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| L'Europe impopulaire | |
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Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 13 Mar - 11:36 | |
| Gardiens du temple de la créance L’agence Fitch tance la France, la Grande Bretagne et l’Espagne et menace de dégrader leurs notations L’agence Fitch a mis en garde, mardi 9 mars 2010, le Royaume-Uni, la France et l’Espagne sur la gestion de leurs finances publiques, les appelant à prendre des mesures de réduction des déficits "plus crédibles", au risque de voir leurs notes (AAA) remises en cause.
"Les pays dotés de notes de crédit élevées doivent faire état de plans de consolidation budgétaire plus crédibles et plus robustes en 2010 pour soutenir la confiance dans la robustesse de leurs finances publiques à moyen terme", a déclaré l’un des responsables de l’agence. "Le Royaume-Uni, l’Espagne et la France, en particulier, doivent énoncer des programmes plus crédibles cette année, étant donné le rythme de la détérioration des finances publiques et les difficultés auxquelles ils font face dans la stabilisation de la dette publique", a estimé Brian Coulton lors d’une conférence à Londres. (...)
Conséquence de ces annonces : la livre sterling a reculé à 1,4967 pour un dollar et 90,56 pence pour un euro. Le Royaume-Uni est sorti de la récession au quatrième trimestre 2009, après six trimestres consécutifs de baisse du PIB. Mardi, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), a fixé à 25 à 30 % la probabilité d'un nouveau plongeon dans la récession. lemonde.fr
Commentaire d'Alain B. : Ce type d’agences ne devrait pas exister, de quel droit constitutionnel s’immiscent-elles dans les affaires intérieures des États ? Remboursement de la dette publiqueLes États, au lieu de se refinancer auprès des banques centrales, doivent le faire auprès de banques privées qui s’alimentent en liquidités auprès des banques centrales à des taux très faibles pour les prêter à taux élevés aux États. C'est ainsi que les banques privées ont emprunté auprès de la BCE, au taux de 1%, des sommes qu'elles se font rembourser par la Grèce au taux de 6%. www.monde-diplomatique.fr/mav/102/A/16868Pourquoi les États ne peuvent-ils pas emprunter aux banques centrales ?Le 3 janvier 1973 la France s'est obligée légalement à emprunter sur les marchés financiers la monnaie dont elle avait auparavant le pouvoir d'émission.
Depuis le 7 février 1992 et le Traité de Maastricht, toute l'Europe est dans la même situation, qui conduit les États à s'endetter pour obtenir, au prix fort, la monnaie immatérielle qu'ils pourraient créer eux-mêmes.
Le 4 août 1993 l'article 104 du Traité de Maastricht est transposé dans la loi française, interdisant aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publique. Cf Étienne Chouard (article 104 du Traité de Maastricht) www.lepost.fr/article/2010/02/21/1952831_voici-comment-supprimer-la-dette-publique.htmlDavid Rockefeller et Zbigniew BrzezinskiComment en est-on arrivé à cette situation ?Le 22 juillet 1944 à Bretton Woods (Etats-Unis) sont signés par les 44 nations alliées des accords organisant le système monétaire mondial autour du dollar américain, mais avec un rattachement nominal à l'or, et instituant deux organismes, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM), formée de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de l'Association internationale de développement (IDA).
Le 3 octobre 1969, un premier amendement permet la création de Droits de tirage spéciaux (DTS), panier de devises fortes qui est la nouvelle unité de compte du FMI et de la Banque mondiale, et le nouvel instrument de paiement visant à remplacer l'or. Le FMI créé ainsi sa monnaie, ce qui lui avait été refusé à sa création.
Le 15 août 1971, le président Richard Nixon rompt le lien entre l'or et le dollar et fait flotter le billet vert, mettant ainsi fin à deux des principes fondateurs de Bretton Woods. Le système des taux de change fixe s'écroule définitivement en mars 1973.
Le 8 janvier 1976, les accords de Kingston (Jamaïque) confirment officiellement l'abandon du rôle légal international de l'or. Depuis 1971, n'étant plus liée à un étalon réel (or), la monnaie a été rendue totalement virtuelle.
Toutes ces évolutions sont en fait dictées par une sorte de gouvernance mondiale parallèle, la Commission Trilatérale (ou Trilatérale)
C'est une organisation privée, créée en 1973 à l'initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations (CFR), parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski. Il s'agit d'un groupe partisan de l'idéologie mondialiste, auquel certains attribuent l'orchestration de la mondialisation économique.
La Commission Trilatérale, dans un rapport de 1975 intitulé The Crisis of Democracy, a abordé la question des démocraties. Selon ce rapport, le sentiment d'aliénation, ainsi que l'action des grands intellectuels, menacent ce système de gouvernance, ce qui implique un retour à la dictature telle qu'elle est pratiquée dans les pays non démocratiques.
C'est vers cette dictature que tend le Nouvel Ordre Mondial (NOM), caractérisé par la mondialisation économique et par la «pensée unique» libérale.Voir Les cartels aux commandes www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2008/09/22/140/OMC-%3A-les-cartels-aux-commandes
La dette publique, une affaire rentable, par André-Jacques Holbecq www.dailymotion.com/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news
Annulation de la dette publique des pays du Nord Proposition de travail par Pascal Franchet www.cadtm.org/Proposition-de-travail-autour-de | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 13 Mar - 11:51 | |
| La France endettée pour 50 ans 09 mars 2010 : CRÉATION D’UNE NOUVELLE OAT DE RÉFÉRENCE À 50 ANS
Conformément au programme de financement de l’Etat français pour 2010 publié en décembre 2009, l’Agence France Trésor annonce la création d’une nouvelle obligation à 50 ans, l’OAT 25 avril 2060. Cette nouvelle obligation, dont les caractéristiques seront annoncées ultérieurement, sera émise par syndication dans les prochains jours, en fonction des conditions de marché.
Les chefs de file de l’opération sont Barclays Capital, BNP Paribas, Deutsche Bank, JP Morgan et Société Générale. L’ensemble des SVT fera partie du syndicat.
