| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
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| Tiers état en triste état... | |
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Auteur | Message |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Jeu 13 Nov - 23:59 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 7 Jan - 17:23 | |
| Transports des handicapés, un décret honteux 200 euros par mois. Ni plus ni moins. L’Association des Paralysés de France dénonce une somme forfaitaire plafonnée allouée depuis le 1er janvier aux personnes handicapées. Valérie Létard, secrétaire d’état à la Solidarité essaye de déminer le terrain. « Depuis le 1er janvier, nombre de familles découvrent que les frais de transport des personnes handicapées entre leur domicile et le centre où elles reçoivent des soins sont désormais moins remboursés » rapporte lemonde.fr. Aujourd’hui ces prestations, qui étaient prises en charge par l’assurance-maladie, font partie d’un dispositif appelé Prestation de compensation du handicap (PCH) dépendant des conseils généraux. Un simple transfert de compétences, donc. Sauf que dorénavant, la somme forfaitaire allouée est plafonnée à 200 euros par mois. Dans certains cas, rappelle lemonde.fr, « les seuls frais de taxi peuvent dans certains cas dépasser 1 000 euros lorsque le handicap nécessite plusieurs séances de soins par semaine ». Comme l’a dit Nicolas Sarkozy à la veille du 1er janvier : « Je ne laisserai pas les plus fragiles se débattre seuls dans les pires difficultés. Dans l’épreuve, la solidarité doit jouer sans que le travail soit découragé. » 5 janvier 2009 www.agoravox.fr/article.php3?id_article=49560 L'Etat avait déjà pris 50 millions d'euros destinés à l'insertion des handicapés Ce n'est pas la première fois que l'Etat récupère discrètement des fonds dans des caisses destinées normalement aux chômeurs et à ceux qui connaissent des problèmes d'insertion. L'Etat a déjà repris, sans concertation, 50 millions d'euros à l'Agefiph, fonds d'aide pour l'insertion professionnelle des handicapés pour équilibrer les recettes du projet de loi de finances 2009. A l'époque, la CGT avait qualifié ce tour de passe-passe comptable de véritable "hold up" car cela revient à retirer à la structure 10% de son budget prévisionnel 2008-2010. Selon le président de l'Association, cette ponction de l'Etat pourrait priver 28 000 personnes à mobilité réduite d’une formation qualifiante. Cette ponction est la deuxième qui touche les handicapés. Au mois d'avril, le gouvernement avait déjà annulé 17 millions d'euros de crédits du Fonds d'insertion des personnes handicapées de la fonction publique. Alain Guédé "Bercy siphonne les caisses des chômeurs", Le Canard Enchaîné 8 octobre 2008 http://forums.france2.fr/france2/Election-presidentielle-2007/sarkozy-faibles-ignoble-sujet_31348_1.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Lun 28 Déc - 20:02 | |
| Reuters/Benoît TessierLes associations de mal-logés interdites d'ElyseeLes forces de l'ordre ont interdit l'accès à l'Elysée à une délégation d'associations d'aide aux mal logés venues réclamer des réquisitions de logements par l'Etat. Le professeur Albert Jacquard et l'actrice Josiane Balasko étaient de la délégation d'une quinzaine de personnes qui a été bloquée rue de Miromesnil, à une centaine de mètres de l'Elysée. Elle était porteuse d'une liste de vingt immeubles parisiens vides, certains depuis plusieurs dizaines d'années, dont les associations réclament la réquisition par l'Etat. Jean-Baptiste Eyraud a estimé que la loi Dalo (droit au logement opposable) n'était pas appliquée "parce l'Etat ne loge pas les gens, ne s'est pas donné les moyens de le faire". "Nous voulons que tous les Français sachent qu'à l'Elysée il y a quelqu'un qui est bien claquemuré, qui est enfermé, qui ne veut pas savoir quel est le réel", a dit Albert Jacquard. 22 12 2009lexpress.frSans-abri, stationnement interditC’est plus ou moins joli. Des petits galets sur un muret, un cactus vert et bien dru dans un hall d’immeuble, un plot à l’entrée d’une banque. Ils se développent et se fondent dans le paysage urbain. Le passant les remarque à peine. C’est justement leur but. Faire en sorte qu’ils soient totalement invisibles, le moins dérangeant possible pour que personne ne s’interroge sur leur fonction : empêcher les sans domicile fixe de s’asseoir, s’allonger, stationner. Un collectif d’artistes, le Survival Group, photographie depuis quelques mois et expose sur son site Internet (1) ces dispositifs qu’ils ont baptisés «anti-sites». «Tous ces endroits où l’on voit bien qu’il s’agit d’empêcher des sans-abri de se coucher donnent l’image d’une ville carcérale et sur la défensive», explique Arnaud Lefort, l’un des deux photographes du collectif à travailler sur ce projet. «On est en train de rendre les sans-abri de plus en plus invisibles», ajoute Graciela Robert, responsable de la mission sans-abri pour l’association Médecins du Monde. (1) Survivalgroup.org/anti-site.html 26 12 2009 www.liberation.fr/societe/0101610623-sans-abri-stationnement-interditAgrandirUn dîner digne des Mille et Une Nuits Sarkozy et Bruni étaient conviés à un dîner royal lors de leur séjour au Maroc. Le voyage du président de la République se poursuit sous le soleil de Marrakech. Arrivé le 25 décembre, le couple présidentiel a été reçu par le roi Mohammed VI. Séjournant dans la résidence royale de Jnane Lekbir, à trois kilomètres de Marrakech, les Sarkozy ont eu le plaisir d'être conviés à un dîner "familial" le 27 décembre au côté de l'Altesse royale et son épouse, Lalla Salma. http://fr.news.yahoo.com/51/20091228/ten-nicolas-sarkozy-et-carla-bruni-a-la-0111c6b.htmlLa famille du roi du Maroc avait été conviée à prendre le thé chez les Sarkozy à Paris en octobre dernier. En retour, les Sarkozy-Bruni ont été invités à ce séjour de luxe au Maroc. L’information a été dévoilée par notre confrère, Aujourd’hui en France. Mais elle ne précise pas si oui ou non tous les frais occasionnés par ce déplacement (transports, personnel, sécurité…) seront supportés par les contribuables français… http://fr.novopress.info/42207/vacances-bling-bling-les-sarkozy-optent-pour-le-maroc-2/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Lun 28 Déc - 20:08 | |
| «Je veux si je suis élu président de la République que d'ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid». «Le droit à l'hébergement, c'est une obligation humaine. Si on n'est plus choqué quand quelqu'un n'a plus un toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société, où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s'en trouvera remis en cause». VIDEOPour les sans-abri, l'anniversaire d'une promesse (non tenue) de SarkozyLe 18 décembre 2006 à Charleville-Mézières, Nicolas Sarkozy avait promis de donner un toit aux SDF. lexpress.fr | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 29 Déc - 23:58 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Lun 4 Oct - 22:59 | |
