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 L'Europe impopulaire

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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 11 Fév - 3:52

Mise en place d'un gouvernement économique européen par l'instrumentalisation d'un déficit public.

L'Europe impopulaire - Page 8 1644362-2214076

Fin de partie pour les pays de l’Union européenne (extraits)

Chronologie de la crise en cours

C’est l’agence de notation Fitch Ratings, contrôlée par le holding français Fimalac, qui a été la première à dégrader la Grèce, en décembre dernier. Ce sont ensuite les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) qui ont mis le feu aux poudres, en annonçant «Si avant la fin de l’année la Grèce n’a pas retrouvé son niveau de notation qu’elle avait avant la crise, nous ne garantissons pas que la dette grecque puisse être refinancée par la BCE. Ce n’est d’ailleurs pas notre problème, mais celui de la Grèce seulement».

Ensuite, comme plusieurs sources le confirment, c’est une grande banque américaine d’investissements et deux hedge funds (fonds de gestion spéculatifs) qui ont décidé de faire courir la panique sur les marchés. Ces «investisseurs» ont tout d’abord parié sur la baisse du prix des obligations émises par le trésor grec, portugais ou espagnol, puis, se sont précipités sur les produits dérivés qui permettent de s’assurer contre le risque de défaut de paiement d’un Etat ou d’une entreprise, appelés Credit Default Swap (CDS).

Avant la réunion du G7, en fin de semaine dernière, Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du FMI, a créé un nouvel effet panique en annonçant que «son institution était disponible pour voler au secours de la Grèce».


Mensonges

Mais en réalité la faillite de la Grèce est impossible. Cela pour une raison simple, c’est qu’elle ne peut, du fait de son appartenance à la zone euro, se retrouver en manque de liquidités (...)

En fait, la déstabilisation de la Grèce n’a pour but que de donner l’illusion que l’UE est engagée dans un bras de fer avec les spéculateurs, alors qu’il s’agit en réalité d’une «action concertée», comme l’indiquait le premier ministre grec la semaine dernière.

Les statuts de la BCE ne permettant pas d’émettre une dette publique, mais seulement de racheter ces dettes à travers les institutions bancaires privées (...)

Dans l’immédiat, pour «couvrir» la Grèce, il va être nécessaire de créer un nouvel «organe» afin de mettre en commun une grande partie de la politique budgétaire européenne.

La Grèce sera donc contrainte de faire d’autres concessions que celles des derniers jours, de sorte à ouvrir la voie des réformes sociales qui seront ensuite promulguées en Espagne, en Italie et au Portugal, pour commencer. L’idée centrale est d’utiliser cette crise des Etats afin de contraindre au fédéralisme économique la majorité des pays membres qui s’y refusaient jusqu’ici.


L’homme de l’ombre

Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy avait évoqué, en novembre dernier, la création d’un «gouvernement économique» des 27 pays membres, de même que l’établissement d’un impôt européen. Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso lui avait emboîté le pas quelques jours plus tard, devant le parlement européen (...)

Le [12 novembre 2009] Herman Van Rompuy se rendait au Château de Val Duchesse pour une réunion du Groupe Bilderberg où il donna, dans un discours, sa vision quant à la gouvernance de l’Europe et la nécessité de centraliser les flux financiers des États membres (faits rapportés par cet article du
Times).

La mise en place de ce «gouvernement» n’aura pas pour but de sauver la Grèce, l’Espagne ou le Portugal, mais d’unifier les budgets des pays membres de l’UE afin de pouvoir disposer de leurs ressources, c’est-à-dire, pour être plus précis, de mettre fin à leur souveraineté économique.

C’est dans une ambiance de crise qu’Herman Van Rompuy pourra donc se présenter en sauveur de la zone euro au sommet qui réunira les chefs d’État européens ce jeudi 11 février, à Bruxelles.

Pour faire plier les États et que les populations européennes acceptent d’être entièrement dominées par Bruxelles, ainsi que toutes les réformes nécessaires qui leurs seront imposées sous prétexte de relancer la zone euro, il faut que la situation se dégrade encore. Mais le piège est d’ores et déjà en train de se refermer.

La démocratie européenne, qui était née en Grèce en 507 avant J.C., sera morte, en Grèce également, dans les premiers mois de l’année 2010.

www.mecanopolis.org/?p=13587

Le groupe Bilderberg est, avec le CFR (Council on Foreign Relations), à l’origine de la Commission Trilatérale.

Ce document pdf compte, parmi les membres du CFR, Robert Agostinelli, qui a créé le Goldman Sachs’ M&A (mergers and acquisitions) business à Londres, avant de s'associer à la banque Lazard, puis de présider le fonds d’investissement Rhône Group LLC.

Deux très grandes banques d'investissement, BarCap et Goldman Sachs, proposent d'émettre des nouveaux contrats d'assurance, qui seront achetés par des investisseurs extérieurs à la banque et garantiront les titres pourris.

Par un arrêté de janvier 2010 le ministre Jean-Louis Borloo autorise les sociétés JP Morgan Markets Limited (JPMML) et Goldman Sachs International (GSI) à exercer l’activité de fourniture de gaz.

Robert Agostinelli faisait partie des invités au Fouquet’s en mai 2007 et il a offert sa résidence de Wolfeboro à Sarkozy pour ses vacances d'été (son ex-épouse, Mathilde Favier, fut témoin de son mariage avec Carla Bruni).
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeSam 13 Fév - 6:37

L'Europe impopulaire - Page 8 .merkel_sarkozy_s

Youpi, construisons l'Europe sur les ruines de la Grèce !
[extraits]

Grands moments d'émotion donc en ce moment, enfin l'Union européenne construit son gouvernement économique et Van Rompuy prend du galon.

La gauche - le PS - ne dit rien, de peur de gâcher la grande fête européenne qui s'annonce.

Il faut donc chercher du côté de la gauche américaine pour découvrir toute la bêtise du plan de sauvetage de la Grèce, arrêté par l'Union européenne.

Par exemple le billet d'un économiste du New Deal 2.0, think tank dépendant du Franklin and Eleanor Roosevelt Institute. New Deal 2.0 compte d'ailleurs Joseph Stiglitz parmi ses contributeurs.

Qu'écrit donc Marshall Auerback, spécialiste des marchés financiers ? Son billet est d'abord titré Greece signs its national suicide pact' Il compare le soulagement de la Grèce après le "plan de secours" européen à celui d'un passant qui voit s'éloigner le braqueur qui vient de lui soutirer son portefeuille un revolver à la main. Non pas que l'Union européenne ait volé de l'argent à la Grèce, mais bien qu'elle lui a imposé un plan de règlement absurde (the insanity of self-imposed constraints will be manifest to all soon enough).

De fait, pour Auerback, la Grèce vient de devenir une colonie franco-allemande, puisque ces deux pays ont tenu la plume du plan de règlement (au passage, on note qu'on peut parfaitement être nationaliste français et pro-européen : l'Europe comme moyen pour la France et l'Allemagne de mettre en coupe réglée 25 autres États).

L'auteur renvoie à un autre excellent billet, émanant d'un économiste australien qui a publié un ouvrage sur la politique économique européenne, le soin de mettre en pièces les règles imbéciles du pacte de stabilité, cadre de la politique budgétaire européenne (It is often said that the European economies are sclerotic, which is usually taken to mean that their labour markets are overly protected and their welfare systems are overly generous. However, the real European sclerosis is found in the inflexible macroeconomic policy regime that the Euro countries have chosen to contrive.) On notera au passage qu'il faut aller chercher aux Etats-Unis et en Australie des keynésiens censés et modérés qui osent écrire noir sur blanc tout le mal qu'il faut penser de la politique économique européenne. Les économistes européens sont sans doute paralysés à l'idée de paraître souverainistes.

Donc, il est demandé à la Grèce de réduire de 4% son déficit public en 2010. Auerback écrit tranquillement : "c'est le genre de mesure qu'aucun pays souverain n'accepterait, mais la Grèce, comme le reste des pays membres de la zone euro, a délibérément choisi de s'asservir [enslave itself] à un paquet de règles sans aucun fondement théorique".

De fait, la Grèce n'ayant plus de politique budgétaire (sinon très fortement restrictive), ni de politique de change, ni de politique monétaire, va devoir comprimer ses salaires et écraser sa demande intérieure. Auerback : "c'est la recette pour un suicide national".

Conclusion fort intéressante de l'auteur : "le rejet arrogant de la part des technocrates européens de prendre en compte les inquiétudes de ceux qui se sentent menacés par l'engouement soudain pour une union politique et monétaire sans cesse plus étroite, sans aucun contrôle démocratique, ouvre la place à des politiciens populistes à la Jean-Marie le Pen, ainsi qu'à la montée des partis extrémistes dans toute l'Union européenne."

Voilà. Ce ne sont pas les Mélenchon qui préparent la voie à l'extrême-droite, ce sont les Jean-Claude Trichet, les Jean-Claude Juncker et toute la gauche qui va laisser la Grèce se faire étrangler sur l'autel de la construction européenne. Faut-il se réjouir à l'idée que grâce à l'Union européenne on pourra continuer longtemps à voir des ruines à Athènes ?
www.lalettrevolee.net/article-youpi-construisons-l-europe-sur-les-ruines-de-la-grece-44830713.html

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Montage Morphthing

Nicolas et Angela contre lémarchés

[...] C'est pour les rassurer, les calmer, les gruger si possible, que Nicolas et Angela se retrouvaient hier à Bruxelles, pour un "sommet européen informel". Le "sommet européen", formel ou informel, est réputé avoir le même effet sur lémarchés que la gousse d'ail sur le Malin. Vade retro ! L'arme suprême du sommet européen, c'est la photo. Si possible souriante, résolue, coordonnée, et tout et tout. L'usage judicieux de certains mots bien choisis n'est pas interdit non plus. D'abord, bien entendu, le mot "accord". Mais si lui-même est démonétisé, on peut sortir une carte plus forte.

Par exemple le mot : "gouvernement européen". La carte fut en effet sortie hier, signe que Nicolas et Angela ont pris la mesure de la gravité de la situation. Mot et photo : ce matin sur France Inter Bernard Guetta, goutte d'optimisme quotidienne dans un océan de désespérance, s'en réjouissait, et entonnait son refrain favori : les choses avancent, Nicolas. Lentement, mais elles avancent.

Dès la soirée d'hier, pourtant, on apprenait au 20 Heures que l'Europe soutenait la Grèce, certes, mais sans envisager, pour le moment, aucune aide concrète d'aucune sorte (la presse française le souligne encore ce matin). Pas question de "mettre la main au portefeuille" (il parait que les Grecs, qui sont fiers comme des Grecs, ne le souhaitent d'ailleurs pas). On apprenait encore, ce matin, dans The Guardian, que Merkel s'est fermement opposée à un soutien plus concret. Qu'il n'y a donc pas eu d'accord du tout. On verra bien ce que lémarchés en penseront. (...)
www.arretsurimages.net/vite.php?id=7149
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeLun 15 Fév - 16:45

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Gary D. Cohn, president de Goldman Sachs

Wall Street a aidé la Grèce à dissimuler sa dette, alimentant ainsi la crise en Europe

Les tactiques de Wall Street, semblables à celles qui ont encouragé les crédits hypothécaires à risque en Amérique, ont aggravé la crise financière, secouant la Grèce et ébranlant l’euro, en permettant à des gouvernements européens de dissimuler leurs dettes.

Alors que les inquiétudes sur la Grèce secouent les places financières mondiales, les données et les interviews montrent qu’avec l’aide de Wall Street, la nation [américaine] à pris part depuis dix ans à l’effort qui a permis d’esquiver les limites de la dette européenne. Un marché créé par Goldman Sachs a contribué à cacher des milliards [d’euros] de dette aux contrôleurs budgétaires de Bruxelles.