Cette nouvelle obligation sera par la suite abondée pour répondre à la demande des investisseurs et pour garantir sa liquidité. www.aft.gouv.fr/aft_fr_23/communiques_27/communiques_2010_1593/nouvelle_oat_5990.html
OAT : obligations assimilables du Trésor www.alternatives-economiques.fr/dico"French debt coming under investor scrutiny"French debt looks set to come under pressure in the near future with investors battered by the Greek crisis arguing it is pricey and does not reflect France's growing indebtedness. www.reuters.com/article/idUSTRE62422R20100305ÇA VEUT DIRE " FORCER LA FRANCE À PAYER UN TAUX D'INTÉRÊT PLUS ÉLEVÉ" aux sociétés de fonds de pension genre Pimco, et autres "investisseurs institutionnels" qui achètent nos Bons du Trésor. The cost of insuring French debt through CDS, meanwhile, is around 43.400 euros per 10.000.000 euros of exposure, less than 10,000 euros more than for German debt and cheaper than the Netherlands". Cela veut dire que les Pimco, et autres grands "fonds" vont acheter du BdT italien, hollandais et allemand, mais pas français. www.lepost.fr/article/2010/03/10/1981168_l-attaque-sur-la-france-a-commence-source-blog-de-pierre-jovanovic.html | |
| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 16 Mar - 11:48 | |
| Eurodistrict : Strasbourg-Ortenau Coopération transfrontalièrewww.eurodistrict.eu/fr/Accueil-2.htmlCoopération transfrontalière entre les membres de l’Eurodistrict Region Freiburg/Centre et Sud Alsacesecteurpublic.frProjet pilote de véhicule électrique entre Strasbourg et Stuttgartsecteurpublic.frUne nouvelle eurométropole Lille-Courtrai-Tournai est néeLa première eurométropole, l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai, a été installée le lundi 28 janvier 2008 à Courtrai (Kortrijk). Président de Lille Métropole Communauté urbaine, Pierre Mauroy a été élu président de cette structure de concertation qui rassemble quatorze partenaires décidés à travailler ensemble pour le développement d’un territoire de 2 millions d’habitants au cœur du triangle Londres-Paris-Bruxelles. C’est dans le cadre symbolique du Budascoop de Courtrai (Kortrijk), Maison folie de Lille Capitale européenne de la culture 2004, que la première eurométropole a été officiellement créée. Elle offre la particularité d’être binationale, bilingue (français et néerlandais) et trirégionale (Nord-Pas de Calais + Vlaanderen (Flandre) + Wallonie). Elle couvre un territoire de 3 550 km2 au cœur du triangle Londres-Paris-Bruxelles. Elle regroupe 145 communes françaises, flamandes et wallonnes et compte presque 2 millions d’habitants. Portée par 14 partenaires qui représentent toutes les autorités de tutelle, cette Eurométropole souhaite « se positionner en Europe et dans le monde » comme l’a expliqué Stefaan De Clerck, bourgmestre de Courtrai (Kortrijk). L’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai se définit comme un Groupement Européen de Coopération Territoriale (GECT), personnalité juridique créée par le règlement européen du 5 juillet 2006 Élections Européennes de 2009Le parti socialiste a préféré «deux petits nouveaux» aux sortants : l’aubryste Gilles Pargneaux et la fabiusienne Estelle Grelier. Gilles Pargneaux est maire d’Hellemmes, vice-président de Lille Métropole Communauté Urbaine, vice-président de l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai et 1er Secrétaire de la Fédération Nord du Parti Socialiste. Estelle Grelier est première adjointe au Maire de Fécamp, Présidente de la Communauté de Communes de Fécamp, et deuxième vice-présidente de la Région Haute-Normandie. www.cap21npdc.net/article-16143389.html www.lillemetropole.fr/index.php?p=986 www.agoravox.fr/tribune-libre/article/elections-europeennes-passage-en-55720 | |
| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 16 Mar - 11:56 | |
| Régionalisation en EuropeConseil de l'Europe Assemblée parlementaire Recommandation 1811 du 3 octobre 2007L'UE décide de remplacer les Etats par des communautés subétatiques autonomes, sous prétexte d'efficience, de respect de la diversité des cultures et de démocratie. L’Assemblée parlementaire constate qu’une majorité d’Etats membres du Conseil de l’Europe sont des Etats fédéraux, confédéraux ou régionalisés, où les régions jouissent d’un fort degré d’autonomie ou, du moins, d’une décentralisation administrative considérable. la région, pour des raisons de superficie et de proximité, est le niveau idéal pour l’exercice de la gouvernance. le Conseil de l'Europe est aussi favorable à la régionalisation en raison de son efficience politique, administrative et financière, puisqu’il s’agit d’un niveau de gouvernement plus proche de la réalité quotidienne et des citoyens que ne l’est l’Etat. (...) L’Assemblée note qu’une majorité d’Etats membres du Conseil de l’Europe comptent des communautés dotées d’une forte identité culturelle, politique et historique, qui ne sont pas simplement des régions, mais aussi des peuples et des sociétés à l’identité collective marquée (qu’on les appelle régions, nations, nationalités, pays, etc.) et qui, sans avoir créé leur propre Etat, conservent des caractéristiques distinctes qui déterminent leur aspiration politique à l’autonomie. Elle considère qu’il est nécessaire de créer un niveau subétatique solide au sein des Etats membres (...) http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta07/FREC1811.htmFrance. Modifications du code général des collectivités territorialesPour ce qui concerne le droit interne français, le code général des collectivités territoriales doit être modifié sur deux points essentiels : Modification de l’article L. 1115-4 afin d’autoriser l’adhésion des collectivités territoriales à des organismes de droit étranger dans le cadre de la coopération décentralisée interterritoriale. (...) Modification de l’article L. 1115-5 qui interdit aux collectivités territoriales françaises de conclure des conventions avec des États étrangers. Les collectivités territoriales pourront conclure des conventions avec des États membres de l’Union Européenne dans la seule hypothèse de création d’un GECT puisque le règlement communautaire stipule que les États peuvent être membres d’un GECT. Par ailleurs, un article nouveau L. 1115-4-2 doit être introduit dans le CGCT afin de fixer les règles de droit français relatives au GECT Cette proposition de loi a été adoptée par l’Assemblée nationale lors de la séance du 29 janvier 2008. (...) http://cncd.diplomatie.gouv.fr/frontoffice/article.asp?menuid=239&lv=3&aid=285 | |
| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 16 Mar - 12:41 | |
| Dans 1984, les 3 puissances de la Trilatérale se sont partagé le monde (Amérique-Europe-Japon/Oceania-Eurasia-Estasia) En 2005 Kai Littmann, président du Forum eurodistrict, imagine l'Europe de 2021. DES VŒUX LOURDS DE CONSEQUENCES19 janvier 2021. 6h30. Réveil au son de NTV Europe. «Marek Göric, président de L’ODE – l’Office des Eurodistricts – a annoncé la nuit dernière la création de l’eurodisctrict Friesland. Située aux confins des Pays-Bas et l’Allemagne du Nord, cette nouvelle zone binationale confirme un peu plus encore le succès des communautés régionales transnationales au sein de l’Union européenne», relate la chaîne d’information télévisée en Une de son édition matinale « Imaginez, alors qu’en 2003 le concept d’Eurodistrict n’était qu’une simple idée lancée par le président français Jacques Chirac et le Chancelier allemand Gerhard Schröder, soixante-quinze structures de ce type ont été créées en moins de vingt ans, se félicite Marek Göric, au micro de Tatiana Derhoff, journaliste vedette de NTV. La mine réjouie, le président de l'ODE ne l'a pas sans raison : les régions eurodistrict affichent en moyenne un insolent taux de participation électorale de 84,6 %. www.europeus.org/archive/2005/01/19/des_v%C5%92ux_lourds_de_consequences.htmlTransnational Cooperation Atlantic Coast1er juin 2000La régionalisation au Royaume Uni et l'Europe L'une des caractéristiques les plus marquantes de la politique européenne des années quatre-vingt-dix a été la "mobilisation" sub-nationale autour de l'idée d'intégration européenne c'est-à-dire les relations de plus en plus étroites des responsables sub-nationaux avec les institutions et les processus politiques de l'UE. Plus de 140 organes exécutifs sub-nationaux ont ouvert des bureaux de représentation à Bruxelles. Les modifications du Traité de l'UE ont donné la possibilité à certaines autorités sub-nationales de se joindre aux activités du principal organe de décision européen -le Conseil des Ministres -, de créer un Comité des régions européennes possédant des droits de consultation dans des domaines politiques très vastes et de faire en sorte que le principe de subsidiarité fasse partie intégrante du débat sub-national sur l'intégration européenne. Par ailleurs, dans certaines parties de l'Union, de nouveaux mécanismes de coordination ont été mis en place afin d'associer les instances sub-nationales à la définition des priorités politiques que les gouvernements des Etats membres présentent à Bruxelles. www.leforum.de/artman/publish/printer_46.shtmlLancés le 22 janvier 2003 par Jacques Chirac et Gerhard Schröder, via la Déclaration du traité de l’Elysée, les quatre eurodistricts franco-allemands commencent enfin à prendre corps en 2005. Peut-être pas à la vitesse et de la manière souhaitées, mais leur mise en place avance. L'idée d'un eurodistrict Strasbourg - Kehl est née en 1989www.eurodistricts.com/ | |
| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 16 Mar - 13:16 | |
| La régionalisation pour dynamiter les Etats L’Europe des ethnies dessinée par les Waffen SS pendant la deuxième guerre mondiale préfigure l’Europe fédérale des Länder d’aujourd’hui, l’actuelle zone euro qui est en réalité une zone mark. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de rechercher un leurre pour tenter de camoufler la volonté nationaliste de domination de l’impérialisme allemand. L’article ci-dessous montre qu’en se cachant derrière des slogans comme «structures fédérales» ou «davantage de pouvoir pour les régions», l’UE a des visées centralistes. Il s’agit d’aplanir les différences nationales, également dans le système bancaire. Pour Pierre Hillard, les attaques contre la Suisse font partie de cette politique de Bruxelles et de Washington. Les attaques de Peer Steinbrück obéissent à une conception transatlantique du pouvoir qui a pour objectif de détruire la diversité et d’établir un contrôle centralisé. www.comite-valmy.org/spip.php?article552 www.xn--lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article42 www.communautarisme.net/Pierre-Hillard-La-constitution-europeenne-officialise-le-fait-ethnique_a372.htmlLa Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT)En 1997 l’Etat français prend conscience des enjeux majeurs de la coopération transfrontalière, il mesure les besoins des porteurs de projets transfrontaliers en matière d’assistance opérationnelle et constate l’utilisation non optimale des fonds Interreg. Pour répondre à ces besoins, le Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) d’avril 1997 crée une association, la Mission Opérationnelle Transfrontalière (MOT). Depuis, la MOT réunit des collectivités territoriales et leurs groupements, des associations, des structures transfrontalières, des grandes entreprises,… impliqués dans le développement de projets transfrontaliers et situés de part et d’autre des frontières. www.espaces-transfrontaliers.org/indexsite.php | |
| | | Admin Admin
Messages : 81 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 16 Mar - 13:34 | |
| > JO DU 17 FÉVRIER 2010 : LA SUPPRESSION DES DÉPARTEMENTS Le décret du 16 février 2010 (présenté au conseil des ministres le même jour) relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans les régions et les départements officialise la régionalisation totale de l’Etat. Depuis le 1er janvier 2010 et la création des nouvelles directions départementales interministérielles, l'organisation des compétences de l'État est incohérente et hétérogène d'un département à l'autre. Ainsi morcelée, l’action territoriale de l'État pour chaque politique publique se retrouve fragilisée, voire impossible. Les pleins pouvoirs confiés aux préfets de région officialisent la régionalisation de l'État: un ministère ne peut plus compter sur des services territoriaux pour mettre en œuvre ses missions. Les réductions d'effectifs sont imputées en priorité sur les services départementaux par chaque ministère (le «cadre de l’action territoriale de l’Etat est régionalisé») et aussi par chaque préfet de région selon un redéploiement des effectifs et des mutualisations de moyens départementaux vers l’échelon régional. Les préfets de département sont désormais des «sous préfets de région», heureux propriétaires d’une petite administration peau de chagrin réduisant ses effectifs des deux tiers d’ici 2013. Ce décret accélère donc la suppression du Département et poursuit le retrait des services de l'État de ce niveau territorial. La publication conjointe au journal officiel du 17 février de ce décret et de la loi organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et régionaux est significative de l’objectif du gouvernement : en faisant quitter le Département aux services de l’Etat, le gouvernement préfigure la réforme qu’il compte imposer cette année aux collectivités territoriales ! Pour la CGT-FO, le gouvernement engage un démantèlement totale de la puissance publique - désertification de l'État territorial, suppression des Départements – au service d’une logique purement comptable de réduction des moyens publics mais au prix de nouvelles inégalités et sans réflexion sur les conséquences pour notre société. Pour les citoyens, un accroissement des inégalités se profile avec la suppression du service public de proximité (des trois versants de la fonction publique). La CGT-FO condamne et s’oppose à ces réformes contraires aux principes et aux valeurs de la République. www.force-ouvriere.fr/page_principal/communique/index.asp?lk=c&id=1780
http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2009_02_01_archive.htmlFrédéric Lefebvre a déclaré le 29 décembre 2008 à l’occasion du Grand Rendez-vous d’Europe 1, que la fusion des départements et des régions était «pour bientôt ». www.lepost.fr/sondage/2008/12/28/1368582_fusion-des-departements-et-es-regions-vous-etes-pour-ou-contre.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 17 Mar - 1:10 | |
| L’Europe rénove la procédure de sélection de ses fonctionnaires Ce 16 mars 2010, l'Office européen de sélection du personnel (EPSO) a lancé une procédure de sélection "modernisée" des fonctionnaires de l'Union européenne. L'évaluation n'est plus axée sur les connaissances, mais sur les compétences, dont il est avéré qu'il s'agit d'un des meilleurs indicateurs des performances professionnelles futures. Le nouveau système permettra aux institutions de l'UE de disposer des personnes adéquates au moment opportun et ce, dans le respect du principe de compétition loyale et ouverte. La procédure ne se déroulera désormais plus qu'en deux étapes : une épreuve de présélection sur ordinateur dans les États membres de l'UE et une étape d'évaluation à Bruxelles. un certain nombre de compétences fondamentales seront évaluées, parmi lesquelles l'analyse et la résolution de problèmes, la communication, l'obtention de résultats, l'apprentissage et le développement, la hiérarchisation des priorités et l'organisation, la persévérance et le travail d'équipe. Les jurys seront professionnalisés grâce au détachement des membres du jury auprès de l'EPSO, à leur certification en matière d'évaluation fondée sur les compétences et à un recours accru à l' expertise en ressources humaines et en psychologie. Les lauréats recevront un «passeport de compétences» établissant leurs performances au centre d'évaluation ; ce passeport sera transmis aux institutions afin de contribuer au processus de recrutement. www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2010/03/epso/index.html www.secteurpublic.fr/public/article/l%E2%80%99europe-renove-la-procedure-de-selection-de-ses-fonctionnaires.html?id=30612&C5=336Du processus de Bologne à la L.R.U, une catastrophe annoncéeOn ne parle quasiment plus de savoirs mais de compétences. Les enseignants ne sont pas indispensables, on va les remplacer par des "offreurs d'éducation". Le savoir est un produit, la connaissance devient un bien économique. Pour qu'un bien soit économique, il faut qu'il soit un bien rare et pas gratuit. Selon l'European Round Table (ERT), "Une université ouverte est une entreprise industrielle et l'enseignement à distance est une industrie nouvelle." Les explications de Geneviève Azam, maître de conférences en économie, le 23 mars 2009 ( Vidéo). Management et fonction publique, dans le cadre des eurodistrictsWoerth a décidé de clôturer les négociations sur la mise en place de l’intéressement collectif dans la Fonction publique. Aucun syndicat de fonctionnaires n'a accepté de signer l'accord-cadre instaurant cet intéressement que le ministre a annoncé vouloir mettre en œuvre rapidement par un autre moyen. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 18 Mar - 12:10 | |