| Crèche de Noisy-le-Roi : les gendarmes expulsent une chômeuse et son bébé Vendredi 1er octobre au matin, sur ordre du maire, c'est entre trois gendarmes qu'Aurélie et son fils de 13 mois ont été chassés de la crèche municipale. Le 22 septembre, nous vous avons raconté l'histoire d'Aurélie dont le bébé fut, "par erreur", accepté en crèche en cette rentrée alors que sa mère, à la recherche d'un emploi, ne remplissait pas la condition de travailler, et à qui la directrice a rapidement posé un ultimatum : si, avant le 30 septembre, Aurélie ne lui présentait pas de certificat d'embauche, son fils serait définitivement exclu. Vendredi matin, bien que l'ultimatum ait expiré, Aurélie s'est tout de même présentée à la crèche avec son fils car elle avait un nouvel élément à apporter à la directrice. En effet, la veille, elle a in extremis décroché un emploi (un petit CDD qui va la dépanner), et l'employeur a même eu la gentillesse de lui fournir un justificatif écrit stipulant qu'elle commence dès lundi. Ainsi, sur cette preuve de bonne volonté, Aurélie espérait que la sentance soit levée. S'attendant à la venue de cette maman un peu trop rebelle qui a osé saisir la presse pour dénoncer sa situation, la directrice de la crèche lui avait réservé un comité d'accueil très officiel, composé du maire de Noisy-le-Roi lui-même et de deux personnes du soi-disant "service de l'Enfance". Malgré le nouvel élément qu'Aurélie leur a présenté, ils sont restés inflexibles : lundi, elle doit aller travailler, et son fils n'a plus aucun mode de garde ! Irresponsabilité et violence sociale[…] Aurélie s'est donc fâchée : pas question de sortir d'ici sans alternative pour son fils alors qu'elle n'a personne pour le garder lundi. Le maire, agacé, lui a opposé une fin de non-recevoir et appelé la gendarmerie afin de faire évacuer cette femme ô combien dangereuse. Trois gendarmes sont, rapidement, venus expulser Aurélie et son bébé de la crèche. Impuissante, elle les a suivis. Les trois hommes, dubitatifs, ont exécuté l'ordre du maire, qui accusait Aurélie d’"agression sur sa personne"... L'intervention a été classée sans suite, et c'est désespérée qu'Aurélie est rentrée chez elle avec son bébé dans les bras. […] www.actuchomage.org/2010100212442/L-actualite-du-site/creche-de-noisy-le-roi-les-gendarmes-expulsent-une-chomeuse-et-son-bebe.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Noisy-le-Roi | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 5 Oct - 18:12 | |
| Un quart des Français renonce à se soignerDe plus en plus de Français devront y renoncer Selon le dernier baromètre européen Cercle Santé – Europ Assistance, 23% des Français ont renoncé à un soin pour des raisons financières en 2010. 12% pourraient être amenés à le faire. En 2009, d’après ce même baromètre, ils n’étaient que 11% à déclarer reporter leurs soins. Un chiffre alarmant, dans un contexte de baisse massive et généralisée des remboursements. Parmi les 10% des Français de plus de 18 ans déclarant avoir renoncé à des soins, un sur trois est dépourvu de couverture complémentaire, selon l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes). Soit au moins un demi-million de personnes. Avec l’augmentation des tarifs des assurances et mutuelles, ils seront de plus en plus nombreux à se retrouver dans cette situation. En première ligne : les bas revenus et les chômeurs, mais aussi les ouvriers et les employés. « Le fait d’appartenir à un ménage où le chef de ménage exerce une profession d’employé ou d’ouvrier augmente la probabilité de renoncer à des actes dentaires ou à l’achat d’optique », illustre l’Irdes Pendant ce temps, la rente des assurances augmente. Depuis leur arrivée dans la santé, au début des années 2000, les assureurs taillent des croupières aux mutuelles. Leur part de marché s’est envolée de 31%. la part des primes non redistribuées aux clients sous forme de remboursement – la différence entre ce que l’assuré paie et ce que son assurance lui rembourse – est passée, en moyenne, de 37 à 107 euros, entre 2001 et 2008. Entre 2002 et 2008, les dépenses qui ne sont plus remboursées par l’Assurance maladie ont bondi de 6% à 49%, selon l’étude de l’UFC-Que Choisir. Résultat, en 2008, chaque Français consacrait, en moyenne, 618 euros pour sa santé, contre 407 euros au début des années 2000. La rigueur va encore s’accentuer. Le gouvernement a présenté fin septembre son projet de loi de finance pour la Sécurité sociale de 2011. Objectif : économiser 2,5 milliards d’euros. Première mesure : une taxe sur le chiffre d’affaires des complémentaires santé, sans distinction entre celles qui sont à but lucratif, les assurances, et celles qui ne le sont pas, les mutuelles. www.bastamag.net/article1215.html?id_mot=38 www.marianne2.fr/Un-Francais-sur-cinq-renonce-a-se-soigner-trop-cher-!_a197713.htmlEn 2008, neuf millions de Français se sont privés de soins par manque d’argentAujourd’hui, on estime que 7 % à 8 % des Français, soit environ cinq millions de personnes, sont dépourvus de complémentaire. C’est notamment le cas de 15 % des ouvriers et 18 % des chômeurs, selon une étude publiée en 2006 par l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes). Les complémentaires les moins performantes sont celles qui ont le plus de clients. L’UFC affirme aussi que les hausses des cotisations, réclamées par les complémentaires, sont parfois sans rapport avec le niveau des remboursements. [...] désignant, d’une façon à peine voilée, certaines sociétés d’assurances qui multiplient les annonces publicitaires, notamment à la télévision. Pour l’UFC, il convient de mettre en place un « indice du taux de redistribution», permettant à chaque consommateur de connaître avec précision la part des primes consacrées aux remboursements des soins. www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2441003&rubId=4076Ensemble pour une Santé solidaire«La nation garantit à tous le droit à la santé» C'est écrit dans notre constitution. Pourtant les franchises médicales, les déremboursements massifs de médicaments, les fermetures d'hôpitaux de proximité, la casse de notre système de santé solidaire, font que nous pouvons plus nous soigner. Nous demandons à l’État de faire le nécessaire en garantissant une aide afin que chacun puisse vivre dignement. Nous ne pouvons plus attendre, nous serons solidaires. Nous vous proposons de télécharger la pétition, de la faire signer à vos voisins, famille, amis , collègues, etc. et de la transmettre à : Bruno-Pascal CHEVALIER 17 Résidence Bois-Pommier 91390 Morsang-sur-Orge Collectif national Les Malades Solidaires www.lesmaladessolidaires.com/accueil.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Lun 25 Oct - 17:51 | |
| Pendant la grève, la mondialisation continuePetit tour d'horizon avec le blogueur Eugène, des bonnes et mauvaises nouvelles des usines françaises Pendant que le gouvernement se moque des Français qui contestaient la réforme des retraites (Woerth, en souriant : « Un jour viendra où les adversaires d’hier seront reconnaissants »), il ne s’occupe pas des plans sociaux, des délocalisations et des fermetures d’entreprises. D’ailleurs nous savons déjà que le chômage devrait remonter en 2011. Belle prestation encore de l’équipe gouvernementale qui, lorsqu’elle indiquait « travailler plus pour gagner plus », n’avait pas précisé que ceux qui travailleraient plus seraient de moins en moins nombreux et que, finalement, ils ne gagneraient pas plus. Nous vous laissons juge, commençons par les bonnes nouvelles qui sont un peu difficiles à trouver en ce moment. Les Bonnes Nouvelles 29 Septembre 2010 : Deux ans après la mise en œuvre du projet de relance du groupe Rossignol présidé par Bruno Cercley, ce début de saison est marqué par une relocalisation de la production sur le site de Sallanches. Quelques 60 000 paires de skis produites jusqu’ici à Taiwan, seront désormais réalisées en France au pied du mont Blanc. 30 septembre : le plan de suppression de 34 emplois de Clinique du Tertre-Rouge est annulé. 1er octobre : Dow Chemical va continuer d’investir en France. 4 octobre : Dans son ordonnance, le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris a estimé qu'au regard des éléments fournis, il n'y aurait probablement pas de licenciements chez l'éditeur de logiciels bancaires Viveo. 20 octobre : Emo, une entreprise de textile troyenne : le plan de continuation de l'entreprise qui compte 109 salariés a été accepté par le tribunal de commerce. Les Mauvaises 24 septembre : 99 % des salariés de l'imprimerie France Quercy, qui ont appris la veille la suppression de 20 emplois, ont observé une grève massive devant leur entreprise à Mercuès. 