Alors même que la crise approchait du point critique, les banques cherchaient des moyens pour aider la Grèce à empêcher l’arrivée de l’instant de vérité. Début novembre – trois mois avant qu’Athènes ne devienne l’épicentre des grandes inquiétudes financières mondiales – une équipe de Goldman Sachs, selon deux personnes auxquelles on a résumé cette réunion, est arrivée dans la ville antique avec une proposition très moderne pour un gouvernement se débattant afin d’honorer ses factures.

Les banquiers, emmenés par le président de Goldman, Gary D. Cohn, ont présenté un instrument financier qui aurait repoussé loin dans le futur la dette du système de protection médicale de la Grèce, un peu comme lorsque les propriétaires fauchés prennent des crédits hypothécaires secondaires pour rembourser leurs cartes de crédit. Cela a marché auparavant. En 2001, juste après que la Grèce fut admise dans l’union monétaire européenne, Goldman a aidé le gouvernement [grec] à emprunter discrètement des milliards.

C’est ce qu’ont révélé des personnes proches de cette transaction. Ce marché, caché au public parce qu’il était traité comme un échange de devises plutôt qu’un prêt, a aidé Athènes à répondre aux règles de déficit imposées par l’Europe, tout en continuant de dépenser au-delà de ses moyens. Athènes n’a pas donné suite à la dernière proposition de Goldman Sachs, mais, avec la Grèce qui gémit sous le poids de ses dettes et avec ses voisins plus riches qui ont juré de lui venir en aide, les marchés qui ont été passés au cours de la décennie passée soulèvent des questions sur le rôle de Wall Street dans ce tout dernier drame financier mondial.

Comme dans la crise américaine des subprime et l’implosion d’American International Group [AIG], les dérivés financiers ont joué un rôle dans l’accumulation de la dette grecque. Les instruments développés par Goldman Sachs, JP Morgan et un large éventail d’autres banques ont permis aux hommes politiques de dissimuler des emprunts supplémentaires, en Grèce, en Italie et peut-être ailleurs.

Dans des douzaines d’accords conclu sur tout le continent [européen], les banques ont avancé des liquidités en échange de paiements futurs par ces gouvernements, avec ces passifs laissés en dehors des registres. La Grèce, par exemple, a vendu ses taxes aéroportuaires et les recettes de sa loterie pour les années à venir. Les critiques disent que de tels accords, parce qu’ils ne sont pas enregistrés comme des emprunts, induisent en erreur les investisseurs et les régulateurs quant à la profondeur des dettes d’un pays. (...)
http://questionscritiques.free.fr/edito/NYT/dette_Grece_Goldman-Sachs_JP-Morgan_swap_130210.htm
Source : www.nytimes.com/2010/02/14/business/global/14debt.html

Par un arrêté de janvier 2010, le ministre Jean-Louis Borloo autorise les sociétés Goldman Sachs International (GSI) et JP Morgan Markets Limited (JPMML) à exercer l’activité de fourniture de gaz.
www.energie2007.fr/actualites/fiche/2368
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMar 16 Fév - 8:12

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Europe Risks Another Global Depression

L’Europe risque une nouvelle récession

Simon Johnson, ex Conseiller économique auprès du FMI, analyse l’éventualité d’un recours à cette institution pour venir en aide à la Grèce, comme certains l’envisagent aujourd’hui. Outre le fait que les règles du FMI ne sont pas adaptées à une intervention en faveur d’un membre d’une union monétaire, et qu’une telle intervention nécessiterait - entre autres - de recueillir l’assentiment de la Chine et des USA, la crédibilité et le statut de l’Union au plan international en sortiraient grandement amoindries, avertit-il. Pourtant, il faut agir vite, selon lui, car les produits dérivés adossés à la dette souveraine - toujours pas régulés - pourraient à nouveau déclencher une cascade de réactions en chaîne incontrôlables.

La réunion totalement inutile du G7 de cette fin de semaine n’a eu pour effet que de souligner le fait que l’Europe entre à nouveau dans une crise grave économique.
Mais les Européens ne font pas preuve d’attention - et désormais il ne s’agit plus seulement de la Grèce. Les inquiétudes au sujet de la dette publique et des engagements du secteur public (par exemple, si les systèmes bancaires sont en grande difficulté) se sont étendues dans la zone euro à l’Espagne et au Portugal. L’Irlande et l’Italie seront les prochains pays sur la liste dont la situation sera réexaminée de façon hostile par les marchés, et le Royaume-Uni pourrait n’être pas très loin derrière.

Que font les pays européens les plus forts, plus précisément l’Allemagne et la France, pour contenir la peur auto-réalisatrice que les pays les plus faibles de la zone euro ne soient en mesure d’honorer leur dette - raison de la panique qui fait monter les taux d’intérêt et rend encore plus difficile pour ces gouvernements d’assumer leurs engagements ?

Les pays Européens disposant de ressources financières ne font rien - si ce n’est insister pour que tous les pays sous pression réduisent leurs budgets rapidement et selon des modalités qui sont probablement politiquement infaisables. Ce genre d’austérité budgétaire a directement contribué à précipiter le déclenchement de la Grande Dépression des années 1930. (...)


7 février 2010
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2975
https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/speculation-crise-finance-economie-t40-30.htm#2657
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 17 Fév - 10:49

L'Europe impopulaire - Page 8 13913024:jpeg_preview_large

Révolte contre l’UE et le FMI :
la Grèce, l’Islande et la Lettonie pourraient montrer la voie


par Ellen Brown

Les petits pays d’Europe accablés de dettes pourraient suivre l’exemple de l’Argentine et ignorer leurs dettes. Cela reporterait le fardeau sur les pays créanciers et le problème pourrait être résolu grâce à un simple changement des règles comptables.

La ruine financière totale, autrefois un problème réservé aux pays en développement, frappe maintenant l’Europe. Le FMI impose ses «mesures d’austérité» aux pays périphériques de l’UE, la Grèce, l’Islande et la Lettonie étant les plus touchées. Mais ce ne sont pas nos habituels solliciteurs du tiers monde. Historiquement, l’Islande a été colonisée par les Vikings qui envahirent avec succès la Grande-Bretagne. Les tribus lettones repoussèrent même les Vikings. Les Grecs, quant à eux, conquirent tout l’Empire perse. S’il y a des pays qui peuvent tenir tête au FMI, ce sont bien ces robustes guerriers.

Des dizaines de pays ont été dans l’incapacité de payer leurs dettes au cours des récentes décennies, le dernier étant Dubai, qui a de­mandé le 26 novembre un moratoire sur sa dette. Si l’émirat arabe naguère hyper-riche peut le faire, des pays dont la situation est plus désespérée le peuvent également. Et quand l’alternative est de détruire l’économie indi­gène, il est difficile de prétendre qu’ils devraient s’en abstenir. C’est particulièrement vrai lorsque les créanciers sont largement responsables et qu’on a de bonnes raisons de penser que les dettes n’ont pas lieu d’être. Les problèmes de la Grèce ont commencé quand de faibles taux d’intérêts inadaptés à la Grèce ont été maintenus pour sauver l’Allemagne de l’effondrement économique. Et l’Islande comme la Lettonie se sont retrouvées responsables de dettes privées qui ne les concernaient pas.

L’économiste Michael Hudson écrit :
«L’Union européenne et le Fonds monétaire international leur ont dit de remplacer les dettes privées par des obligations publiques et de les financer en augmentant les impôts, en réduisant les dépenses publiques et en obligeant les citoyens à dépenser leurs économies. Les gens en veulent de plus en plus, non seulement à ceux qui ont fait ces dettes mais également aux conseillers néolibéraux et au créanciers étrangers qui ont fait pression sur leurs gouvernements pour qu’ils vendent les banques et leurs infrastructures publiques à des initiés.»

L'Europe impopulaire - Page 8 1f3ontio4c28moh7bei1_thumb
1. Mauvais fonctionnement de l’UE : échec de la monnaie commune

La Grèce pourrait être le premier des pays périphérique à se révolter. Ambrose Evans-Pritchard écrit dans le «Daily Telegraph» du 13/12/09 que «la Grèce est le premier pays en crise aux marges de l’union monétaire européenne à défier Bruxelles et à rejeter ce remède moyenâgeux qu’est la baisse des salaires. Le Premier ministre Papandhréou a déclaré le 11 décembre :
«Les salariés ne feront pas les frais de la situation : nous n’allons pas procéder à un gel ou à une baisse des salaires. Nous ne sommes pas venus au pouvoir pour démanteler l’Etat social.»

Evans-Pritchard note que «M. Papan­dhréou a de bonnes raisons de défier l’UE. On a dit à la Grèce d’adopter des mesures d’austérité sans la dévaluation qui est au centre des plans du FMI. Cette demande est ruineuse et manifestement contraire au but recherché.»

La monnaie ne peut pas être dévaluée parce que le même euro a cours partout. Cela sig­nifie que, comme la capacité du pays à rembourser sa dette est paralysée par les mesures d’austérité, il n’y a pas moyen de réduire le coût de la dette. Evans-Pritchard conclut :

«La vérité que peu de personnes dans la zone euro sont prêtes à considérer est que l’Union monétaire européenne pose de graves problèmes… à la Grèce, à l’Allemagne, à tous les pays membres.»

C’est pourquoi l’Islande, qui n’est pas encore membre de l’UE, a de bonnes raisons de reconsidérer sa position. On met comme condition à son adhésion qu’elle rembourse les investisseurs hollandais et britanniques qui ont perdu de l’argent dans la faillite d’IceSave, filiale en ligne de la plus grande banque privée islandaise. Eva Joly, juge norvégo-française engagée pour enquêter sur la faillite de la banque islandaise, parle de chantage. Pour elle, céder aux demandes de l’UE, ce serait ponctionner les ressources du pays et de ses habitants qui sont contraints d’émigrer pour trouver du travail.

La Lettonie est membre de l’UE et devrait adopter l’euro, mais elle n’en est pas encore à ce stade. L’UE et le FMI ont demandé au gouvernement d’emprunter des monnaies étrangères pour stabiliser le taux de change de sa monnaie afin d’aider les emprunteurs à payer les hypothèques souscrites en monnaies étrangères dans des banques étrangères. On exige que le gouvernement, pour obtenir de l’argent du FMI, procède aux économies habituelles. Selon Nils Muiznieks, directeur de l’Advanced Social and Political Institute de Riga, «le reste du monde applique des plans de relance allant de 1 à 10% du PIB mais en même temps, on demande à la Lettonie de faire d’importantes coupes budgétaires qui se montent cette année à 38% dans le secteur public et à augmenter les impôts afin de réduire le déficit.»

En novembre, le gouvernement letton a adopté le budget le plus rigoureux de ces dernières années, avec des coupes de près de 11%. Il a déjà augmenté les impôts, taillé dans les dépenses publiques, diminué les salaires des fonctionnaires et fermé des di­zaines d’écoles et d’hôpitaux. Il en résulte que la Banque nationale prévoit un recul de l’économie de 17,5% cette année alors que le pays aurait besoin d’une économie productive pour se remettre d’aplomb. En Islande, l’économie a subi un recul de 7,2% au cours du troisième trimestre, taux le plus important jamais enregistré. Comme dans les autres pays saignés à blanc par les restrictions néolibérales de productivité, l’emploi et la production sont paralysés, ce qui met l’économie à genoux.

Si l’on est cynique, on dira que c’était bien là l’intention. Au lieu d’aider les pays post-soviétiques à développer des économies indépendantes, écrit Marshall Auerback, «l’Occident les a considérés comme des huîtres économiques à briser et à endetter afin d’en tirer profit, laissant des coquilles vides.»

