir la liste Front de gauche–NPA avec qui le PS n’a pas voulu fusionner. «Ça, c’était la vraie gauche ! Pas comme ce meeting "branchouille-tupperware" du Zénith.» «On est au second tour, on se regroupe pour battre la droite. Ce n’est pas un chèque en blanc à Martine Aubry ou à Cécile Duflot, insiste Mélenchon. Tout ce que ça risque de faire, c’est de pousser les gens à ne pas aller voter.» www.rtl.fr/fiche/5936304122/regionales-aubry-duflot-et-buffet-affichent-leur-unite-a-paris.html www.liberation.fr/politiques/0101625467-fillon-veut-calmer-les-ardeurs-de-la-gauche | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Lun 22 Mar - 8:45 | |
| Michel VERGOZ (PS). La droite lui dit merci.Elections régionales : le petit chelem de la gaucheLa gauche s'impose partout sauf en Alsace, qui reste à droite, et en Guyane. Elle gagne la Corse mais offre La Réunion à l'UMP. La Réunion et la Guyane sont les seules régions à basculer à droite. L'UMP Didier Robert a remporté le scrutin régional à La Réunion avec 45,46% des voix, à la faveur d'une triangulaire l'opposant au président communiste sortant Paul Vergès (35,55%) et au socialiste Michel Vergoz (18,99%). rue89.comLes résultats du second tourLe taux final d'abstention s'élève à 48,81 %Le bloc de gauche, qui avait déjà rassemblé plus de 50% des suffrages au premier tour, est désormais largement majoritaire : avec près de 54% des voix au niveau national, contre 35% pour la droite, sa victoire est encore plus nette qu'en 2004. Il y a six ans, les listes de gauche l'avaient emporté avec près de 50% des voix, contre 36,8% pour la majorité présidentielle. www.lexpress.fr/region/ile-de-france/les-resultats-du-second-tour-en-sept-chiffres_857038.htmlLes résultats par régionLUG Listes Union de la gauche - LMAJ Listes de la majorité présidentielle - LDVG Listes divers gauche - LCOP Listes du PC et du Parti Gauche - LSOC Listes du Parti Socialiste - LFN Listes du Front National - LCMD Listes Centre-MoDem - LVEC Listes des Verts - LREG Listes régionalistes Île de FranceLUG Liste Jean-Paul HUCHON 56,69 % LMAJ Liste Valérie PECRESSE 43,31 % AlsaceLMAJ Liste Philippe RICHERT 47, 6% (estimations ministère de l'Intérieur) LUG Liste Jacques BIGOT 36,1% (estimations ministère de l'Intérieur) LFN Liste Patrick BINDER 16,3% (estimations ministère de l'Intérieur) AquitaineLUG Liste Alain ROUSSET 56,34% LMAJ Liste Xavier DARCOS 28,01 % LCMD Liste Jean LASSALLE 15,65 % BretagneLSOC Liste Jean-Yves LE DRIAN 50,27 % LMAJ Liste Bernadette MALGORN 32,36 % LVEC Liste Guy HASCOËT 17,37 % CorseLUG Liste Paul GIACOBBI 36,62% LMAJ Liste Camille DE ROCCA SERRA 27,65 % LREG Liste Gilles SIMEONI 25,89 % Liste Jean-Guy TALAMONI 9,85 % GuyaneLMAJ Liste Rodolphe ALEXANDRE 56,11% LDVG Liste Christiane TAUBIRA 43,89 % La RéunionLMAJ Liste Didier ROBERT 45, 46% LDVG Liste Paul VERGES 35, 55% LSOC Liste Michel VERGOZ 18, 99% Languedoc-RoussillonLDVG Liste Georges FRECHE 54,19 % LMAJ Liste Raymond COUDERC 26,43 % LFN Liste France JAMET 19,38 % LimousinLUG Liste Jean-Paul DENANOT 47,95 % LMAJ Liste Raymond ARCHER 32,95 % LCOP Liste Christian AUDOUIN 19,10 % MartiniqueLDVG Liste Serge LETCHIMY 48,32% LREG Liste Alfred MARIE-JEANNE 41,05% LMAJ Liste André LESUEUR 10,63% Poitou-CharentesLUG Liste Ségolène ROYAL 60,61 % MAJ Liste Dominique BUSSEREAU 39,39 % la suiteLe MoDem, grand absent du second tourExcepté en Aquitaine, Bayrou se retrouve sans élus dans les régions. www.lefigaro.fr/politique/2010/03/22/01002-20100322ARTFIG00448-le-modem-grand-absent-du-second-tour-.phpLe malaise des paysans s'est largement exprimé dans les urneshttp://fr.news.yahoo.com/80/20100322/top-le-malaise-des-paysans-s-est-largeme-ed9dcf9.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Lun 22 Mar - 12:55 | |
| La vie des animauxSeine et Marne (77) On a voté Huchon chez Copé, Jégo, Jacob, Riester...Les bastions de l'UMP tremblent sur leurs bases électorales. Au soir du second tour des élections régionales, la liste Huchon arrive en tête dans des communes dirigées par des ténors de la majorité présidentielle. Elle décroche 62 % des voix à Combs-la-Ville dont le maire est le député UMP Guy Geoffroy ; 57% à Nemours conduite par l'UMP Valérie Lacroute ; 56 % à Melun dirigée par l'UMP Gérard Millet ; 53% à Coulommiers, la ville du député UMP Franck Riester ; 52% à Meaux et Montereau, fiefs respectifs de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et d'Yves Jégo, qui était tête de liste départementale de l'UMP pour ce scrutin. A Provins, dont le maire est le député Christian Jacob, patron de l'UMP de Seine-et-Marne, c'est également la gauche qui recueille 51% des suffrages. (...) leparisien.frBertrand accuse Aubry d'avoir boosté le FNwww.lepost.fr/article/2010/03/21/1998527_bertrand-accuse-aubry-d-avoir-fait-monter-le-fn-il-craque-le-pauvre.htmlJean-Marie Le Pen estime avoir «subi les mêmes épreuves» que Simone