| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
|
| Le scandale Woerth | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 2 Aoû - 9:05 | |
| Photo ZanarinFête nationale helvétique du 1er août : Woerth s'est défiléIl y a trois semaines, avant que l’affaire Bettencourt-Woerth n’éclate, Eric Woerth, nouveau ministre du Travail, chargé des retraites, n’était pas opposé à venir, en voisin, déguster un verre de Fendant, le petit blanc du canton du Valais, avec les cousins helvètes. Mais depuis, le maire de Chantilly préfère s’abstenir d’entrer sur le territoire suisse, même s’il s’agit d’une enclave parisienne. Il a fait répondre que son emploi du temps – un 1er août – était trop chargé pour pouvoir soustraite, ne serait-ce que quelques minutes, pour pouvoir se rendre chez son voisin de palier. Une dérobade fort peu appréciée par l’ambassade de Suisse à Paris. Camouflet pour la présidenteEn effet, il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy a fait, lui aussi, faux bond, en toute dernière minute, à Doris Leuthard, la présidente de la Confédération en 2010 (en Suisse, les présidents, choisis au sein du gouvernement, changent chaque année). Cette dernière devait se rendre en visite officielle en France le 22 juin dernier*. La Suisse a tout de même souhaité rappeler à son grand voisin que les investissements suisses en France s’élevaient à 35,2 milliards de francs suisses, que 200 000 Français venaient travailler chaque matin dans la Confédération. Enfin, que Dassault était toujours candidat pour refiler ses Rafales à l’armée suisse. www.bakchich.info/Eric-Woerth-boude-la-Suisse-meme-a,11332.html www.letemps.ch/Page/Uuid/15b69b5c-9507-11df-b4e7-81816e62853d/Invit%C3%A9_pour_f%C3%AAter_le_1erao%C3%BBt_Eric_Woerth_sexcuseSarkozy pose un lapin à la présidente de la Confédération helvétiqueSelon son entourage, le président français tenait à regarder le match de Coupe du monde de football entre la France et l’Afrique du Sud qui se déroule à la même heure. Au menu des discussions figurait la gouvernance financière internationale, le G20 – dont la présidence sera assurée l’an prochain par la France - et les relations économiques entre Berne et Paris. www.swissinfo.ch/fre/politique_suisse/Sarkozy_laisse_tomber_Leuthard_pour_les_Bleus.html | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 2 Aoû - 17:05 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mar 3 Aoû - 19:05 | |
| De Napoléon le Petit au Petit Nicolas, la justice malmenéeEn janvier 2009, Mediapart avait consacré une enquête, en six volets, au legs du bonapartisme qui, de Napoléon III à Nicolas Sarkozy, fait de la France une démocratie anémiée. L'affaire Bettencourt nous offre l'occasion d'ajouter un septième volet, consacré à la justice, souvent maltraitée dans ces systèmes de monarchie républicaine. Parti pris en forme de clin d'œil historique. Pourquoi l'affaire Bettencourt est un révélateur nationalPar Edwy Plenel L'affaire Bettencourt, devenue l'affaire Woerth et cachant une affaire Sarkozy, est un révélateur de l'état de la France: de ses inégalités et de ses injustices sociales, de ses déséquilibres institutionnels et de ses régressions démocratiques, des abus d'un pouvoir présidentiel sans contrôle. Dans l'Oise, le parti de poche d'Eric WoerthAu nom de quoi Liliane Bettencourt a-t-elle pu signer un chèque à l'intention d'Eric Woerth, le 4 mars 2010 – si l'on en croit l'enregistrement «pirate» de l'une de ses conversations privées avec Patrice de Maistre, son gestionnaire de fortune. Dans quel cadre légal ? Ce 4 mars 2010, en effet, il semble que Patrice de Maistre a présenté trois chèques à la milliardaire, pour paraphe : le premier, selon ses dires, à l'intention de « Valérie Pécresse» ; le deuxième au bénéfice d' Eric Woerth ; le troisième en faveur de Nicolas Sarkozy. Voici l'extrait sonore déjà publié par Mediapart. Interrogé, par la suite, sur la nature précise de ces versements, l'homme de confiance de Mme Bettencourt a répondu en variant les versions, puisqu'il a d'abord parlé, pour Eric Woerth, de «10.000 euros pour la construction d'un auditorium» (en récompense d'un coup de pouce supposé du ministre). Puis le 20 juin, son avocat, Me Pascal Wilhelm, a assuré au Journal du dimanche que l'héritière de L'Oréal avait «aidé (...) Eric Woerth à hauteur de 7.500 euros». Sur quelle base légale ? Pressé de l'expliquer, le gestionnaire de fortune a lâché une énormité, dans sa dernière interview au Figaro (le 25 juin), en déclarant que la milliardaire avait ainsi financé la «campagne des régionales» d'Eric Woerth... Le hic, c'est que celui-ci ne s'est jamais présenté aux régionales de 2010 : si une vingtaine de ministres ont concouru, il n'en faisait pas partie... Il faut donc chercher ailleurs, en gardant à l'esprit la petite phrase lâchée par le maire de Chantilly lors de son «Grand jury RTL-Le Figaro-LCI» (le 27 juin dernier). Questionné sur l'existence d'une telle «remise d'argent» de la part de Liliane Bettencourt, il a en effet glissé : «Oui, dans le cadre de ma vie politique»... Sous-entendu : sa vie politique propre, pas celle du trésorier de l'UMP (fonction qu'il occupe depuis sept ans). Qu'est-ce que ça veut dire ? En fouillant, Mediapart est tombé sur un petit parti étonnant, agréé dans la seule région Picardie, où le ministre du travail est maire de Chantilly. Son nom : « Association de soutien à l'action d'EricWoerth». Inconnu sur place (à l'exception sans doute de quelques proches), cette organisation a le statut de parti politique à part entière. Tout à fait légal, il est doté d'une association de financement ad hoc (détachée de toute campagne électorale spécifique) pour collecter des fonds. C'est un parti intégralement dévoué à Eric Woerth, qui n'a touché aucune cotisation en 2008 (donc sans adhérent apparent à l'époque), d'après les derniers bilans comptables rendus publics. Dès lors, est-ce à l'ordre de cette «Association», très personnelle, que Liliane Bettencourt a signé un chèque en mars 2010 (un don plafonné à 7.500 euros par la loi) ? Interrogé par Mediapart, au travers de sa chargée de communication, le ministre n'a pas répondu. Si cette piste était avérée, il pourrait s'en trouver gêné... Car c'est une chose de récolter de l'argent auprès de Liliane Bettencourt pour le compte de l'UMP ; mais c'en est une autre que de bénéficier des fonds de la milliardaire, qui emploie son épouse, pour financer son parti «maison», sa petite machine électorale... Pour tenter d'y voir clair, Mediapart s'est procuré le rapport sur les comptes 2008 de ce mystérieux parti «woerthien» (agréé en janvier 2008 et basé à Senlis), auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (en usant du droit à l'accès aux documents administratifs). Le bilan pour l'année 2008 est téléchargeable ici : www.mediapart.fr/files/asso-woerth-comptes-bis.pdfOn y découvre que ce parti, qui a la main sur plus de 45.000 euros de liquidités, a touché cette année-là 19.650 euros de « dons de personnes physiques». Liliane Bettencourt, en 2008, en faisait-elle partie ? A-t-elle a mis au pot en 2009 ? En 2010 ? Dans la colonne «produits», on s'aperçoit aussi que «l'Association de soutien à l'action d'Eric Woerth» a bénéficié, au fil du temps, de quatre versements de la part de l'UMP : 3.000 euros les 30 mai et 24 décembre 2008, 5.250 euros le 9 mai, carrément 55.000 euros en janvier. En clair, Eric Woerth, trésorier du parti présidentiel, s'arrange pour que l'UMP finance un parti politique local à son service... Le ministre est à l'origine, en même temps qu'à l'arrivée, des subventions, se mettant lui-même sous perfusion. Sacrée confusion des genres... On comprend mieux qu'Eric Woerth ne dise mot sur cette «Association»... Mais d'ailleurs, à quoi lui sert précisément ce parti de poche ? Dans la colonne «dépenses», on trouve d'abord une petite somme (4.000 euros) allouée en 2008 au financement d'une campagne électorale non spécifiée – qui pourrait être celle d'Eric Woerth lui-même, lors de sa candidature aux municipales de Chantilly. On découvre aussi un loyer de 10.190 euros, peut-être pour "sa" permanence législative de Senlis (plutôt celle qu'il a laissée à son suppléant lors de son entrée au gouvernement), où est domicilié ce petit parti. Mais on tombe surtout sur 2.870 euros d'honoraires versés à des « agences de communication» (alors que cette «Association» a pris soin de ne jamais faire parler d'elle). Enfin, plus de 15.000 euros ont été consacrés en 2008 aux seuls frais de «réceptions» ! Est-ce là l'activité qu'a financée Liliane Bettencourt ? Il devient, décidément, de plus en plus indispensable que le ministre du travail fasse toute la lumière sur ce «fameux» chèque. Mathilde Mathieu www.mediapart.fr/journal/france/290610/dans-loise-le-parti-de-poche-deric-woerthHaute société, Bas-Empirepar Serge Halimi Une rafale de révélations suscite la stupéfaction en France. Des dirigeants politiques côtoieraient en permanence — et en bonne amitié — hommes et femmes d’affaires. Les seconds financeraient les partis des premiers. Ils obtiendraient en échange une réduction appréciable du taux de leurs impôts. Plus renversant encore, la baisse de la fiscalité sur les hauts revenus (près de 100 milliards d’euros en dix ans) aurait surtout avantagé... les hauts revenus, protégés depuis 2006 par un « bouclier » conçu à cette intention. Enfin, soucieux d’éprouver par eux-mêmes les rigueurs de la nouvelle loi commune, les gouvernants (et leurs familles) seraient plus nombreux à se reconvertir dans les affaires que dans le syndicalisme. www.monde-diplomatique.fr/2010/08/HALIMI/19533 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mar 3 Aoû - 19:29 | |
| Pourquoi Woerth n'est pas tiré d'affaireLa trêve estivale liée aux vacances des magistrats risque d'être brève. Un rendez-vous judiciaire est d'ores et déjà fixé au 17 août. A l'initiative de Georges Kiejman, avocat de Liliane Bettencourt, la cour d'appel de Versailles (Yvelines) examinera alors une demande d'annulation du supplément d'information décidé le 1er juillet par la juge Isabelle Prévost-Desprez. Un désaveu de la présidente de chambre du tribunal correctionnel réjouirait sans aucun doute son ennemi intime, le procureur Philippe Courroye (...) Il faut verifier si les 80 millions d'euros que Liliane Bettencourt a déposés à Genève, à l'abri du fisc, ne sont pas revenus discrètement en France au cours des quatre dernières années. En clair, cet argent peut-il avoir servi à du financement politique illégal ? Bien malgré lui, Eric Woerth reste l'une des vedettes de l'enquête. Son rôle dans la collecte de fonds au bénéfice de l'UMP, dont il fut officiellement le trésorier jusqu'au 30 juillet dernier, intrigue. De même que celui d'un membre fort discret de son entourage, Eric de Sérigny. Cet aristocrate, fils du directeur de L'Echo d'Alger pendant la guerre d'Algérie, occupe au cabinet du ministre du Travail une fonction officieuse, comme précédemment au Budget. Il fait bénéficier le ministre de son épais carnet d'adresses dans le monde des affaires. Il a aussi contribué à la création d'un club sélect, le W 19 (W pour Woerth et 19 pour le nombre de ses membres). Le but de ce réseau bon chic bon genre est d'appuyer la carrière politique du maire UMP de Chantilly (Oise). Avant l'affaire Bettencourt, sa réussite était flagrante : le nom d'Eric Woerth circulait comme un probable successeur de François Fillon au poste de Premier ministre. Eric de Sérigny est aussi une relation de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. (...) l y a plus embarrassant. La Légion d'honneur remise à Patrice de Maistre par Eric Woerth, alors ministre du Budget, le 23 janvier 2008, a donné lieu à des investigations serrées. A la demande du procureur Courroye, le dossier Maistre a été saisi à la grande chancellerie de la Légion d'honneur. L'épisode a d'ailleurs provoqué un échange téléphonique musclé entre le magistrat et le grand chancelier, le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées jusqu'en février dernier. Selon les premiers résultats de l'enquête, la demande remonte à la présidence de Jacques Chirac. Elle émane d'un avocat, Jacques Rossi, ancien collaborateur de Vincent Bolloré. Après l'élection de Sarkozy, plusieurs interventions se conjuguent, dont celle du cabinet d'Eric Woerth. C'est finalement Jean-Louis Borloo, lors de son bref passage au ministère de l'Economie, qui signera le décret. Patrice de Maistre fait partie de la promotion du 14 juillet 2007. (...) Jean-Marie Pontaut, Pascal Ceaux www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pourquoi-woerth-n-est-pas-tire-d-affaire_910212.html | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mer 4 Aoû - 0:07 | |