28 Septembre : La plate-forme frigorifique de Christian Salvesen (racheté en 2007 par le groupe Norbert Dentressangle Logistics) qui emploie environ 80 personnes à Duppigheim, va être frappée par un nouveau plan social. Le troisième en trois ans. 28 Septembre : L'entreprise Le Got Menuiserie, installée au Drennec (29), a été placée en redressement judiciaire ce matin par le tribunal de commerce de Brest. La société emploie 163 salariés et fabrique des portes, fenêtres et portails en PVC et aluminium. Elle travaille essentiellement avec des artisans et menuisiers. Son chiffre d'affaires est d' environ 24 millions d'euros 29 Septembre: Conflit social chez le fabricant de fil textile Payen, qui compte 240 salariés sur trois sites de production en Ardèche. 14 postes risquent d’être supprimés. Mais le 23 octobre, à l'issue d'une rencontre sous l'égide de l’Inspection du travail, l'employeur a reculé et a retiré son plan social. L'unité de Saint-Julien va poursuivre la production. 30 septembre: Electrolux délocalise vers la Pologne. Second article 30 septembre : Un plan social provoque un record d’arrêts maladie. Imaginez une entreprise où 12 % des salariés sont en arrêt maladie ! C’est le cas à Wolters Kluwer dont la filiale française est sous le coup d’un plan social. 1er octobre : Renault Sandouville pourrait perdre la Laguna. 2 octobre : Borax : les salariés redoutent de nouveaux licenciements. 4 octobre 2010 : la direction de Sanofi vient à Neuville pour défendre le plan social qui prévoit 800 suppressions de postes. Le géant pharmaceutique ferme le site chimique de Neuville-sur-Saône pour y implanter un pôle vaccins. 4 octobre : Alstom va supprimer 4 000 postes d'ici mars 2012 dans ses activités de fabrication de turbines, dont 1 000 par non-renouvellement de contrats à durée déterminée et « départs naturels ». 4 octobre : les salariés de l'imprimerie Hérissey, à Evreux, ont appris qu'un plan social portant sur vingt-neuf personnes était envisagé par la direction. Le site emploie quatre-vingt-quatorze personne a été racheté en juin par l'un des leaders de l'imprimerie française, Qualibris. L'imprimerie travaille pour Hachette, Le livre de poche et fait un carton avec les mangas japonais. 5 octobre : Comité d'entreprise extraordinaire de SeaFrance a établi une liste de 80 salariés licenciés qui est acceptée par la direction. Second article 5 octobre : Rouvray (21) : Plan social à MGM France (132 personnes), l'entreprise, qui fabrique des composants plastiques pour l'automobile, est en danger : un plan social a été annoncé par la direction de l'entreprise. 6 octobre : l’entreprise GPV de Davézieux spécialisée dans la fabrication d’enveloppes, soutenus par d’autres provenant des entreprises du bassin d’Annonay, Inoplast, Trigano ou Irisbus, ont manifesté leur mécontentement alors que se tenait le comité central d’entreprise (CCE) à l’intérieur. Mécontentement contre le plan social (84 emplois), contre les soupçons d’entente illicite qui secouent le marché de l’enveloppe européen. Lien. 5 octobre : La Poste, qui ambitionne de devenir un grand groupe de service européen d'ici 2015 et doit faire face à la baisse du volume du courrier, prépare sa mutation avec des postiers moins nombreux, qui devront « s'adapter » à l'évolution des métiers : un départ de postier sur trois ou sur quatre d'ici 2015 ne sera pas remplacé : une petite dizaine de milliers de départs et environ 3.000 recrutements chaque année. 9 octobre : Calaire chimie (Calais) - La CGT refuse toujours le plan social portant sur 51 postes. 10 octobre : Plan social annoncé à l'usine Sealynx dans l'Eure, 257 emplois sont menacés à l'usine de Charleval qui fabrique des joints d'étanchéité pour le secteur automobile. 12 octobre : 220 salarié concerné par un plan à La Redoute. 14 octobre : Le groupe Molex cesse le financement du plan social du site de Villemur-sur-Tarn. Plan social Molex: l'Etat jouera son rôle. Voir aussi cet article 20 octobre : Continental : les salariés lancent une pétition. Second article 20 octobre : Oracle France : 144 emplois menacés dans le cadre d’un nouveau plan social suite à sa fusion juridique avec Sun France. 21 octobre : PSA Belchamp : Des menaces de délocalisation en Chine selon FO. Riez monsieur Woerth, les chômeurs vous regardent. Mais pendant ce temps d’autre pays proches, eux, ont un vrai gouvernement qui travaille : on apprenait aujourd’hui que Siemens offre la sécurité de l'emploi « illimitée »... ou presque. www.marianne2.fr/Pendant-la-greve-la-mondialisation-continue_a198965.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 9 Nov - 11:23 | |
| «On est proche du scandale de laisser autant de gens avec si peu» Près d'un million et demi de personnes ont eu recours à l'aide du Secours catholique en 2009, un nombre en augmentation. Chômeurs, étrangers sans ressources mais aussi salariés : près d'1,5 million de personnes ont eu recours à l'aide du Secours catholique en 2009, un nombre en augmentation compte tenu de la crise économique. Le rapport annuel de l'association publié mardi relève un point commun à toutes ces personnes : l'extrême faiblesse de leurs ressources, insuffisantes pour faire face aux dépenses courantes, encore plus aux dépenses imprévues. "Toutes ces personnes en difficultés ne sont pas de mauvais gestionnaires", souligne Pierre Levené, secrétaire général du Secours catholique "On est proche du scandale de laisser autant de gens avec si peu", dénonce-t-il. En 2009, pour la seconde année consécutive, le nombre de personnes accueillies par les 63.000 bénévoles du Secours catholique a progressé et atteint 1,48 million, soit 80.000 personnes de plus qu'en 2008. Le nombre de "situations de pauvreté" parmi les ménages rencontrés a progressé de 2,1%, à 637.200, en particulier dans les rangs des familles avec enfants, des moins de 40 ans et des personnes "inclues" dans la société, Français ou étrangers en règle. Cette hausse s'explique par une augmentation du nombre d'étrangers, avec ou sans papiers, mais aussi, pour les Français actifs, par les effets de la crise économique: chômage et baisse du pouvoir d'achat. Employés Le nombre d'actifs employés ou en recherche d'emploi (62% du public, +2,5 points) "représente l'essentiel de la hausse", note le rapport. "Le travail pauvre ne recule pas malgré la mise en place du revenu de solidarité active (RSA) en 2009", précise-t-il. Chez les demandeurs d'emploi, l'ONG rencontre "un plus grand nombre de personnes pour qui aucune perspective d'amélioration de l'emploi ne se dessine alors que la mise en place du RSA devait rendre l'emploi plus attractif". Parallèlement, "même si les prix se sont stabilisés en 2009, l'augmentation des revenus n'a pas compensé les hausses de prix intervenues précédemment". En décortiquant les budgets de 1.163 ménages vivant non pas dans la grande exclusion mais dans une "pauvreté ordinaire", le Secours catholique évalue le revenu mensuel médian à 759 euros hors aides au logement. Les dépenses incompressibles -loyers, énergie, eau, mutuelles et assurances, impôts, transports, scolarité- représentent 515 euros, soit 68% du budget, les dépenses de la vie courante (alimentation et habillement) 265 euros. À la fin du mois les comptes sont déjà dans le rouge (-21 euros). Il reste encore à financer, souvent par le crédit, les dépenses imprévues (pannes, problème de santé) et les dépenses "souples" (entretien du logement, du véhicule, loisirs), que l'on peut retarder. Le solde plonge alors à -141 euros. Cercle vicieux"Beaucoup de ces ménages sont dans des situations de surendettement. Ensuite c'est l'accumulation et un cercle vicieux duquel ils ne peuvent jamais sortir complètement", explique Pierre Levené. Une situation particulièrement complexe en milieu rural, "où l'absence de transports publics complique encore la tâche des actifs", souligne-t-il. À partir de ce constat le Secours catholique dresse une liste de propositions : "créer un environnement plus porteur" pour les actifs avec davantage de places en crèche et de transports en milieu rural, mais aussi relever les minima sociaux et revaloriser les aides publiques au logement, favoriser les contrats à temps plein et la formation. www.liberation.fr/societe/01012301190-la-crise-grossit-les-rangs-des-beneficiaires-du-secours-catholique