Veilhttp://fr.news.yahoo.com/82/20100319/tpl-jean-marie-le-pen-estime-avoir-subi-3835b8e.htmlJouanno : "Twitter a fait beaucoup de mal à cette campagne"http://fr.news.yahoo.com/63/20100321/tpl-jouanno-twitter-a-fait-beaucoup-de-m-5cc6428.htmlCohn-Bendit à Frédéric Lefebvre sur Public Sénat : Shut up !www.liberation.fr/medias/0101625566-c-est-quoi-ce-truc-bleu-sur-segolene-royalLefebvre : les Verts "ont vendu leur âme"www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/16/97001-20100316FILWWW00749-lefebvre-les-vert-ont-vendu-leur-ame.phpEn Picardie, Miss France fait ses valises mais se verrait bien députéhttp://fr.news.yahoo.com/80/20100322/top-elodie-gossuin-non-rlue-en-picardie-ed9dcf9.htmlPerroquets : le top 5 des phrases de l'UMP ce soirXavier Bertrand, Christine Lagarde, Jean-François Copé, Roger Karoutchi, Nadine Morano, Frédéric Lefebvre... la bouche en coeur : "C'est pas notre faute, c'est la crise" "Les réformes doivent continuer" "On a entendu le message des Français" "C'est une victoire de la gauche" "C'est local et pas national" http://fr.news.yahoo.com/63/20100321/tpl-perroquets-le-top-5-des-phrases-de-l-5cc6428.htmlLes cinq ministres ratatinésXavier Darcos, Valérie Pécresse, Dominique Bussereau, Bruno Lemaire, Valérie Létard. www.rue89.com/regions-en-campagne/2010/03/22/les-cinq-triomphants-et-les-cinq-ratatines-aux-regionales-143877Selon un sondage pour «Le Parisien», une majorité de Français souhaite que Sarkozy maintienne le rythme des réformes, voire qu'il l'accélère. http://fr.news.yahoo.com/76/20100322/tpl-un-franais-sur-deux-souhaite-que-sar-894f5eb.htmlSondage : 40% des Français souhaitent que Sarkozy fasse une pause nouvelobs.comUne majorité de Français souhaite que Sarkozy change de stylewww.lexpress.fr/actualites/1/une-majorite-de-francais-souhaite-que-sarkozy-change-de-style_857073.htmlDésavoué, Sarkozy veut "faire le point"L'UMP : "On a entendu le message des Français"Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a exprimé dimanche soir sa "déception" après le second tour des régionales tout en estimant qu'il fallait aller "plus vite et plus fort" sur les réformes. www.leparisien.fr/flash-actualite-politique/lefebvre-ump-deception-aller-plus-vite-sur-les-reformes-21-03-2010-857688.phpSarkozy exclut tout changement de capwww.lexpansion.com/economie/actualite-economique/sarkozy-exclut-tout-changement-de-cap_228918.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 23 Mar - 3:41 | |
| Le chef du Parti de gauche (PG) se dit "indigné". France 2 et France 3 ont décidé de l'éliminer au dernier moment de leurs plateaux. France 2 a des "méthodes de voyous"Nouveau rebondissement dans le feuilleton Mélenchon/France 2. Pendant la campagne des régionales, le leader du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, s'est plaint d'un boycott de France 2, lié à son altercation avec Arlette Chabot un an plus tôt lors d'un débat pour les Européennes. La semaine dernière, son invitation à l'émission "Les 4 vérités" avait été annulée à la dernière minute, pour la cinquième fois consécutive. Finalement, pour la soirée électorale du second tour des régionales, Mélenchon a été invité par France Télévisions. Dans des conditions mouvementées : sur le blog "Reversus", il raconte les coulisses de son intervention et dénonce les "méthodes de voyous" de France 2. "J’étais invité à m’exprimer à 20 heures sur France 2 et à partir de 20h30 sur France 3. A partir du moment où j’avais accepté, j’ai été obligé de refuser toutes les autres invitations des autres Médias. Aujourd’hui, en raison de la grève d’une partie du personnel de France Télévisions, on me demande si je peux venir dans les studios situés en banlieue parisienne, à Boulogne-Billancourt. J’accepte.
A 17 heures, France 3 m’appelle pour me dire que le dispositif est complètement modifié et qu’il est désormais impossible que je puisse m’exprimer. Dès lors, je me retrouve devant le fait accompli, n’ayant aucune possibilité de me retourner vers d’autres Médias vu l’horaire avancé. Je me rends donc à Boulogne-Billancourt comme convenu à 20 heures pour le plateau de France 2. On commence par m’indiquer que je suis «trop en avance» et que je ne pourrai passer qu’à 20h30. En vérité, on me fait patienter durant plus de 45 minutes dans un petit duplex alors que sur le plateau, on pouvait observer la présence de 4 invités (2 PS et 2 UMP) mais également 2 chaises vides. Daniel Cohn-Bendit et moi-même ne sommes considérés que comme des agréments de la soirée et nous ne pouvons intervenir que de manière ponctuelle lorsque les débats sont clos. Au final, je n’aurai pu m’exprimer que 3 minutes.
Au bout d’un moment à force de me faire patienter, j’ai fini par partir. Ce qui est marquant, c’est la méthode, à aucun moment, ils ne m’ont averti que je ne pourrais pas reprendre la parole. Au final, ils m’ont bloqué durant une heure pour rien et sans m’avertir. Personnellement, je trouve que ce sont des méthodes de voyous".