| Quand Woerth effaçait l'ardoise fiscale de la succession CésarLa passation de pouvoir a été discrète. Sans poignée de mains. Le 30 juillet, le ministre du Travail Eric Woerth a finalement transmis ses fonctions de trésorier de l’UMP à Xavier Bertrand, secrétaire général du parti. Cette démission voulue par Nicolas Sarkozy est, pour l’heure, la seule conséquence politique tirée de l’affaire Bettencourt. En démissionnant, Eric Woerth a contesté une nouvelle fois tout conflit d’intérêt entre ses fonctions passées de trésorier et de ministre du budget. Il s’était aussi montré catégorique, le 27 juin, pour certifier s’être tenu à l’écart des procédures de contrôle dévolues à l’administration fiscale. « Je n’ai jamais déclenché de contrôle fiscal, comme je n’ai jamais empêché un contrôle fiscal » avait-il déclaré. Libération peut révéler qu’Eric Woerth est directement intervenu dans un contrôle fiscal, celui de la succession du sculpteur César, à la suite de ses pourparlers avec l’exécuteur testamentaire du sculpteur, Alain-Dominique Perrin, président de la fondation Cartier pour l’art contemporain, et grand donateur de l’UMP.L’intervention du ministre s’est traduite en 2008 par un dégrèvement fiscal de 27 millions d’euros sur la succession du sculpteur sans compter les pénalités de mauvaise foi, effacées elles aussi. www.liberation.fr/societe/0101650364-quand-woerth-effacait-l-ardoise-fiscale-de-la-succession-cesarLibération reproduit des extraits d'une lettre datée du 24 avril 2008 et signée d'Eric Woerth qui, selon le journal, "démontre sans ambiguïté qu'Eric Woerth a fait peser tout le poids de sa fonction pour obtenir un dégrèvement fiscal" sur cette succession. www.lexpress.fr/actualites/1/eric-woerth-est-intervenu-en-2008-dans-la-succession-du-sculpteur-cesar-selon-liberation_910422.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mer 4 Aoû - 9:47 | |
| Salle Pleyel et héritage Wildenstein, autres bouletsDeux plaintes en justice concernant des donateurs de l’UMP pourraient embarrasser Eric Woerth. L’appartenance à l’UMP de plusieurs hommes d’affaires aurait influencé d’autres décisions prises par Eric Woerth lorsqu’il était ministre du Budget et trésorier du parti présidentiel. Deux plaintes nourrissent des soupçons de conflit d’intérêts. www.liberation.fr/societe/0101650409-salle-pleyel-et-heritage-wildenstein-autres-bouletsL'affaire de la Salle PeyelLa rénovation de la Salle Peyel a été confiée à Artec Consultants et à l’architecte François Ceria. La réalisation des travaux (de janvier 2005 à juillet 2006) en a été assurée par la Société d’études, d’aménagement et de réalisations immobilières et foncières (Sodéarif), filiale de Bouygues Construction. Ils coûteront 30 millions d’euros. Questions sur le rôle de Christian Ciganer, ex-beau-frère de Sarkozy, dans la vente de PleyelCette salle de concert parisienne a été «acquise» par l'Etat en 2004, quand l'actuel candidat de l'UMP était ministre des finances. Le frère de Cecilia Ciganer a géré le montage financier. Rouverte le 1er septembre 2006, la Salle Pleyel, haut lieu de la musique parisienne, est un succès. Les mélomanes savent moins que son acquisition par l'Etat, en 2004, a laissé un souvenir très mitigé au ministère des finances, dirigé par Nicolas Sarkozy de mars à novembre 2004. Le vendeur a réalisé une belle affaire. Hubert Martigny, cofondateur d'Altran, société de conseil en haute technologie, l'a acquise pour 9 millions d'euros en 1998. Le Monde, 31 mars 2007 Christian Ciganer est consultant, notamment pour le groupe Lagardère, Arnaud étant le "frère"-ami du président. Patrick Devedjian, Pierre Lellouche et Sarkozy lui-même sont avocats d'affaires. www.marianne2.fr/Portrait-de-Marine,-leader-etudiant-anonyme-mais-pas-inconnu_a81072.html Le contrat de cession de Pleyel attaqué par l'épouse du vendeurLa reprise, en 2004, par l’Etat, de la Salle Pleyel, lieu rouvert fin 2006, a-t-elle fait l’objet de tractations critiquables entre le vendeur et Nicolas Sarkozy, alors ministre des finances ? Ce dernier avait passé outre à l’avis des services de Bercy, hostiles aux conditions dans lesquelles l’Etat prenait en charge cette prestigieuse salle de concert ( Le Monde daté du 31 mars). La présence du beau-frère de M. Sarkozy, Christian Ciganer, dans le montage financier de l’affaire avait alimenté les interrogations sur les dessous de l’opération. On découvre maintenant que le contrat est attaqué devant la justice par Carla Maria Tarditi-Martigny. L’épouse du vendeur, Hubert Martigny, a été directrice générale de la Salle Pleyel de 1998 à 2003. Mme Tarditi a assigné, fin 2006, la Cité de la musique, actuel opérateur de Pleyel, et la société de son mari, Immobilière Daru Saint-Honoré (IDSH), propriétaire de la salle. Elle demande l’annulation du contrat signé au regard “de graves irrégularités juridiques” ayant entaché sa conclusion. “La Cité de la musique n’avait pas le droit de signer le contrat et l’intérêt de IDSH, dont je suis actionnaire minoritaire, a été bafoué”, explique-t-elle. Arguments contestés par les deux parties attaquées. 15 Avril 2007 www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-896066,0.html?xtor=RSS-823353 Voilà qui rappelle le scandale de l'Imprimerie nationale, qui a rapporté des centaines de millions d'euros au groupe Carlyle. Parmi les principaux investisseurs et conseillers de Carlyle, on trouve George W. Bush, Paul Desmarais, grand ami de Sarkozy et membre du groupe Bilderberg, le financier George Soros et Olivier Sarkozy, demi-frère de Nicolas Sarkozy. http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mer 4 Aoû - 14:40 | |
| Les riches donateurs de l'UMP sont protégés. Les riches donateurs de l'UMP ont le droit de frauder le fisc. Les riches donateurs de l'UMP sont même récompensés lorsqu'ils fraudent le fisc : ils obtiennent la Légion d'Honneur ! Trois exemples : 1- Le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, a reçu les insignes de la Légion d'honneur des mains d'Éric Woerth, alors ministre du Budget, le 23 janvier 2008. 2- Robert Peugeot a reçu la Légion d’honneur au siège de PSA, avenue de la Grande-Armée, des mains d’Eric Woerth, début juin 2010. http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Les-lingots-de-Robert-Peugeot-203209/3- Alain-Dominique Perrin a été promu en 2009 au rang de Commandeur dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, décoration remise par l'ex-premier ministre M. Jean-Pierre Raffarin. http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain-Dominique_PerrinConclusion : les riches qui financent l'UMP sont au-dessus des lois. Ils ont le droit de frauder le fisc. Pour les récompenser, ils sont même décorés de la Légion d'Honneur. La Vème République est en train de pourrir. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 9 Aoû - 10:31 | |
| Succession de César : affaire Woerth ou «couillonnades» ? [...] L'intervention d'Eric WoerthLe 24 avril 2008, après avoir été informé de la situation fiscale de l'artiste par l'avocat de Stéphanie Busuttil, la dernière compagne de César, Eric Woerth, alors ministre du Budget, écrit à l'avocat de la succession. Ce courrier publié par Libération prouve l'intervention du ministre. Extraits : «Il ressort de l'examen approfondi de ce dossier que, dans le cadre de la vérification de l'activité de sculpteur déployée par M. Baldaccini [César, ndlr] le rehaussement opéré en 1998 au titre des oeuvres manquantes ne peut être maintenu. […] En matière de droits de succession, la prise en compte de ces dégrèvements induit, de fait, une modification du passif successoral ainsi que l'annulation de la procédure de rectification de la succession engagée à l'encontre des ayants droit.» (Télécharger la lettre) Dans les faits, cette «révision du passif fiscal» de César s'est manifestée, selon Libération, par un dégrèvement fiscal de 27 millions d'euros sur la succession du sculpteur, et un effacement des «pénalités de mauvaise foi». Alain-Dominique Perrin, donateur de l'UMP Les négociations avec Eric Woerth ont été menées par Alain-Dominique Perrin, l'un des deux exécuteurs testamentaires de César. Président de la Fondation Cartier, ex-patron de Richemont, il est également un généreux donateur de l'UMP. En 2009, il a été promu au rang de commandeur dans l'ordre de la Légion d'honneur, par Jean-Pierre Raffarin. www.rue89.com/2010/08/04/la-succession-cesar-une-nouvelle-affaire-woerth-160981La lettre de Woerth à téléchargerBettencourt-Woerth, succession César : où est la justice ? Par Corinne Lepage La succession de révélations concernant les interventions réelles ou non d'Eric Woerth en faveur des donateurs de l'UMP et/ou adhérents du Premier cercle démontrent, à l'évidence, le dysfonctionnement de la justice française. Les accusations sont très graves. Elles relèvent, si elles sont fausses, de la dénonciation calomnieuse puisqu'est imputée à une personne la commission d'un délit : le trafic d'influence, voire pire. Comment se fait-il qu'aucune plainte n'est déposée par la «victime» de ces imputations ? Comment se fait-il que les «bénéficiaires» du cadeau fiscal de 27 millions d'euros dans l'affaire César se contentent de parler de «bidouillage» de lettre ? Si ce bidouillage existe, c'est un usage de faux qui justifierait une plainte. Pourquoi n'est-elle pas déposée ? Les réponses à ces questions sont simples. Parce que cette plainte ne pourrait conduire qu'à la désignation d'un juge d'instruction, ce qu'il faut à tout prix éviter. Les «victimes» de cet «acharnement» médiatique resteront donc au niveau de la réponse médiatique pour exclure tout risque de recherche de la vérité. Tant pis pour la vérité et pour la justice ! Comment admettre que la justice ne puisse se faire jour ? La France s'éloigne chaque jour davantage de ses engagements au regard de la Convention européenne des droits de l'homme, de la Charte des droits fondamentaux et même de la Constitution, qui garantissent l'accès à un juge impartial. Dans une affaire où l'ensemble des citoyens et contribuables est concerné, comment admettre que la justice ne puisse se faire jour et qu'aucune autorité n'utilise ses pouvoirs pour faire qu'il en aille autrement ? (...) L'exécutif a les moyens de faire obstacle au droitLe silence pesant de ces autorités -la garde des Sceaux assurant dans Le Monde son souci de l'indépendance de la justice qui devrait se traduire précisément par la demande de saisine d'un juge d'instruction et qui se traduit par l'obstruction au fonctionnement d'une justice indépendante- témoigne de ce que l'exécutif a les moyens de faire obstacle au respect des droits fondamentaux des citoyens français et qu'il les utilise. Cette situation, pire à certains égards que celle que connaît l'Italie de Silvio Berlusconi, où la justice peut fonctionner et mettre en cause le chef du gouvernement, ne peut évidemment perdurer. www.rue89.com/corinne-lepage/2010/08/05/woerth-bettencourt-succession-cesar-ou-est-la-justice-161142 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Ven 13 Aoû - 20:06 | |