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101105.OBS2340/hu-jintao-a-paris-un-diner-des-cadeaux-et-des-contrats.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 10 Nov - 1:15 | |
| Huit millions de pauvres en France : elle a bon dos, la crise !La crise jette dans la rue huit millions de pauvres, selon le rapport du Secours catholique. Le constat est réducteur pour Christian Jacquiau, économiste critique. Les politiques ne peuvent en effet se dédouaner de leurs responsabilités dans le délabrement du tissu social. […] Trop commode crise qui tend à nous faire oublier que la misère, la pauvreté et la précarité ont pour origine essentielle l'absence d'emplois dignement rémunérés, résultant elle-même de choix et décisions éminemment politiques. Comment prétendre régler le problème du chômage et du mal-emploi lorsque nos élites politiques et économiques s'évertuent - au nom de l'impérative nécessité de compétitivité - à ériger le dumping social en mesure de la performance managériale ? Comment croire que la tendance puisse se retourner alors que les plus hautes instances de l'État favorisent l'échange de contrats prétendument mirifiques avec la Chine contre le transfert de savoir-faire technologiques qui dès demain se traduiront immanquablement par de nouvelles délocalisations, accompagnées de leur cohorte de laissés pour (solde de tout) compte ? La France compte huit millions de pauvres. L'équation est toujours la même. Au-delà des destructions directes d'emplois : moins de paysans, moins de commerçants, moins de petites et moyennes entreprises (PME), c'est mathématiquement moins de cotisations patronales et salariales, moins d'impôts levés, moins de financements pour les services publics (hôpitaux, écoles, etc…) et moins pour les transferts sociaux (sécurité sociale, retraites, etc.). Simple. Simpliste même. Trop sans doute pour qu'elle puisse être comprise de ceux qui dessinent notre avenir, en s'appliquant à préserver le leur et celui de leurs amis. Pire encore. Privé des ressources indispensables au bon fonctionnement des rouages de l'État, le pouvoir coupe scrupuleusement dans les budgets sociaux, ce qui ne fait qu'empirer la situation des plus démunis. Pour autant, le politique n'est pas inactif. Et il tient ses promesses. Celles faites au Medef de réaliser le vieux rêve libéral défini dès 1995 par le président d'ABB (Asea Brown Boven) (1), comme la liberté pour son groupe « d'investir où il veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en s'approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales ». La machine ne peut dès lors que s'emballer. Le parti socialiste, à défaut de chercher des solutions, se cherche une tête à mettre en vitrine de 2012. Solidement ancré, l'anti-sarkozysme pourrait bien l'aider à triompher. Mais qu'on ne s'y trompe pas, au-delà de la personne de Nicolas Sarkozy, « un des problème de la France », c'est bien la politique qu'il mène, dans un système économique européen mondialisé où l'humain n'est plus que l'accessoire du financier, qui conduit au naufrage. En dehors de la petite touche sociale indispensable à sa communication, l'alternance promise au parti de la rue de Solferino n'y changera rien... si les règles du jeu économique et social ne sont pas profondément modifiées. En aura-t-il la volonté, le courage et l'audace ? Rien n'est moins sûr. Il est plus que temps que les citoyens sortent de leur léthargie et montrent fermement le chemin... à leurs guides. Ce solde n’est pas le « reste à vivre », c’est ce qui reste pour financer des dépenses que l’on peut choisir de faire, de retarder, de financer par le crédit ou par un emprunt, ou auxquelles il faut renoncer, en particulier : - les dépenses de santé hors remboursements (sécurité sociale, mutuelle) ; - les dépenses de loisirs, culture, vacances ; - les dépenses d’équipement et d’entretien du logement ; - l’achat et l’entretien d’un véhicule (voiture, deux-roues) ; - les dépenses imprévues (pannes, déplacements en urgence…). www.marianne2.fr/Huit-millions-de-pauvres-en-France-elle-a-bon-dos-la-crise_a199514.htmlLa précarité touche de plus en plus de femmesUne précarité croissante qui touche notamment les jeunes et les femmes. Voilà les conclusions du rapport annuel du Secours Catholique paru aujourd'hui.
"La féminisation de la pauvreté se poursuit : seules ou en couple, avec ou sans enfant(s), les femmes représentaient 54,4 % des adultes accueillis en 2008 ; en 2009, elles en représentent 55,1 %", note le rapport. "Les mères au foyer, dont les ressources se retrouvent d'un coup amoindries en cas de divorce ou de séparation, ont du mal à retrouver rapidement un travail. Le cas de personnes isolées c'est-à-dire vivant seules représente 44% des situations en difficulté, dont 80% sont des femmes", explique à l'Express François Soulage, le président de l'association. Parmi les 80 000 bénéficiaires supplémentaires que le Secours Catholique a aidé en 2009, on compte par ailleurs de nombreux jeunes. Un sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 970 E par mois. Les 18-25 ans sont tout particulièrement touchés par le chômage. 23% d'entre eux sont à la recherche d'un emploi. http://fr.news.yahoo.com/77/20101109/tfr-la-prcarit-touche-de-plus-en-plus-de-37c756d.html
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Ven 12 Nov - 19:39 | |
| Ma vie d'étudiante à faire semblant de ne pas être pauvre « Les gens, ça les emmerde quand ils t'entendent dire que toi, t'as pas de thunes et que donc, tu peux pas les suivre. » Croisée au détour de la note de blog « Deux ou trois choses que je sais sur Francis, SDF, 60 ans passés », notre riveraine Kyste, 27 ans, a hésité avant de me rencontrer. Elle avait commenté la note convenant du « problème » de Francis : « […] ne s'être pas résigné, préférer une pauvreté visible à une pauvreté qui passe inaperçue, comme un doigt d'honneur. » Et de témoigner : « Tout le monde n'en a pas l'audace. » Elle, sa précarité d'étudiante, elle n'en parle à personne. « Je me tais sur ma situation auprès de la majorité des gens car être pauvre, ça exclut. » Quand, après ses cours, quelqu'un propose d'aller prendre une bière, elle raconte qu'elle boit trop en ce moment, qu'elle met la pédale douce sur l'alcool : « 3,70 euros le demi, c'est impossible. » Avec 697 euros par mois pour vivre à Paris, ne pas perdre la face (financière) devant les autres est un travail à plein temps. « Ce n'est pas “normal” de vivre dans une telle situation »Un foulard rouge autour du cou, un café noir face à elle, son propos est posé, construit. Ses sept années d'études, notamment dans les sciences sociales, n'y sont pas étrangères : « Depuis notre contact, j'ai repensé à tout ce que cela représentait. Et ce n'est pas “normal” de vivre dans une telle situation, vu ma formation et les quatre langues que je parle. » Issue d'une famille modeste du Nord-Ouest de la France, Kyste espère devenir chercheuse. Comme elle ne peut désormais plus bénéficier des bourses de l'État (Crous), elle fraude le RSA pour survivre : « Je n'y ai normalement pas droit puisque je suis étudiante et que je n'ai jamais été salariée en France. J'ai toujours bossé au noir. En plus des 404 euros du RSA, je touche une APL [allocation personnelle au logement, ndlr] de 293 euros par mois. Heureusement, pour mon appart, j'ai un proprio sympa qui ne me fait pas payer trop cher. Quand