Mais les gens ne se soumettent pas sans mot dire. En Lettonie, au début décembre 2009, alors que le Parlement débattait de la dette publique, des milliers d’étudiants et d’enseignants défilaient dans les rues pour protester contre la fermeture de centaines d’écoles et des baisses de salaires allant jusqu’à 60%. Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Ils ont vendu leur âme au diable» et «Nous sommes contre la pauvreté». Au Parlement islandais, le débat sur IceSave a duré, aux der­nières nouvelles, plus de 140 heures, un nouveau record. Et une proportion croissante de la population refuse d’assumer une dette qui, à son avis, n’est pas celle de l’Etat.

Le 3 décembre, dans un article du «Daily Mail» intitulé «Ce que l’Islande peut ap­prendre aux Tories», Mary Ellen Synon écrivait que depuis que l’économie islandaise s’était effondrée, l’année dernière, «les bâtisseurs d’empire de Bruxelles espéraient que les Islandais ruinés et effrayés seraient finalement prêts à échanger leur indépendance contre la stabilité que leur offrait l’adhésion à l’UE». Mais le mois dernier, un sondage d’opinion montrait que 54% des Islandais étaient opposés à l’adhésion alors que seuls 29% y étaient favorables. Synon écrivait :
«Bien que les Islandais aient pu avoir une peur bleue l’année dernière, ils se dégagent maintenant des ruines de leur prospérité et ont décidé que la chose la plus précieuse qui leur reste est leur indépendance. Ils ne sont pas disposés à l’échanger, même dans la perspective d’un sauvetage de la Banque centrale européenne.»

L’Islande, la Lettonie et la Grèce sont toutes en situation de mettre le FMI et l’UE au pied du mur. Dans un article paru le 1er octobre et intitulé «Lettonie, la folie continue», Marshall Auerback affirmait que le problème de la dette de la Lettonie pouvait être réglé au cours d’un week-end au moyen d’une série de mesures : 1) ne pas répondre au téléphone lorsque des créanciers étrangers appellent le gouvernement ; 2) déclarer les banques insol­vables, convertir leur dette extérieure en capital propre, les rouvrir et leur permettre de garantir les dépôts en monnaie locale ; 3) accorder à toutes les personnes disposées et capables de travailler un emploi payé à un sa­laire minimum en monnaie locale avec sécurité sociale, comme l’a fait l’Argentine après que le régime Kirchner eut repoussé le plan toxique de remboursement de sa dette imposé par le FMI.»

Evans-Pritchard suggère un remède similaire pour la Grèce qui pourrait lui per­mettre de faire sauter le carcan mortel où elle se trouve en suivant l’exemple de l’Argentine. Elle pourrait «rétablir sa monnaie, la dévaluer, adopter une loi transformant les dettes en euro en monnaie locale et en «restructurant les contrats avec l’étranger».

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2. Un moyen peu utilisé : dire non au FMI

Résister au FMI n’est pas un moyen très uti­lisé, mais l’Argentine a montré la voie. En 2001, au vu des pronostics désastreux selon lesquels l’économie pourrait s’effondrer en l’absence de crédits étrangers, elle a défié ses créanciers et s’est détournée de ses dettes. A l’automne 2004, trois ans après un défaut de payement record de plus de 100 milliards de dollars, le pays était sur la voie du redressement et il avait réussi cette prouesse sans aide étran­gère. La croissance économique fut de 8% pendant deux années consécutives. Le volume des exportations augmenta, la monnaie était stable, les investisseurs revenaient et le chômage diminua. Selon l’économiste Mark Weisbrot interrogé en 2004 par le New York Times, «c’est un événement historique remarquable qui remet en cause 25 ans de mauvaise politique. Alors que d’autres pays avancent cahin-caha, l’Argentine vit une croissance très saine dont rien ne permet de penser qu’elle ne durera pas, et elle l’a réussie sans faire aucune concession pour attirer des capitaux étrangers.»

Weisbrot est le co-directeur du laboratoire d’idées Center for Economic and Policy Research basé à Washington qui a publié en octobre 2009 une étude sur les 41 pays débiteurs du FMI. Selon cette étude, les politiques d’austérité imposées par le FMI, notamment la réduction des dépenses et le resserrement de la politique monétaire, risquaient de faire plus de mal que de bien aux économies de ces pays.

C’est également la conclusion d’une étude publiée en février 2009 et due à Yonka Özemir de la Middle East Technical University d’Ankara, qui compare l’assistance du FMI à l’Argentine et à la Turquie.
Ces deux marchés émergents ont subi en 2001 de graves crises économiques précédées de déficits budgétaires chroniques, d’une croissance insuffisante des exportations, d’un important endettement, d’une instabilité politique et d’une inégalité dans la répartition des richesses.

Tandis que l’Argentine faisait bande à part, la Turquie suivait les conseils du FMI. Le résultat final a été que l’Argentine a rebondi alors que la Turquie connaît encore la crise financière. La confiance de la Turquie dans les investissements étrangers l’a rendue très vulnérable à la récession mondiale. L’Argentine, elle, a choisi d’investir dans le pays, de développer l’économie indigène.

Pour trouver l’argent nécessaire, elle n’a pas eu besoin d’investisseurs étrangers. Sa banque centrale a émis sa propre monnaie et accordé ses crédits. Lorsque la monnaie nationale s’est totalement effondrée en 1995, puis une nouvelle fois en 2000, les gouvernements locaux ont émis des obligations locales qui ont été négociées comme de la monnaie. Les provinces ont payé leurs fonctionnaires avec des «obligations d’annulation de dette» équivalentes au peso. Ces obligations annulaient les dettes des provinces envers leurs fonctionnaires et pouvaient être dépensées comme de l’argent. Les provinces avaient «monétisé» leurs dettes en transformant leurs obligations en monnaie légale.

L’Argentine est un vaste pays dont les ressources sont plus importantes que celles de l’Islande, de la Lettonie ou de la Grèce, mais les nouvelles technologies permettent également à des petits pays de devenir auto-suffisants. (cf. David Blume: alcoholcanbeagas)

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3. Des monnaies locales pour un développement local

Les gouvernements ont le droit souverain d’émettre et de prêter de la monnaie et l’Islande le perdra si elle rejoint l’UE qui interdit aux Etats membres d’emprunter de l’argent à leurs propres banques centrales. Pourtant les habitants de ces pays frappés par la crise pourraient continuer de développer leurs res­sources s’ils disposaient des crédits néces­saires. Un contrôle souverain sur leur monnaie locale leur permettrait d’obtenir des crédits simplement en les créant dans la comptabilité de leurs banques d’Etat.

En réalité, cette proposition n’a rien d’extraordinaire. Toutes les banques privées obtiennent les crédits qu’elles accordent à leurs clients en les créant dans leur comptabilité. Contrairement aux idées reçues, les banques ne prêtent pas leur propre argent ou celui de leurs déposants. Comme le confirme la Réserve fédérale américaine, les banques prêtent de l’argent neuf créé par une comptabilité en partie double sous la forme de dépôts des emprunteurs d’un côté et d’actifs de la banque de l’autre.

Outre le fait qu’ils permettent de lutter contre le gel des crédits, les crédits accordés par les gouvernements ont l’avantage de pouvoir être sans intérêt. En éliminant les intérêts, on réduit considérablement les coûts de production.

L’argent émis par les gouvernements pour financer des projets publics a une longue histoire couronnée de succès qui remonte au moins au début du XVIIIe siècle, lorsque la colonie américaine de Pennsylvanie émit une monnaie qui était à la fois prêtée et dépensée par le gouvernement local dans l’économie locale. Il en résulta une période de prospérité sans précédent obtenue sans inflation ni impôts.

L’Etat insulaire de Guernesey, situé dans la Manche, a financé ses infrastructures avec de l’argent émis par le gouvernement il y a plus de 200 ans sans inflation des prix ni dette publique.

Durant la Première Guerre mondiale, lorsque les banques demandaient des intérêts de 6%, la Commonwealth Bank, établissement de l’Etat australien, a financé l’effort de guerre du pays à un taux d’intérêt inférieur à 1%, économisant aux Australiens 12 millions de dollars de frais bancaires. Après la guerre, le gouverneur de la banque a épargné aux Australiens la dépression qui régnait dans d’autres pays en finançant la production, la construction de logements et en accordant des crédits à des gouvernements locaux pour la construction de routes, de lignes de trams, de ports, d’usines à gaz et de centrales électriques. Les profits de la banque étaient reversés à l’Etat.

Après avoir élu son premier gouvernement travailliste dans les années 1930, la Nou­velle-Zélande mit en place avec succès un programme d’infrastructures financé grâce à un crédit national sans intérêt. Le crédit accordé par la banque centrale nationalisée permit à la Nouvelle-Zélande de prospérer à une époque où le reste du monde était en proie à la pauvreté et au manque de productivité.

L’argument contre l’émission et le prêt d’argent par les gouvernements pour les infrastructures est que cela provoque l’inflation, mais ce n’est pas nécessairement le cas. L’inflation des prix se produit lorsque la «de­mande» (l’argent) augmente plus rapidement que l’«offre» (biens et services). Quand on augmente la masse monétaire nationale pour financer des projets productifs, l’offre augmente avec la demande, sans affecter les prix.

De toute façon, comme nous l’avons dit plus haut, les banques privées créent elles-mêmes l’argent qu’elles prêtent. Le processus par lequel elles créent de la monnaie est inflationniste parce qu’elles ne prêtent que le capital, pas les intérêts nécessaires à rembourser leurs emprunts. Pour payer les intérêts, il faut faire de nouveaux emprunts.

L’important, c’est d’utiliser la monnaie nouvellement créée ou le crédit pour des projets productifs qui augmentent les biens et les services plutôt que pour la spéculation et pour payer les dettes publiques en monnaies étrangères (le piège dans lequel est tombé le Zimbabwe). On peut protéger la monnaie nationale contre les spéculateurs en imposant des contrôles des changes, comme l’a fait la Malaisie en 1998, en imposant des con­trôles des capitaux, comme le font actuellement le Brésil et Taiwan, en interdisant les instruments financiers à terme ou en imposant une «taxe Tobin» sur les transactions monétaires internationales.

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4. Guérir les créanciers

Si les créanciers souhaitent vraiment récupérer leurs prêts, ils comprendront qu’il est sage de laisser le pays débiteur développer son économie pour lui permettre de rembourser ses dettes. Si les créanciers ne tiennent pas vraiment à être remboursés mais utilisent la dette comme un moyen d’exploiter le pays débiteur et de le priver de ses actifs, il faut dénoncer le bluff des créanciers.

Lorsque le pays débiteur refuse de payer, le fardeau pousse les créanciers à se guérir eux-mêmes. L’économiste britannique Michael Rowbotham suggère que dans le monde de la monnaie électronique, cela peut être effectué par des régulateurs bancaires créatifs, simplement en modifiant les règles comptables. Aujourd’hui, on peut créer des dettes à l’aide d’écritures comptables et les annuler de la même manière. Rowbotham esquisse deux moyens permettant de changer les règles afin d’annuler des dettes impossibles à rembourser:

«La première option consiste à libérer les banques de l’obligation de maintenir la parité entre l’actif et le passif. Ainsi, si une banque commerciale détient pour 10 millions de dollars de créances d’un pays en développement, elle pourrait être autorisée à avoir à perpétuité, après annulation, 10 millions de dollars de déficit dans son bilan. C’est une simple question d’écritures.

La seconde option consiste à annuler les créances tout en permettant aux banques de les conserver pour des raisons comptables. Les dettes seraient annulées pour les pays en développement mais conservées à des fins de comptabilité bancaire. Ces créances seraient conservées à leur valeur nominale en tant qu’actifs permanents, non négociables.»

Si les banques étaient autorisées soit à porter en compte les crédits non remboursables ou à se faire rembourser en monnaies locales, leurs actifs et leur solvabilité seraient préservés.