| Eric Woerth: encore une Légion d'honneur suspecteAprès la Légion d'honneur remise par Eric Woerth à Patrice de Maistre (employeur de sa femme et gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt), Mediapart est tombé sur une autre décoration accordée par le ministre qui exhale le conflit d'intérêts. Le 13 juillet 2008, en effet, un expert-comptable inconnu du grand public, Bernard Godet, a été nommé officier de la Légion d'honneur sur le contingent d'Eric Woerth (alors ministre du budget). Le décret paru au Journal officiel déclinait sobrement ses titres : «35 ans d'activités professionnelles et de services militaires»... Deux mois plus tôt, Bernard Godet avait surtout visé les comptes de campagne du ministre, candidat victorieux aux municipales de Chantilly dans l'Oise, avant que ces derniers ne soient remis à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Plus gênant encore: Bernard Godet est l'homme qui a certifié les comptes 2008 du micro-parti du ministre – déjà dévoilés par Mediapart. Fin juin, il était apparu que cette formation politique «maison», créée dans l'Oise en toute discrétion et baptisée «association de soutien à l'action d'Eric Woerth», avait bénéficié de la générosité de Liliane Bettencourt (qui lui aurait signé un chèque de 7.500 euros en 2010, selon l'entourage du gestionnaire de fortune de la milliardaire). Légale sur le papier, cette structure contribue comme tous les autres «partis de poche» à «détourner» l'esprit de la loi sur le financement de la vie politique – pour reprendre le mot du président de la CNCCFP, autorité administrative indépendante... Interrogé sur les raisons pour lesquelles il a souhaité récompenser Bernard Godet, Eric Woerth n'a pas répondu à nos questions. L'heureux bénéficiaire, sollicité par l'intermédiaire de son cabinet parisien, n'a pas non plus retourné nos appels. Les interrogations soulevées par l'attribution de cette Légion d'honneur sont pourtant multiples. Premièrement, Bernard Godet a-t-il pu, en 2009, quelques mois après avoir reçu la Légion d'honneur, se plonger dans les comptes 2008 du parti de poche du ministre et les certifier (c'est-à-dire évaluer leur sincérité et leur régularité) en toute indépendance ? Avait-il l'absolue liberté de dénoncer d'éventuelles tricheries ?Le code de déontologie des commissaires aux comptes, dans son article consacré aux conflits d'intérêts, précise que «le commissaire aux comptes évite de se placer dans une situation qui compromettrait son indépendance à l'égard de la personne ou de l'entité dont il est appelé à certifier les comptes, ou qui pourrait être perçue comme de nature à compromettre l'exercice impartial de cette mission». En clair, la seule apparence d'un mélange des genres pose déjà problème. Mathilde Mathieu, Michaël Hajdenberg www.mediapart.fr/journal/france/120810/eric-woerth-encore-une-legion-dhonneur-suspecte www.mediapart.fr/journal/france/290610/dans-loise-le-parti-de-poche-deric-woerth
| |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Ven 13 Aoû - 20:29 | |
| Nicolas Sarkozy a aussi son parti de poche, financé par Liliane BettencourtUn mémo «confidentiel» de Patrice de Maistre (le gestionnaire de fortune de la milliardaire), publié mardi 13 juillet par le site du Nouvel Observateur, a révélé que Liliane et André Bettencourt, au cours de l'année 2006, auraient non seulement signé un chèque de 7.500 euros chacun à l'ordre de l'UMP (le maximum autorisé par an et par formation politique pour les particuliers), mais qu'ils auraient consenti deux versements supplémentaires (du même montant) à «l'Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy». [...] l'ultime bénéficiaire des dons effectués à l'ordre de l'«Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy» ne fait aucun doute : c'est l'UMP elle-même. D'après le mémo de 2006 rédigé par Patrice de Maistre, c'est bien rue de la Boétie (siège de l'UMP), et pas du tout à Neuilly (siège du micro-parti), qu'André Bettencourt a été invité à déposer ses chèques - comme «convenu avec Monsieur Woerth» lors d'«une réunion»... A l'époque, c'est d'ailleurs l'assistant du trésorier de l'UMP, Vincent Talvas (aujourd'hui «conseiller spécial» du ministre du Travail), qui a été missionné pour «recevoir le pli en mains propres». Pour la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (chargée des contrôles), ce genre de tour de passe-passe constitue un véritable «détournement» de la loi. Alors qui s'y prête ? D'après les documents consultés par Mediapart, portant sur les années 2007 et 2008, le président de l'«Association de soutien à l'action de Nicolas Sarkozy» n'est autre que Christian Estrosi. Maire de Nice, ce dernier fréquente peu Neuilly-sur-Seine, mais apparaît comme l'un des plus fervents soutiens du chef de l'Etat (qui lui a confié le ministère de l'Industrie au lendemain des européennes). www.mediapart.fr/journal/france/130710/nicolas-sarkozy-aussi-son-parti-de-poche-finance-par-liliane-bettencourtSarkozy contre la République : un président hors la loiLa diversion xénophobe organisée par le pouvoir pour tenter de faire oublier le feuilleton Bettencourt est un tournant du quinquennat: désormais, Nicolas Sarkozy est un président hors la loi. La fonction que le suffrage populaire lui a confiée en 2007 lui impose de veiller au respect d'une Constitution qui « assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine ». Par son discours de Grenoble visant les personnes « d'origine étrangère », il a donc violé la loi fondamentale et, par conséquent, manqué aux devoirs de sa charge. Cet événement ne saurait être traité à la légère par les républicains et les démocrates, de quelque bord qu'ils soient: il oblige au sursaut le plus large et le plus solennel.
Président de la République française depuis 2007, Nicolas Sarkozy occupe une fonction qui ne lui appartient pas. Il n'a pas été élu pour satisfaire son bon plaisir ou son libre arbitre, mais pour remplir un rôle constitutionnel dont il n'a pas le droit de s'écarter, sauf à renier son mandat. « La souveraineté nationale appartient au peuple », énonce l'article 3 de notre Constitution qui ajoute: «Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.» Quant à l'individu que l'expression d'un suffrage « universel, égal et secret » a placé à l'Elysée, sa marge de manœuvre est précisément définie par l'article 5: «Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.»
Il suffit donc de relire la loi fondamentale, sur laquelle repose notre Etat de droit – ou ce qui en reste –, pour prendre la mesure de la rupture survenue le 30 juillet, à Grenoble, au détour du discours de Nicolas Sarkozy: la France a dorénavant pour président un délinquant constitutionnel, un président devenu hors la loi. Car le premier article de la Constitution, dont la place éminente dit bien l'importance, ne se contente pas de définir la France comme « une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » – ces deux derniers adjectifs étant trop souvent oubliés. Cet article ajoute immédiatement: « Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
De plus, le préambule qui précède et, donc, ouvre la Constitution souligne que « le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale » tels qu'ils ressortent non seulement de la Déclaration de 1789 mais du préambule de la Constitution de 1946, issue du combat contre le nazisme et le pétainisme. Lequel préambule proclame que « tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ».
Nul besoin d'être un constitutionnaliste chevronné pour comprendre que Nicolas Sarkozy a commis une faute contre la nation, la république et le peuple tels qu'ils sont définis par notre loi fondamentale. Par l'affirmation que « la nationalité doit pouvoir être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police, d'un militaire de la gendarmerie ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique », le chef de l'Etat a publiquement proposé d'instaurer deux catégories de Français et de ruiner le principe d'égalité devant la loi, en créant une nationalité conditionnelle pour les Français d'origine étrangère.
Peu importent les précautions ou les ajustements ultérieurs, ces mots sont à eux seuls une rupture avec la Constitution que, plus que tout autre, le président doit respecter. Ils le sont sur le fond, mais aussi dans la forme puisque cette transgression a été préparée à la manière d'un coup d'Etat, dans le secret de l'Elysée et sans consultation du gouvernement, par un tout petit cercle de conseillers autour du seul secrétaire général de la présidence. A mille lieues donc de ce « fonctionnement régulier des pouvoirs publics » que le président de la République est constitutionnellement chargé d'assurer.
Ce n'est évidemment pas le premier abus de pouvoir de cette présidence, mais c'est le premier qui s'en prend au fondement même de la souveraineté: le peuple. Le peuple, c'est-à-dire tous les citoyens qui le composent, tous ces Français égaux devant la loi quels que soient leur passé et leurs ancêtres, tous ces individus dont la somme fait une nation républicaine parce qu'assemblée sans distinction d'origine. Ce peuple-là préexiste au président qu'il a momentanément élu, et il n'est pas au pouvoir de ce dernier d'en changer la composition, ne serait-ce qu'en pensée.
Système présidentiel s'il en est, la démocratie américaine n'interdit-elle pas explicitement, dans son quatorzième amendement, de faire ou d'appliquer « des lois qui restreindraient les privilèges ou les immunités des citoyens des Etats-Unis »? Instauré en 1868, ce verrou américain est né de la guerre de Sécession qui mit fin à l'esclavage des Noirs, tout comme le refus constitutionnel de distinguer entre Français selon l'origine est né de la guerre de Libération qui, en Europe, mit fin aux persécutions contre les Juifs et les Tsiganes.
Ces précisions historiques disent la gravité de l'enjeu. En faisant de la déchéance nationale le pivot de son discours sécuritaire, Nicolas Sarkozy a officialisé la xénophobie et le racisme comme ressorts de sa pédagogie politique. Proclamer que des Français peuvent être exclus de la communauté nationale au nom de leur « origine étrangère », c'est consacrer l'étranger comme figure du danger, de la délinquance et de la déviance. C'est affirmer que la France abriterait un peuple innocent, sain et pur que contamineraient des populations allogènes, extérieures ou différentes.