| «Les nations sans État»Résumé d'un article de Mathieu Lavarenne, président du Cercle Républicain 68 Edouard BoeglinLa page d’accueil du site internet de la Fédération RPS mettait en avant, il y a encore quelques jours, une étonnante carte démembrant l’Europe, et tout particulièrement la France, en de multiples morceaux selon des critères ethniques et linguistiques, rappelant les pires pages de notre histoire. Cette Fédération Régions et Peuples Solidaires (RPS) est l'une des composantes, avec les Verts, d'Europe Ecologie, nom des listes de rassemblement impulsées par Daniel Cohn-Bendit pour les élections européennes de 2009. Le RPS défend les «nations sans Etat», comme le seraient l’Alsace, le Pays Basque, la Bretagne, la Savoie, l’Occitanie, la Catalogne ou encore la Corse. Or, c'est aux antipodes de l’article premier de notre Constitution qui institue la République comme une et indivisible. Et cela met en péril la République, en prônant la dissolution du Peuple français au profit d’une multitude de «nations» ethnico-linguistiques. «Les Peuples de l’Hexagone»François Alfonsi, membre du Parti de la Nation Corse, député européen, a affirmé lors d’une récente conférence de presse tenue symboliquement sur les lieux du Parlement d’Alsace avant 1918, sous régime allemand : «Il y a un mouvement général d'autonomie régionale en Europe dans lequel la France est totalement isolée. Avec les Verts, on renversera le mur jacobin !». Et la fédération RPS proclame sur son site : «pour la première fois de l’histoire, une formation autonomiste occitane est en capacité de faire élire des représentants dans la quasi-totalité des régions du Pays d’Oc.» «Pour les Peuples de l’Hexagone, ces élections peuvent devenir historiques». Le démembrement de la FranceLa République française est une construction politique éminemment originale et précieuse, mais c’est aussi un tissage séculaire extrêmement délicat. Et lorsque l’État faiblit, c’est-à-dire quand il ne répond plus aux aspirations des citoyens, quand il renonce à la spécificité de l’expérience historique qui est la sienne – en voulant, bon an mal an, appliquer au pays un modèle qui ne lui correspond pas –, lorsque la Constitution elle-même devient comme un brouillon que l’on peut raturer à tout vent, alors l’esprit féodal se réveille, les institutions s’effritent, le pacte social s’érode, et c’est tout l’édifice qui tremble. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 18 Mar - 12:31 | |
| Adieu, monde des bisounours !Jolie ronde où les nounours sont enrôlés de force quand ils ont l'air en bonne santé mais d'où ils sont jetés sous les insultes, s'ils tombent malades. Quand bien même c'est l'air vicié de la mondialisation qui les fait tousser. Depuis que la crise financière provoque des ravages, on peut constater à quel point l'esprit communautaire des ouistes n'était qu'une façade. Cette façade se lézarde. Les ouistes sont solidaires seulement si ça ne leur coûte rien ou si ça leur rapporte. Le fond matérialiste et mercantile apparaît dès que la belle amitié entre les peuples est mise à l'épreuve. La chancelière allemande Angela Merkel se prononce en faveur de la possibilité de sortir un pays de la zone euro, s'il ne remplit pas ses obligations. Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), s'y oppose dès lors qu'ils appliquent rigoureusement leurs programmes de "stabilité". "Les Grecs ont des habitudes méditerranéennes (ils travaillent très peu et dépensent beaucoup), alors que les Allemands mettent bouchée double sur tous les plans et économisent." tc10Je parierais que tc10 est un des ouistes qui dénonçaient le repli sur soi, le manque d'ouverture d'esprit des nonistes. Secondé par Quatremer ("les nonistes n'ont pas de parole") ou d'autres, pour qui les nonistes sont d"obtus déclinologues", sont "aigres", sont même responsables du marasme économique actuel (lire FLOG, un concentré d'aveuglement ou de mauvaise foi). | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 18 Mar - 12:37 | |
| Adieu, monde des bisounours !Jolie ronde où les nounours sont enrôlés de force quand ils ont l'air en bonne santé mais d'où ils sont jetés sous les insultes, s'ils tombent malades. Quand bien même c'est l'air vicié de la mondialisation qui les fait tousser. Depuis que la crise financière provoque des ravages, on peut constater à quel point l'esprit communautaire des ouistes n'était qu'une façade. Cette façade se lézarde. Les ouistes sont solidaires seulement si ça ne leur coûte rien ou si ça leur rapporte. Le fond matérialiste et mercantile apparaît dès que la belle amitié entre les peuples est mise à l'épreuve. La chancelière allemande Angela Merkel se prononce en faveur de la possibilité de sortir un pays de la zone euro, s'il ne remplit pas ses obligations. Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), s'y oppose dès lors qu'ils appliquent rigoureusement leurs programmes de "stabilité". "Les Grecs ont des habitudes méditerranéennes (ils travaillent très peu et dépensent beaucoup), alors que les Allemands mettent bouchée double sur tous les plans et économisent." tc10Je parierais que tc10 est un des ouistes qui dénonçaient le repli sur soi, le manque d'ouverture d'esprit des nonistes. Secondé par Quatremer ("les nonistes n'ont pas de parole") ou d'autres, pour qui les nonistes sont d"obtus déclinologues", sont "aigres", sont même responsables du marasme économique actuel (lire FLOG, un concentré d'aveuglement ou de mauvaise foi). La palme à Materazzi. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 19 Mar - 8:13 | |
| FEU VERT POUR SORTIR DE L’UECe 1er décembre 2009 marque l’entrée en vigueur officielle du traité de Lisbonne, qui reprend la quasi-intégralité de la Constitution européenne rejetée par 55% des Français le 29 mai 2005. Cette date, qui passe inaperçue aux yeux de 99% des Français, est pourtant importante. D’un point de vue symbolique, bien entendu. Mais aussi d’un point de vue extrêmement pratique. Car depuis ce 1er décembre 2009, un État membre se voit reconnaître officiellement le droit de quitter l’Union européenne, en vertu de l’article 49-A du traité de Lisbonne ainsi rédigé : Article 49 A1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. 2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. A la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 188N , paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. 3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai. 4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent. La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 205 , paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. 5. Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49. Cet article 49 A est d’une importance essentielle. D’une part parce qu’il constitue la preuve irréfutable que l’on peut sortir de la construction européenne. Si le fait était impossible, comme l’assurent les européistes de toute obédience pour empêcher tout débat, pourquoi aurait-il été prévu ? Les apprentis dictateurs de l’européisme n’ont rien à répondre à cette évidence. D’autre part parce que cet article 49-A donne la marche à suivre : l’État qui veut quitter l’Union européenne doit tout bonnement notifier sa décision à ses partenaires et tenter de négocier avec eux un accord de retrait. Lequel retrait est de toute façon prononcé au bout de deux ans si cet accord de retrait n’a pas pu être conclu plus rapidement. Voilà. C’est aussi simple que cela. La plupart des dirigeants européistes ne voulaient à aucun prix de cet article 49-A. Mais il s’est imposé, devant l’argument incontestable mis en avant par des juristes - notamment britanniques. Ceux-ci ont fait valoir que l’absence de toute procédure de sortie de la construction européenne était tout simplement contraire au droit international public. En particulier au Pacte des Nations Unies de 1966 sur les droits civils et politiques qui pose comme un principe fondamental des droits universels de l’Homme que “les peuples ont un droit inaliénable à disposer d’eux-mêmes”. Cet article 49-A est la chance dont doivent se saisir les Français. Bien entendu, les dirigeants européistes, qui ont intégré à contre-coeur ce dispositif libérateur dans le texte du nouveau traité, font tout pour qu’il reste inconnu du grand public. Hélas, les mouvements politiques “souverainistes” font également tout pour ne pas parler de cet article, préférant égarer les Français dans de sempiternels projets “d’Autre Europe” dont le demi-siècle écoulé a prouvé amplement la vanité. Mais l’UPR est là pour informer les Français et leur dire cette bonne nouvelle : la fin du cauchemar européen est désormais dans leurs mains. Tout en dénonçant la forfaiture institutionnelle que représente la ratification du traité de Lisbonne, l’Union Populaire Républicaine appelle tous les Français, quelles que soient leurs convictions politiques, à se rassembler pour mettre en pratique l’article 49-A de ce traité qui vient d’entrer en vigueur. La sortie de l’Union européenne le plus rapidement possible est la seule voie de salut pour la France. L’UPR est le seul parti politique français à le dire et à expliquer pourquoi. Vive la République ! Vive la France ! 01.12.2009 http://u-p-r.fr/?p=803 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Lun 22 Mar - 6:46 | |