Cet article a été publié le 22 décembre 2009 par le site en anglais du Centre de recherche sur la Mondialisation : «EU/IMF Revolt : Greece, Iceland, Latvia May Lead the Way» et traduit par Horizons et débats.
www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=2010
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 17 Fév - 20:15

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720.320€ pour les "missions" de Barroso

Très chère «grosse Commission» : elle nous coûte bonbon !
Parce qu’il ne faut pas rêver : les sous de l’Union européenne ne tombent pas (encore) du ciel… Ce sont les Etats membres et donc en dernière analyse, nous pauvres con…tribuables qui la finançons. Or, mon attention fut attirée ce matin par un titre du Figaro. Pas loin de 5 millions de francs. Je convertis car je ne suis sûrement pas la seule à qui tous ces zéros donnent le tournis. Comme le souligne l’article, tout ceci en pleine crise économique et financière. J’ajouterais bien volontiers : et sociale !

L’ex-mao reconverti ultralibéral ne se refuse rien. Aux frais de la princesse, comme il se doit chez ces gens-là qui ne sont pas là pour « servir » mais pour « se servir »… Air connu : il voyagerait beaucoup ! Encore un qui explose inconsidérément son bilan carbone, d’autant qu’il lui est reproché de rouler dans un gros 4×4 bien polluant. Ensuite de quoi, il viendra nous faire la leçon et nous dire qu’il faut passer par la case taxe carbone.

Comment ne pas être en colère ? Un gloutocrate de plus. Mais en même temps quelque chose qui relève d’un profond dégoût. Associé à un mépris encore plus grand.

Nous ployons sous les difficultés sans nom et ils trouvent encore le moyen de s’asseoir sur nos épaules. Peser bien fort pour que nous ne puissions nous relever. Et comme cela ne suffit pas, Barroso est aux commandes du rouleau compresseur ultralibéral. Obéissant au doigt et à l’œil à toutes les injonctions des multinationales. Un bon valet. Le gilet est rayé d’or. Dur !
http://kamizole.blog.lemonde.fr/2010/02/13/tres-chere-%C2%ABgrosse-commission%C2%BB-elle-nous-coute-bonbon/

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Les retraites en or de l'Europe

D'accord, rien de comparable avec les retraites en or des pdg, mais les 129 - très - hauts fonctionnaires de l'Union européenne (commissaires, juges, greffiers...) n'ont vraiment pas à se plaindre. Aucun régime de retraite de la fonction publique dans les 27 États membres n'est aussi favorable. Et pour cause, un commissaire européen, un juge, un avocat général de la Cour de justice... n'acquittent aucune cotisation, contrairement au fonctionnaire européen lambda qui, lui, verse 10,90 % de son traitement de base.

Mais pour ce tarif zéro, les hauts fonctionnaires de l'Union bénéficient de prestations luxueuses détaillées dans un rapport que s'apprête à publier Sauvegarde Retraites, association connue pour son obstination à traquer les abus. Ainsi, quand ils abandonnent leurs fonctions, les maîtres de l'Union peuvent toucher jusqu'à 70 % d'un dernier traitement très confortable. Les émoluments de ces "superfonctionnaires" s'élèvent, en moyenne, à 21.260 euros mensuels. Au bas de l'échelle, le greffier du Tribunal de la fonction publique touche 16.327 euros. En haut, le président de la Cour des comptes perçoit 23.405 euros et celui de la Cour de justice 26.651 euros, et cela, sans indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge !).

Pour obtenir les 70 % de leur dernier salaire pour leurs retraites, les hauts fonctionnaires de l'Union n'ont pas besoin de trimer 40,5 ans, comme dans le privé, en France. Il suffit de "tenir" 16 ans. La vérité oblige à dire qu'il est assez rare de parvenir à ce seuil fatidique compte tenu de la durée des mandats, mais même un court passage reste avantageux. Ainsi, Jacques Barrot, vice-président de la commission chargée des transports, au terme de seulement 5 ans de mandat, aura droit, en octobre, à une pension de 4.728,20 euros.

Les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros

La vérité oblige à dire là aussi que ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans les pays d'origine. Et qu'en cas de départ avant l'âge - 65 ans -, les 129 privilégiés de l'Union touchent de confortables parachutes. Sous forme d'une "indemnité de déménagement", sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont, en plus, pris en charge par l'Union. S'ajoute une "indemnité de transition" servie mensuellement pendant 3 ans en proportion du salaire de base et de la durée du mandat effectué (40 % pour moins de 2 ans, jusqu'à 65 % au-delà de 15 ans). Une restriction toutefois : une fois le mandat achevé, si le haut fonctionnaire européen exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris l'indemnité de transition, ce qu'il percevait à Bruxelles ou à Luxembourg.

Au total, en cumulant les deux indemnités, les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n'altère en rien les prestations de retraite à venir. Pas mal pour des responsables mieux que bien payés (le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, avec 29.504 euros, touche plus que le président des États-Unis) et qui, le plus souvent, réintègrent leur administration d'origine, reviennent à la politique ou pantouflent dans le privé. Conclusion de Sauvegarde Retraites : "C'est un comble, l'administration européenne, garante de l'orthodoxie budgétaire et si prompte à jouer les gendarmes vis-à-vis des États membres qui ne respectent pas les principes de bonne gestion et de rigueur économique, mène, pour elle-même, aux frais des contribuables, une politique laxiste totalement coupée des réalités."

Patrick Bonazza
www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/hauts-fonctionnaires-les-retraites-en-or-de-l-europe/916/0/344867
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 17 Fév - 20:26

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Les pays de l'UE s'abstiennent sur une résolution de l'ONU condamnant la réhabilitation du fascisme

On ne condamne plus le fascisme dans l'Union européenne ; on a même entendu au Parlement européen des discours pour glorifier des dictateurs comme Franco et Salazar.
"Le ventre est encore chaud d'où est sorti la bête immonde" (Bertold Brecht) ; il redevient même fécond quand la crise révèle les injustices du capitalisme et que celui-ci est sur la défensive. Il y a lieu de prendre au sérieux ce refus de mémoire à propos du fascisme. Particulièrement, quand on voit avec quelle force l'esprit de Vichy se répand en France.

www.jennar.fr/index.php/les-pays-de-lue-sabstiennent-sur-une-resolution-de-lonu-condamnant-la-rehabilitation-du-fascisme/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeVen 19 Fév - 17:28

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Scandale des portes tournantes, nouveaux commissaires européens :
L’UE de plus en plus «pro OGM» ?


Les «portes tournantes», ce sont ces allers et retours de fonctionnaires européens entre des institutions européennes et le secteur privé.

Suzy Renckens, qui fut à la tête de l’unité OGM de l’AESA (Agence Européenne de Sécurité des Aliments) d’avril 2003 à mars 2008, s’est retrouvée propulsée quelques semaines plus tard à un poste clé de lobbyiste pour la société agro-semencière Syngenta. Sa mission : approcher et convaincre les autorités comme l’Unité OGM dont elle dirigeait la branche scientifique auparavant au sein de l’AESA, du bienfait des OGM.

L’AESA, bien que les nouveaux postes des ex-fonctionnaires européens soient soumis à approbation jusqu’à deux ans après leur démission, a été muette pendant plus d’un an, ne contactant l’intéressée qu’après que l’affaire a été révélée, en décembre dernier.

Ce scandale jette encore un peu plus le doute sur l’AESA et son panel d’experts, soupçonnés d’être ouvertement pro-OGM. Et ce, non sans raison : jusqu’à aujourd’hui cette autorité a rendu 100 % d’avis positifs sur l’innocuité des plantes OGM soumises à autorisation. (...)
greenpeace.fr

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est la pierre angulaire de l'Union européenne (UE) pour ce qui concerne l'évaluation des risques relatifs à la sécurité des aliments destinés à l'alimentation humaine et animale.
www.efsa.europa.eu/fr
L'Europe impopulaire - Page 8 Cloned_food
Clonage animal
Prof. Vittorio Silano, chair of EFSA’s Scientific Committee presented the opinion of EFSA on 24 July 2008. Prof. Silano stated that for some animals there is no clear safety risk from cloned animals but went on to say that more data needs to be accumulated on the subject before it could make any serious judgment on the safety of cloned animals.
www.epha.org/a/3172
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeSam 20 Fév - 13:16

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La Trilatérale au service du Nouvel Ordre Mondial

La Trilatérale est une organisation méconnue du public français. Croyant que le suffrage universel représente l’arme décisive pour changer le cours des choses, les Français ignorent en fait que les véritables acteurs de la vie politique et économique se trouvent au sein de «centres de réflexion» nourris par des multinationales. Des groupes ultra puissants comme le Bilderberg, le Lucis Trust, le Council on Foreign Relations (le CFR pour les Etats-Unis concernant la politique étrangère), l’European Council on Foreign Relations (l’ECFR pour l’Union européenne), la Fondation Bertelsmann pour ne citer que ces cas représentent les relais du pouvoir mondial en gestation.

Créée en 1973 par Zbigniew Brzezinski (conseiller du président Obama) et David Rockefeller (ancien président du CFR pour ne citer que ce cas), la Trilatérale est constituée de trois entités : l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. L’objectif de la Trilatérale comme l’affirme Brzezinski dans un article du Figaro est de permettre aux Etats de «faire face à des problèmes de plus en plus partagés – financiers, économiques et stratégiques – et qu’ils sont de moins en moins en mesure de régler, sans au moins se concerter plus étroitement dans leur propre intérêt et dans celui du reste du monde (…)».

En fait, la Trilatérale œuvre en faveur d’une gouvernance mondiale en procédant par étapes. Ainsi, l’une d’entre elles consiste à créer un bloc euro-atlantique unifié dans les domaines politiques, économiques et militaires. Les personnes clefs à la tête de cet institut le confirment aisément. Le président de la Trilatérale Europe est l’Irlandais Peter Sutherland. Outre son passage à la tête de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), il est aussi le président européen d’un institut euro-américain ultra puissant oeuvrant en faveur d’une Union atlantique : le TPN (Transatlantic Policy Network, réseau politique transatlantique). Ce TPN soutenu par les grandes multinationales (Boeing, Michelin, Coca-Cola, Bertelsmann, Nestley, Microsoft, etc.) a affiché clairement ses objectifs : la création d’un seul bloc atlantique à l’horizon 2015.

Dans ce travail de fond, la Trilatérale ne laisse rien au hasard. En effet, lors des travaux Giscard en 2003/2004 en faveur d’une constitution européenne, le véritable meneur fut l’Anglais Lord Kerr of Kinlochard, membre de la Trilatérale Europe.
Ces informations soulignent l’importance de la Trilatérale. Son action doit être dénoncée car elle participe à la formation d’une gouvernance mondiale destructrice des nations et des traditions.

Pierre Hillard, historien de formation, diplômé de science politique et d’études stratégiques, spécialiste de l’Allemagne, des affaires européennes et de la question des minorités.
20 mai 2009
www.vigile.net/La-Trilaterale-est-au-service-du


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JO DU 17 FÉVRIER 2010 : LA SUPPRESSION DES DÉPARTEMENTS

Le décret du 16 février 2010 (présenté au conseil des ministres le même jour) relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et les départements officialise la régionalisation totale de l’Etat.

Les pleins pouvoirs confiés aux préfets de région officialisent la régionalisation de l'État : un ministère ne peut plus compter sur des services territoriaux pour mettre en œuvre ses missions.

Les réductions d'effectifs sont imputées en priorité sur les services départementaux par chaque ministère (le « cadre de l’action territoriale de l’Etat est régionalisé») et aussi par chaque préfet de région selon un redéploiement des effectifs et des mutualisations de moyens départementaux vers l’échelon régional.

Les préfets de département sont désormais des «sous préfets de région», heureux propriétaires d’une petite administration peau de chagrin réduisant ses effectifs des deux tiers d’ici 2013.