C'est encourager des persécutions de tous ordres contre les Français qui, dans l'ordinaire des préjugés contemporains, font figure d'étrangers, c'est-à-dire tous nos compatriotes issus des immigrations coloniale ou postcoloniale, arabes ou noirs, de culture ou de confession musulmane. Que cette ignominie soit aussi une diversion politicienne, celle d'un pouvoir discrédité, ne saurait autoriser à la relativiser: si un crime a bien été commis contre la République, son histoire, ses principes et ses valeurs, on ne comprendrait pas qu'il ne soit pas dénoncé sans répit et sanctionné sans pitié. [...]
www.mediapart.fr/journal/france/110810/sarkozy-contre-la-republique-un-president-hors-la-loi | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mar 17 Aoû - 12:23 | |
| Une nouvelle casserole pour Eric Woerth ? Cette fois, ce serait la déclaration de revenus... Le ministre du Travail semble traîner une nouvelle casserole. En 2008, en pleine campagne municipale à Chantilly, Eric Woerth sollicite auprès d'une banque un prêt de 6.500 euros sur huit mois. Jusque-là, rien d'anormal. Parmi les documents demandés par la banque : une déclaration de revenus. Et c'est là que ça coince. Le ministre (qui s'occupait alors du Budget) "n'a pas déclaré d'impôts sur le revenu", assure Médiapart. Eric Woerth "a certifié gagner seulement 3.000 euros par mois, et avoir comme revenu disponible à peine plus de 100 euros mensuels", ajoute le site Médiapart qui a pris sa calculette et estime qu'entre son salaire de ministre et ses indemnités de maire, Eric Woerth touchait "au moins 16.000 euros par mois". On est donc loin des 3.000 euros par mois qu'aurait déclarés le ministre-maire. La banque étudie alors le dossier du ministre et en déduit qu'il "dispose pour lui-même de 112 euros par mois pour vivre", selon Médiapart. L'établissement n'ira pas plus loin dans ses recherches et accordera sans problème l'emprunt demandé. http://www.lepost.fr/article/2010/08/15/2185079_eric-woerth-a-t-il-fait-une-fausse-declaration-de-revenus-pour-un-pret.html#xtor=EPR-275-[NL_732]-20100816-[politique]Mais, m'objecterez vous, on est en janvier 2008, il doit parler de ses revenus de 2006, quand il n'était pas ministre ! Et quand bien même ce serait le cas, il y a quelque chose qui "ne colle pas". En effet, non seulement, Éric Woerth perçoit 2.400 euros par mois en tant que maire de Chantilly, depuis avril 2005, mais il occupe, du 19 septembre 2005 au 19 juillet 2007, le siège de député de la 4ème circonscription de l'Oise. Et, à cette date, jusqu'en 2007, un député percevait 5 257,78 euros par mois, plus 157,73 euros d'indemnité de résidence, plus 1 353,88 euros d'indemnité de fonction défiscalisée. Donc, en admettant qu’Éric Woerth se soit basé sur ses revenus de 2006 pour faire sa demande de prêt, il aurait dû déclarer plus de 10 000 euros de revenus mensuels, non ?Pourquoi ne déclare-t-il que 3000 euros ? Et comment, en gagnant plus de 10 000 euros mensuellement, peut-il être non-imposable ? Source : Le Post.fr Woerth et le Crédit agricole : Mediapart persiste et prouve. Eric Woerth et le Crédit agricole ont remis en cause l'exactitude des documents publiés par Mediapart, et qui montrent qu'en 2008, le ministre, candidat aux municipales, avait fait une fausse déclaration sur ses revenus et ses impôts lors d'un emprunt sollicité auprès de sa banque. Mediapart maintient ses affirmations, publie les documents qui font preuve et précise comment il les a obtenus. http://www.mediapart.fr/journal/france/160810/woerth-et-le-credit-agricole-mediapart-persiste-et-prouvePour lire la demande de prêt d'Eric Woerth, le document est à cette adresse : http://iledere.parti-socialiste.fr/2010/08/16/quand-eric-woerth-declarait-a-sa-banque-vivre-avec-112-euros-par-mois/On peut lire : " Total revenus : 3000 euros ". " Revenu disponible après impôts sur le revenu par mois et par personne : 112 euros ". | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mer 25 Aoû - 21:57 | |
| Maistre, le 30 juillet à Paris (© AFP Aurore Marechal) La demande de légion d'honneur pour de Maistre venait du cabinet de Sarkozy Pas de rentrée sans nouveaux rebondissements du feuilleton Bettencourt. C’est le Canard Enchaîné qui fait une première révélation ce mercredi, en s’intéressant à la légion d’honneur épinglée en janvier 2008 à la veste de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. D'après l’hebdomadaire satirique, ce ne serait, non pas Eric Woerth qui en aurait fait la demande, mais le cabinet de Nicolas Sarkozy, en mars 2007, alors qu’il était ministre de l’Intérieur. L’homme de confiance de la milliardaire est d’ailleurs de nouveau entendu, ce mercredi matin par la police sur les modalités d’attribution de cette distinction. Laquelle aurait fait l'objet d'un circuit «incongru», commente le Canard, qui estime que son octroi à «un homme d’affaires dépourvu de tout mandat électoral» aurait dû relever plutôt du ministère de l’Economie et des Finances. (...) www.liberation.fr/politiques/0101653942-la-demande-de-legion-d-honneur-a-de-maistre-venait-du-cabinet-de-sarkozyWoerth-de Maistre, une relation soigneusement entretenue depuis 2006L'été n'aura en rien éteint l'incendie Woerth/Bettencourt qui menace de gagner la présidence de la République. Au terme des vacances judiciaires du mois d'août, les investigations parallèles et concurrentes menées par le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, et la présidente de ce même tribunal de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, vont reprendre à un rythme accéléré. Mardi [24 août], une nouvelle audition de l'ex-comptable des Bettencourt, Claire Thibout, demandée par le procureur Courroye, a duré plus de quatre heures. (...)
Selon Me Alain Gillot, «le parquet s'acharne à vouloir démontrer, sans éléments pour le prouver, que les enregistrements sont le fait d'un complot monté par les employés de Liliane Bettencourt et orchestré par sa fille». Ayant ouvert quatre enquêtes préliminaires sur différents volets de l'affaire Bettencourt, le procureur semble vouloir désamorcer le flot de critiques qui le visent. Selon Lepoint.fr, Philippe Courroye s'apprête à interroger à nouveau le ministre du travail Eric Woerth. Ce dernier avait été entendu, à titre de simple témoin et dans son bureau ministériel, le 29 juillet par les policiers de la brigade financière. (...)
Au cœur de cette enquête, les relations entre Eric Woerth et Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Ce dernier a de nouveau été entendu ce mercredi sur les modalités d'attribution de sa Légion d'honneur et sa remise par Eric Woerth. En juin, le ministre avait expliqué que Patrice de Maistre n'était qu'une vague connaissance. Depuis, il a été établi que les deux hommes entretenaient des relations suivies, ponctuées de rencontres régulières.
[...] M. de Maistre est également membre du Premier Cercle, cette structure de l'UMP rassemblant les gros donateurs financiers (lire notre enquête ici), et il fut la cheville ouvrière des financements par les Bettencourt de plusieurs responsables politiques de la droite.
Les saisies d'agendas – de Liliane Bettencourt, de Patrice de Maistre, de Claire Thibout – effectuées dans le cadre des diverses enquêtes préliminaires, les auditions des principaux protagonistes de l'affaire tout comme le rapport de l'Inspection générale des finances rendu public début juillet, permettent de reconstituer une partie des relations entre les deux hommes.
De septembre 2006 à juin 2010 Mediapart en fait ci-dessous l'inventaire, à partir des documents auxquels nous avons eu accès ou de comptes-rendus d'audition publiés par des confrères. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive : plusieurs déjeuners au Jockey Club entre les deux hommes n'ont pu être précisément datés, tout comme des réunions du Premier Cercle. Mais elle montre combien, depuis 2006, Patrice de Maistre et Eric Woerth, alors trésorier de l'UMP, ont entretenu des relations constantes.
29 septembre 2006. Patrice de Maistre adresse un mémorandum à André Bettencourt qui explicite les possibilités de financement de l'UMP pour la campagne présidentielle de l'année suivante. La note commence ainsi : «Suite à la réunion que j'ai eue avec Monsieur Eric Woerth...» 19 janvier 2007. Rencontre des deux hommes dans un café. La veille s'est tenue une rencontre entre Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre et Claire Thibout. C'est à cette occasion, selon l'ex-comptable, qu'une enveloppe de 50.000 euros en liquide a été remise par la milliardaire à son gestionnaire de fortune. Il s'agissait, toujours selon l'ex-comptable, d'une partie des 150.000 euros que lui avait demandés Patrice de Maistre pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. 7 février 2007. Rencontre des deux hommes dans un café. 12 septembre 2007. Déjeuner. 19 septembre 2007. Réunion à Bercy de la cellule fiscale rattachée au cabinet du ministre sur le cas d'un contribuable «associé» à de Maistre. 20 septembre 2007. Rencontre, où il est question de la situation professionnelle de Mme Woerth qui sera embauchée par la société Clymène, que dirige M. de Maistre, en novembre 2007. 9 novembre 2007. Réunion à Bercy de la cellule fiscale rattachée au cabinet du ministre sur le cas d'un contribuable «associé» à de Maistre. 23 janvier 2008. Remise par Eric Woerth de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre. 31 janvier 2008. Dîner du couple Woerth avec Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre. 19 juin 2008. Dîner du couple Woerth avec Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre. 11 février 2009. Dîner de Patrice de Maistre dans l'appartement privé des Woerth, à Bercy. 22 juin 2009. Rencontre de Patrice de Maistre avec le chef de la cellule fiscale rattachée au cabinet du ministre. Entre le 22 juin et le 21 juillet 2009, nouvel échange entre Patrice de Maistre et le chef de la cellule fiscale rattachée au cabinet du ministre. 27, 28 ou 29 octobre 2009. Eric Woerth participe avec Patrice de Maistre à une visite du futur auditorium André Bettencourt dans le nouveau bâtiment de l'Institut. 4 mars 2010. Patrice de Maistre demande à Liliane Bettencourt de signer trois chèques à l'attention d'Eric Woerth, Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse. Juin 2010. Rencontre Woerth-de Maistre pour, selon le gestionnaire de fortune, «évoquer avec lui le fait qu'avec le procès qui arrivait, la présence de son épouse devenait invivable...». François Bonnet www.mediapart.fr/journal/france/250810/woerth-de-maistre-une-relation-soigneusement-entretenue-depuis-2006 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mer 25 Aoû - 23:19 | |