| Simone Veil : "qu'il me soit permis d'évoquer une ambition à laquelle j'ai voué une partie de ma vie : l'Europe." C'est un extrait du discours prononcé par Simone Veil, à l'occasion de son entrée à l'Académie française le jeudi 18 mars 2010. Simone Veil y a fait l'éloge de son prédécesseur Pierre Messmer. Pierre Messmer était avant la seconde guerre mondiale membre des Camelots du Roi à cette époque, branche militante d'Action française. Il fut après guerre, administrateur colonial. Entre 1956 et 1958, haut commissaire de la République au Cameroun, il exerce la répression envers la population et les indépendantistes de l’Union des populations du Cameroun (UPC) en menant une manœuvre contre-insurrectionnelle. Les bombardements au napalm effectués en zone Bamiléké ont fait entre 300 000 et 400 000 morts. Simone Veil est depuis 1946 l'épouse d' Antoine Veil, Inspecteur des Finances devenu directeur général adjoint de la Cie des Chargeurs Réunis, et maintenant membre du comité stratégique du Groupe Bolloré. www.newspress.fr/communique_226541_1846_RSS-FR-TS-47.aspxBolloré au Cameroun, un bilan en images http://blog.mondediplo.net/2009-06-16-Bollore-au-Cameroun-un-bilan-en-images | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Lun 22 Mar - 7:15 | |
| Delors père et filleFrançois Mitterrand : ’La France est notre patrie et l’Europe est notre avenir" (31/12/1986) La pensée socialiste de l'Europe est morte Existe-t-il encore un projet européen dans le socialisme français ?les partis membres du Parti des socialistes européens, ont pris des voies diverses et changeantes sans que l’on puisse identifier une véritable orientation commune. Certes l’orientation très libérale des partis britanniques et allemands, telle qu’elle avait été développée à la fin du siècle par Blair et Schroeder, a été atténuée face aux difficultés sociales, mais cependant aucun des partis socialistes n'a remis en cause le principe de l’économie de marché. (...) les socialistes français risquent de demeurer relativement isolés au sein du socialisme européen dans la mesure où il peuvent être tentés de donner un caractère permanent aux interventions étatiques provoquées par la crise, et élaborer une critique de l’économie de marché qui peut déboucher sur la demande d’un véritable protectionniste européen à long terme. Il est probable que d’autres gouvernements ou partis socialistes tenteront de réduire l’interventionnisme étatique si la crise perd de sa gravité et n’adopteront pas une vision protectionniste de l’Europe. Ainsi, malgré une éventuelle évolution commune des partis socialistes vers un interventionnisme de l’Etat renforcé, il peut subsister néanmoins de grandes différences dans la représentation du rôle de l’Europe dans ces différents partis. (...) www.contre-feux.com/debats/politiqued/la-gauche-en-europe-chronique-dune-mort-annoncee/il-nexiste-plus-proprement.php http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_socialiste_europ%C3%A9enPascal LamyL'ancien Directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne (1984-1994) a dirigé le Crédit Lyonnais, été Commissaire européen au commerce (1999-2004) avant de prendre la tête de l’ Organisation Mondiale du Commerce en 2005. Grandeurs et misères du Parti Socialiste en milieu européenhttp://grandlille.eurosblog.eu/spip.php?article28
www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2009/06/pe-resultats-ue-10_06/index.html | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 25 Mar - 1:32 | |
| La question n'est même plus de savoir si l'Union Européenne va exploser. La question est de savoir quand l'Union Européenne va exploser. Lisez cet article : Grèce : la France accepte l'intervention du FMI. C'est une concession majeure de Paris à Berlin pour arracher le feu vert d'Angela Merkel à un plan de soutien européen à Athènes demain jeudi, à Bruxelles. Jamais depuis la naissance de la monnaie unique, le Fonds monétaire international, dont le siège est à Washington, n'était intervenu comme prêteur en dernier ressort dans un pays de la zone euro. «Ce n'est pas souhaitable» a récemment déclaré Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). «Recourir au FMI pour aider la Grèce serait un signe de faiblesse» a déclaré Patrick Devedjian, ministre de la relance. La France qui considère traditionnellement le FMI comme une «antenne du Trésor américain» aurait préféré une solution «100 % européenne» à la crise grecque. Le plan validé par l'Eurogroupe le 15 mars dernier ne faisait d'ailleurs pas appel au FMI. Mais l'instransigeance de Berlin, dont la position s'est durcie ces derniers jours, oblige Paris à composer. Outre le FMI, la France serait prête à accepter que l'on renforce la discipline budgétaire européenne, en actionnant les articles du traité de Lisbonne prévoyant la suppression des droits de vote pour les pays n'obéissant pas aux règles budgétaires communes, voire l'expulsion d'un Etat membre. Autant de concessions ont fait dire à la presse allemande hier qu'Angela Merkel avait réussi à imposer ses vues aux dirigeants de la zone euro. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/24/04016-20100324ARTFIG00775-grece-la-france-accepte-l-intervention-du-fmi-.php | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 25 Mar - 6:42 | |
| Nouvel Ordre Mondial Pourquoi et comment les Etats-Unis d'Amérique sont-ils devenus les garants de l'ordre mondial ? Quel rôle l'Europe peut-elle jouer face à cette arrogante suprématie ? En 1997, dans "Le grand échiquier", Zbigniew Brzezinski montre la situation paradoxale des Etats-Unis qui, pour maintenir leur leadership, doivent avant tout maîtriser le Grand Echiquier que représente l'Eurasie (Europe et Asie orientale), où se joue l'avenir du monde. Il définit ainsi un cadre durable pour une coopération géopolitique mondiale. L'«Eurasie» figure un continent qui s'étend de Lisbonne à Vladivostok et qui représente 75 % de la population mondiale et les 3/4 des ressources énergétiques. Brzezinski est plutôt pro-européen, dans la mesure où selon lui le leadership américain, qui seul pourrait sauver le monde du chaos, ne peut être pleinement réalisé et atteindre ses objectifs qu'en coopérant avec l'Europe.Le grand échiquier, l'Amérique et le reste du monde de Zbigniew Brzezinski De façon générale, les idées généreuses dans cet ouvrage sont pour plus tard, le cynisme est pour tout de suite. «La France n'est assez forte ni pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques fondamentaux de l'Amérique en Europe, ni pour construire une Europe à ses vues. De ce fait, ses particularismes et même ses emportements peuvent être tolérés.» Voilà donc où nous ont menés soixante années de construction européenne : nous sommes admis à exprimer un rôle folklorique et gentillet pendant que l'Europe se vit à l'heure américaine ! L'auteur reconnaît que la France a (avait !) un projet européen différent, qui vise à rendre l'Europe indépendante de l'Amérique. Il fait cependant confiance à l'Allemagne (et à ce chef-d'oeuvre américain qu'a été l'élargissement intervenu depuis), pour replacer l'orbite européenne sous influence américaine : «pour favoriser la construction européenne, l'Allemagne, en gage de bonne volonté, a laissé s'exprimer la fierté française, mais, soucieuse de la sécurité européenne, elle s'est refusée à suivre les yeux fermés ses orientations. Elle a continué à défendre ses convictions propres et, donc, le rôle central des Etats-Unis dans la sécurité du continent». «l'Europe deviendrait, à terme, un des piliers vitaux d'une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous l'égide américaine et s'étendant à toute l'Eurasie. [...] Si l'Europe s'élargissait, cela accroîtrait automatiquement l'influence directe des Etats-Unis. [...] l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires.» 5 août 2006 www.lalettrevolee.net/article-3464443.htmUne version actualisée du "Grand échiquier" est parue sous le titre "The Choice" ( Le Vrai Choix) en 2004. Dans la version de 1997, il affirmait qu'un nouveau Pearl Harbor serait nécessaire pour faire accepter à la population les projets militaires et impérialistes américains. Depuis il y a eu les attentats du 11 septembre 2001. www.amazon.fr/grand-%C3%A9chiquier-Zbigniew-Brzezinski/dp/2012789447Brzezinski est conseiller de multinationales, membre d'organisations privées telles que le Bilderberg, le CFR ou Council on Foreign Relations (Conseil des relations étrangères) et co-fondateur avec David Rockefeller de la commission trilatérale. www.dailymotion.com/video/x7j8y2_michael-ruppert-analyse-le-grand-ec_news La feuille de route de Nicolas SarkozyTout au long de la campagne électorale française, les principaux think tanks états-uniens ont analysé les résistances de la société à la globalisation impériale et les possibilités dont disposerait le prochain président pour passer outre. Au vu du résutat du scrutin, la Fondation Heritage énonce les objectifs que le département d’État peut exiger de Nicolas Sarkozy pour faire avancer l’agenda néo-conservateur. 