Ce décret accélère donc la suppression du Département et poursuit le retrait des services de l'État de ce niveau territorial.

La publication conjointe au journal officiel du 17 février de ce décret et de la loi organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et régionaux est significative de l’objectif du gouvernement : en faisant quitter le Département aux services de l’Etat, le gouvernement préfigure la réforme qu’il compte imposer cette année aux collectivités territoriales ! (...)
www.force-ouvriere.fr/page_principal/communique/index.asp?lk=c&id=1780

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1er janvier 2009
Suppression du département sur les plaques minéralogiques

La réforme des plaques d'immatriculation sera mise en place à partir du 1er janvier 2009. Le numéro du département disparaîtra sur les automobiles, à la faveur d'une plaque plus anonyme que les véhicules pourront conserver durant toute leur existence. Un collectif parlementaire est parti en croisade contre cette mesure, au nom de l'identité des départements.

"Les Français tiennent aux départements créés pendant la Révolution. La IIIe République a renforcé cet attachement, notamment en faisant apprendre aux écoliers les numéros des départements. Le rapport Mauroy sur l'avenir de la décentralisation avait bien montré en 2000 ce lien très supérieur à celui pour la région, perçue comme éloignée et technocratique", confirme l'universitaire Pierre Allorant. Pour lui, supprimer la plaque départementale revient à "brouiller un repère de l'identité au moment où la mondialisation est particulièrement anxiogène".
http://archive.autonews.fr/fr/cmc/dossiers/200817/plaques-d-immatriculation--la-guerre-est-declaree_52002.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaque_d%27immatriculation_fran%C3%A7aise
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 24 Fév - 15:55

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«La ploutocratie doit payer la crise»

Les syndicats grecs répondent au plan d'austérité par une grève générale

La Grèce était presque paralysée, mercredi matin 24 février, par une grève générale organisée par les grandes centrales syndicales contre le plan d'austérité décidé par le gouvernement de Georges Papandréou pour sortir le pays d'une crise financière et budgétaire sans précédent.

Depuis minuit, les transports aériens et maritimes étaient à l'arrêt et les dessertes ferroviaires pratiquement toutes interrompues. Les bus et une ligne de métro fonctionnaient cependant à Athènes pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues dans le centre de la capitale à la mi-journée. La grève devait aussi entraîner la fermeture des écoles et des administrations.

Parallèlement, des experts de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Fonds monétaire international (FMI), arrivés la veille dans la capitale grecque, ont commencé à passer au crible ce plan afin d'évaluer sa capacité à réduire le déficit public de 4 points en 2010, à 8,7 % du produit intérieur brut (PIB), comme s'y est engagé le gouvernement. Leur présence, jusqu'à jeudi, est la première manifestation concrète de la mise sous tutelle du pays décidée par les dirigeants européens, le 11 février, en échange d'une promesse de soutien face à une menace de faillite.

UN TEST POUR LE GOUVERNEMENT

Cette grève apparaît comme un test de la capacité du gouvernement socialiste, issu des élections du 4 octobre 2009, à trouver l'équilibre entre rigueur et consensus social face à la pire crise traversée par le pays depuis des décennies. Du côté des syndicats, 'le message est que les travailleurs ne doivent pas payer seuls', selon Stathis Anestis, représentant de la puissante Confédération générale des travailleurs de Grèce (GSEE), qui revendique 1 million d'adhérents. Son syndicat, dirigé, comme celui de la fonction publique, Adedy, par des cadres socialistes, veut aussi adresser 'un grand non aux néolibéraux de Bruxelles' alors que la Grèce 'subit une attaque sans précédent qui concerne aussi d'autres pays, pour la suppression des droits sociaux', souligne-t-il

www.rfi.fr/contenu/20100224-greve-generale-secteur-public-prive
http://fr.news.yahoo.com/64/20100224/twl-les-syndicats-grecs-rpondent-au-plan-acb1c83.html


Déresponsabilisation : A la demande de l’Union européenne, le FMI dépêche un émissaire en Grèce
http://contreinfo.info/breve.php3?id_breve=8838

Comment les traders ont misé sur la faillite de la Grèce
www.rue89.com/2010/02/23/comment-les-traders-ont-mise-sur-la-faillite-de-la-grece-140014
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 24 Fév - 16:01

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J'accuse l' UE, et Sarkozy, d'avoir perverti la politique

La politique, c'est le service de la Cité. Elle doit être, idéalement, au service des citoyens, du Bien commun, de l'intérêt public. Aujourd'hui, elle est détournée, au service des intérêts de quelques-uns seulement, autrement dit, l'économique, et surtout le financier, priment sur le politique. Ce scandale est dissimulé aux citoyens, conditionnés et même pervertis par des Médias aux ordres de l'Oligarchie militaro-financière, et trompés par les Elus eux-mêmes abusés ou vendus aux Pouvoirs. Sombre tableau, en vérité.
L'humanité, par la faute de quelques-uns, régresse. Sans une prise de conscience générale, sans un sursaut des peuples, nous allons tous droit dans le mur ! Et le choc risque d'être effroyable, irréversible peut-être ...
www.alterinfo.net/J-accuse-l-UE,-et-Sarkozy,-d-avoir-perverti-la-politique_a41822.html

Le drame espagnol

pendant que tous les yeux sont braqués sur la Grèce, il se prépare, à l'autre bout de la Méditerranée, un autre drame. L'Espagne est sur le point de sombrer dans un cauchemar économique et financier dont l'impact sur l'Europe risque d'être encore plus grand que les événements de Grèce.

Avec un produit intérieur brut (PIB) de 1400 milliards US (1), l'Espagne est la 13e économie mondiale. Le PIB espagnol est quatre fois plus important que celui de la Grèce. Si la crise grecque a réussi à ébranler l'Europe, on ne peut qu'imaginer ce qui arrivera quand l'Espagne sera frappée à son tour.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/claude-picher/201002/23/01-954310-le-drame-espagnol.php

L'Amérique sous la menace d'une crise grecque
Les Etats-Unis pourraient être confrontés à une crise financière et de confiance aussi grave que celle de la Grèce.
www.slate.fr/story/17747/amerique-crise-grecque-finance-dette-confiance-dollar

Une plainte envisagée par un économiste allemand contre une aide à la Grèce

Wilhelm Hankel, un professeur allemand d'Economie, envisage d'entamer des poursuites si l'Allemagne et les autres Etats de l'Union européenne fournissent une aide financière à la Grèce, a-t-il indiqué dans le cadre d'un entretien accordé au Handelsblatt.

Certains juristes contestent la légalité d'une aide à la Grèce, tandis que d'autres soutiennent que le principal obstacle à cette aide est de nature politique.
Les règles relatives à une aide aux Etats membres sont énoncées dans le traité de l'Union européenne, mais son contenu est toutefois interprété de différentes façons.

23 février 2010
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE61M0TD20100223
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 24 Fév - 16:42

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Spécimen de la monnaie mondiale présentée en 2009

L’Union européenne, composante d’un vaste programme

Avec la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 Etats européens, l’élection d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton comme Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 19 novembre 2009, marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes.

En fait, les élites européistes soutenues par l’oligarchie financière avancent en liaison et en communion d’esprit avec toutes les autres formes d’unions régionales en cours d’élaboration sur la planète.
En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. Nous pouvons relever les unions régionales suivantes en formation :
- La Communauté Economique Eurasiatique (CEEA ou Eurasec pour Eurasian Economic Community)
- L’Union des nations sud-américaines (UNASUR)
- Le Système d’intégration centre-américain (SICA)
- L’Union Africaine» (UA) et le «Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique» (NEPAD)
- Le Conseil de coopération du Golfe (Golf cooperation council, GCC)
- L'ASEAN. Depuis le 1er janvier 2010, la Chine et l’Asean (sigle anglais pour « Association des nations du Sud-Est asiatique) ont lancé la plus grande zone de libre-échange au monde, à laquelle se sont joints la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
- Une union Nord-américaine a été lancée en mars 2005 au Texas (Waco) entre les chefs d’Etat états-unien, canadien et mexicain dans le cadre du PSP (Partenariat pour la Sécurité et la prospérité)
- Enfin, le bloc euro-atlantique unifié politique, économique et militaire que le Parlement européen a adopté par une résolution du 26 mars 2009, traitant de «l’état des relations transatlantiques après les élections qui ont eu lieu aux Etats-Unis».

Cette liste ne serait pas complète sans évoquer un événement majeur passé sous silence par la presse française. En effet, lors du sommet de l’Aquila en Italie (8-10 juillet 2009), où les chefs d’Etat ont traité divers dossiers (crise économique, climat, …), le président russe Medvedev s’est plu à présenter un prototype de monnaie mondiale sous la forme d’une pièce fabriquée en Belgique sur laquelle était gravée en anglais «unité dans la diversité» .

Cette présentation constitue un tournant majeur. Pour la première fois, un chef d’Etat a présenté un exemplaire d’une monnaie en mesure d’être la référence unique de l’humanité toute entière. Ce geste complète les propos d’Herman van Rompuy qui, lors de son discours de remerciements après sa nomination au poste de président du Conseil de l’Union européenne, n’a pas hésité à prononcer ces paroles lourdes de sens : «2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en plein crise financière»
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 24 Fév - 17:36

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Mise en place de la gouvernance mondiale

Histoire du «Nouvel ordre mondial» (extraits)
par Pierre Hillard

Un courant idéologique imprime sa marque aux actuelles tentatives de regroupement d’Etats au sein de blocs régionaux et tente de les orienter vers une forme de gouvernance mondiale.

L’oligarchie anglo-saxonne et ses princes
Pour mieux comprendre la situation désastreuse dans laquelle les défenseurs de la cause nationale se trouvent en ce début de XXIè siècle, il est nécessaire de rappeler dans ses grands traits le rôle éminemment important de la puissance financière et aristocratique anglo-saxonne. Celle-ci a toujours constitué un Etat dans l’Etat.
On peut situer sa prise du pouvoir suite à l’instauration de la «Grande Charte» du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d’Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons anglais ont arraché des privilèges politiques et financiers. Désormais, la couronne britannique est obligée de composer et de collaborer avec une caste qui allie force, puissance financière et ambitions commerciales.

Les think tanks, fondations et groupes élitistes sont la suite logique d’un état d’esprit élitiste et mercantile. Ces cénacles sont devenus les centres incontournables d’une minorité active conditionnant l’avenir du monde anglo-saxon puis, de proche en proche, de l’univers entier. Contrairement à la conception politique française qui soumet toute activité à celle de l’Etat, ces organisations politico-commerciales ne dépendent plus d’une autorité nationale.
Mainmise de territoires sur presque tous les continents, technologie de pointe et secteur bancaire performant permettent à ces aristocraties commerciales de Londres et de New-York de rêver à un contrôle du monde sous les auspices de la City et de Wall Street.

L'Europe impopulaire - Page 8 Fabian+society+wolf+sheep+1
Cecil Rhodes, la Fabian Society

Le sociologue français, Auguste Comte, disait que «les morts gouvernent les vivants». Cette formule peut largement s’appliquer à Cecil Rhodes. Ses concepts ont forgé le monde du XXè siècle et du début XXIè siècle. Convaincu de la supériorité de la «race» anglo-saxonne, il avait conçu une politique afin d’assurer cette prééminence : l’union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement, l’instauration d’un bloc réunissant l’Empire britannique et les Etats-Unis d’Amérique.

Successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes, Alfred Milner, inspira la «Déclaration Balfour» qui sous l’égide du gouvernement britannique affirma en novembre 1917 la reconnaissance d’un foyer juif en Palestine.
Lionel Curtis, outre sa participation aux travaux du Traité de Versailles, est l’auteur de l’expression «Commonwealth of nations» dont l’application date de 1948. Cette expression est le résultat de travaux dont le but était de préparer l’Empire britannique aux mutations politiques conduisant à une organisation mondiale.