j'ai payé mon loyer, EDF, et ma connexion internet, il me reste exactement 227 euros pour vivre. » « Ça prend du temps d'être pauvre »Elle a parcouru différentes capitales grâce aux bourses Erasmus, et n'a jamais eu autant de difficultés à s'en sortir que depuis qu'elle vit à Paris. Cinquante euros : voilà le montant de son budget hebdomadaire pour tout faire. « Je fais la fin des marchés, les magasins de hard-discount : j'essaye de réduire mes dépenses au maximum. Mais dès qu'il faut que j'achète du shampooing ou quoi, ça fait sauter tout mon budget. Une fois par semaine, j'essaie de me faire un mini-plaisir en allant boire une pinte en “happy hour” ou en m'achetant une pâtisserie en promo. Mais ça prend du temps d'être pauvre. » Entre nécessité et rejet d'une société de gaspillage, Kyste est une adepte du « dumpster diving », pratique qui consiste à fouiller les poubelles de commerces à la recherche de nourriture. « Vaut mieux être comme tout le monde, faire comme si… »Cette situation, Kyste n'en parle qu'à très peu de personnes. Uniquement à ceux et celles qui partagent un quotidien similaire au sien. Aux autres, elle ne raconte rien : « Je n'ai pas envie de me livrer pour que ça me porte préjudice par la suite. J'ai besoin de liens et de relais dans le monde de la recherche. Et pour ça, il vaut mieux être comme tout le monde, faire comme si je n'avais pas de problèmes d'argent. Et parfois, c'est tellement étrange… Je sais pertinemment que dans mes cours, d'autres étudiants sont dans la même situation que moi. Mais quand, par exemple, tu demandes à quelqu'un s'il a galéré pour trouver un appartement sur Paris, on te répond toujours : “Oh non, ça a été plutôt facile.” Alors qu'il y a rien de plus pénible que de trouver où se loger sur Paris quand t'as pas de thunes. » Elle compte ses dépenses, centime après centime. Se faire inviter à un dîner l'oblige à préciser qu'elle n'a « pas trop d'argent ces temps-ci ». « On te dit alors d'amener le dessert. Mais tu arrives vite à un montant de huit ou dix euros, c'est beaucoup dans mon budget. Et ça m'énerve car, souvent, il y avait bien assez à manger et on jette alors plein de trucs. » Ce qui était moins lourd à porter à 20 ans gêne désormais ceux qui sont entrés dans la vie active. Elle parle d'un ami devenu pharmacien. Jeunes étudiants, ils fréquentaient les mêmes soirées, leurs différences de revenus n'étaient alors pas un problème. « Je l'ai revu il n'y a pas longtemps. Dans un parc. Il ne m'a pas présenté à ses amis qui se trouvaient dans un bar un peu plus loin. J'ai senti qu'on avait passé un cap. Qu'avant c'était drôle mais que maintenant, on ne pouvait plus se permettre de rester entre gens différents. » « Mentir, c'est rester membre du groupe »Taire une situation financière difficile s'apparente à une question de survie selon Anne Rambach, co-auteure de deux livres sur ceux qu'elle nomme « Les intellos précaires » : « C'est un exemple bête mais, en tant qu'aspirant-chercheur, si on ne peut même pas se payer un café, on est pas pris au sérieux. Et ceci est valable dans de nombreux domaines. La question de survie se situe dans le respect des codes du groupe auquel on veut appartenir. Casser ces codes, ne pas s'y plier, c'est se mettre en marge de ce groupe. » La sociologue Maryse Bresson, professeure de sociologie à l'université de Versailles, apporte son éclairage : « En sociologie, on distingue deux groupes différents : le groupe d'appartenance et le groupe de référence. Le groupe de référence est celui auquel on se sent appartenir. Dans ce cas-ci, on pourrait estimer que c'est celui des chercheurs “reconnus” comme tels. Alors que le groupe d'appartenance est celui auquel on appartient réellement. À savoir ici, celui des aspirants-chercheurs précaires. Mentir sur sa situation, ou la taire tout du moins, permet à l'individu de rester membre du groupe en essayant d'y correspondre au maximum. De l'autre côté, au sein du groupe de référence, la question du rejet ou non d'un individu n'est pas tranchée de manière homogène. Les arguments et les tensions y sont multiples. » Dans quelques mois, elle sera fixée quant à l'obtention d'une bourse de doctorante. Mais quel que soit son avenir, elle est sûre d'une chose : « Même si un jour je gagne mieux ma vie, je n'oublierai jamais ce que c'est que d'avoir été pauvre. C'est indélébile. » Sylvain Malcorps www.rue89.com/2010/11/11/ma-vie-detudiante-a-faire-semblant-de-ne-pas-etre-pauvre-175506 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 22 Fév - 19:36 | |
| Convoqué pour son licenciement, un employé du supermarché tente de s'immoler par le feuLa semaine dernière, cet employé d’un magasin ED, dans le 11ème arrondissement de Paris, a été convoqué pour un entretien préalable de licenciement par sa direction. À l’issue de cet entretien, l’homme s’est enfermé dans un bureau avec une bouteille d’essence et un briquet. L’employé a alors menacé de s’immoler. Par chance, les personnes qui se trouvaient sur place ont réussi à le raisonner. Le désespéré est actuellement en arrêt maladie, rapporte Le Parisien. http://fr.news.yahoo.com/63/20110222/tfr-paris-convoqu-pour-son-licenciement-019dcf9.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 22 Fév - 19:47 | |
| Les hausses des prix de l'énergie vont peser sur le budget des FrançaisAvec le risque que le nombre de précaires énergétiques augmente lui aussi... Tensions dans le monde arabe, hausse de la consommation en Chine et dans les pays émergents et réforme de la distribution de l’électricité en Europe. Ces trois phénomènes, sans aucun lien a priori, devraient tous trois peser sur le budget énergie des ménages français et pénaliser les plus pauvres. Décryptage. Raisons très différentesL’or noir s’est renchéri de 14% depuis trois mois. Toute hausse du baril étant répercutée sur la facture à la pompe, les prix du carburant ont augmenté 5%. Le prix du gaz de ville n’est lui plus directement lié aux cours du pétrole par la loi, mais des réévaluations sont réalisées tous les trois mois. La prochaine réévaluation devrait mener à une augmentation de 5% , portant à plus de 20% la hausse du gaz depuis le 1er avril 2010. Le prix de l’électricité devrait lui aussi repartir à la hausse, dès juillet prochain et de près de 5% par an jusqu’en 2015. 2,5 millions de personnes«Toute hausse des prix a forcement un impact sur les budgets des Français, dans lesquels l’énergie va prendre une place de plus en plus importante», estime Franck Dimitropoulos, animateur du réseau Rappel* (Réseau des Acteurs de la Pauvreté et de la Précarité Énergétique). En 2006, date des derniers chiffres disponibles, plus de 3,4 millions de ménages consacraient déjà plus de 10% de leurs revenus pour se chauffer. Un taux de dépenses contraintes qui menace forcément d’autres postes, comme la santé ou l’éducation, et empêche d’investir pour isoler son logement et réduire ses dépenses d’énergie. Les hausses qu’ont connues les prix de l’énergie devraient encore aggraver ce phénomène de «précarité énergétique». Impossible à court terme de mesurer l’ampleur du phénomène, mais les premiers signes se font sentir. Le nombre de coupures d’impayés sur le gaz a ainsi explosé depuis 2008, passant de 10.000 à 300.000, selon les premières estimations de Grdf. Même si cette tendance est aussi liée aux difficultés financières des ménages, nul doute que les hausses des prix ont joué. Le président du Rappel estime, lui, que 2,5 millions de ménages supplémentaires pourraient souffrir de précarité énergétique, pour une augmentation des prix de l'énergie de 20%. «C’est mécanique, totalement incontournable», prédit-il. Thibaut Schepman www.20minutes.fr/article/674633/economie-les-hausses-prix-energie-vont-peser-budget-francais * www.alternatives-economiques.fr/logement--quand-se-chauffer-rend--tres--pauvre_fr_art_978_51926.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 16 Mar - 9:55 | |