23 mai 2007 www.voltairenet.org/article148047.htmlRencontres au sommet. Quand les hommes de pouvoir se réunissent. de Michael GamaInsistant sur l’aspect élitiste de ces rencontres, Michael Gama explique que ces conclavistes de haut vol «considèrent le peuple comme incapable de se gouverner, de prendre les bonnes décisions». A travers les conversations de couloir, souvent les plus décisives, s’entretiennent des complicités que l'auteur détaille avec une certaine délectation (elles auraient favorisé la création du G7, celle d’EADS et ne négligent pas le copinage littéraire). www.monde-diplomatique.fr/2007/09/REYMOND/15160VIDEOSMichael Gama invité de Marie Drucker au JT de France 3 www.youtube.com/watch?v=bdJgEvei1AMJacques Attali réclame une monnaie mondiale www.dailymotion.com/video/x72d94_jacques-attali_news"2009 is also the first year of global governance", Van Rompuy, 19 11 2009 www.youtube.com/watch?v=QEqFtVrAgSoBrezinski admits CFR, Trilateral Groups Write Policy, Manipulate Affairs, Policy & Legislation. www.youtube.com/watch?v=WzX62zhZjf8 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 25 Mar - 16:36 | |
| Temps de travailVers une nouvelle législation encadrant le temps de travail dans l’Union européenneLa Commission européenne a ouvert mercredi 24 mars les consultations en vue d’une nouvelle directive sur le temps de travail. L'économiste hongrois Laszlo Andor, nouveau commissaire européen aux affaires sociales, est chargé de rédiger une nouvelle proposition de directive sur le temps de travail, après l’échec en avril 2009 d’une précédente tentative remontant à 2004. Une première phase de consultation des partenaires sociaux a été officiellement lancée le 24 mars 2010 pour au moins six mois. Le texte législatif proprement dit ne devrait pas être mis sur la table du Parlement européen et des Vingt-Sept avant la fin de cette année. La première directive sur le temps de travail de 1993 avait retenu que le droit à un repos hebdomadaire devait «en principe inclure le dimanche». Mais, attaquée par le Royaume-Uni devant la Cour européenne de justice, cette spécificité dominicale a été abandonnée en 1996. Opt-outL'Op-out est une dérogation permettant de travailler au-delà de 48h. En accédant à la présidence de la Commission Européenne, José Manuel Durao Barroso a été très clair sur l'objectif qu'il fixait pour sa présidence : "faire de l'Europe la zone la plus compétitive du monde d'ici 2010". Depuis 2003 la Commission européenne s'attaque au temps de travail. En octobre 2004 la Confédération Européenne des Syndicats (CES) tentait d'agir contre des propositions en contradiction manifeste avec l'obligation pourtant prévue par le Traité de l'UE d’harmoniser vers le haut et d’encourager le dialogue entre la direction et les travailleurs. Mais l'Opt-out, le droit de déroger au droit, d’être hors norme, hors la loi, a été imposé en tant que dérogation à la directive 104 de 1993 qui fixa la durée maximale du travail hebdomadaire à 48 h dans l’Europe des 15. Au lieu de profiter de la « clause de révision» prévue en 2003 pour ré-examiner l’article 18 et supprimer l’opt-out, la commission a, en fait, ouvert la possibilité de l’étendre aux 10 nouveaux pays entrés en 2004 et qui n’avaient pas la durée maxima de 48 h. En 2008 une directive européenne a permis une durée maximale hebdomadaire de 60 ou 65 heures, voire 72, pour les employés acceptant, à titre individuel, de déroger aux 48 heures. Détruire ainsi la seule durée harmonisée maxima de 48 hebdomadaire de travail entre tous les pays de l’Union, est en parfaite cohérence avec le livre vert du commissaire Spidla qui remet en cause tous les codes du travail dans l’UE 27. Xavier Bertrand a apposé la signature de la France en juin sur la directive temps de travail qui établit une durée maxima à 65 h. Travail dominicalLa Cour européenne a jugé que rien n’obligeait à ce que le repos hebdomadaire d’un travailleur soit pris le dimanche au nom de la santé et de la sécurité au travail, seule base légale de la directive européenne. Autrement dit, un travailleur ne serait pas en moins bonne santé s’il se repose un jeudi ou tout autre jour de la semaine plutôt qu’un dimanche. Laïcité, concurrence et consommationConcernant le repos dominical, les eurodéputés deviennent d'ardents défenseurs de la laïcité et La Croix en profite pour glisser un couplet sur l'Europé chrétienne : "Si elle avait été retenue, la mention de l’héritage chrétien dans le préambule du traité européen aurait d’ailleurs été utilisée comme possible base juridique pour légiférer." Selon Barroso, la non-ouverture des magasins le dimanche ne serait pas admissible car elle induit des distorsions concurrentielles entre pays et entre magasins et vente électronique. Et puis Barroso estime que l'ouverture des magasins le dimanche dynamiserait la consommation outre-Rhin et en Europe. www.la-croix.com/L-Europe-etudie-le-principe-d-un-dimanche-protege/article/2419555/4076Cette directive sur le temps de travail s'ajoute à la directive Bolkesteinpour orienter le projet européen vers l'instauration d'un nouvel esclavage au service de la "compétitivité" des entreprises... Délocalisations : Barroso défend le dumping fiscalEn 2004 Barroso estime que "la concurrence fiscale" des nouveaux pays de l'UE est "juste" et il qualifie "d'irréaliste" l'harmonisation de l'impôt sur les sociétés au niveau européen. En 2005 La Commission européenne annule 68 projets de lois qui auraient pu gêner les entreprises www.syti.net/Kiosque/Kiosque_Europe.htmlUn autre monde est possibleLa Confédération Européenne des Syndicats (CES) a été fondée en 1973, elle représente aujourd'hui 82 organisations syndicales dans 36 pays européens ainsi que 12 fédérations sectorielles. www.etuc.org/a/604L’Europe envisageait de permettre de travailler 60 h hebdomadaires, pendant que la Corée du sud a lutté 25 ans pour baisser la durée du travail de 55 h à 40 h. A ceux qui veulent comprendre l’opt-out Comment passer de 48 à 65 h maxima hebdomadaire par Gérard Filoche http://hussonet.free.fr/optout.pdfwww.democratie-socialisme.org/spip.php?article1611 www.paperblog.fr/790593/l-ue-veut-encadrer-la-semaine-de-travail-de-48h/ www.syti.net/Kiosque/Kiosque_Europe.html http://npa29quimper.over-blog.fr/article-barroso-veut-imposer-la-culture-des-ogm-dans-l-ue-ouest-france-44576550.html http://slovar.blogactiv.eu/ www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/048-41709-315-11-46-908-20081107STO41558-2008-10-11-2008/default_fr.htm | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 25 Mar - 17:04 | |
| Un projet européen dénaturé
Au sortir de la guerre, le projet de construction européenne est né de la volonté d'unir le destin d'États qui s'étaient si souvent fait la guerre. La victoire sur le nazisme et les puissantes luttes du monde du travail qui ont suivi la libération ont abouti à des conquêtes sociales fondamentales, encore renforcées dans la foulée de mai 1968. Ces avancées sociales ont été rognées systématiquement à partir de la fin des années 1970. Déjà la construction européenne était utilisée pour imposer des sacrifices sociaux comme lors de la restructuration de la sidérurgie sous la houlette du commissaire européen Etienne Davignon. Dans le contexte de la chute du Mur de Berlin et du renforcement de l'agressivité de l'impérialisme de Washington, l'Europe a également fait figure pour la gauche de possible contre-projet basé sur la coopération avec le Sud et l'abandon du néolibéralisme.
Mais ce projet n'a pas été mis en œuvre. En tout état de cause, celui qui se construit depuis plus de 20 ans en est l'antithèse. L'Europe à laquelle aspirait la gauche rouge et verte est malade, profondément contaminée par le virus du néolibéralisme. Seule avance encore à pas forcés la construction d'une Europe capitaliste tendant vers un seul but, la compétitivité et la recherche du profit privé. Le leitmotiv central est l'ouverture des marchés, de tous les marchés. Des pans entiers de l'économie jadis préservés pour le bien commun et gérés par le secteur public sont ouverts à la concurrence «libre et non faussée» (c'est-à-dire sans limite), laquelle est l'alpha et l'oméga de la Commission européenne. Au FMI et à l'OMC, ce sont des sociaux-démocrates européens (Dominique Strauss-Kahn et Pascal Lamy) qui dessinent les contours d'un monde «marchandisé» à l'extrême dans lequel les richesses s'amoncellent sans que reculent les inégalités, bien au contraire, tout en détruisant les équilibres écologiques indispensables à la survie de l'humanité.