Dans cette interview, il raconte également qu'il a essayé de se réconcilier avec Arlette Chabot au cours d'un déjeuner qui s'est mal passé : "Elle s’était comportée de manière très vulgaire en me lançant de but en blanc : «Vous êtes mal élevé». Je lui avais alors répondu : « Si vous le voulez bien, laissons les parents en dehors de cela, j’ai 58 ans. »"Sébastien Rochat le 22/03/2010 www.arretsurimages.net/vite.php?id=7552J.L Mélenchon : «France Télévisions piétine le pluralisme politique»Lors de votre dernier entretien avec des blogueurs, vous aviez indiqué que le «système médiatique était perverti, qu’il produisait un métadicours qui n’était in fine qu’une subversion de la sphère publique». Dès lors, votre intérêt n’est-il pas d’adopter la tactique de Mitterrand en 81, à savoir délégitimer au maximum le média télévision que vous jugez biaisé et orienté ?C’est précisément ce que je suis en train de faire avec vous, en dénonçant ces pratiques. Le problème, c’est que je suis le seul qui proteste, les autres préfèrent le silence. D.Cohn-Bendit était furieux lui aussi de la tournure des évènements mais il ne dira rien. Aujourd’hui, je veux que ça se dise, que ça se sache. Ce sont des manipulateurs d’opinions, ils m’ont en quelque sorte privés de paroles, non seulement chez eux mais sur les autres médias. Ce n’est pas acceptable. Au final, un homme politique est capturé, on le garde au chaud durant une heure pour qu’il ne puisse aller nulle part ailleurs. Ils entretiennent le bipartisme et piétine le pluralisme politique. (...) http://reversus.fr/2010/03/22/j-l-melenchon-france-televisions-pietine-le-pluralisme-politique/En 2006, à l’issue de l’émission, en toute complicité, la dame s’était levée pendant le générique de fin pour claquer une bise sur la joue droite et même une autre sur la joue gauche de Jean-François Copé. Avec toute l’impartialité qu’on lui connaît, elle avait choisi le sémillant Ministre de l’intérieur, pour inaugurer la nouvelle formule de son émission politique, la veille du jour où le CSA allait décompter les temps de passage à la télé et à la radio des candidats à la présidentielle. Un pur hasard ! Et, à l’issue du débat du second tour des présidentielles, après que Ségolène Royal s'est déplacée pour lui serrer la main, elle alla faire la bise à Nicolas Sarkozy. www.lepost.fr/article/2010/01/15/1889503_arlette-chabot-a-t-elle-fait-la-bise-a-eric-besson.htmlLe 14 janvier 2010, prévu pour intervenir en 2ème partie de l'émission "A vous de juger" après le débat entre Eric Besson et Marine Le Pen, l'eurodéputé Vincent Peillon a décliné l'invitation au dernier moment. Les modalités d'organisation de l'émission ne lui convenaient pas, et il a demandé la démission d'Arlette Chabot et des dirigeants de France2. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mer 24 Mar - 1:56 | |
| Discours de Jean-Luc MélenchonLe 21 mars 2010 au soir Jean-Luc Mélenchon analyse, en tant que président du Parti de Gauche, les résultats du 2nd tour des régionales : la volonté du peuple s'est exprimée et le pouvoir de droite qui veut rester sourd à son message entre dans une zone de graves turbulences. La gauche rassemblée aujourd'hui contre la droite doit travailler et clarifier ses positions, car elle doit se préparer à être le recours dans les crises qui se préparent. www.dailymotion.com/video/xco3ri_declaration-de-jean-luc-melenchon-a_news | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Jeu 25 Mar - 20:12 | |
| Hold-up sur la démocratie Comment l’UMP va voler les électionsElus avec une minorité de voix ! Avec la forfaiture du traité de Lisbonne, le pire scandale marquant la présidence Sarkozy, pourtant peu avare en ce domaine, reste à venir : il s’agit de l’inique mode de scrutin que la minorité présidentielle s’apprête à faire voter, justement parce qu’elle est désormais minoritaire, afin de confisquer les futures élections territoriales à son profit. Les Français ne veulent plus de l’UMP ? Ils auront l’UMP quand même ! la démonstration du député socialiste Bruno Le Roux, lors de la séance de Questions au gouvernement du 23 mars, est sans appel (...) "Regardons concrètement ce qui se serait passé si l’on avait appliqué votre projet aux élections régionales qui viennent de se tenir dans notre pays. Dans huit régions, l’UMP, largement battue au second tour, aurait pourtant gagné en obtenant moins d’un tiers des voix au premier tour. Il s’agit là d’une aberration démocratique. On voit donc bien que votre projet aurait entraîné un véritable scandale en donnant le pouvoir régional à des élus pourtant battus largement au second tour avec 20 % d’écart pour les uns ou encore plus de 400 000 voix en leur défaveur pour les autres." (...) Marleix ne répond absolument pas sur le fond, incapable de nier l’évidence (...) Un véritable scandale. Un tel mode de scrutin force au bipartisme à l’américaine, qui ne voit finalement s’opposer que le centre droit et le centre gauche. Façon de verrouiller le système. Déjà que le peuple, qui s’abstient désormais massivement, écoeuré, n’est de ce fait plus représenté par les élus, une telle réforme ne pourrait qu’ouvrir la voie à la violence venue de la rue, seul mode d’expression restant. (...) www.plumedepresse.net/spip.php?article1377Les perroquets en service commandé... Des députés UMP veulent en finir avec les triangulaires Le député du Nord, Christian Vanneste - où le FN a obtenu 20,78 % des suffrages dimanche -, a lui aussi déposé une proposition de loi en ce sens. «Je suis un admirateur du régime parlementaire britannique qui repose sur le bipartisme...» www.lefigaro.fr/politique/2010/03/26/01002-20100326ARTFIG00023-des-deputes-ump-veulent-en-finir-avec-les-triangulaires-.php | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Jeu 1 Avr - 20:10 | |