| Crise : forte hausse des bénéficiaires des minima sociaux en 2009La crise économique a fait croître de plus de 200.000 personnes les bénéficiaires des minima sociaux, qui atteignaient le nombre de 3,5 millions fin 2009, selon des statistiques officielles publiées le 11 mars 2011. "En 2009 le nombre d'allocataires des minima sociaux connaît une hausse exceptionnelle de 6,2% qui efface pratiquement la décrue des trois années précédentes", indique la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) qui dépend des ministères du Travail, du Budget et des Solidarités. [...] Également en forte progression, le nombre de bénéficiaires d'allocations liées au chômage, versées par l'Etat, à ceux qui ont épuisé leurs allocations chômage traditionnelles ou n'y ont pas droit, qui a augmenté de 6,3% à près de 443.000 personnes. Enfin le nombre de bénéficiaires d'allocations pour atteindre le minimum vieillesse est reparti à la hausse, progressant de 1,4% pour atteindre plus de 583.000 personnes (soit 4% des 60 ans et plus). www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=06abb3f654c7cc4443d811c35444be6bExpulsions : la fin de la trêve, le stress derrière les portesDepuis 6 heures ce matin, la trêve hivernale est terminée. Les locataires sous le coup d'une expulsion peuvent de nouveau être mis à la porte. Selon Philippe Deltombe, du DAL, cette date est symbolique et il ne devrait pas y avoir d'expulsions avant les élections. En attendant, les personnes concernées angoissent. Rencontres. www.lavoixdunord.fr/Region/actualite/Secteur_Region/2011/03/16/article_expulsions-la-fin-de-la-treve-le-stress.shtmlLes anciens ministres bien recasésPour de nombreux ministres, les nominations de prestige permettent de retrouver des rémunérations autour de 10 000 euros par mois et un certain nombre d’avantages. www.sudouest.fr/2011/03/11/les-anciens-ministres-bien-recases-339113-652.phpÉtudes de l'Insee sur la pauvretéwww.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1162&page=graph www.assemblee-nationale.fr/13/cr-delat/08-09/c0809005.asp | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Union de la Monstrueuse Pourriture Jeu 7 Avr - 18:30 | |
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| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Lun 18 Avr - 7:37 | |
| Dans la France d'en bas :Du 6 au 15 avril 2006, une étude a été réalisée par l'institut CSA auprès de 4 112 associations travaillant avec les 79 Banques alimentaires réparties sur tout le territoire. « Plus fort que bien des discours sur la paupérisation des classes populaires et moyennes, ces chiffres issus d'une enquête réalisée auprès des personnes faisant appel aux banques alimentaires : une personne sur dix est salariée, 16 % touchent une retraite, 67 % d'entre elles disposent d'un logement durable, 24 % sont hébergées, une personne sur dix seulement vit sans logement. Ces données démontent l'idée reçue qui voudrait que les personnes ayant des difficultés à se nourrir soient toutes exclues et privées des besoins élémentaires. «Les couches de la population ayant recours à l'aide alimentaire augmentent. C'est le constat d'un environnement social dégradé, voire délabré», lâche Pierre de Poret, président de la Fédération française des banques alimentaires (FFBA). » (Fabrice Tassel, Libération, 17 juin 2006) Et dans la France d’en haut :Les hauts revenus en France (1998-2006) : une explosion des inégalités ? de Camille Landais, Paris School of Economics, juin 2007. 1- Un très fort accroissement des inégalités de revenus dû à la forte augmentation des revenus des foyers les plus riches. 1.1- Les revenus moyens déclarés stagnent. 1.2- Cette stagnation contraste avec la croissance rapide des plus hauts revenus. 1.3- La conséquence de ces fortes disparités est un très net creusement des inégalités au profit des foyers du dernier centile de revenu. 2- La forte dynamique des revenus du patrimoine explique une partie des divergences de destins entre les niveaux de revenus. 2.1- Les hauts revenus sont structurellement composés d'une part importante de revenus du patrimoine. 2.2- Les revenus du patrimoine croissent nettement tandis que les revenus d'activité stagnent. 2.3- Les plus-values reviennent à leur niveau de 1998. 2.4- La croissance des revenus du patrimoine n'épuise pas l'explication de la croissance des inégalités de revenus constatées entre 1998 et 2005. 3- Une grande nouveauté : l'explosion des inégalités salariales soutient également la dynamique de croissance des très hauts revenus. 3.1- Les hauts salaires explosent, mettant fin à plus de 30 ans d'histoire salariale. 3.2- Les revenus des indépendants connaissent également une dispersion croissante au profit des plus hauts revenus. 4- La France converge-t-elle vers les pays anglo-saxons ? http://hussonet.free.fr/htrev.pdf | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 27 Avr - 14:25 | |
| Le surendettement touche de plus en plus les aînésDans un rapport sur le profil des personnes surendettées en 2010, la Banque de France constate toutefois que les 35-44 ans restent les plus concernés par le surendettement, qui atteint 34.500 euros en moyenne.Vivre seul, du fait d'un divorce par exemple, avec des ressources inférieures ou égales au Smic et un loyer à payer constitue le quotidien de la majorité de surendettés. La plupart d'entre eux ont entre 35 et 44 ans (28% des surendettés) ou entre 45 et 54 ans (26%). Mais les personnes plus âgées sont de plus en plus touchées par le surendettement, constate la Banque de France dans un rapport sur le profil des personnes qui ont déposé un dossier de surendettement l'an dernier , dévoilé par Le Parisien-Aujourd'hui en France ce mercredi. L'an dernier, 23% des surendettés, soit près du quart de ces personnes en grande difficulté financière, était âgée de plus de 55 ans, alors que cette classe d'âge ne représentait que 13% des dossiers en 2001. La Banque de France explique cette part grandissante des aînés parmi les profils de personnes surendettées par les récentes évolutions sociales. Alors que la durée des études à tendance à s'allonger, et que l'insertion professionnelles des jeunes est compliquée, les enfants restent plus longtemps à la charge de leurs parents. Et dans le même temps, le montant des retraites stagnent. Résultat, de plus en plus d'aînés ne parviennent plus, malgré leurs efforts et de façon durable, à rembourser leurs mensualités de crédits et/ou à faire face à leurs dettes non professionnelles, ce qui correspond à une situation de surendettement potentielle, selon la définition de la Banque de France. Tous profils confondus, l'année 2011 devrait enregistrer une hausse du nombre des dépôts de dossiers de surendettement, après une stabilisation l'an dernier, qui avait fait suite à une forte poussée des demandes de déclaration en surendettement en 2009, du fait de la crise. [...] http://fr.news.yahoo.com/80/20110427/tbs-le-surendettement-touche-de-plus-en-3213331.html www.lavoixdunord.fr/Locales/Roubaix/actualite/Secteur_Roubaix/2010/11/07/article_la-nouvelle-loi-sur-le-surendettement-n.shtml | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 31 Mai - 11:30 | |
| Mardi 31 mai 2011 : La consommation des ménages en baisse en avril. La consommation des ménages français en biens a baissé de - 1,8 % en avril après -1,0 % en mars, la consommation en produits manufacturés baissant de -1,6 % après -1,1 %, montrent les statistiques publiées mardi par l'Insee. L'Institut a changé ses définitions par rapport à mars. Sur un an, la consommation des ménages en biens est en baisse de - 0,1% ; en avril la consommation en produits manufacturés progresse de 1,2%. Les dépenses en biens durables ont baissé de - 6,3%, ce repli s'expliquant en grande partie par le fort recul des achats d'automobiles (- 10,2% après -2,1% en mars) lié à la fin des livraisons bénéficiant de la prime à la casse. Les achats en équipement du logement ont baissé de - 1,5 % après - 0,6 % en mars. http://www.20minutes.fr/ledirect/733586/consommation-menages-baisse-avrilConclusion : "Tous les clignotants sont au vert." (Déclaration de Christine Lagarde le 13 mai 2011) | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Ven 3 Juin - 19:16 | |