La London School of Economics (LES) a formé, dans un esprit fabien, des générations de dirigeants anglais, mais aussi de nombreux étudiants de part et d’autre de la planète. La société fabienne défend le principe d’une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l’Etat providence) et du capitalisme (les lois du marché), le tout devant aboutir à la mise en forme d’une économie monopolistique dans un cadre étatique mondial. Ses dirigeants estiment qu’il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par «graduation».
C'est sous l’influence des fabiens Lord Lothian et Lionel Curtis, fut créée en novembre 1938, Federal Union.

L'Europe impopulaire - Page 8 Arton45-0b20f
Richard de Coudenhove-Kalergi

La toile mondialiste a su renforcer son influence grâce à la naissance d’un institut appelé à jouer un rôle de premier plan dans la construction européenne : la Paneurope, dont la création est due à un aristocrate autrichien née d’une mère japonaise, Richard de Coudenhove-Kalergi. Son but était d’unifier l’Europe afin de l’intégrer dans le cadre d’une organisation politique mondiale unifiée.
En 1926 le premier congrès paneuropéen à Vienne sous l’égide de son président d’honneur, le président du conseil Aristide Briand, choisit un hymne européen, l’Ode à la joie de Beethoven, qui est devenu par la suite l’hymne de l’Union européenne. De retour de la New York University en 1946, il contribua largement à la création de l’Union parlementaire européenne permettant par la suite la création, en 1949, du Conseil de l’Europe.

Outre des mécènes industriels et financiers, R. de Coudenhove-Kalergi bénéficia du soutien du banquier Max Warburg, membre du comité directeur d’IG Farben Allemagne, représentant de la banque allemande à Hambourg, dont le frère Paul était à la tête de la Fed et du CFR.
L’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir s’explique par les nombreux soutiens des industriels et financiers anglo-saxons via leurs homologues allemands.
Le comité directeur de la Nationalbank für Deutschland comptait parmi ses membres le banquier Emil Wittenberg qui était en même temps membre du comité directeur de la première banque soviétique créée en 1922, la Ruskombank. Celle-ci était dirigée par le banquier suédois Olof Aschberg. Le directeur de la section étrangère de la Ruskombank, l’Etats-unien Max May, était le vice-président de Guaranty Trust Company, une filiale d’un des piliers de Wall Street, JP Morgan.


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World Federalist Movement (WFM)

C’est le Premier ministre britannique, Winston Churchill qui a relancé l’idée d’unification de l’Europe dans un discours prononcé à Zürich, le 19 septembre 1946.
Mais deux instituts, sous l’égide du juriste suisse Max Habicht, ont aussi influé : le «Mouvement fédéraliste mondial» (World federalist movement, WFM) et l’ «Union des fédéralistes européens» (Union of European Federalists, UEF) nés en 1947 à Montreux.

Selon la magna carta du WFM, qui présente les principes clefs pour instaurer un Etat mondial à base fédérative, ce n’est pas entre la libre entreprise et l’économie dirigée, le capitalisme et le communisme qu’il s’agit de choisir, c’est entre le fédéralisme et l’impérialisme. Cette Déclaration propose entre autres les principes suivants : «limitation des souverainetés nationales» avec «transfert à la Confédération des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire», «création d’une force armée supra-nationale».

L’Union des fédéralistes européens (UEF), à l'image des poupées russes, est une branche du World Federalist Movement (WFM). Il est dirigé par l’Anglais Andrew Duff, député au Parlement européen sous l’étiquette des «démocrates libéraux. Il est membre aussi du European Council on Foreign Relations (l’ECFR, « Conseil européen des relations étrangères »). Andrew Duff est aussi celui qui, en collaboration étroite avec la Fondation Bertelsmann et le député autrichien Johannes Voggenhuber, a permis la relance du projet de constitution européenne après l’échec des référendums français et hollandais en 2005.

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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 25 Fév - 10:37

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Dessin de Klaas Op De Beéck

Van Rompuy insulté au Parlement européen

Mercredi 24 février, Nigel Farage, co-président du groupe 'Europe libertés démocratie', a reproché à Van Rompuy de s'affirmer «comme le fossoyeur silencieux de la démocratie européenne» et d'avoir «le charisme d'une lavette» (the "charisma of a damp rag"). bom

Nigel Farage, le 9 fevrier 2010, avait déjà accusé l'Union européenne de prendre le relais du régime totalitaire abattu avec le mur de Berlin. (Voir la Vidéo)

La seule idée de l'élection de Hermann Van Rompuy à la présidence de l'UE a horrifié les Anglais, qui parlaient de trahison envers les soldats morts durant les deux guerres mondiales pour nous libérer de la botte nazie, écrit un Belge sur celui qu'il voit comme un bon vivant déguisé en cierge, tandis que pour un de ses compatriotes, Van Rompuy est un "Président fantoche, aussi drôle qu’un week-end à la Panne, aussi charismatique qu’une huître."

Même la chaîne BBC 2 News s'est moquée en novembre dernier, dans ce reportage intitulé "Who is Mr Van Rompuy ?".
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMar 2 Mar - 1:21

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AFP/Jacques Demarthon

Les producteurs de lait manifestent au salon de l'agriculture

PARIS - L'association des producteurs de lait indépendants (APLI), inconnue encore il y a un an, a mobilisé en masse lundi les éleveurs français mais aussi d'autres pays européens en organisant au salon de l'Agriculture une "marche funèbre" contre le prix trop bas du lait.

Entre mille et deux mille producteurs laitiers, venus de toute la France et d'autres pays comme l'Allemagne, la Suisse ou encore la Belgique ont répondu présents pour cette manifestation d'ampleur inédite dans le cadre du salon.

L'APLI a vu le jour il y a quelques mois seulement en réaction au discours de la Fédération nationale des exploitants agricoles (FNSEA), le syndicat majoritaire, qui, selon elle, n'a pas su défendre un "prix juste" pour le lait. Depuis elle a fait tâche d'huile et a réussi à convaincre, y compris chez les adhérents de la FNSEA.

L'APLI et l'Organisation des producteurs de lait (OPL), branche spécialisée de la Coordination rurale (CR) qui a également participé à la manifestation de lundi, réclament un prix de 400 euros la tonne de lait pour couvrir leurs coûts d'exploitation. Ce trimestre, le prix est en moyenne de 295 euros.

Les responsables de l'Apli font ressortir qu'au 3 e trimestre 2009, le revenu moyen était de 8 000 € alors qu'il était de 33 000 € en 2008.

Cette année, il y a eu 200 suicides dans la profession, dont trois rien que la semaine dernière.

"Seigneur Nicolas, comment faut-il te le dire. On crève !", pouvait-on lire sur des calicots à l'adresse du président Sarkozy, qui doit venir au salon à la fin de la semaine.

"Seigneur Nicolas, pas de contractualisation, mais régulation des volumes européens", réclamaient d'autres calicots brandis par des manifestants dont certains portaient des brassards noirs.

Les éleveurs dénoncent la dérégulation du marché européen qui a conduit à une chute des prix du lait et réclament la création d'un office du lait européen chargé de réguler prix et volumes.

"Depuis qu'on a abandonné les quotas en 2009, les éleveurs suisses produisent à tour de bras. Il faut une diminution des volumes" au niveau européen pour que le prix puisse remonter, affirme Werner Loch, un producteur suisse d'une cinquantaine d'années. (...)
www.lexpress.fr/actualites/1/les-producteurs-laitiers-ont-su-se-faire-entendre-au-salon-de-l-agriculture_852036.html

Les paysans en colère

Comme Louis XVI, Sarkozy fuit les gueux
Nicolas Sarkozy ne s'est pas rendu à l'inauguration du Salon de l'Agriculture. Il craignait d'être mal reçu par les membres d'une profession en pleine crise. Juan de Sarkofrance décrypte le retrait du chef de l'Etat.
www.marianne2.fr/Comme-Louis-XVI,-Sarkozy-fuit-les-gueux_a189601.html

www.lunion.presse.fr/article/agriculture/salon-de-lagriculture-les-%C2%AB-apliculteurs-%C2%BB-au-salon
www.metrofrance.com/info/les-laitiers-ont-un-pied-dans-la-tombe/
www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Crise-laitiere-l-Apli-est-pessimiste-sur-l-avenir-_29064-avd-20100227-57744862_actuLocale.Htm
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 3 Mar - 13:18

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Le commissaire européen Barnier rassure les fonds spéculatifs

Le commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, a cherché mardi à rassurer les gestionnaires de fonds spéculatifs (les fameux hedge funds) et de fonds d'investissement dans les entreprises non-cotées, au deuxième jour d'une visite à Londres.

«Mon principal objectif, c'est de vous écouter», a-t-il déclaré, soulignant qu'il fallait réformer le secteur financier sans «réguler pour le plaisir de réguler». Autrement dit, favorable à une «régulation intelligente et efficace».

«Les hedge funds et les fonds d'investissement dans les entreprises non-cotées sont un aspect important du système financier», a souligné Michel Barnier. Mais s'ils «jouent un rôle positif», «il est vital qu'ils soient soumis à une réglementation et une supervision appropriées». (...)

Ces inquiétudes britanniques avaient été exacerbées par des propos de Nicolas Sarkozy, qui avait vu un «triomphe» de la régulation à la française dans la nomination de son ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche.
www.liberation.fr/economie/0101622277-le-commissaire-europeen-barnier-rassure-les-fonds-speculatifs

Dans les commentaires

Le Canard Enchaîné nous apprend comment les Hedge funds se sont entendus sur cette attaque contre la Grèce. Ils ont activé la spéculation sur un crédit à risque nommé CDS par une rumeur d'un prêt chinois. La banque Goldman Sachs serait responsable de la rumeur. L' ambition finale est d'étendre la crise à l'euro.
Les hedge funds ne sont soumis à aucun contrôle ni assujettis comme les banques ou autres à une interdiction d'entente. Localisés dans des paradis fiscaux depuis que les Etats Unis ont voulu les inscrire dans le statut de banque, ils sont intouchables.

Ecoutez Là-bas s'y j'y suis* du 1er mars. Frédéric Lordon explique d'une façon brillantissime pourquoi des pays comme la Grèce, l'Espagne, l'Irlande et d'autre nations, dont bientôt la nôtre, se retrouvent pratiquement en cessation de paiements...
*Le texte qui s'y rapporte. cyclops

Transparency International Greece rend publique une étude qui évalue à 790 millions d'euros le montant des pots-de-vin que les Grecs ont versés, en une année, dans le public ou le privé, pour huiler des pratiques.
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeMer 3 Mar - 18:11

L'Europe impopulaire - Page 8 Presentation-of-John-Dalli-Commissioner-designate_medium

Feu vert européen à la culture de patates OGM

La pomme de terre Amflora et les maïs MON863xMON810, MON863xNK603 et MON863xMON810xNK603.