| Quand Eric Woerth déclarait à sa banque vivre avec 112 euros par moisLe 2 janvier 2008, Eric Woerth a besoin d'emprunter 6.500 euros sur huit mois pour sa campagne municipale. La demande est classique de la part d'un candidat. Les conditions de l'emprunt auprès de l'agence du Crédit agricole de Chantilly, que Mediapart a pu consulter, le sont beaucoup moins. Comme des millions de Français, le ministre doit, pour obtenir un crédit, déclarer ses revenus, ses salaires, ses emprunts en cours, et le montant de ses impôts sur le revenu. Le salaire d'un ministre est d'environ 14.000 euros brut par mois. Auxquels il faut ajouter les quelque 2.400 euros qu'il touche comme maire d'une ville de 11.000 habitants, Chantilly. Peut-être Eric Woerth a-t-il d'autres revenus, mais une chose est donc sûre : il touche au moins 16.000 euros par mois. Or dans le formulaire d'emprunt, non seulement il se présente comme ingénieur cadre technicien, mais il inscrit 3.000 euros de revenus/salaires. Et ne déclare aucun impôt sur le revenu. Quelqu'un aurait-il pu remplir le formulaire à la place du ministre et se tromper ? «Tout emprunteur remplit lui-même son dossier de prêt», répond le Crédit agricole. Au vu de ses autres emprunts, le Crédit agricole effectue donc un calcul simple, parvenant à la situation suivante : Eric Woerth dispose pour lui-même de 112 euros par mois pour vivre ; son endettement bancaire est de 89%. Qui peut valider de telles données ? Le prêt lui est toutefois accordé. «Pour tout candidat, nous accordons ce type de prêt en fonction de la capacité du candidat à se faire rembourser ses frais de campagne» (NDLR: il faut pour cela obtenir plus de 5% des suffrages), répond le Crédit agricole. Certes, mais pourquoi la banque fait-elle comme si les déclarations du ministre étaient exactes ? S'interdit-elle de lui demander des explications ? «Pas de commentaire à ce sujet», répond le Crédit agricole. Et Eric Woerth ? Quel intérêt a-t-il à mentir sur sa situation ? A-t-il des revenus à cacher ? Est-il soucieux que personne ne connaisse le montant de ses impôts sur le revenu ? Le ministre n'a pas donné suite à nos demandes d'explication. Le contrat signé de la main même d'Eric Woerth est pourtant formel : «Les emprunteurs certifient complets, exacts, sincères et véritables les renseignement fournis pour justifier leur situation financière et patrimoniale portant notamment sur la description de leur endettement, la composition de leur patrimoine, le niveau de leurs ressources et revenus, et reconnaissent avoir été informés qu'en cas de fausses déclarations, ils seront constitués débiteurs de mauvaise foi et seront susceptibles en conséquence, sous réserve de l'appréciation des tribunaux d'être déchus du bénéfice du titre 1 de la loi 89-1010 du 21/12/1989 (NDLR: en réalité 31.12.1989) relatif au règlement des particuliers et des familles.»Mathilde Mathieu, Michaël Hajdenberg www.mediapart.fr/journal/france/130810/quand-eric-woerth-declarait-sa-banque-vivre-avec-112-euros-par-mois Woerth et le Crédit agricole : Mediapart persiste et prouvewww.mediapart.fr/journal/france/160810/woerth-et-le-credit-agricole-mediapart-persiste-et-prouve“Bombyx praevarica-toris”?(un papillon d’une espèce rare) Cette prédisposition au mensonge – marque de fabrique du sarkozysme – donne encore moins de crédit à toutes les dénégations aussi vigoureuses soient-elles dont il nous abreuve depuis la mi-juin 2010 ! Deux mois de mensonges à répétition… De quoi remplir une citerne de lait d’beu. A Vienne, le porte-parole de la communauté rom s’appelle Rudolf Sarközi. http://kamizole.blog.lemonde.fr/2010/08/24/%c2%abde-quoi-sarkozy-est-il-le-nom-%c2%bb-du-lointain-descendant-d%e2%80%99une-famille-rom/Et comme son nom l’indique, son ex-épouse Cécilia Ciganer descend de Tsiganes. L'écœurante chasse aux TsiganesComment l'expulsion des Roms est-elle perçue du côté de Bucarest ? www.largeur.com/?p=3220Les roms, boucs émissaires de l'échec complet du sarkozysme et de ses petits singes, sont expulsés on ne sait pas pourquoi, pour revenir quelques jours plus tard avec un pécule que la France leur a donné. http://sarkostique.over-blog.com/article-sarkozy-ecrase-par-l-adversite-sortez-les-mouchoirs-55954101.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Ven 27 Aoû - 14:54 | |
| Gilles Brücker.© (dr)Affaire Bettencourt : l'Ordre des médecins décide de s'en mêler[extraits] Une mauvaise nouvelle attend les médecins et chercheurs gravitant dans l'entourage de Liliane Bettencourt. Les articles de presse détaillant leur rôle médical ainsi que les liens personnels et financiers noués avec l'héritière de l'Oréal ont convaincu l'Ordre des médecins de les convoquer en vue d'une éventuelle procédure disciplinaire. Les professeurs Gilles Brücker et Christine Katlama, investis dans la lutte contre le sida, concentrent les interrogations. Un docteur réputé, désigné exécuteur testamentaire par la vieille dame, fonction dotée d'un million d'euros, des batailles de diagnostics contradictoires, des associations de lutte contre le sida destinataires de largesses inhabituelles : le monde médical ne bruisse que de cette histoire à tiroirs multiples depuis la conférence internationale sur le VIH, à Vienne, en Autriche. Elle a coïncidé, fin juillet, avec la parution des premiers articles de presse concernant, notamment, Gilles Brücker et sa compagne Christine Katlama. Ces deux professeurs des universités concentrent les interrogations, même s'ils ne seront pas les seuls à devoir rendre des comptes à leurs pairs. Lui est spécialiste en épidémiologie des maladies transmissibles et dirige le GIP-Esther, une structure publique engagée dans la lutte contre le sida en Afrique et en Asie du Sud-Est. Co-fondateur de Médecins sans frontières puis de Médecins du monde, Gilles Brücker a travaillé au cabinet de Bernard Kouchner, alors ministre de la santé, avant de prendre, en 2002, la tête de l'Institut de veille sanitaire pendant cinq ans. Christine Katlama exerce au service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière et milite activement pour l'accès aux traitements antirétroviraux dans les pays du Sud. Ils franchissent le seuil de la maison Bettencourt dans les années 1990 par l'entremise de François-Marie Banier, ami d'enfance de Gilles Brücker et parrain de leur fils Gaspard. Leurs détracteurs leur reprochent d'avoir pris le parti du photographe dans l'affaire l'opposant à la fille de la milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers, en faisant passer leurs intérêts personnels avant le serment d'Hippocrate. Devenu le «médecin coordonnateur» de Liliane Bettencourt, comme il se qualifie lui-même, Gilles Brücker décrit leurs relations – médicales et pas seulement d'amitié – à l'occasion de son audition par la brigade financière, le 6 octobre 2008, dans le cadre de la plainte pour «abus de faiblesse» déposée contre François-Marie Banier. Depuis leur rencontre, «Liliane Bettencourt (le) sollicite régulièrement à des fins médicales», déclare-t-il aux policiers. Ils se voient, ajoute-t-il, «plusieurs fois par an». Tant et si bien que la milliardaire décide, en 2003, d'en faire son exécuteur testamentaire, chargé de veiller au respect de ses dernières volontés. Une fonction assortie d'une dotation d'un million d'euros, ce dont Gilles Brücker n'a été informé que plus tard, a-t-il affirmé en défense dans un entretien au Monde de juillet 2010, sans préciser s'il était prêt ou non à renoncer à cette somme. De possibles entorses au Code de déontologieCet entremêlement d'intérêts mérite des explications, selon le secrétaire général du Conseil de l'Ordre des médecins, Walter Vorhauer. Le Code de déontologie médicale interdit en effet aux praticiens de «s'immiscer dans les affaires de famille» et «la vie privée de (leurs) patients» (article 51). Il les empêche, par ailleurs, de «profiter des dispositions entre vifs et testamentaires faites en (leur) faveur» par une patiente et d'«abuser de (leur) influence pour obtenir un mandat ou contracter à titre onéreux dans des conditions qui lui seraient anormalement favorables» (article 52). À de possibles entorses au Code de déontologie s'ajoutent des pratiques pour le moins ambiguës. Le couple Brücker-Katlama et leurs deux enfants séjournent à deux reprises sur l'île d'Arros, aux Seychelles. Au fil des ans, des liens se tissent entre Liliane Bettencourt et leur fille Pauline. Un jour de décembre 2006, la milliardaire fait savoir qu'elle souhaite lui offrir un appartement. Et pour cela procède à une donation de 500.000 euros. Des associations sous perfusion des BettencourtL'ultime rebondissement intervient au début de l'été 2010 quand la presse commence à s'intéresser à l'île d'Arros, aux Seychelles. À la mort de Liliane Bettencourt, ce bout de terre d'une valeur difficile à estimer (entre 20 millions et 100 millions d'euros) devrait revenir à François-Marie Banier, ainsi qu'à trois associations médicales : Orvacs, Solthis et le Crepats. Le couple de médecins les connaissent bien : Gilles Brücker est le président d'Orvacs, un réseau de recherche sur les vaccins contre le VIH, qui compte Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, dans son conseil d'administration. Quant à Christine Katlama, elle préside Solthis, engagée dans l'accès aux traitements contre le sida en Afrique et travaille dans le service de la Pitié-Salpêtrière qui bénéficie de financements via le programme Crepats. Ces structures sont déjà toutes sous perfusion des Bettencourt, via la fondation de la famille. Solthis, comme l'indique son rapport d'activité, a été créée en 2003 grâce à une subvention de 9 millions d'euros étalée sur cinq ans, relayée par un engagement, à partir de 2007 jusqu'en 2016, de 2,4 millions chaque année. Ses financements proviennent à 96% de la Fondation Bettencourt-Schueller. Avec 1 million d'euros par an, Orvacs, de son côté, créé en 2000, en dépend à 100%. Selon la déposition de Christine Katlama à la brigade financière, le 8 octobre 2008, 400.000 euros sont, en outre, revenus à son service (maladies infectieuses) de la Pitié-Salpêtrière pour «financer la recherche clinique et médicamenteuse». Dans le milieu de la recherche médicale, où l'argent public vient à manquer, les généreux donateurs privés font rarement l'objet de critiques. Mais l'afflux de telles sommes d'argent et l'imbrication des intérêts personnels et professionnels ont immanquablement provoqué des jalousies et fait naître des questions sur l'utilisation de ces fonds. Carine Fouteau www.mediapart.fr/journal/france/260810/affaire-bettencourt-l-ordre-des-medecins-decide-de-s-en-meler | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Ven 27 Aoû - 15:22 | |