| Le taux d'abstention s'est élevé à 53,67% le 14 mars 2010Concernant le 2e tour le ministre de l'Intérieur donne des chiffres pour la métropole et l'Outre-mer mais ne fait pas de moyenne générale, semble-t-il... Le taux d'abstention était déjà passé de 20,3 à 35 % entre 1977 et 2008. Le 19 mars 2010, entre les deux tours des élections régionales, Jean-Luc Mélenchon participe à une distribution de tracts devant une cantine interprofessionnelle dans le XIIème arrondissement de Paris et s'énerve face aux questions idiotes ou provocatrices de Félix Briaud, un étudiant en journalisme à Sciences po, apparemment peu intéressé par le problème de l'abstention. ( vidéo) La presse, vexée d'avoir été qualifiée de "pourrie", s'empare de l'affaire. Par exemple, Libération qui titre : " Mélenchon se dit «piégé» par un «étudiant en religion médiatique». Commentaires : ha le super article du service politique de Libé Tout à fait d'accord avec Mélenchon, qui plus est votre article est partial et pour tout dire puant, ce qui ne nous change pas trop du ton habituel de votre torchon. Jamais de fond, de l'émotion ! et sus à ceux qui osent vous dénoncer. Libé est bien le journal de Rottschild. dugnuET si on parlait de ses propositions VOILA DE QUOI ILS NE VEULENT PAS ENTENDRE PARLER ! -6ème République dès le lendemain de l'élection présidentielle en constituant une assemblée constituante en charge de mettre fin à la monarchie républicaine -Planification écologique (centrale géothermique, ferroutage intégral pour le transport de marchandise) -Ecart maximum de salaire de 1 à 20 dans un entreprise -Retraite complète à 60 ans en taxant les revenus du capital -Renforcement des services publics de l'Enseignement, de la santé, de la justice... -Service public de l'eau, de l'énergie et des transports -Pôle public de la banque ... Voilà un extrait de ce que les journalistes n'ont pas décidé d'évoquer... chargedetd Jeudi 01 avril à 17h02Quant à l'apprenti journaliste, ce n'est pas un parfait inconnu : "oui mais le dénommé Félix Briaud, le fameux «journaliste en formation», qui cherche noise à Mélenchon, n’est pas un innocent, il n’en est pas du tout à son coup d’essai, il était bien connu à Tolbiac pour ses attaques violentes anti militants, mi réac, mi machiste, toujours grossier et agressif, enquêtez donc de ce côté aussi…" Gérard Filoche. Un des premiers liens sur le web indique que Felix Briaud est un "ex-étudiant en histoire, chanteur dans un groupe de rock, Français et Américain, et en quête d'un avenir". En tout cas, France Info ne vaut pas mieux que l'étudiantwww.dailymotion.com/video/xcscyj_france-info-pas-mieux-que-felix-bri_news | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Sam 17 Avr - 21:40 | |
| Grenelle de l'environnement. Le gouvernement remplace le rail par l'autoroute à La Réunion. Le gouvernement entérine l'abandon du projet tram-train Le gouvernement a entériné jeudi l'abandon du projet du tram-train de la Réunion, s'est félicité jeudi le nouveau président du conseil régional de l'île Didier Robert (UMP), qui y était hostile, à l'issue d'une rencontre à Paris avec François Fillon. "C'est une avancée majeure, je suis extrêmement satisfait", a déclaré à l'AFP M. Robert après son entretien avec le Premier ministre, qui s'est déroulé en présence de la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard. Il a assuré avoir obtenu de François Fillon le redéploiement des crédits d'Etat prévus pour le tram-train (435 millions d'euros, sur un total de 1,6 milliard) en faveur de la réalisation d'une nouvelle route du littoral reliant le nord et l'ouest de l'île. www.lesechos.fr/info/transport/afp_00245138-reunion-le-gouvernement-enterine-l-abandon-du-projet-tram-train.htm www.temoignages.re/des-infrastructures-pour-la,37625.htmlDans Siné Hebdo du 31 mars (n° 82) on apprend pourquoi le candidat PS a empêché la victoire de la gauche aux élections régionales, en ne s'alliant pas à Paul Vergès. En février la Guyane et la Réunion ont été arrosées. 33 milliards d'euros ont été claqués par Devedjian, qui a promis une centaine de millions d'euros en subventions (surtout au BTP) pour le plan de relance. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Ven 28 Mai - 15:11 | |
| EE, le PG et le FN contre «la machine à bipartisme»A l'occasion du débat sur la réforme des collectivités territoriales, le gouvernement a tranché en faveur d'un seuil à 12,5% des inscrits pour un maintien au second tour. A partir de 2014, les conseillers territoriaux créés par la réforme des collectivités territoriales, dont l'examen démarrait mardi à l'Assemblée siègeront à la fois dans les assemblées départementales et régionales, remplaçant les actuels conseillers généraux et régionaux. La question est de savoir quelle sera le seuil retenu pour être présent au second tour : 10% des inscrits comme pour les élections cantonales ou 12,5% comme pour les législatives ? Initialement, Dominique Paillé, conseiller UMP avait cru faire un bon coup en annonçant la suppression des triangulaires, un projet censé contrer la progression électorale du Front National. Or, on a appris mardi 25 mai que le gouvernement et les députés avaient renoncé à supprimer les triangulaires et que le fameux seuil se situerait à 12,5% dans le projet de réforme... [...] Que pense le Parti de Gauche du projet de scrutin territorial avec un seuil de maintien des candidats au second tour à 12,5% ?Eric Coquerel (2) : Tout d'abord, nous nous opposons fermement à la réforme des collectivités territoriales dans sa globalité. Confondre les rôles des conseillers régionaux et généraux est dangereux et pourrait bien nous conduire à la destruction de ce qui structure le pays depuis des années. Quant à cette décision de relever le seuil à 12,5% au lieu des 10% actuels, c'est une véritable machine à bipartisme. Le gouvernement fait tout son possible pour éviter qu'existent des voies alternatives. On n'aura bientôt plus le choix : deux grandes entités politiques ou rien. Des partis qui séduisaient un dixième des électeurs ne seront plus pris en compte. C'est donc au total des centaines de milliers de Français qui seront écartés de la politique. Je pense que les prochaines assemblées manqueront cruellement de diversité en tous points. Comment allez vous répondre à cela ? L'échéance électorale de 2012 sera probablement l'occasion de remettre en questions des mesures telles que celles-ci. Ce sera inévitable, car plus on s'éloigne de la proportionnelle, plus on simplifie l'offre politique et plus on la tire vers le bas. Le bipartisme politique n'est pas acceptable, et nous comptons bien nous faire entendre à ce propos mais aussi d'une manière globale. (2) Eric Coquerel est le secrétaire nationale du parti de gauche en charge des relations extérieures et unitaires. www.marianne2.fr/EE,-le-PG-et-le-FN-contre-la-machine-a-bipartisme_a193313.html https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/republique-bananiere-les-institutions-t37-75.htm#3153 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mar 5 Oct - 22:31 | |