| En catimini, le gouvernement réintroduit les frais de justiceLe projet de Loi de Finance rectificatif actuellement en discussion au Parlement prévoit la création d’un droit de timbre de 35 euros pour la quasi-totalité des procédures. Ainsi un consommateur victime d’une clause abusive, un salarié victime d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse, un accidenté du travail victime d’une faute inexcusable de son employeur ou tout simplement un citoyen qui souhaiterait engager une procédure de divorce devra préalablement à l’engagement de toute procédure acquitter une taxe de 35 euros. Les avocats avaient pourtant, lors de la discussion de la Loi de Finance 2011, tiré la sonnette d’alarme et dénoncé l’absence d’anticipation budgétaire de la réforme de la garde à vue. Alors que d’autres solutions existent : taxe sur les contrats juridiques, taxe sur les compagnies d’assurance ou tout simplement prise en charge par le budget général de l’État, les pouvoirs publics ont choisi, pour financer chichement l’intervention de l’avocat en garde en vue, de réintroduire les frais de justice pourtant supprimés il y a des dizaines d’années. [...] www.lesaf.org/index.php?option=com_flexicontent&view=items&cid=45:informations&id=438:en-catimini-le-gouvernement-reintroduit-les-frais-de-justice&Itemid=136 EDF, la victoire qui va faire flamber les tarifshttp://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/edf-la-victoire-qui-va-faire-flamber-les-tarifs_253047.htmlLa vie quotidienne, toujours plus chèrehttp://lexpansion.lexpress.fr/economie/pouvoir-d-achat-plus-chere-la-vie_256497.html143 des plus grosses fortunes divisent leur ISF par 6 grâce au bouclier fiscalhttp://bercy.blog.lemonde.fr/2011/06/03/143-des-plus-grosses-fortunes-divisent-leur-isf-par-6-grace-au-bouclier-fiscal/ 1% de la population mondiale détient 39% de la richesse mondialewww.express.be/money/fr/wealthrepublic/1-de-la-population-mondiale-detient-39-de-la-richesse-mondiale/146980.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Dim 19 Juin - 0:12 | |
| Le SMIC n'augmentera pas au 1er juillet 2011Le SMIC n'augmentera pas au 1er juillet 2011. Une moindre inflation en avril et la quasi-stabilité des prix au mois de mai n'ont pas permis de confirmer les prévisions. La forte augmentation des prix à la consommation relevée au début de l'année 2011 laissait envisager une revalorisation du salaire minimal interprofessionnel de croissance (SMIC) au 1er juillet 2011, conséquence mécanique de l'évolution des prix. Celle-ci n'aura pas lieu. Conformément aux dispositions de l'article L. 3231-5 du Code du travail, le SMIC doit être automatiquement relevé si la hausse de l'indice des prix à la consommation excède 2 % par rapport à l'indice ayant servi de base à sa dernière revalorisation. www.casamape.fr/flux-dactualite/463-le-smic-naugmentera-pas-au-1er-juillet-2011.htmlFillon au volant d’une Ferrari 275 GTB, pour les 24 Heures du Mans « Classic »Un coup de pouce au Smic serait une faute économique, déclare le Premier ministre, François Fillon, dans un entretien publié samedi 18 juin par Nice-Matin. http://fr.news.yahoo.com/un-coup-pouce-au-smic-serait-une-faute-084521533.htmlFillon ment sur le Smic « Augmenter le Smic davantage que l’inflation serait une faute économique » car « cela écraserait la hiérarchie des salaires et induirait une augmentation du coût du travail, et donc du chômage »Mensonges ! 1°) Il n’y a pas de lien direct entre coût du travail et chômage de masse : en Espagne où le coût du travail est plus bas, il y a bien plus de chômeurs que dans les pays scandinaves où il est nettement plus élevé. 2°) Et c’est le fait de ne pas avoir donné « de coup de pouce » au Smic depuis 5 ans qui a justement écrasé la hiérarchie des salaires, accompagnée d’une hausse du chômage qui atteint tous les records historiques. Aujourd’hui, sur les 175 branches de plus de 5000 salariés, 48, couvrant 2 410 000 personnes soit 27 % du total, ont un premier coefficient salarial inférieur au Smic : un salarié sur quatre. Comment est-ce possible ? Parce que les employeurs ne veulent plus négocier les salaires. Alors quand le Smic n’augmente que très peu par la loi, ils ne se sentent pas obligés d’ajuster les minima conventionnels. Ni les salaires au-dessus. C’est ça qui aboutit à un phénomène d’écrasement des rémunérations. […] Fillon a également suspendu pour 2 ans, au 1er janvier 2013, les sanctions prévues par la loi pour ces branches en infraction. C’est donc un mensonge délibéré et aggravé. www.filoche.net/2011/06/18/fillon-ment-encore-sur-le-smic/Quand les grilles de salaires démarrent en-dessous du Smic Aucun employeur ne peut rémunérer ses salariés sous le niveau du Smic, mais certaines conventions collectives l’ont oublié. Résultat : des grilles de salaires écrasées et des perspectives d’évolution salariale très limitées pour les employés. http://blogs.lesechos.fr/echosdataviz/quand-les-grilles-de-salaires-demarrent-en-dessous-du-smic-a6002.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mar 12 Juil - 12:09 | |
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| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 27 Juil - 20:53 | |
| Licenciés après avoir pioché dans le buffetAprès le vol de melons, le vol de chewing-gum et le vol de poireaux*, voici une nouvelle affaire de licenciement pour vol de nourriture. Deux hommes, âgés de 56 et 34 ans, ont été licenciés le 19 juillet dernier après avoir été surpris en juin en train de piocher dans les restes des victuailles d'un buffet. Gestionnaires du parc informatique du grand cabinet d'avocats Gide-Loyrette-Nouel, à des postes réservés à des handicapés, depuis novembre 2007 et avril 2008, les deux compères se seraient donc servis dans les restes du buffet organisé par leur employeur ! "Ils leur ont demandé ce qu'ils comptaient faire des restes de nourriture et le maître d'hôtel leur a répondu qu'ils pouvaient se servir car tout partait à la poubelle", précise l'avocat des plaignants, Me Gillot, sur Le JDD. [...] www.lepost.fr/article/2011/07/27/2557612_licencies-apres-avoir-pioche-dans-le-buffet.html * https://sarko-verdose.bbactif.com/t419-grande-distribution-action-contre-naouri-pdg-de-la-multinationale-casinoEmployeurs de CopéLe cabinet d'affaires international Gide Loyrette et Nouel fut l'employeur de Jean-François Copé, quand il était ministre à temps partiel. www.rue89.com/2010/01/07/comment-maitre-cope-a-enterre-une-loi-qui-genait-son-cabinet-132633Michel Sapin a lui aussi la tentation de la robe noire. «Pour des questions matérielles, avoue l'ancien patron de Bercy. Il fallait bien retrouver du boulot après 1993.» Contacté par des cabinets prestigieux, il déchante dès le premier rendez-vous quand il se rend compte que ses employeurs veulent lui confier des dossiers qu'il a eu à gérer en tant que ministre ! «Mais alors, à quoi pouvez-vous nous être utile ?», s'écrient ses interlocuteurs quand il leur explique cette impossibilité déontologique. «J'en ai tiré la conclusion qu'un cabinet d'avocats ne recrute un ancien ministre que pour être utile et sûrement pas pour ses compétences», indique aujourd'hui Michel Sapin. www.lefigaro.fr/politique/2011/05/14/01002-20110514ARTFIG00006-la-robe-est-a-la-mode-chez-les-politiques.phpGDF / Suez : ça gaze pour les intérêts privésMélanger intérêt public et intérêt privé. Un cocktail à haut risque dont abuse allègrement le président et le gouvernement actuels. Remontons dans le temps. 