| Minc, l'oligarque bête et méchantPar Laurent Mauduit Je le confesse : j'avais pris la décision dans le courant de l'été de ne plus écrire une ligne sur Alain Minc pendant quelques temps, mais après sa sortie contre le «pape allemand», je peine à me contenir. Tout juste après l'avoir prise, je m'autorise donc à faire une entorse à ma bonne résolution. (…) Mais, quand j'ai entendu Alain Minc éructer contre le «pape allemand», je n'ai pas résisté à l'envie de prendre encore la plume. La sortie est trop grave pour qu'on ne lui oppose que le silence ou l'indifférence. Le conseiller de l'ombre a beau avoir perdu beaucoup de son influence et être tenté de multiplier les provocations et faire du zèle pour rentrer en grâce auprès de son mentor, sa tirade est si choquante qu'elle mérite qu'on s'y arrête. Qu'avait donc dit Benoît XVI pour s'attirer un tel quolibet ? Il avait tout bonnement résumé l'opinion majoritairement partagée dans les milieux catholiques depuis que Nicolas Sarkozy, cherchant une diversion pour sortir du scandale Bettencourt, a lancé une campagne xénophobe en engageant une vague massive d'expulsion des Roms. Dimanche 22 août, le pape, prenant la parole devant des pèlerins venus à Rome, avait donc invité ses ouailles «à savoir accueillir les légitimes diversités humaines». De quelque religion que l'on soit, ou alors radicalement athée sinon même anticlérical, qui peut s'opposer à pareil précepte ? Personne de bon sens, naturellement. Que l'on soit adepte de la charité chrétienne ou que l'on soit un ardent défenseur des droits de l'homme, on ne peut que saluer la réaffirmation de ce principe, qui donne la mesure de l'émotion qu'a suscitée, de par le monde, la politique de stigmatisation contre une communauté engagée par Nicolas Sarkozy. Personne de bon sens, non ! Mais à l'évidence, Alain Minc a perdu le sien. A-t-il à ce point besoin de démontrer au chef de l'Etat qu'il peut encore lui rendre envers et contre tout de menus services ? Veut-il le convaincre que même dans la pire des adversités il restera dans le dernier carré de ses fidèles ? Pour justifier l'expulsion des Roms et voler au secours de Nicolas Sarkozy, il a en tout cas trouvé, mercredi, lors de l'émission l'été en pente douce", sur France Inter -on peut écouter ci-dessous le principal extrait qui nous intéresse- , un argument auquel aucun sarkoziste n'avait encore songé : ce pape a tort parce qu'il est... allemand !«On peut discuter (de) ce que l'on veut sur l'affaire des Roms, mais pas un pape allemand», a ainsi expliqué Alain Minc. «Jean Paul II peut-être, pas lui». «Son insensibilité qu'on a mesurée quand il a réinstallé un évêque révisionniste, son insensibilité à l'histoire, dont il est comme tous les Allemands un héritier, non pas un coupable mais un héritier», a-t-il ajouté. D'une phrase, Alain Minc fait donc allusion au passé controversé de Benoît XVI. Mais ce n'est pas, dans sa bouche, l'argument majeur. Selon lui, ce qui disqualifie celui qui prône une meilleure prise en compte des «légitimes diversités humaines», c'est qu'il est un «un pape allemand» et qu'il est donc, «comme tous les allemands», «l'héritier» de l'histoire que l'on sait. L'histoire du génocide des juifs ou de l'extermination des tziganes... La phrase est tellement sidérante et choquante qu'elle a suscité une nouvelle vague d'indignation dans les milieux catholiques - à commencer par les milieux catholiques de gauche, qui se sont souvent montrés critiques à l'encontre du pape Benoît XVI. Pensant rendre service à Nicolas Sarkozy en défendant l'indéfendable, Alain Minc s'est montré si maladroit qu'il est en fait parvenu au résultat strictement inverse : creuser encore un peu plus l'incompréhension entre le chef de l'Etat et les milieux catholiques français, qui se sont pourtant très fortement mobilisés en faveur de son élection en 2007. Maladroit et choquant, oui ! Car on comprend bien ce qu'il y a de biscornu et de stupide dans le raisonnement du trop zélé conseiller. A la suivre, à considérer qu'il y aurait une responsabilité collective du peuple allemand dans le crimes nazis - une responsabilité qui le disqualifie pour s'indigner aujourd'hui de tentations ou de dérives xénophobes, on pourrait être tenté de se laisser aller à beaucoup d'autres inepties de ce genre : compte tenu du legs de la guerre d'Algérie, un pape français serait-il qualifié pour condamner de nos jours le colonialisme ? Et après les atrocités de Guantanamo, un pape d'origine américaine serait-il qualifié pour s'indigner de pratiques de torture ? A ce compte-là, on pourrait se demander aussi par quel mystère Alain Minc estime que Jean-Paul II, pape originaire de Pologne, était plus fondé à défendre les «légitimes diversités humaine », alors que ce pays a été déchiré dans le passé par de sombres convulsions antisémites. Mais arrêtons-là ! Car en vérité, il n'y a rien de rationnel dans le propos d'Alain Minc. Rien de sensé ni d'argumenté. Dans sa gymnastique intellectuelle tortueuse pour défendre son maître, le conseiller en vient, sans même s'en rendre compte, à utiliser les mêmes thématiques que lui. Pour justifier l'expulsion des Roms, il utilise une thématique anti-allemande. Dans le seul souci de ne pas dire ce qui est pourtant une évidence : autrefois patrie des droits de l'homme, la France se déshonore en conduisant une telle politique. Et le fait qu'un pape controversé le suggère aussi change-t-il quoique ce soit à cet accablant constat ? Des galipettes intellectuelles d'Alain Minc, on peine donc, cette fois, à s'amuser. Car elles viennent justifier l'injustifiable. Sans la moindre finesse ni la moindre habileté. Presque avec brutalité. C'est d'ailleurs peut-être cela la morale de cette sombre histoire : l'oligarchie rend bête et méchant. www.mediapart.fr/club/blog/laurent-mauduit/270810/minc-loligarque-bete-et-mechant | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Ven 27 Aoû - 23:50 | |
| Liliane Bettencourt triche avec le Fisc... le pouvoir ferme les yeux En avant-première, un résumé de l'enquête à paraître dans le Marianne du 28 août. Marianne a pu prendre connaissance d'un certain nombre d'éléments du dossier fiscal de Liliane Bettencourt, la première contribuable française. (…) Ces nouvelles pièces versées au dossier feront à coup sûr mauvais genre à la veille de la grande manifestation du 7 septembre contre la réforme des retraites. En décortiquant ces liasses de documents, on comprend tout à la fois l'incroyable injustice que représente le fameux bouclier fiscal à 50%, mais aussi, mais surtout, l’impunité dont bénéficie une poignée de super-riches français. Sous l'ère Sarkozy, et de façon spectaculaire, mais, en réalité, depuis de longues années. Où l’on découvre, en outre, qu’il est plus facile d’abuser le fisc quand on est riche que lorsqu’on gagne le Smic… Quatre informations majeures à retenir : 1) En 2008, Liliane Bettencourt a touché non pas 30 millions d'euros de restitution au nom du bouclier fiscal comme il a été écrit, mais très exactement 32.665.513 euros 2) Outre l'évasion fiscale déjà connue à propos de l'île d'Arros et de ses comptes en Suisse, il apparaît que Mme Bettencourt sous-évalue notoirement les biens immobiliers qu'elle déclare au fisc. Notamment sa maison bretonne de l'Arcouest (3,9 hectares, 25 pièces, dépendance, tennis, piscine et vue imprenable sur l'océan : 827.000 euros !) et sa maison de Formentor sur l'île de Majorque en Espagne (2000m2 de terrain, 7 pièces, 275 m2 habitables : 255.966 euros !). Sans parler des demeures de M.André Bettencourt en Seine-Maritime dont l’une d’entre elles vaut sans doute le triple de la valeur déclarée au fisc. 3) La sous-évaluation rocambolesque des «meubles meublants» de ces différentes propriétés : 30.000 euros de meubles seulement à L'Arcouest, 24.000 euros pour l'hôtel particulier de Neuilly. Cette dernière demeure étant déclarée à 8,7 millions d'euros, les meubles devraient représenter environ 5% de cette somme, soit 400.000 euros. 4) La sous-évaluation des bijoux (une centaine de pièces de toute beauté pour 6,3 millions d'euros) dont nous nous sommes procuré le constat d'huissier (voir ci-dessous le procès-verbal de constat) qui les répertorie et la totalité des images. Autre élément et non des moindres : selon nos informations, la régularisation de la situation fiscale de Mme Bettencourt, annoncée par elle-même fin juin, ne s'effectuerait plus à l'amiable. Elle fait désormais l'objet d'un ESFP : examen de situation fiscale personnelle. Autrement dit, le fisc épluche tout. Du coup, Mme Bettencourt aurait provisoirement renoncé à réclamer le bénéfice du bouclier fiscal pour l'année 2010 en attendant la fin de la procédure de redressement. (...) Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’évidence, le feuilleton Woerth-Bettencourt continue ! Laurent Neumann www.marianne2.fr/Nouvelle-revelation-comment-Liliane-Bettencourt-trompe-le-fisc_a196721.html www.marianne2.fr/A-lire-dans-Marianne-cette-semaine-quand-Liliane-Bettencourt-triche-avec-le-Fisc-le-pouvoir-ferme-les-yeux_a196713.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Sam 28 Aoû - 1:20 | |
| Dessin de NONOConflits d'intérêts : où est passée la commission promise par Sarkozy ?Le 12 juillet, en pleine affaire Woerth-Bettencourt, Nicolas Sarkozy intervient sur France 2 pour faire redescendre la pression. Sans grande surprise, le président de la République soutient son ministre ( "A-t-il commis quelque chose de répréhensible ?"). Il fait pourtant une annonce : "Je demanderai à une commission représentant toutes les familles politiques de réfléchir dès la semaine prochaine à la façon dont on doit ou non compléter ou modifier la loi pour éviter dans l'avenir toute forme, qui pourrait intervenir, de conflit d'intérêts." "La semaine prochaine" ? Le délai est apparemment dépassé. Un mois et demi plus tard, l'annonce n'a donné lieu à aucune application concrète. Depuis le mois de juillet seuls les socialistes se sont exprimés sur cette commission. Les leaders du PS se sont dits partagés. "A priori, ça ne nous intéresse pas", lâchait le porte-parole du PS, Benoît Hamon. D'autres dirigeants socialistes se sont montrés favorables sur le principe, si les membres n'étaient pas choisis par la majorité. "C'EST EN COURS" Depuis, que fait l'Elysée ? "C'est en cours", répond Matignon. Difficile d'en savoir beaucoup plus. Les services du premier ministre affirment avoir eu avec l'Elysée des "discussions sur l'élaboration" de la commission, sans vouloir préciser combien ni quand, ne souhaitent pas indiquer qui s'en charge, et ne donnent pas non plus de délai officiel. Comment expliquer un tel retard ? "En disant 'la semaine prochaine', le président parlait de l'ouverture du dossier. C'est quelque chose de sensible, et c'est quelque chose qui doit être stable", assure-t-on à Matignon. Faudrait-il créer une nouvelle instance ou s'appuyer sur une structure existante ? Cela fait partie des questions "examinées", affirment les services du premier ministre. Parmi les partenaires envisageables figure la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), affirmait RTL en juillet. "Nous n'avons pas été sollicités", répond aujourd'hui la Commission. "DÉTOURNER L'ATTENTION" De leur côté, les députés socialistes n'ont à ce jour pas été davantage contactés. "La commission annoncée par Nicolas Sarkozy témoignait d'une volonté de détourner l'attention des électeurs, avance Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à l'Assemblée. Sur France 2, Nicolas Sarkozy affirmait que "les parlementaires" seraient également concernés par une telle structure, ainsi que "telle ou telle personne qui exerce une responsabilité". "Dans tous les cas, en reconnaissant qu'il fallait réfléchir aux conflits d'intérêts, Nicolas Sarkozy nous a donné raison", juge le socialiste. "Depuis, ils ont mis l'accent sur la sécurité… Mais l'affaire Woerth-Bettencourt n'est pas finie", estime Jean-Marc Ayrault. Le leader du PS à l'Assemblée n'exclut pas, sur le principe, de "donner son avis" dans le cadre d'une commission sur les conflits d'intérêts, si celle-ci voyait le jour. Si ce n'était pas le cas, comment les députés socialistes espèrent-ils contribuer à maintenir la pression sur Eric Woerth et Nicolas Sarkozy ? "Nous réclamons toujours la création d'une vraie commission d'enquête parlementaire", répond M. Ayrault. Les députés socialistes envisagent d'utiliser leur "droit de tirage", ce qui permettrait à l'opposition d'inscrire la question à l'ordre du jour, ce qu'avait refusé l'UMP en juillet. La nouvelle demande pourrait avoir lieu en octobre. D'ici là, selon Le Point.fr, Eric Woerth pourrait de nouveau avoir été entendu par le procureur Courroye. Contacté, l'Elysée n'a pas donné suite à nos questions. Alexandre Piquard www.lemonde.fr/politique/article/2010/08/26/conflits-d-interets-ou-est-passee-la-commission-promise-par-sarkozy_1402953_823448.htmlVidéo | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Dim 29 Aoû - 13:43 | |