| La réforme territoriale ou le retour de la France féodalePar Philippe Baumel, élu régional PS Le temps des fiefs et de la féodalité fera-t-il son grand retour grâce à la réforme des collectivités territoriales ? Selon Philippe Baumel, vice-président du Conseil régional Bourgogne, ce projet de loi pourrait en effet permettre aux futures métropoles d'imposer leur joug aux départements, aux régions et même à l'État. […] La réforme territoriale est, à bien des égards, une machine à casser la République et à briser l’unité civique du pays. Ce texte revient sur plusieurs siècles de construction de l’État et est une formidable machine à remonter le temps ! Au fil des articles qui composent ce requiem pour la République, se multiplient les innovations qui fleurent bon le Moyen Age, l’époque des provinces ou des principautés… Ainsi en est-il des métropoles, ces mastodontes dont la principale caractéristique sera de briser net l’égalité des hommes et des territoires et de défaire un peu plus l’égalité entre les territoires. En ligne de mire ? Les départements et les régions mais aussi l’État qui sera réduit à une dimension résiduelle et autoritaire, celle de garroteur des collectivités locales ! Constituées sur la base d’un seuil démographique de 500 000 habitants, les métropoles sont la grande innovation sarkozyenne en matière territoriale mais, plus qu’une question de seuil, c’est une question de principe que soulève cette innovation institutionnelle. Assez curieusement le premier point de l’article consacré aux relations métropole-région est ainsi rédigé : « La métropole exerce de plein droit à l’intérieur de son périmètre, en lieu et place de la régions, les compétences relatives à la promotion à l’étranger du territoire et de ses activités économiques ». Les métropoles vont donc entrer en compétition directe avec les régions sur le plan économique, y compris sur le plan international. Pour mieux les affaiblir, on va d’ailleurs permettre l’établissement de conventions permettant d’exercer des compétences régionales en lieu et place de la région dans une série de domaines comme les lycées ou le développement économique. [...] Entre les lycées ruraux et les lycées des cœurs d’agglomération, les inégalités vont exploser. En matière économique, la puissance de ces nouvelles grandes féodalités réduira à peu de chose la capacité d’action des Conseil régionaux cantonnés à un rôle de supplétifs des métropoles… Pis, mentionne le texte, « l’État peut transférer aux métropoles qui en font la demande la propriété, l’aménagement, l’entretien et la gestion de grands équipements et infrastructures. Ces transferts sont effectués à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraire ». Méticuleusement l’État organise son propre dépérissement ! Quant aux autres collectivités, elles vont vite être dépecées au profit de ces nouvelles entités. Les intercommunalités présentes sur le territoire des métropoles disparaîtront et, « de plein droit », la métropole sera substituée aux communes membres, au département, à la région. Pour être plus sûr que la féodalisation du pays est en marche, on a introduit une possibilité de discontinuité territoriale ! […] Projetons-nous donc en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Qui ne voit que la tentation des métropoles régionales (de Nice avec Monsieur Estrosi à Marseille avec Monsieur Gaudin) sera de se soustraire à la nécessaire solidarité avec les zones les moins riches de cette région. Ce projet de loi apparaît en fait en un blanc-seing donné à la volonté de sécession du littoral. Le Président du Conseil général Alpes Maritimes, Monsieur Ciotti, se comporte d’ailleurs comme un syndic de liquidation de sa propre collectivité dont il a pris la tête pour mieux en faire la laboratoire de cette réforme. En tant qu’élu bourguignon, que je n’aimerais pas être dans la situation d’un élu du haut Var que ses voisins de Nice, de Cannes ou Marseille rêvent de laisser sur le bord de la route… À ceux qui craignent une Europe des régions, on peut maintenant opposer un démenti catégorique, non pour les rassurer mais pour les inquiéter davantage. La réforme vise à bâtir la France des baronnies et des comtés, des fiefs et des féodalités. Ni plus ni moins. On nous vante la fin du millefeuille administratif, on se retrouve dans la France de l’An Mil ! www.marianne2.fr/La-reforme-territoriale-ou-le-retour-de-la-France-feodale_a198205.html L'an mille et les effets de l'insécuritéEn France, le transfert de l'autorité publique entre les mains des châtelains se poursuit, sans qu'il soit possible d'affirmer que cette anarchie féodale ait été le tombeau du pouvoir ou, au contraire, son plus efficace refuge. La multiplication des fidélités vassaliques devenues concurrentes jette les nobles dans d'interminables conflits qui accroissent l'insécurité de populations www.memo.fr/article.asp?ID=MOY_HMA_003Suppression de la taxe professionnelle : un plan réfléchiLa suppression de la taxe professionnelle, loin d’être une annonce irréfléchie, fait partie d’un projet global visant à rétablir une tutelle sur les collectivités, les asphyxier financièrement, réduire le service rendu et le soustraire au contrôle démocratique. En cédant à l’exigence du MEDEF au lendemain d’un des plus forts mouvements de grève de l’histoire, c’est d’abord une pitoyable manœuvre de division que tente Sarkozy (...) Mais c’est aussi une vraie menace pour les collectivités locales, dont la taxe professionnelle en l’état représente 44% des ressources fiscales totales (29 milliards d’€). Calculées de manière statique, « hold-up » permanent sur les budgets locaux, les compensations sont loin de suivre la courbe ascendante des profits, et illustrent le rôle qu’entend jouer l’Etat aujourd’hui, de serviteur du capitalisme. La colère des élus locaux préfigure celle de tous les citoyens si demain, la charge des services publics, des grands travaux (73% de l’investissement public est aujourd’hui assuré par les collectivités), devait être transférée sur les ménages. https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/supprimer-la-taxe-professionnelle-n-a-pas-que-des-inconvenients-t308.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Jeu 4 Nov - 22:58 | |
| Les péripéties de la réforme des collectivités territorialesLes principales dates du chantier, depuis le rapport Attali jusqu'à l'adoption de la réforme territoriale par la commission mixte paritaire. 2008
Janvier : dans son rapport pour "libérer la croissance", Jacques Attali propose de clarifier la décentralisation en transformant les intercommunalités en agglomérations et en faisant "disparaître, en dix ans, l'échelon départemental". Pour rassurer les élus locaux, Nicolas Sarkozy déclare, le jour même de la remise du rapport : "Je ne crois pas que les Français sont prêts à renoncer à la légitimité historique des départements."