La Commission européenne a annoncé mardi avoir autorisé la culture d'une pomme de terre génétiquement modifiée du groupe allemand BASF, le premier feu vert de ce type depuis douze ans dans l'Union européenne où les OGM suscitent une vive controverse.
"Chaque Etat est libre d'autoriser ou non la culture de cet OGM", a toutefois précisé le commissaire européen chargé de la Santé, le Maltais John Dalli, pour tenter d'atténuer la portée de cette décision controversée. L'Italie et l'Autriche ont immédiatement annoncé leur intention d'interdire la culture de ce tubercule
http://qc.news.yahoo.com/s/capress/100302/monde/ue_ogm_culture_2
www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=11851450


Pas en reste, avec Vilmorin, le gouvernement français investit dans les OGM
Sarkozy via son Fonds stratégique d’investissement investit 150 millions d'euros dans Vilmorin, géant de l’agroalimentaire. Juste au moment où l’entreprise compte se développer dans les marchés des OGM qui font pourtant l’objet d’un moratoire en Europe.
Qui dirige le FSI ? Théoriquement Augustin de Romanet, le patron de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC)...
www.marianne2.fr/Avec-Vilmorin,-l-Etat-investit-dans-les-OGM_a189638.html


L'Europe impopulaire - Page 8 Hells-cartel-ig-farben-and-the-making-of-hitlers-war-machine

BASF - Plant Science holding
La pomme de terre transgénique a été mise au point par BASF, le géant allemand de la chimie.
BASF est une société allemande, filiale de l'ancien consortium IG Farben, tout comme Agfa, Bayer et Hoechst.
La Plant Science holding, basée en Allemagne, travaille avec les universités et les instituts de recherche de 4 pays : Suède, Allemagne, Canada et États-Unis.
www.rfi.fr/sciencefr/articles/091/article_54164.asp

IG Farben fournit aux nazis le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz et utilisa massivement la main-d’œuvre concentrationnaire dans ses usines. Condamnée pour crimes contre l’humanité à Nuremberg puis à la dissolution, IG Farben possède toujours un statut juridique malgré son démantèlement entre les sociétés Bayer, BASF et Hôchst.
www.amisdelaterre.org/D-IG-Farben-a-BAYER-du-zyclon-B-a.html

L'Europe impopulaire - Page 8 Kartoffelstrauch200

Un produit "inutile" et "dangereux"

Le ministre autrichien de la Santé, Alois Stöger, a annoncé vouloir légiférer "immédiatement" en vue d'une interdiction nationale de la pomme de terre génétiquement modifiée.

Le ministre italien de l'Agriculture a également critiqué mardi cette décision. "Le fait de rompre la prudence d'usage qui était respectée depuis 1998 est un acte qui risque de modifier profondément le secteur primaire européen. Non seulement, nous ne nous reconnaissons pas dans cette décision mais nous tenons à répéter que nous ne permettrons pas que cela remette en question la souveraineté des Etats membres en la matière", a déclaré Luca Zaia.

"Je suis choqué de voir que le commissaire à la Santé et à la protection des consommateurs, John Dalli, n'a eu besoin que de quelques semaines dans ses nouvelles fonctions pour exprimer un soutien aussi flagrant aux intérêts industriels", a estimé Martin Häusling, l'un des chefs écologistes européens.

"Des doutes sérieux persistent concernant les conséquences possibles sur la santé humaine et l'environnement", a ajouté l'élu, jugeant le feu vert de Bruxelles "au mieux inutile, et au pire dangereux".

"On est tous transformés en cobayes", a déploré Corinne Lepage, députée européenne française

L'Europe impopulaire - Page 8 OgRoc
Le cartel pharmaceutique, de Rockefeller à IG Farben
www.scribd.com/doc/19476054/Historique-Du-Cartel-Pharmaceutique
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeLun 8 Mar - 0:48

L'Europe impopulaire - Page 8 Islande_refenreum_dette_inside

Les Islandais rejettent par référendum le remboursement des dettes de la banque Icesave

Le gouvernement a reconnu la victoire du «non», après le dépouillement partiel du référendum sur l'accord Icesav, prévoyant le remboursement d'ici à 2024 par Reykjavik de 3,9 milliards d'euros avancés par Londres et La Haye pour indemniser leurs citoyens lésés par la faillite de la banque en ligne islandaise Icesave.

Selon les analystes, un non pourrait retarder le versement de prêts restants à verser du FMI et des pays nordiques, ce qui pourrait coûter jusqu'à 5% du Produit intérieur brut islandais c'est-à-dire «plus que l'accord lui-même» selon le ministre islandais de l'économie Gylfi Magnusson.

Le rejet de la loi risque par ailleurs d'affaiblir le gouvernement de gauche déjà critiqué pour consacrer trop de temps à Icesave.
http://eco.rue89.com/2010/03/07/le-peuple-islandais-rejette-le-remboursement-des-dettes-141776

L’UE a poussé trop loin le harcèlement.
Les Suisses savent ce que c’est, mais maintenant la Suisse et la Norvège devraient venir en aide aux Islandais. Tout d’abord, cela souderait l’AELE. Cette zone de libre-échange est dynamique, elle conclut des traités dans le monde entier et la Suisse ne doit pas la laisser s’effriter encore davantage. Mais la semaine dernière, la télévision alémanique annonçait la mort de cette association «dans 50 ans» au lieu d’informer. En outre, la conseillère aux Etats Sommaruga a eu l’occasion de proposer l’UE comme alternative sans personne pour la contredire.
Une aide à l’Islande pourrait également montrer aux Britanniques et aux Néerlandais que la Suisse peut aussi se montrer désagréable. On finira par s’arranger, mais avec un meilleur résultat. Oppose-toi et on te prendra au sérieux. Or des questions posées aux trois départements compétents – Affaires étrangères, Economie et Finances – donnent une triste image du gouvernement : Une des réponses a été : Rien n’est prévu, «l’Islande ne nous a pas adressé de demande». Ailleurs, on nous a dit de nous adresser à un autre département. En bref : passivité, surprise, aucun projet politique.
www.alterinfo.net/Islande-l-UE-a-pousse-trop-loin-le-harcelement_a41936.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeLun 8 Mar - 19:37

L'Europe impopulaire - Page 8 Decouvertes
Monument des découvertes, 'Padrao dos Descobrimentos', sur les bords du Tage

Mobilisation historique au Portugal contre un plan d'austérité
«Le mécontentement risque très certainement d'augmenter»


Interview <>Le chercheur portugais Elisio Estanque, spécialisé en travail et syndicalisme, décrypte le contexte de la mobilisation.

Le mouvement de grève entamé au Portugal jeudi par la fonction publique promet de durer. L'annonce du gel des salaires des fonctionnaires dans le cadre du budget 2010 présenté par le gouvernement [socialiste] de José Socrates provoque une mobilisation massive. La population portugaise n'est pourtant pas une habituée des manifestations. Mais la précarisation croissante et le taux de chômage historique (10%) que connaît le pays inversent la tendance. Elísio Estanque, coordinateur du groupe d'études sur le travail et le syndicalisme à l'Université de Coimbra, décrypte les enjeux de la mobilisation actuelle.

Qui compose le mouvement amorcé hier au Portugal ?

Il s'agit d'un mouvement de protestation principalement composé de fonctionnaires de l'administration publique, convoqué par les deux grandes centrales syndicales du pays : l'Union générale des travailleurs et la Confédération générale des travailleurs portugais (CGTP, proche des communistes).

Existe-t-il une tradition syndicale au Portugal ?

Le Portugal n'a pas une grande tradition en ce qui concerne ce type de mouvement et de contestations. L'arrivée au gouvernement de José Socrates [en 2005] a marqué le gel des salaires même si la dernière grande grève de 2007 des travailleurs de la fonction publique a permis une revalorisation de 3%. Depuis, toutes leurs attentes ont été complètement frustrées.

Ces dernières années, nous avons connu les plus fortes protestations depuis celles de 1974 (année de la chute de la dictature salazariste, ndlr). La grève des professeurs a notamment été l'objet d'une très forte adhésion (80%) et a entraîné le départ du ministre de l'Education en 2008. C'est une conjoncture globale qui a conduit à cette situation : les évolutions de carrière et les salaires ont été congelés dans l'administration publique, on a vu l'augmentation des emplois précaires et des privatisations dans de nombreux services. Il s'agit d'un ensemble de facteurs qui ont contribué à créer un mécontentement et un malaise social dans la fonction publique.

Cette grève s'annonce-t-elle ponctuelle ou s'inscrit-elle dans un mouvement sur le long terme ?

Les annonces officielles des dirigeants syndicaux prévoient la généralisation de ces luttes à d'autres secteurs et leur prolongement dans le temps. Cela est fort probable du fait de la crise économique, du taux de chômage très élevé (10%, ndlr) et des 20% de la population qui sont proches de la très grande pauvreté. Le mécontentement risque donc très certainement d'augmenter.
www.liberation.fr/monde/0101622926-portugal-le-mecontentement-risque-tres-certainement-d-augmenter

www.capsurlemonde.org/lisbonne/navigateurs.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 11 Mar - 4:37

L'Europe impopulaire - Page 8 Espace-schengen

Schengen II
«L’Euro Patriot Act»


L’Union européenne est en train d’adopter le «Système d’information Schengen II»

Schengen II est présenté en Europe par l’Espagne, qui relaye les préoccupations de l’administration Bush. Elle tente d’en faire un USA Patriot Act européen. Il permettra de contrôler certaines populations dans le cadre de la Guerre globale au terrorisme. Les fichiers de cet «Euro Patriot Act» ont déjà été conçus pour être exploités outre-Atlantique.

Le Parlement européen vient de valider le projet de transformation du «Système d’information Schengen». Présentée comme une simple modernisation informatique, ce projet marque en réalité une rupture complète avec ce qui a existé précédemment sous le même nom et vise à rendre compatibles les fichiers européens avec les fichiers mis en place aux États-Unis

La Convention de Schengen, adoptée en 1990, garantit la libre-circulation des personnes entre plusieurs États européens. Cet «acquis» a été incorporé dans les traités européens de sorte qu’il s’applique aujourd’hui à un espace à peu près équivalent à l’Union européenne.

Pour que l’abolition des frontières intérieures ne plonge ces États dans le désordre, un système de protection de la frontière unique de cet espace a été créé, Il a fallu mettre en place un mode de transmission d’information entre les polices des États signataires. Les législateurs ont admis que des données nominatives personnelles puissent être transmises d’un État à l’autre, bien que cela porte atteinte aux droits des individus

le Système d’information Schengen (SIS) a évolué. Il est désormais financé par le budget de l’Union européenne, puisque l’acquis Schengen a été incorporé aux Traités (...) sans que l’on se soit préoccupé de faire évoluer ses fondements juridiques. (...) il ne peut en résulter que de graves atteintes aux droits de l’homme.

L’histoire du Système Schengen est mystérieuse depuis ses origines. Elle est liée aux différents «clubs» réunissant les services secrets ouest-européens pendant la Guerre froide, sous la houlette des États-Unis.

En 2001, la Belgique et la Suède ont demandé une refonte du système informatique pour l’adapter à son usage par un plus grand nombre d’États et pour le moderniser en fonction des progrès de l’informatique. Mais à la suite des attentats survenus aux États-Unis, le 11 septembre 2001, et officiellement imputés à des terroristes venus d’Afghanistan, le département d’État a souhaité que cette modernisation soit compatible avec les fichiers mis en place dans le cadre de l’USA Patriot Act et exploitables par le programme Total Information Awareness. (...)

En 2006, le SIS de seconde génération permettra de poursuivre toutes sortes d’infractions internes à l’espace Schengen et de transmettre des mandats d’arrêts européens. Et, par souci d’efficacité… le FBI pourra y avoir accès.

Deux parlementaires européens, les radicaux italiens Marco Cappato et Maurizio Turco, ont dénoncé un projet qui s’éloigne de la logique communautaire et «met en péril les droits des citoyens». (...)

17 11 2003
www.voltairenet.org/article11121.html
www.statewatch.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Schengen


L'Europe impopulaire - Page 8 Patriot-act-surveillance

Obama, Patriot Act II, scène I

Barack Obama a signé le renouvellement du «Patriot Act», sans aucune des réformes qu’il réclamait lorsqu’il était candidat.