| Eric de Sérigny, l'interface entre Eric Woerth et les ex-patrons de MolexEric Woerth n'arrête pas de faire parler de lui cet été. Mais surtout il dévoile toujours plus les liens entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. Le voilà au coeur de l'affaire Molex, par le biais de son «conseiller pour les relations économiques», Eric de Sérigny. Ce dernier est lié étroitement au monde des affaires. Fidèle d'Eric Woerth, il a suivi le ministre, du ministère de l'économie au ministère du travail et a été également cité dans l'affaire Bettencourt. Gestionnaire de portefeuilles de clients fortunés, Eric de Sérigny est surtout intervenant dans la société Athéma, et a travaillé à ce titre avec les avocats de la direction de l'usine Molex. Dossier Molex dans lequel Eric Woerth est intervenu validant le licenciements de salariés contre l'avis de l'inspection du travail. On peut donc parler aujourd'hui de conflits d'intérêts. Les salariés de Molex sont les victimes de patrons voyous qui ont eux l'appui des dirigeants et ministres de l'UMP. Plus que jamais il est essentiel de faire la lumière sur les pratiques d'un «Etat UMP» au service des plus puissants et des plus riches. Avec cette énième affaire, le NPA exige une fois de plus la démission du ministre Woerth. Le 20 août 2010 www.npa2009.org/content/communique-du-npa-eric-de-serigny-linterface-entre-eric-woerth-et-les-ex-patrons-de-molexSenior Partner Eric de Serigny a débuté sa carrière à la banque Rothschild où il a été Directeur à l’Exploitation Entreprise puis à la Clientèle Privée. En 1981, il a intégré la Direction de la Gestion Patrimoniale du CCF. Il a ensuite rejoint la Chase Manhattan Bank à Paris en tant que Country Manager et Vice Président International. En 1988, il a été nommé Directeur Général de la Lloyds Bank en France avant de devenir Président Directeur Général. Il a rejoint la banque KBC comme Senior Advisor en 2003. Il est en outre membre du conseil de surveillance d'Imerys. Eric a rejoint en juin 2009. www.athema.eu/fr/?p=q&id=2 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Dim 29 Aoû - 14:37 | |
| En marge de l'affaire Woerth, Roland Branquart, l'ami, le conseiller et le mélange des genres En enquêtant sur Eric Woerth, c'est tout un fonctionnement du système politique que l'on découvre. Car l'affaire conduit à s'intéresser aux campagnes, à ceux qui les financent, à ceux qui les «font». [extraits] C'est ainsi que nous avons rencontré Roland Branquart. Cet homme de 60 ans, dont plus de la moitié passée à organiser la communication des politiques, illustre, sans qu'il se situe dans l'illégalité, un certain mélange des genres : ami du ministre, il est son conseiller en communication, tout en agissant comme lobbyiste auprès de lui. Parallèlement, il démarche des collectivités locales pour faire tourner sa société de communication, Euro 2C. En 2007, quand Eric Woerth fait appel à lui pour sa campagne des législatives, Roland Branquart est sous le coup d'une condamnation. La justice française l'a jugé coupable de «complicité de prise illégale d'intérêts». Elle estime qu'au milieu des années 90, Jean-François Mancel, alors président du Conseil général de l'Oise, a favorisé Euro 2C dans l'obtention de marchés publics. Et qu'en échange, Euro 2C a investi de l'argent dans une société de parfums qui avait besoin de nouveaux investisseurs. Une société dont Jean-François Mancel était actionnaire. (...) L'intense lobbying a fonctionnéRoland Branquart. J'aurais bien, très bien pu faire des missions de conseil auprès du ministère du budget. J'avais la taille d'entreprise pour le faire, l'expérience également. Mais je n'ai même pas répondu aux appels d'offres car je n'aime pas trop mélanger les genres, je m'efforce de ne pas utiliser mes amis et de ne pas les mettre en situation de devoir me dire oui.»Vraiment ? C'est pourtant payé pour que le ministre lui dise «oui» que Roland Branquart se rend au ministère du budget à la fin du mois de juillet 2008. Son entreprise Euro 2C ne fait pas que de la communication : elle fait partie de l' association française des conseils en lobbying. C'est donc à ce titre qu'il accompagne Marc Davies, alors président de la société Betfair, qui souhaite installer en France un type de pari en ligne particulier, le betting exchange (...) privilège rare pour un lobbyiste, Roland Branquart, Marc Davies et un consultant franco-américain sont reçus par le ministre en personne en cet été 2008. Quand le ministre s'éclipse, c'est son directeur de cabinet, Sébastien Proto, qui prend le relais, pour une entrevue qui durera au total un peu moins de 30 minutes. Ce n'est pas la première fois que Betfair est reçu au ministère. Mais le précédent interlocuteur, Hubert Monzat, a entre-temps été nommé fin juin 2008 directeur général de France Galop, le principal concurrent de Betfair Surnommé «l'eBay des paris en ligne», Betfair, dont Bernard Arnault est actionnaire (à hauteur de 10%), est le leader mondial du betting exchange (ou «bourse des échanges»). Or le betting exchange peut facilement être utilisé comme une lessiveuse d'argent sale, comme l'a expliqué Jean-Baptiste Carpentier, le directeur de la cellule anti-blanchiment du ministère des finances (Tracfin), lors de son audition au Sénat. Car ce n'est plus un bookmaker agréé par l'Etat qui fixe la cote des paris mais les joueurs eux-mêmes. Sans contrôle. Le betting exhange a un autre défaut de taille : il représente un énorme manque à gagner pour l'Etat d'un point de vue fiscal. Alors que toutes les raisons semblent réunies pour qu'Eric Woerth exclue ce type de pari tant il contrevient à la libéralisation «maîtrisée» des jeux en ligne vendue par le gouvernement, l'article 2 du projet de loi déposé par le ministre du budget de l'époque l'autorise. L'intense lobbying a fonctionné. 123.000 euros pour un audit sur le développement durableD'autant que, comme l'a déjà souligné le site du Nouvel Observateur, Sébastien Proto, qui a personnellement supervisé la réforme, entretient des liens d'amitié très étroits avec Antoine Arnault, administrateur du groupe de son père (actionnaire de Betfair), beau-fils de... Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et joueur de poker émérite. […]selon nos informations, la rémunération mensuelle d'un lobbyiste oscillerait entre 5.000 et 20.000 euros par mois. Roland Branquart se serait situé dans la moyenne basse de cette fourchette. Qu'on se rassure toutefois, l'entrepreneur a d'autres atouts dans sa manche. Avec son ami Michel Vialatte, lui-même condamné pour avoir truqué des marchés publics à Nice, il a monté une entreprise, Arcet Notation, qui réalise des audits sur la qualité du développement durable de collectivités locales. Habituellement, pour obtenir le label de développement durable après expertise, une ville de cette taille débourse entre 15 et 20.000 euros. Mais à Bagnolet, la facture a atteint... 123.000 euros. (…) Lors de plusieurs conseils municipaux, Pierre Mathon, un Vert local, pose des questions au maire sur ce rapport à 123.000 euros que personne n'a jamais vu. La mairie ne peut se permettre de montrer une étude ridicule. Cela prendra deux ans, avant qu'Arcet Notation, au pied du mur, ne mette en ligne un dossier de 87 pages. En septembre 2009, Arcet Notation a été racheté. Roland Branquart et Michel Vialatte n'ont pas été inquiétés pour le marché de Bagnolet. Ils peuvent donc continuer leurs activités et cela tombe bien : la prochaine fois qu'Eric Woerth se présentera à une élection, il aura tout intérêt à se doter d'une bonne équipe de communicants. Fabrice Arfi, Mathilde Mathieu, Michaël Hajdenberg www.mediapart.fr/journal/france/250810/en-marge-de-laffaire-woerth-roland-branquart-lami-le-conseiller-et-le-melange- | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Dim 29 Aoû - 17:43 | |
| Woerth menacé par la Cour de justice Jean-Louis Nadal, le procureur général près la Cour de cassation se saisit du dossier. Un nouveau front judiciaire menace Eric Woerth. Jean-Louis Nadal, le procureur général près la Cour de cassation, envisage de saisir la Cour de justice de la République concernant des infractions présumées de prise illégale d’intérêt et de favoritisme de l’ancien ministre du Budget. Selon nos informations, Jean- Louis Nadal a signé durant l’été, le 17 août, deux courriers. L’un à Philippe Ingall-Montagnier, le procureur général de Versailles, et à ce titre supérieur hiérarchique du procureur Philippe Courroye à Nanterre. Dans cette lettre, Jean-Louis Nadal réclame la communication de tous les éléments du dossier pénal susceptibles de concerner une éventuelle prise illégale d’intérêt ou un délit de favoritisme. Il vise notamment les soupçons concernant le dossier fiscal de Liliane Bettencourt et l’embauche de Florence Woerth comme gestionnaire de fortune de la milliardaire. Le deuxième courrier a été adressé à François Baroin, actuel ministre du Budget. Cette fois-ci, le procureur Nadal réclame une copie du rapport de l’Inspection générale des finances. Ce rapport, commandé par le successeur d’Eric Woerth, a finalement blanchi ce dernier de tout soupçon concernant d’éventuelles interventions en matière fiscale. "Sa démarche est un peu osée..." "Nous avons également demandé communication des annexes de ce rapport", précise-t-on dans l’entourage de M. Nadal où, en de fin de semaine, on restait encore sans réponse des deux destinataires. A l’origine de ce nouveau front judiciaire, un courrier de Corinne Lepage daté du 11 août dernier. La députée européenne estime dans sa lettre au procureur général que l’affaire Woerth témoigne d’une situation "de blocage", "extrêmement préjudiciable pour notre pays". "L’accès à une justice impartiale et indépendante est un droit pour les citoyens, un devoir pour l’Etat", écrit-elle. Réputé indépendant, ancien procureur général de la cour d’appel de Paris quand Philippe Courroye y était juge d’instruction, Jean-Louis Nadal, nommé en 2004 à la Cour de cassation, a donc décidé de s’emparer du dossier. "Sa démarche est un peu osée, commente un juriste. Sur le papier, le procureur général près la Cour de cassation est bien celui qui peut saisir la Cour de justice, après avis conforme de la commission des requêtes. Mais il doit être lui-même saisi par un parquet. En écrivant au parquet général de Versailles et en demandant les pièces, Jean-Louis Nadal a pris les devants." "Nous allons évaluer la pertinence des documents que nous avons demandés, et ensuite nous verrons s’il y a lieu de saisir la commission des requêtes", détaille- t-on dans l’entourage du procureur général. Outre ce volet fiscal concernant ses fonctions de ministre du Budget, l’actuel ministre du Travail est également sous la menace de l’enquête en cours concernant la Légion d’honneur de Patrice de Maistre, l’homme de confiance de Liliane Bettencourt. Réentendu six heures en garde à vue cette semaine, Patrice de Maistre ne s’est pas caché, devant les policiers, des deux interventions faites pour obtenir sa décoration. La première, en mars 2007, auprès de l’avocat Jacques Rossi, ancien directeur général du groupe Bolloré, qui a conduit à l’ouverture d’un dossier auprès de Laurent Solly, alors au cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Le jour de la mort d’André Bettencourt Puis, après l’élection présidentielle, c’est auprès d’Eric de Sérigny, un proche d’Eric Woerth, que Patrice de Maistre a renouvelé sa demande. Camarade de chasse de Maistre, au même titre que l’héritier Peugeot, Robert Peugeot, Eric de Sérigny est un des fondateurs du club du Premier cercle réunissant les donateurs de l’UMP. "Patrice de Maistre ne s’est jamais caché de son appartenance au Premier cercle…", soupire un de ses proches. Un dîner de "remerciement" a même été organisé au printemps 2008, réunissant les époux Woerth, Eric de Sérigny et Patrice de Maistre à l’hôtel de Seignelay, rue de Lille, à Paris (cet hôtel particulier appartient à Bercy). Promu chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 2007, Patrice de Maistre a embauché Florence Woerth en novembre 2007 au sein de la société en charge de la gestion de la fortune de Liliane Bettencourt. S’agissait-il d’un renvoi d’ascenseur? Eric Woerth lui a accroché le ruban rouge en janvier 2008… La cérémonie initiale avait pourtant été prévue le 19 novembre 2007, mais avait été annulée à la dernière minute. Ce jour-là décédait André Bettencourt… www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Woerth-menace-par-la-Cour-de-justice-216772/ | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 30 Aoû - 11:23 | |