Juin : à l'occasion d'un déplacement à Limoges, Nicolas Sarkozy déclare qu'Il "va falloir qu'un jour on parle des structures territoriales en France. Parce que nous sommes arrivés à un degré de complexité sans précédent ".
Juillet : le président de la République annonce dans un entretien au Monde, que l'année 2009 sera celle d'une "réflexion approfondie" sur l'administration territoriale (26 régions, 100 départements, 3.000 intercommunalités, 36.000 communes), une réforme qui ne se fera que sur la base du "consensus".
25 septembre : le chef de l'État annonce, dans un discours prononcé à Toulon, la remise à plat de l'organisation administrative du territoire. "Moins d'échelons, c'est moins d'impôt, plus d'échelons, c'est plus d'impôt !".
Octobre : la commission des Lois de l'Assemblée nationale préconise de réduire le nombre de collectivités, avec incitation financière à la clef, et de redonner à chaque niveau administratif des compétences exclusives. Création du Comité de la réforme des échelons territoriaux, dirigé par Édouard Balladur qui comprend onze membres, dont quatre élus. 2009
Janvier : le rapport du groupe de travail sur la réforme des collectivités locales plaide pour une union entre les régions et les départements. Il prône un statut de "grande métropole" pour les pôles urbains de plus de 500.000 habitants.
Février : les membres du comité Balladur adoptent 20 propositions, dont le passage à une quinzaine de régions au lieu de 22, la création de 11 grandes métropoles, des élus communs pour les départements et les régions et le lancement du Grand Paris en fusionnant les trois départements de la petite couronne.
Une étude de KPMG remise aux instances dirigeantes de l'Assemblée des départements de France (ADF), chiffre à 600 millions d'euros, soit moins de 0,7 % de leurs dépenses, les gains issus de la fusion des départements et des régions.
Mars : le rapport Balladur est remis au Président de la République qui annonce une loi pour l'automne. Le président annonce parallèlement une réforme de la fiscalité locale pour compenser la suppression de la taxe professionnelle.
Juin : la mission du Sénat chargée de réfléchir à la réforme des collectivités rend ses conclusions; elle fait l'impasse sur la création des conseillers territoriaux. Le pouvoir des futures métropoles se trouve également réduit.
Dans son discours devant le congrès, Nicolas Sarkozy réaffirme son intention d'aller au bout de la réforme des collectivités, et de réduire le nombre des élus régionaux et départementaux.
Juillet : un rapport soumis au bureau politique de l'UMP préserve les pouvoirs des communes dans tous les cas de figure, à la différence du rapport Balladur. Mais il propose aussi de réduire de 20 % l'effectif des conseillers municipaux.
Septembre : le président du Sénat, Gérard Larcher, déclare, dans une interview dans Sud-Ouest, que la réforme territoriale "ne fera pas l'objet d'une procédure accélérée".
5 octobre : Alain Juppé, dans une interview accordée à Sud Ouest, critique le projet de réforme, taxant de démagogique la réduction du nombre d'élus locaux, et regrettant l'élection des conseillers intercommunaux lors des municipales.
20 octobre : en visite à Saint-Dizier, le chef de l'Etat dévoile en avant-première les grandes lignes de sa réforme des collectivités territoriales.
16 décembre : le Sénat adopte le premier des 4 projets de loi déjà déposés. Ce premier texte écourte les mandats des conseillers généraux et régionaux afin qu'ils cèdent leur place de manière concomitante aux conseillers territoriaux en 2014.
18 décembre : adoption définitive du projet de loi de finances 2010 qui supprime la taxe professionnelle, principale ressource fiscale des collectivités territoriales. 201027 janvier : le Sénat vote la création du conseiller territorial, puis, le lendemain, l'élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires prévue par le projet de loi de réforme des collectivités territoriales. 2 février : le Sénat commence l'examen de la réforme des collectivités. Celle-ci pourrait se heurter à des problèmes constitutionnels. Le groupe socialiste à l'Assemblée dépose un recours contre le texte organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux pour mars 2014, un des quatre volets composant la réforme territoriale. 26 mars : au lendemain des élections régionales qui ont été remportée par l'opposition dans 23 des 26 régions, 21 présidents de gauche demandent au gouvernement "de renoncer immédiatement au projet de réforme des collectivités locales". 5 mai : le bureau politique de l'UMP se prononce pour un système à deux tours "secs", c'est-à-dire sans triangulaire, avec obligation pour le candidat de prendre un suppléant de sexe opposé. 12 mai : la commission des lois de l'Assemblée adopte un amendement sur le scrutin uninominal à deux tours pour l'élection des futur conseillers territoriaux. 25 mai : l'Assemblée nationale entame l'examen de la réforme des collectivités territoriales. 8 juin : le projet de loi sur les collectivités territoriales est adopté à une courte majorité (276 voix pour, 240 contre), par l'Assemblée nationale. 16 juin : l'Union centriste se joint au PS, en commission des lois du Sénat, pour rejeter l'article de la réforme des collectivités locales, qui prévoyait l'élection des conseillers territoriaux au mode de scrutin uninominal à deux tours. 8 juillet : le Sénat adopte en deuxième lecture, par 166 voix contre 160, le projet de loi de réforme des collectivités, après l'avoir radicalement remanié. 8 septembre : l'Assemblée nationale annule en commission des lois, les modifications apportées en juillet par le Sénat. Le PS annonce qu'il reviendra sur cette réforme s'il est élu en 2012. 16 septembre : l'Assemblée adopte la réforme des collectivités dans une version radicalement différente de celle des sénateurs. Le scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour l'élection des conseillers territoriaux est rétabli. 28 septembre : l'Assemblée nationale adopte le projet de loi en deuxième lecture. Une commission mixte paritaire (CMP), qui réunira sept représentants de chaque chambre doit établir une version finale. 3 novembre : la commission mixte paritaire aboutit à un accord sur la réforme territoriale grâce à l'abstention d'un sénateur centriste. L'opposition dénonce un "passage en force". www.lexpress.fr/region/les-peripeties-de-la-reforme-des-collectivites-territoriales_795903.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Mer 17 Nov - 20:29 | |