Au sein même de l'Europe les États membres se font une concurrence féroce. Après les délocalisations vers l'Irlande, nous connaissons aujourd'hui les délocalisations vers les États de l'ancien bloc de l'Est. L'harmonisation fiscale se fait par le bas. Les États rivalisent d'ingénieries fiscales afin d'attirer les investisseurs étrangers aux dépends de leurs voisins européens, comme la Belgique avec les intérêts notionnels.
La dimension écologique est elle aussi complètement ignorée. Le développement durable est mis à toutes les sauces pour justifier une course aux profits qui nous mène droit dans le mur. On répond aux conséquences néfastes du productivisme par une croyance démesurée dans la technologie, les enjeux économiques à court terme prévalant sur le principe de précaution.
L'opposition des peuples européens
Un nombre croissant de citoyens, conscients de la logique actuelle, ou simplement victimes de ses effets, veulent que cela cesse. Ils disent «non» à cette Europe-là. Certains tombent dans un repli identitaire mais beaucoup le font au contraire parce qu'ils se font une autre idée de la solidarité internationale. Ce refus, s'exprime par un taux d'abstention record lors des élections européennes. Il s'est exprimé également en France et aux Pays-Bas, des pays fondateurs de l'Europe qui ont pris le soin d'informer (pas toujours avec impartialité) et de consulter leurs populations sur ce qui était le dernier grand chantier européen, le Traité pour une Constitution Européenne (TCE).
Au lendemain des «non», de nombreuses élites politiques et économiques de ces pays ont affirmé qu'il fallait mieux informer, être plus pédagogues. Cependant, les autorités de ces pays sont en train de choisir une voie diamétralement opposée. Le Traité de Lisbonne, qui est de l'aveu même de ses rédacteurs une copie conforme du TCE, est imposé sans consultation, sans débat, à la sauvette.
Pourtant, selon une étude publiée en octobre 2007 par le Financial Times sur 5 pays européens, une nette majorité de citoyens sont pour une consultation de la population sur le Traité de Lisbonne. Précédent très dangereux, on nie ici toute participation populaire à un choix de société important. On entend dire çà et là que les populations ne seraient pas à même d'appréhender la complexité et les enjeux de l'UE actuelle. En réalité, derrière cet argument se cache la peur du verdict populaire et une attitude élitiste. Cela rappelle le refus de donner le droit de vote aux femmes sous prétexte qu'elles n'étaient pas préparées à l'exercer.
Le processus en Belgique
En 2005, nos autorités politiques avaient déjà refusé toute consultation populaire et avaient ratifié le TCE en catimini. Une nouvelle fois, aucune consultation populaire n'est organisée et les parlementaires devront se contenter d'entendre la voix de partisans du Traité de Lisbonne censés exprimer l'avis de la société civile. Ainsi, le 14 mai prochain, seul Franklin Dehousse, partisan avéré du texte, sera entendu au Parlement Wallon. Cette attitude des pouvoirs publics belges constitue ni plus ni moins une atteinte à la liberté d'expression du peuple belge et donc à la démocratie.
Un texte aux implications majeures, que l'on y soit favorable ou non, sera voté comme une simple loi, mais, à la différence d'une loi, deviendra intouchable et ne pourra plus être modifié par le parlement belge. Le Conseil d'État n'a pas manqué de mettre les législateurs en garde : tous les textes qu'ils voteront pourront désormais être modifiés par une autorité «supérieure» qui n'aura même pas l'obligation de les prévenir. Quelle Europe demain ?
Cette politique de l'autruche permet sans doute de prolonger la logique actuelle, d'ancrer un peu plus encore pour un temps l'Europe dans le projet néolibéral cher à certaines élites économiques. Mais cette Europe qui refuse le débat démocratique et demeure sourde aux protestations qui se font jour, est d'ores et déjà condamnée. Sauf recours à la dictature, il y aura toujours un espace où s'engouffrera la contestation.
Parce que nous sommes Européens et parce que nous ne voulons pas que ce soit le repli nationaliste qui triomphe, nous continuons de nous opposer de toutes nos forces à celles et ceux qui dénaturent le projet d'une autre Europe, sociale, écologique, culturelle et économique, la véritable Europe des peuples. Nous continuons également de penser qu'un texte aux implications majeures comme le Traité de Lisbonne qui aborde des questions centrales comme les choix militaires, la nature des pouvoirs législatifs et exécutifs au niveau de l'UE, l'indépendance de la Banque Centrale européenne ou encore l'avenir des services publics et autres sujets capitaux, mérite en démocratie d'être débattu avec équité et en profondeur avec la population.(*) Avec le Collectif de Résistance au Traité de Lisbonne ( www.CR-TL.be) : Éric Toussaint (docteur en sciences politiques, président du CADTM, comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde), Paul Lannoye (député européen honoraire), Pierre Eyben (secrétaire politique Fédé de Liège du PC), Michèle Gilkinet (présidente du GRAPPE, Groupe de Réflexion et d'Action Pour une Politique Ecologique), Bernard Legros (objecteur de croissance), Jean Maurice Dehousse (ancien Ministre et ancien Bourgmestre de Liège), Jean Claude Galler (secrétaire fédéral CGSP Gazelco), Madeleine Ploumhans (Collectif de Résistance au Traité de Lisbonne), Francis Houart (comité bruxellois pour une consultation populaire), Didier Brissa (UAG-Lg), Christine Pagnoulle (chargé de cours à l'Université de Liège, membre d'ATTAC-Liège), Philippe Gibon, Vivien Renaud (juriste, membre du CADTM), Francis Leboutte (ingénieur civil, membre d'Ecolo), Marie-Rose Cavalier (ancienne parlementaire wallonne), Martine Dardenne (sénatrice honoraire)14 mai 2008 www.lesoir.be/forum/cartes_blanches/carte-blanche-un-projet-2008-05-14-598126.shtmlContre le libre-échange, la Charte de La Havane de 1948 Rejetée par le Sénat des Etats-Unis, elle garde tout son intérêt pour construire un monde de coopération mutuellement avantageuse entre les nations.