| Eric Woerth dénonce sa «lapidation médiatique». Eric Woerth nous a reçus samedi dans sa mairie à Chantilly (Oise). Dans son bureau ouvert sur l’hippodrome, il affiche une solide combativité. Reposé après une trêve estivale à Chamonix (Haute-Savoie), il prévient : « Je suis en forme olympique. » Mais il reste visiblement affecté par deux mois et demi d’attaques ininterrompues. « C’est un peu une chasse à l’homme, comme il existe ici des chasses à courre. Sauf que c’est moi qui joue le rôle du cerf, commente-t-il avec une certaine résignation. Je suis un dommage collatéral des écoutes sauvages d’un majordome (NDLR : celui de Liliane Bettencourt). Je subis depuis deux-trois mois une sorte de lapidation médiatique assez impressionnante. » http://www.leparisien.fr/politique/eric-woerth-denonce-sa-lapidation-mediatique-30-08-2010-1047658.phpL'Iran a Sakineh Mohammadi-Ashtiani, condamnée à mort par lapidation. La France a Eric Woerth. Chaque pays a les martyrs qu'il mérite. Woerth, tu n'as pas honte de parler de lapidation ? Tu n'as pas honte par rapport aux femmes qui sont lapidées ? | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 30 Aoû - 13:45 | |
| C'est ce que je me suis dit aussi, BA. Et pour un lapidé, il a la peau dure ! Quant à celui qui joue le rôle du cerf et porte des cornes, c'est plutôt le citoyen français. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 30 Aoû - 15:02 | |
| Affaire Bettencourt : les pièces à convictionPar La rédaction de Mediapart [extraits de la 1ere des 4 pages] La Cour de justice de la République sera-t-elle saisie du cas Eric Woerth, alors que deux magistrats se disputent les enquêtes sur l'affaire Bettencourt ? Puisque ce scandale entre cette semaine dans une nouvelle phase, Mediapart a décidé, à partir d'aujourd'hui, de diffuser de nombreux extraits sonores inédits des enregistrements clandestins réalisés au domicile de Liliane Bettencourt. Il s'agit ainsi de donner à nos lecteurs ce qui constitue le socle et le cœur d'une affaire d'Etat qui menace l'Elysée. Notre série Bettencourt, les pièces à conviction démarre ce lundi 30 août alors que deux informations de premier ordre viennent d'être rendues publiques. La première, dans le volet politique du dossier, annoncée par le Journal du Dimanche du 29 août : à savoir une possible saisie de la Cour de justice de la République concernant les soupçons de prise illégale d'intérêts et de favoritisme qui pèsent sur le ministre Eric Woerth. La seconde, dans son volet familial : l'éviction du photographe François-Marie Banier du testament de la propriétaire de L'Oréal, qui en avait fait, en 2007, son légataire universel. Dans le même temps, une autre date capitale est inscrite au calendrier judicaire de l'affaire Bettencourt. Le 14 septembre, la cour d'appel de Versailles doit rendre son délibéré qui validera définitivement – ou non – l'enquête indépendante que la juge Prévost-Desprez, présidente de la chambre financière du tribunal de Nanterre, a lancée après la divulgation du contenu des enregistrements pirates. Les scènes que les lecteurs de Mediapart vont entendre sont le fruit de conversations surprises par un dictaphone-espion que l'ancien maître d'hôtel de Mme Bettencourt, Pascal Bonnefoy, a placé pendant un an sur une desserte, caché sous une feutrine, dans la pièce où la milliardaire a l'habitude de tenir ses réunions d'affaires au premier étage de son hôtel particulier, à Neuilly-sur-Seine. Conformément au choix de Mediapart depuis le début de cette affaire, tous les passages qui vont être diffusés ont été sélectionnés selon ce qui relève de l'intérêt public, que ce soit le financement de la vie politique française, la déontologie de la fonction publique, la situation patrimoniale de la première contribuable de France, le respect de la loi fiscale, l'avenir du leader mondial des cosmétiques, l'indépendance de la justice, etc. Tout ce qui relève de la vie privée des protagonistes a été rigoureusement écarté. 17 septembre 2009, M. de Maistre demande un yacht à Mme Bettencourt (…) www.mediapart.fr/journal/france/300810/affaire-bettencourt-les-pieces-conviction Premier volet de la série : Jusqu'au sommet de l'Etat et de l'UMP L'affaire Bettencourt met en scène les relations incestueuses de la très grande richesse et de la très haute politique. Incarné par le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, l'entourage de la troisième fortune privée et de la femme la plus riche de France s'y montre fort adroit à entretenir des relations étroites avec le pouvoir politique jusqu'en ses sommets. Les révélations des enregistrements clandestins sont de ce point de vue impitoyables, dévoilant une sorte de tableau de chasse où la maison Bettencourt se fait fort de manœuvrer un procureur, un conseiller de l'Elysée, un ministre et pourquoi pas son épouse… www.mediapart.fr/journal/france/290810/1-jusquau-sommet-de-l-etat-et-de-lump | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Lun 30 Aoû - 23:43 | |
| les années 80, par... l’entreprise L’Oréal! Le nouveau trésorier de l'UMP a travaillé chez... L'OréalLe député, Dominique Dord, succède à ce poste à Eric Woerth, empêtré dans l'affaire Bettencourt. Le groupe de cosmétiques, propriété de la famille Bettencourt, a confirmé à l’AFP que l’actuel député-maire d’Aix-les-Bains (Savoie), a bien été «directeur de produits pour L’Oréal de 1985 à 1987». «Je pense que ça ne devrait pas avoir d’impact, mais ça va faire tous les choux gras, évidemment», soupire une source à l’UMP, interrogé par l’AFP. Euphémisant : «Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a un manque de prudence dans la séquence politique actuelle.» Rappelons que sur les conseils de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait annoncé en juillet qu’il renonçait au poste de trésorier de l’UMP qu’il occupait depuis 2002, pour tenter de mettre un terme à la polémique. Le ministre du Travail est notamment accusé par l’opposition de conflit d’intérêts pour avoir cumulé le poste de trésorier du parti présidentiel et celui de ministre du Budget (2007-2010), alors que son épouse était employée par Clymène, la société de gestion du patrimoine de l’héritière de L’Oréal, Liliane Bettencourt. La position d’Eric Woerth a notamment été affaiblie par le fait qu’il avait remis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur au patron de Clymène, Patrice de Maistre. (…) www.liberation.fr/politiques/0101654928-pressenti-pour-etre-tresorier-de-l-ump-dord-a-travaille-chez-l-orealAnti-pacsEn 1998, Dominique Dord, alors membre de Démocratie libérale, s'est fait connaître en menant une croisade anti-pacs. Il présidait, avec Christine Boutin, le groupe "Oser la famille" à l'Assemblée nationale. Et a mené la bataille parlementaire afin de faire capoter l'adoption du texte. "Le pacs est une patate chaude que l'on se refile de la mairie à la préfecture, puis au tribunal d'instance, et demain matin – pourquoi pas ? – à la direction des services vétérinaires", déclarait-il alors. Quand Luc Chatel le valait bienEntré dans le groupe L'Oréal en 1990, à 26 ans, comme chef de produit, Luc Chatel l'a quitté en 2002, après son élection comme député UMP de la Haute-Marne, alors qu'il était devenu directeur des ressources humaines (DRH).www.lexpress.fr/actualite/politique/quand-luc-chatel-le-valait-bien_777497.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Le scandale Woerth Mar 31 Aoû - 14:19 | |
| Bettencourt, les pièces à conviction. Fraude et évasion fiscales (2)[Doc audio] Approcher la puissance publique (voir notre premier volet Jusqu'au sommet de l'État et de l'UMP) tout en se montrant hautement capable de la tromper en dissimulant des avoirs considérables – allant de comptes en Suisse à une île aux Seychelles –, tel semble l'ordinaire des manœuvres ourdies depuis la maison Bettencourt. Dès lors, les enregistrements dévoilent des infractions en train de se faire, commises dans un climat d'impunité garanti par ce pouvoir secret que confère l'immense fortune. «On n'a plus le droit d'avoir des comptes en Suisse»17 septembre 2009 Dans le bureau de Liliane Bettencourt, en son hôtel particulier de Neuilly, le gestionnaire de fortune, Patrice de Maistre, lève un lièvre helvète. «Vous savez que cela appartient au Liechtenstein...»17 septembre 2009 Vingt minutes plus tard, en ce même jour, Patrice de Maistre est déjà mentalement aux Seychelles, où l'île d'Arros lui fait souci. Voilà, selon lui, un legs de l'avocat fiscaliste Fabrice Goguel, qu'il est en passe d'évincer de la maison Bettencourt. L'île d'Arros est une épine illégale dans le pied respectable de la milliardaire, même si Patrice de Maistre conclut avec un cynisme bonhomme : «Il vaut mieux avoir ces problèmes que de ne pas les avoir.» «Il ne faut pas que l'on se fasse prendre avant Noël»27 octobre 2009 Comme souvent à cette époque – «J'y vais toutes les semaines en ce moment» –, Patrice de Maistre repart en Suisse, pour que les comptes de sa patronne, menacés d'une certaine transparence, s'évanouissent ailleurs, dans des paradis fiscaux encore sûrs «On est en train de mettre le compte à Singapour»29 octobre 2009 Deux jours plus tard, rebelote devant Liliane Bettencourt, qui semble avoir tout oublié. Patrice de Maistre revient sur les deux comptes helvètes qui font désordre et envisage de les déplacer à Singapour car, là-bas, dit-il, «c'est plus fermé» «Il y a un autre compte que je ne connaissais pas»29 octobre 2009 Ce même jour, dans la foulée, Patrice de Maistre revient sur l'épineuse question de l'île d'Arros, dont la dissimulation au fisc semble plus difficile à cacher durablement que celle de comptes bancaires : […] «Ça, c'est du cinéma, c'est pour le fisc»23 avril 2010 L'île d'Arros devient un boulet dangereux, explique Patrice de Maistre à Liliane Bettencourt. Une mystérieuse fondation, gérée par un homme de loi en Suisse ("Tavernier"), en est la propriétaire apparente, laquelle fondation a reçu de Liliane Bettencourt vingt millions d'euros pour couvrir les frais d'entretien et de fonctionnement de cette île des Seychelles. Mais des tensions se font jour dont, à l'évidence, l'enjeu est la possession finale de l'île, rêve auquel ne serait pas indifférent François-Marie Banier, le photographe prodige ayant su attirer la prodigalité démesurée de la milliardaire. Mais comment agir, alors que le moindre geste inconsidéré risque d'éveiller l'intérêt redouté du «fisc français» ? www.medliapart.fr/journal/france/290710/bettencourt-les-pieces-conviction-fraude-et-evasion-fiscales-2 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le scandale Woerth | |
| |
| | | | Le scandale Woerth | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|