| Réforme des Collectivités Territoriales : la démocratie une nouvelle fois bafouée par sarkozy et sa bandeL'Assemblée a entériné mercredi 17 novembre par 258 voix contre 219 le texte mis au point il y a dix jours par une commission mixte paritaire (CMP) composée de sept députés et de sept sénateurs. Le Sénat avait entériné de justesse mardi dernier par 167 voix contre 163 le texte de la CMP, plusieurs centristes et quelques élus UMP étant opposés à cette réforme. Les 3.485 conseillers territoriaux seront ainsi élus en 2014 au scrutin uninominal majoritaire à deux tours avec un seuil de qualification fixé à 12,5% des inscrits. C'est ce que proposaient le gouvernement et le groupe UMP de l'Assemblée nationale, contrairement à ce que souhaitaient le Sénat et particulièrement les centristes favorables à l'introduction d'une dose de proportionnelle. En ce qui concerne l'autre mesure phare de la réforme, la répartition des compétences entre régions et départements, la CMP a décidé que cette mesure s'appliquerait à partir du 1er janvier 2015 et non plus à partir du 1er janvier 2012. www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/france/le-parlement-vote-la-reforme-des-collectivites-territoriales-17-11-2010-102072.phpLe Sénat mépriséLe Sénat avait adopté en seconde lecture le 8 Juillet dernier le projet de loi de Réforme des Collectivités Territoriales, au prix d’un retrait du texte de deux de ses principales dispositions, le mode de scrutin pour les conseillers territoriaux et la clause de compétence générale pour les Départements et les Régions. La Commission Mixte Paritaire du 3 Novembre dernier les a réintroduits, faisant ainsi de ce texte, à quelques mots près, la copie conforme de celui de l’Assemblée Nationale. Concernant le mode de scrutin des Conseillers Territoriaux, le Sénat avait rejeté l’amendement du Gouvernement tendant à rétablir le mode de scrutin uninominal à deux tours. Lors de la CMP, il a été réintroduit, et après un premier vote à 7 contre 7, il aura fallu une suspension de séance puis l’abstention d’un sénateur centriste pour que le seuil pour accéder au second tour soit « égal au moins à 12.5% » des inscrits. Premier recul. Deuxième recul sur la clause de compétence générale des Départements et des Régions : alors que le Sénat avait adopté un amendement qui renvoyait à une loi ultérieure, pour préciser les compétences de chaque collectivité, laissant ainsi le débat sur la clause générale de compétences des départements et des régions ouverts, la CMP a rétablit la suppression de cette clause. Le Sénat, sur un texte concernant les collectivités territoriales aura donc été méprisé et cette réforme, qui devait apporter de la clarification, n’apportera en réalité que de la confusion et de l’incertitude. À l’évidence, la seule motivation de l’UMP était la création du Conseiller Territorial avec un mode de scrutin injuste et contraire à la parité. L’Ariège aura ainsi 15 conseillers territoriaux alors qu’elle a actuellement 22 conseillers généraux. On voit là que cette réforme est particulièrement inadaptée pour nos territoires ruraux où le maillage territorial par les élus est important pour la défense des projets et le dynamisme des actions engagées. Après la réforme de la taxe professionnelle et le gel des dotations, un rude coup est encore porté aux collectivités. C’est pour cela que l’opposition à ce projet ne doit pas cesser car celui-ci va contribuer à l’immobilisme de nos territoires au moment même où ceux-ci avaient fait la preuve qu’autonomie rimait avec dynamisme. Les pressions de l’Élysée, permanentes sur les sénateurs, n’honorent pas la démocratie, et alors que le Sénat est la « chambre des élus locaux », la majorité sénatoriale laisse adopter une réforme dirigée contre eux, jugés trop nombreux et mauvais gestionnaires. C’est encore un nouveau tour de force de Nicolas Sarkozy. Les élus locaux et leur représentation institutionnelle auraient mérité autre chose que ces camouflets et ces pressions. www.gazette-ariegeoise.fr/3234_Reforme-territoriale-particulierement-inadaptee-aux-territoires-ruraux-selon-le-Senateur-Jean-Pierre-Bel.htmlConseillers territoriaux : l'adieu à la paritéC'est, l'air de rien, un grand bouleversement que vont entériner les députés, en adoptant la réforme des collectivités territoriales. Marquant la disparition des élections régionales et générales. En 2014, les 3.485 conseillers territoriaux – qui remplaceront les 6.000 conseillers régionaux et généraux - seront élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Un recul par rapport au texte initial, qui prévoyait une part de 20% de proportionnelle : sur cette base, plus avantageuse, l'Observatoire de la parité anticipait « un total de 82,7% d’hommes parmi les conseillers territoriaux, pour 17,3% de femmes seulement, en 2014. » Au fil des débats parlementaires, menés depuis juin, nombre de députés et sénateurs, à gauche comme à droite, ont insisté sur le risque majeur induit par le scrutin uninominal : celui de faire reculer la parité au sein de ces collectivités. C'est en effet sur ce mode que sont élus les conseillers généraux... qui comptent dans leurs rangs moins de 13 % de femmes. Ce recul annoncé de la proportion d'élues territoriales est l'un des points qui ont rendu chaotique le parcours de cette loi. Il a fallu passer par un compromis entre députés et sénateurs, en commission mixte paritaire, avant que le texte final soit adopté de justesse (par 167 voix contre 163) le 9 novembre au Sénat. La socialiste Michèle André, présidente de la délégation du Sénat aux droits des femmes, déplorant alors l'adoption d'un « texte naufrageur de parité. » Certes, pour corriger la régression annoncée, les parlementaires ont choisi l'option des