La désillusion galopante à l’égard de Barack Obama se renforce à gauche. Après deux guerres et une politique économique conservatrice, le chef de l’État poursuit dans bien des domaines l’oeuvre de son prédécesseur en défiant et en assassinant nos libertés civiles. Le mois dernier, la vénérable American Civil Liberties Union, prestigieuse association gardienne de nos libertés depuis 1920, a publié un rapport accablant sur la «déception» Obama. Dans pas moins de 66 cas, le président aurait eu le pouvoir de restaurer des libertés mais n’a rien fait, et dans 27 autres, ses actions auraient été «essentiellement négatives».

Parmi les atteintes bushiennes aux libertés laissées en l’état par Obama, on peut citer la politique de «rendition», c’est-à-dire le transfert d’individus soupçonnés d’avoir des liens avec le terrorisme vers des pays où la torture est d’usage pendant les interrogatoires (Égypte, Maroc, ou Jordanie) ; l’utilisation des militaires pour surveiller les citoyens aux États-Unis et à l’étranger ; le pouvoir de désigner sans procès un individu ou une association comme «terroriste», les empêchant ainsi de faire du business ; la surveillance de militants politiques quand bien même aucun soupçon de crime ne pèse sur eux ; l’utilisation de tribunaux militaires pour les procès de civils accusés de terrorisme en lieu et place des cours qu’autorise la Constitution ; l’emprisonnement illimité sans procès des individus soupçonnés de terrorisme (y compris à Guantanamo où 188 d’entre eux croupissent toujours sans avoir été jugés) ; l’utilisation du «secret d’État» pour empêcher un procès et pour refuser de fournir au Congrès des documents qu’il réclame ; et bien d’autres exemples… (...)

Doug Ireland
www.bakchich.info/Obama-Patriot-Act-II-scene-I,10207.html

Présentation du Patriot Act
www.e-juristes.org/USA-Patriot-Act/

LE «PATRIOT ACT» S’APPLIQUE AUSSI EN FRANCE… ET VISE LES OPPOSANTS À LA POLITIQUE AMÉRICAINE AU MOYEN-ORIENT
http://libertesinternets.wordpress.com/2007/09/06/le-patriot-act-sapplique-aussi-en-france-et-vise-les-opposants-a-la-politique-americaine-au-moyen-orient
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 11 Mar - 10:09

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céramique Jennifer Robinson

L'UE prolonge des restrictions sur le voyage des animaux de compagnie

L'Union européenne a prolongé jusqu'en décembre 2011, ce mardi 9 mars, ces restrictions qui demandent en plus de l'indication de la vaccination de la rage sur les passeports des animaux, celles contre le ténia échinocoque et les tiques. Cela concerne certains Etats membres, dont la Finlande, la Suède, Malte, le Royaume-Uni et l'Irlande.

Que ce soit un chien, un chat ou même un furet, le transport d'animaux de compagnie durant un voyage est soumis à certaines conditions au sein de l'Union européenne. Depuis 2003, chaque animal doit avoir son passeport "attestant une vaccination antirabique en cours de validité".

L'Union européenne rappelle par ailleurs qu'"à compter du 3 juillet 2011, l'identification électronique des chiens, des chats et des furets sera obligatoire".
http://voyages.liberation.fr/actualite/l-039-ue-prolonge-des-restrictions-sur-le-voyage-des-animaux-de-compagnie
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 11 Mar - 19:12

L'Europe impopulaire - Page 8 Espace-schengen

Schengen II
«L’Euro Patriot Act»


L’Union européenne est en train d’adopter le «Système d’information Schengen II»

Schengen II est présenté en Europe par l’Espagne, qui relaye les préoccupations de l’administration Bush. Elle tente d’en faire un USA Patriot Act européen. Il permettra de contrôler certaines populations dans le cadre de la Guerre globale au terrorisme. Les fichiers de cet «Euro Patriot Act» ont déjà été conçus pour être exploités outre-Atlantique.

Le Parlement européen vient de valider le projet de transformation du «Système d’information Schengen». Présentée comme une simple modernisation informatique, ce projet marque en réalité une rupture complète avec ce qui a existé précédemment sous le même nom et vise à rendre compatibles les fichiers européens avec les fichiers mis en place aux États-Unis

La Convention de Schengen, adoptée en 1990, garantit la libre-circulation des personnes entre plusieurs États européens. Cet «acquis» a été incorporé dans les traités européens de sorte qu’il s’applique aujourd’hui à un espace à peu près équivalent à l’Union européenne.

Pour que l’abolition des frontières intérieures ne plonge ces États dans le désordre, un système de protection de la frontière unique de cet espace a été créé, Il a fallu mettre en place un mode de transmission d’information entre les polices des États signataires. Les législateurs ont admis que des données nominatives personnelles puissent être transmises d’un État à l’autre, bien que cela porte atteinte aux droits des individus

le Système d’information Schengen (SIS) a évolué. Il est désormais financé par le budget de l’Union européenne, puisque l’acquis Schengen a été incorporé aux Traités (...) sans que l’on se soit préoccupé de faire évoluer ses fondements juridiques. (...) il ne peut en résulter que de graves atteintes aux droits de l’homme.

L’histoire du Système Schengen est mystérieuse depuis ses origines. Elle est liée aux différents «clubs» réunissant les services secrets ouest-européens pendant la Guerre froide, sous la houlette des États-Unis.

En 2001, la Belgique et la Suède ont demandé une refonte du système informatique pour l’adapter à son usage par un plus grand nombre d’États et pour le moderniser en fonction des progrès de l’informatique. Mais à la suite des attentats survenus aux États-Unis, le 11 septembre 2001, et officiellement imputés à des terroristes venus d’Afghanistan, le département d’État a souhaité que cette modernisation soit compatible avec les fichiers mis en place dans le cadre de l’USA Patriot Act et exploitables par le programme Total Information Awareness. (...)

En 2006, le SIS de seconde génération permettra de poursuivre toutes sortes d’infractions internes à l’espace Schengen et de transmettre des mandats d’arrêts européens. Et, par souci d’efficacité… le FBI pourra y avoir accès.

Deux parlementaires européens, les radicaux italiens Marco Cappato et Maurizio Turco, ont dénoncé un projet qui s’éloigne de la logique communautaire et «met en péril les droits des citoyens». (...)

17 11 2003
www.voltairenet.org/article11121.html
www.statewatch.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_de_Schengen


L'Europe impopulaire - Page 8 Patriot-act-surveillance

Obama, Patriot Act II, scène I

Barack Obama a signé le renouvellement du «Patriot Act», sans aucune des réformes qu’il réclamait lorsqu’il était candidat.

La désillusion galopante à l’égard de Barack Obama se renforce à gauche. Après deux guerres et une politique économique conservatrice, le chef de l’État poursuit dans bien des domaines l’oeuvre de son prédécesseur en défiant et en assassinant nos libertés civiles. Le mois dernier, la vénérable American Civil Liberties Union, prestigieuse association gardienne de nos libertés depuis 1920, a publié un rapport accablant sur la «déception» Obama. Dans pas moins de 66 cas, le président aurait eu le pouvoir de restaurer des libertés mais n’a rien fait, et dans 27 autres, ses actions auraient été «essentiellement négatives».

Parmi les atteintes bushiennes aux libertés laissées en l’état par Obama, on peut citer la politique de «rendition», c’est-à-dire le transfert d’individus soupçonnés d’avoir des liens avec le terrorisme vers des pays où la torture est d’usage pendant les interrogatoires (Égypte, Maroc, ou Jordanie) ; l’utilisation des militaires pour surveiller les citoyens aux États-Unis et à l’étranger ; le pouvoir de désigner sans procès un individu ou une association comme «terroriste», les empêchant ainsi de faire du business ; la surveillance de militants politiques quand bien même aucun soupçon de crime ne pèse sur eux ; l’utilisation de tribunaux militaires pour les procès de civils accusés de terrorisme en lieu et place des cours qu’autorise la Constitution ; l’emprisonnement illimité sans procès des individus soupçonnés de terrorisme (y compris à Guantanamo où 188 d’entre eux croupissent toujours sans avoir été jugés) ; l’utilisation du «secret d’État» pour empêcher un procès et pour refuser de fournir au Congrès des documents qu’il réclame ; et bien d’autres exemples… (...)

Doug Ireland
www.bakchich.info/Obama-Patriot-Act-II-scene-I,10207.html

Présentation du Patriot Act
www.e-juristes.org/USA-Patriot-Act/

LE «PATRIOT ACT» S’APPLIQUE AUSSI EN FRANCE… ET VISE LES OPPOSANTS À LA POLITIQUE AMÉRICAINE AU MOYEN-ORIENT
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeJeu 11 Mar - 19:16

L'Europe impopulaire - Page 8 FC4_HERMAN.MM.jpg.275

Catholique pratiquant, Herman Van Rompuy effectue plusieurs retraites spirituelles par an, ici à l’abbaye d’Affligem.
Il y a un mois, encore chef du gouvernement belge, il a donné une conférence sur l’encyclique de Benoît XVI «Caritas in veritate».
Paris-Match, 27 nov 2009

Une messe célébrée au Parlement européen : la laïcité mise en cause

Le Parlement Européen doit représenter tous les citoyens européens à égalité. En tant que député européen je déplore donc que des offices religieux soient célébrés en son sein comme nous l'avons constaté le 3 mars dernier. Ce jour-là tous les députés européens ont reçu une invitation à une « Sainte Messe Catholique » se déroulant dans l'enceinte du Parlement chaque mercredi dans une « salle de méditation » où trône un crucifix ! La laïcité, garante de la liberté de conscience de tous les citoyens est ainsi bafouée au su et au vu de tous.

Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
Député européen GUE-NGL
Vice-président de la « Plateforme du Parlement européen pour la laïcité »
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeVen 12 Mar - 2:57

L'Europe impopulaire - Page 8 11mars1

«Brûlons le parlement !» scandent les travailleurs grecs en colère (photos)

Depuis minuit, la Grèce est complètement paralysée. Les avions sont cloués au sol et les bateaux ne quittent plus leurs quais. Les dessertes ferroviaires sont également interrompues. Une seule des trois lignes de métro fonctionne à Athènes pour permettre aux grévistes de se rendre aux manifestations prévues par les syndicats dans le centre de la capitale à la mi-journée. Tous les autres transports urbains (métro, bus, trolleys, tramways) sont à l’arrêt.

www.mecanopolis.org/?p=14595
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 8 Icon_minitimeVen 12 Mar - 3:41

L'Europe impopulaire - Page 8 41F2XQA1AAL._SL500_AA240_

Faut-il supprimer la Bourse ?

La crise économique qui frappe le monde n'en finit pas de faire des victimes. Après les banques, après l'industrie, c'est au tour des États de subir de plein fouet les conséquences de l'explosion de la bulle financière. Il y a un peu plus d'un an, les gouvernements secouraient les banques avec l'argent public. Aujourd'hui, certains États sont en faillite par la faute des banques qu'ils avaient eux-mêmes sauvées.

Plusieurs exemples sont venus dernièrement illustrer ce constat. La faillite de la Grèce a révélé le double jeu qu'a joué la Banque Goldman Sachs. Depuis 2001, elle prêtait de l'argent à la Grèce sachant qu'elle ne pourrait la rembourser. Parallèlement la banque spéculait sur la dette grecque. Résultat : Athènes prend des mesures drastiques pour réduire ses dépenses publiques.

La bourse et la spéculation boursière seraient-elles dangereuses voire nocives pour les États ? Faut-il fermer la bourse pour s'en prémunir ?
www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/03/10/faut-il-supprimer-la-bourse_1317355_3208.html
www.la-bas.org/article.php3?id_article=1871

http://mondialisationdouteuse.unblog.fr/et-si-on-fermait-la-bourse-par-frederic-lordon
www.marianne2.fr/Frederic-Lordon-il-faut-fermer-la-Bourse!_a189692.html?preaction=nl&id=5914573&idnl=25894&
www.amazon.fr/bourse-ou-vie-Philippe-Labarde/dp/2226115463
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