25 février 2006, Dominique de Villepin annonce l’étude d’une fusion entre GDF et Suez dans le but de protéger GDF des attaques de son concurrent italien Enel Dès son accession au trône au pouvoir, Nicolas Sarkozy s’oppose à cette fusion. Quelques mois plus tard, et conformément à ses habitudes, il change d’avis du jour au lendemain. Question légitime : Qu’est ce qui a bien pu « changer la donne » ? 13 septembre 2008, Capital.fr annonce que Jean-François Copé président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, rejoint le cabinet d’avocats Gide Loyrette et Nouel. D’après son entourage, source NouvelObs, « Il a prêté serment il y a quelques mois devant le barreau et il a une activité à temps partiel chez Gide Loyrette Nouel. Il va traiter des dossiers de médiation et ne s’occupera en rien de dossiers liés à l’Etat » Pourtant ce cabinet, le plus puissant de France, a justement été choisi pour conseiller l’État et favoriser le projet de fusion GDF-Suez. Après de long mois de négociations en direct entre le président de la République, tel le PDG de GDF, et le président de Suez, des accords sont trouvés sur cette fusion qui n’en est pas une. En effet d’un point de vue juridique, Suez absorbe GDF. [...] http://cpolitic.wordpress.com/tag/gide-loyrette-et-nouel/ https://sarko-verdose.bbactif.com/t198p30-maitres-du-monde-economique-le-regne-des-multinationales-et-des-banques | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Ven 26 Aoû - 14:55 | |
| Le SNU Pôle Emploi dénonce le bond des radiations administratives de demandeurs d'emploi. Le SNU Pôle emploi a dénoncé le bond des radiations administratives des demandeurs d'emploi, vendredi, au lendemain de la publication des statistiques de juillet, et a mis en parallèle cette hausse avec la récente "dématérialisation" des courriers du service public de l'emploi. Selon la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère de l'Emploi, les sorties des listes des demandeurs d'emploi "pour radiations administratives" ont augmenté "de façon inhabituellement forte" le mois dernier, de 25,1 %. Sur un an la hausse est de 7,2 %. "On ne peut s'empêcher de mettre en relation cet événement, tout à fait inhabituel au mois de juillet, avec la dématérialisation des courriers de l'institution, proposée par la direction au management en juin 2011, et qui leur a été présentée comme une simple modernisation des services", écrit le SNU dans un communiqué. Pôle emploi propose désormais aux demandeurs d'emploi de recevoir uniquement par courrier électronique et non plus par lettres postales les informations les concernant, notamment sur une éventuelle radiation. Ils peuvent aussi, s'ils l'acceptent, recevoir des SMS. Le SNU FSU, majoritaire à Pôle emploi avait dénoncé ce nouveau dispositif "insuffisamment sécurisé" il y a deux semaines, disant craindre "une augmentation des radiations abusives" et "un accroissement des conflits entre les publics et le personnel d'accueil". En juin, les radiations administratives avait progressé de 4,1 % sur un mois, mais restaient en baisse par rapport à juillet 2010, de plus de 10 %. Le mois précédent, elles avaient même enregistré une forte baisse sur un mois (-23,5 %) et sur l'année (-17,1 %). Certains économistes soulignent aussi que des gouvernements passés, en période pré-électorale, ont été tentés par un traitement administratif du chômage. Interrogé à l'occasion de la publication des statistiques des demandeurs d'emploi jeudi 25 août, Philippe Waechter, directeur de la recherche économique de Natixis AM, a ainsi estimé qu'il allait être "très intéressant de suivre la gestion administrative des inscrits à Pôle emploi" : "Vous pouvez durcir les conditions, demander aux personnels de Pôle emploi de faire un peu plus de zèle dans le contrôle etc.", a-t-il souligné. "On a souvent vu cela par le passé -- même si je ne dis pas que cela va se faire, je ne prête aucune mauvaise intention au gouvernement !", a-t-il ajouté. http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=55eac00f753f8b73563af5f9f429e725 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 14 Sep - 11:09 | |
| Deux élèves privés de manuels pour une dette de cantineDes collégiens de Saint-Herblain, près de Nantes, n'ont pas reçu de manuels scolaires à la rentrée, leurs parents n'ayant pas réglé tous leurs repas. «Le jour de la rentrée, mon fils de 15 ans est revenu en disant : Maman, c'est la honte de ma vie. A l'école tout le monde a reçu les manuels, mais la prof les a repris à moi et un copain, en disant "il y a des choses que vos parents n'ont pas payées"», raconte une mère d'élève, Agustina Toffano, confirmant une information de Ouest France. «En fait, nous devions un peu plus de 20 euros de l'année dernière. J'avais reçu la facture pendant les vacances mais mon mari est très malade, il a une leucémie, et c'est vrai que j'avais oublié», a-t-elle expliqué. «Mon mari a été scandalisé et, quand on a appelé l'école, l'assistante du directeur nous a dit que c'était le moyen qui avait été trouvé pour recouvrer les dettes et que plusieurs écoles faisaient cela, poursuit-elle. On a alerté l'inspection académique et on nous a dit que les livres seraient rendus. Mais ce matin, mon fils n'avait toujours pas eu ses livres et il y a déjà des devoirs.» «Les livres sont gratuits»Ce n'est que mardi à la mi-journée, à la suite de la médiatisation de l'affaire et huit jours après ses camarades, que les livres ont finalement été donnés à l'élève, qui avait dû jusque-là copier sur ceux de ses camarades pour faire ses devoirs. [...] www.liberation.fr/societe/01012359649-deux-eleves-prives-de-manuels-pour-une-dette-de-cantine www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Un-eleve-prive-de-manuels-pour-une-dette-de-cantine_39382-1988672_actu.Htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Tiers état en triste état... Mer 14 Sep - 11:30 | |
| Thonon-les-Bains : privés de cantine, neuf enfants de chômeurs invités au restaurantNeuf élèves de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) ont déjeuné, lundi à midi, dans un restaurant du centre-ville à l'invitation de commerçants «outrés» par la décision du maire (UMP) de restreindre l'accès à la cantine des enfants de chômeurs. «Repas de midi offert aux enfants exclus de la cantine», peut-on lire sur une panneau disposé devant le terrasse du restaurant de Jean-Louis Galland […] La décision du maire date d'avril dernier. Le conseil municipal de Thonon-les-Bains, commune de 32 000 habitants près du lac Léman, a voté alors un règlement intérieur exigeant des demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles. Les familles ont crié au scandale. «C'est de la discrimination. Vous imaginez un enfant à qui on dit : non tu ne peux pas manger avec tes copains parce que tes parents sont chômeurs» s'indigne le restaurateur, espérant que «le maire fasse marche arrière». […] www.leparisien.fr/societe/thonon-les-bains-prives-de-cantine-neuf-enfants-de-chomeurs-invites-au-restaurant-12-09-2011-1604290.phpThonon-les-bains a pour maire Jean Denais www.ville-thonon.fr/77394593/0/fiche___pagelibre/Ces villes qui restreignent l'accès à la cantine pour les enfants de chômeur« restreindre l'accès des enfants à ce service en fonction de l'activité professionnelle de leurs parents ou de leur commune de résidence constitue une discrimination aux yeux de la loi. Et ces décisions municipales sont régulièrement retoquées par les tribunaux administratifs en vertu du principe d'égalité devant le service public. » www.lemonde.fr/politique/article/2011/09/13/ces-villes-qui-restreignent-l-acces-a-la-cantine-pour-les-enfants-de-chomeur_1570958_823448.html | |
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