sanctions financières. Par un – très complexe - mécanisme de pourcentages, les aides publiques aux partis politiques seront rognées si, dans un département ou une collectivité, les candidatures ne respectent pas la parité. Difficile toutefois d'imaginer que cela aura une réelle influence. Les pénalités financières « n’ont, pour l’instant, pas produit beaucoup d’effets pour les élections législatives auxquelles elles s’appliquent pourtant depuis 2002 », rappelle Michèle André. L'Assemblée nationale ne compte que 18,5% de femmes dans ses rangs. Les partis préfèrent se priver de la manne des subventions (l'UMP renonce ainsi à 4 millions d'euros par an) plutôt que s'astreindre à la parité. Sans compter que les sanctions sont prévues pour s'appliquer en fonction de la proportion de femmes candidates, et non d'élues. Or, l'expérience montre aussi que les femmes candidates le sont bien souvent dans des circonscriptions ou des cantons où elles ont peu de chance de gagner. www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/parite/770-conseillers-territoriaux-ladieu-a-la-parite | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Elections régionales. Vote électronique, réforme territoriale, redécoupage, charcutage... Lun 21 Mar - 17:49 | |
| Élections cantonales du 20 mars 2011L’Union des Menteurs Prévaricateurs a encore frappé. Le Front de Gauche emmené par Jean-Luc Mélenchon franchit la barre des 10%Mais il n’apparaît pas dans les résultats du 1er tour. À gauche du Parti socialiste, le Front de Gauche emmené par Jean-Luc Mélenchon franchit la barre des 10% et tient son pari d'« un score à deux chiffres », même si le ministère de l'Intérieur s'est refusé à additionner les scores du PCF et du Parti de Gauche. Pas d'« effet Fukushima » en revanche pour Europe-Écologie - Les Verts, qui peine à dépasser les 8%. Surtout, l'abstention s'affiche à un taux record : 55%. Pour éviter les triangulaires, le gouvernement avait remonté de 10% à 12,5% des suffrages des électeurs inscrits le seuil pour être présent au second tour. Cela n'a pas suffit à dissimuler la forte poussée du FN au premier tour des cantonales, qui dépasse ce dimanche soir les 15%, contre 17% pour l'UMP et 25% pour le PS. Moins de triangulaires donc, mais le Front national sera très présent au second tour, dimanche prochain, dans 394 cantons, dont 204 duels contre le PS. Se repose alors la question d'un front républicain pour faire barrage aux candidats frontistes. Jean-Luc Mélenchon co-président et fondateur du Parti de gauche a déploré dimanche soir la « soirée privée de la péniche », en référence à la Pénicheréunion des dirigeants du PS Martine Aubry, d'Europe Écologie-Les Verts Cécile Duflot et du PCF Pierre Laurent. « L'heure est au rassemblement de toute la gauche sans exclusive et non pas à l'entre soi. » Il a expliqué qu'il ne s'y était « pas rendu dans la mesure ou le NPA, notre allié dans 18 départements a été tenu à l'écart ». www.rue89.com/2011/03/20/suivez-les-resultats-du-premier-tour-des-cantonales-sur-rue89-196115Commentaire de nina52 :Le Front de gauche passé à la trappe ! Lu sur Rue 89 Ceux qui se plaignent de trop voir et entendre Jean-Luc Mélenchon dans les médias, vont pouvoir se frotter les mains : son Parti de gauche (PG) et le mouvement du Front de gauche (FG) auquel il participe sont omniprésents partout… sauf dans les résultats d'élections cantonales ! Ainsi en a décidé le ministère qui a « préféré » garder les anciennes dénominations : PS, PCF, Divers gauche… Mais de PG ou de FG, point ! Un vulgaire nuage politique radioactif sans importance. Tout dans la tête plutôt que dans les urnes. Un Front de gauche radioactif stoppé à la frontière des isoloirs Le problème c'est que si l'on feuillète les éditoriaux de la presse du microcosme ce lundi matin, les fromages de résultats, les analyses pertinentes des spécialistes (faussement) impertinents, RIEN ! Circulez, y a pas de Front de gauche à voir ! Enfilons notre masque de justicier, drapons-nous dans notre cape virevoltante, enfourchons notre fier destrier et allons de ce galop rétablir justice. Le Front de gauche, c'était quoi, lors de ce premier tour des élections cantonales ? Un mouvement regroupant le PG de Jean-Luc Mélenchon, le PCF et même, tenez-vous bien, une fois n'est pas coutume, le NPA d'Olivier Besancenot. Objectif du FG atteint Reprenons les résultats officiels : * PCF : 8,0% * NPA : 0,6% * PG : euh, on ne sait pas, vu que nos zélés gouverneux l'ont fondu dans le sac des Divers gauche ; disons une partie des 7,3% attribués aux nébuleux Div. G. Chaussons nos bésicles (par-dessus notre masque, le justicier des temps modernes a un côté contrôleur de gestion !) et additionnons… Oh bé dites donc, ça fait bien dans les 10% tout ça ! Plus qu'Europe écologie-les Verts (EELV, décevant). À quelques courtes encablures de la Marine en folie (celle-ci, compte-tenu de l'abstention record, il serait intéressant de comparer sa progression en nombre de voix plutôt qu'en pourcentage). 10%, n'est-ce pas l'objectif que Jean-Luc Mélenchon s'était fixé ? Et qu'il a atteint ? Dix points, ce n'est rien ? www.liberation.fr/politiques/01022326759-cantonales-vers-de-nombreux-duels-ps-fn:sortBy-lastCommented:page-1:target-3552856#3555384Le Parti de Gauche a progressé de 68 % en 2 ans "sachez que le Front de gauche était présent dans 1588 cantons à l’intérieur de cet espace. Il y avait recueilli 460 934 voix aux élections européennes de 2009. Il en a rassemblé, comme déjà dit, 774 666 voix au premier tour de cette série de cantonales en 2011. Cela représente donc un gain de 313 732 voix. C’est une progression de 68 % de nos suffrages. "Je suis certain que la soirée électorale qui a occulté tout cela vous parait sous un jour nouveau, non ? Plus de trois cent mille voix supplémentaires dans le même temps où les autres partis de gauche, sans exception, perdaient très lourdement des voix par rapport à ce même précédent scrutin européen. Pas un mot sur le sujet. Ni sur notre score à deux chiffres." www.jean-luc-melenchon.fr/2011/03/30/lendemain-de-vote/ | |
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