En 2008, à l'occasion de son 60e anniversaire un colloque s'est tenu à Paris, à l’Assemblée nationale. www.m-pep.org/spip.php?article966
Les conférences et débats www.m-pep.org/spip.php?article966 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 25 Mar - 17:10 | |
| Bretton Woods II, Afrique indésirable, France irresponsable - le Franc CFADans les solidarités, il y en a toujours plusieurs qui restent au travers de la gorge. Pour cacahuète Barroso et le Président français NS, le sommet interministériel Bretton Woods II devra "fournir les bases au capitalisme démocratique et devra se reconnaître dans le marché libre et le libre-échange". Bretton-Woods II se prépare a rester un Club de riches et n'intègrera la Chine et l'Inde que comme des nouveaux riches. Pourquoi n'invite-t-on pas l'Afrique alors que la Banque de France continue à indexer le Franc CFA ? Bretton-Woods II limite son champ sémantique au "capitalisme démocratique" et n'intègre pas la dimension planétaire des solidarités locales, régionales et globales dans le développement partagé durable. Bretton Woods II prépare déjà la prochaine crise de bulles. Cette nécessité d'accoupler le prédicat "démocratique" relève du même mensonge qui a donné le nom à plein de régimes totalitaires comme la RDA, République "Démo..." Allemande. L'Avant Garde Globale parlera d'un capitalisme démocratique et populaire qui préserve les emplois. Thomas, le Cimbre 22 octobre 2008 www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2008/10/22/382-bretton-woods-ii-afrique-indesirable-france-irresponsable-le-franc-cfa | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 26 Mar - 10:27 | |
| Fitch : l’agence qui met les Etats à genouxLes agences de notation ont déjà déclenché la crise des subprimes il y a deux ans. Elles s’en prennent aujourd’hui aux Etats démocratiques. Petite incursion chez Marc Ladreit de Lacharrière, homme d'affaires et de culture, propriétaire de Fitch Ratings, modeste et mécène. Il est des nouvelles qui font froid dans le dos : le 24 mars, Le Monde annonçait que l’agence de notation Fitch baissait d’un cran la note attribuée au Portugal. Aussitôt, la bourse de Lisbonne plongeait de 2,2 % et l’euro hoquetait. Et les Portugais ? Les dizaines, les centaines de milliers de fonctionnaires de l’éducation, de la santé, des transports, etc., que peuvent-ils faire ? Plonger comme la bourse ? Hoqueter comme l’euro ? Ils ont sous les yeux le sort réservé par les prétendus marchés à leurs homologues grecs qui ne cessent de manifester depuis des jours et des jours contre les coupes budgétaires imposées par les pressions internationales, symbolisées par le FMI ou l’Union Européenne. Pleurez braves gens, les marchés ont décidé que vos gouvernants, vos financiers, vos banquiers ne sont plus fiables. Ce ne sont pas eux qui passeront à la caisse, mais vous. Et ce n’est pas qu’une affaire de caisse : vous serez moins éduqués, moins bien soignés, plus mal transportés. Pourquoi ? Parce que «les marchés» l’ont décidé. Car dans leur logique mercantile mondialisée, une économie déficitaire mérite d’être fouettée par une augmentation des taux d’intérêts. T’es pauvre ? On t’appauvrit encore plus, ainsi fonctionne l’esclavagisme postmoderne. Mais au fait qui sont les inspirateurs de ces «marchés» à la logique froide et terrifiante, ces agences de notation qui peuvent d’une virgule mettre au tapis une multinationale, un secteur économique transnational ou un Etat ? Elles ne courent pas les rues : il n’y en a que trois qui, officiellement reconnues par le gouvernement américain, comptent au niveau mondial : Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings. Le cas de Fitch est intéressant car américaine autrefois, la société appartient à un holding français, Fimalac, (acronyme de Financière Marc de Lacharrière). Fondateur et propriétaire de Fimalac, donc de Fitch, Marc Ladreit de Lacharrière n’a rien d’une hyène assoiffée de sang et d’argent, même s’il est en dernière analyse responsable des jugements portés par sa boîte et des dévastations qu’ils peuvent semer. Il n’a rien, non, d’un Jean-Marie Messier proclamé maître du monde il y a quelques années. Si l’on en croit sa biographie, il est modestement l’un des maîtres du monde. Une recherche sur internet ne dit rien de sa confession, mais ce financier de haut vol a quelque chose d’un protestant bâlois dans son comportement, dans sa façon d’apparaître. Car il est financier, un financier qui, semble-t-il, s’est fait tout seul en fondant, la cinquantaine venue, Fimalac. Il a certes fait fortune, mais une fortune discrète, aujourd’hui estimée à 1,1 milliard de dollars par Forbes, contre le double il y a trois ans avant la crise. Branché sur le fric, il aurait à coup sûr pu la multiplier par dix. Intéressé par la presse, il possède l’antique Revue des Deux Mondes, plusieurs fois menacée de disparition. Mécène, il déborde d’activités culturelles, multiplie les fondations et s’en explique avec simplicité comme dans l’entretien que vous pouvez lire ici. Un tel personnage symbolise si bien les contradictions de nos sociétés mondialisées que l’on se demande s’il n’en est pas la caricature. La multiplication de ses engagements — au-delà et en plus de Fimalac, donc de Fitch Ratings — prouvent que la machine tourne toute seule au nom d’une logique qui n’est que mécanique, entrepreneuriale, sans aucune dimension éthique, malgré les engagements philanthropico-culturels du propriétaire du moteur. Ses employés peuvent mettre au tapis deux pays de civilisation séculaire, la Grèce et le Portugal, deux pays dont la contribution à notre civilisation a été colossale, sans que personne dans le monde des décideurs ou des gouvernants ne trouve quoi que ce soit à redire. Les trois agences de notations déléguées à cet office par le gouvernement américain ont déjà déclenché la crise des subprimes il y a deux ans. Elles s’en prennent aujourd’hui à des Etats démocratiques et responsables. Si personne — des hommes politiques, des partis politiques ou des peuples excédés et révoltés — ne leur met les bâtons dans les roues, la planète sera soumise à une dictature financière. D’ailleurs, pour le bon Marc Ladreit de Lacharrière, elle est déjà là, comme il le déclarait à L’Express : «Dans le monde de demain, il est bien clair que la priorité des entreprises sera la gestion de leurs risques. Le deuxième événement majeur dont nous avons bénéficié, c’est la chute du communisme et l’entrée de la Chine, des pays émergents et des pays de l’Est dans le monde de la finance internationale. Finalement, tous ces nouveaux arrivés dans l’économie libérale, qui auraient pu avoir d’autres idées, ont épousé l’ensemble des instruments financiers du monde capitaliste. Ce n’est plus, donc, la «dictature du prolétariat» que met en place le communisme chinois, c’est celle de la finance !» Gérard Delaloye JEUDI 25 MARS 2010 www.largeur.com/?p=3108Marc Ladreit de Lacharrière est un milliardaire, énarque, passé par la banque Indosuez, L'Oréal, Synthélabo, le Crédit Lyonnais, Air France, France Télécom. Cet administrateur du groupe Casino, de L'Oréal, de Renault, investit dans le culturel et va permettre la discrimination positive à l'entrée de l'Institut national du patrimoine (INP), de l'Ecole du Louvre et de l'Ecole des chartes. | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 27 Mar - 2:06 | |
| Vendredi 26 mars 2010 : L’Allemagne a gagné sur tous les tableaux : 1- Le FMI va intervenir pour sauver la Grèce. 2- Une opération de sauvetage de la Grèce ne sera déclenchée qu’à l’unanimité des pays de la zone euro. Un seul pays pourra l’empêcher en votant contre. 3- Chaque Etat membre ne sera pas obligé d’accorder un prêt à la Grèce. Seul les Etats volontaires prêteront quelques milliards d’euros à la Grèce : ce ne sera pas obligatoire. 4- A partir de là, la répartition prévue ne pourra pas avoir lieu dans la réalité. Selon la répartition prévue par l'accord signé le jeudi 25 mars, deux tiers des prêts seront accordés par les Etats européens. Un tiers des prêts sera accordé par le FMI. Mais dans la réalité, quels seront les Etats européens volontaires pour prêter à la Grèce ? Tous les Etats européens sont endettés, et même surendettés. 5- En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB. La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB. La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB. La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB. La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB. La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB (calculs du FMI). http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdfQuel Etat européen pourra accorder un prêt à la Grèce ? Et, surtout, avec quel argent ? Cela impliquerait qu’un Etat européen volontaire emprunte quelques milliards d’euros sur les marchés, et ensuite il les reprêterait à la Grèce ! Par exemple : la France a déjà une dette publique de 84 % du PIB aujourd’hui, soit 1 500 milliards d’euros. La France devrait donc s’endetter encore plus, pour pouvoir ensuite prêter à la Grèce, et la France ne serait même pas sûre d’être remboursée par la Grèce ! Conclusion : presque aucun Etat européen ne pourra prêter de l'argent à la Grèce. Seuls deux ou trois Etats européens accepteront de prêter à la Grèce. L’écrasante majorité des prêts sera fournie par le FMI. La zone euro va exploser. | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 27 Mar - 13:38 | |
| François Ruffin : «Si l’Europe sociale est imaginable, ce n’est pas sur les bases de l’Union Européenne.»[extraits] franc-tireur chez Mermet et au Monde Diplomatique, [François Ruffin ] revient ici sur un idéal de plus en plus flou et sur les errements d’une construction européenne contaminée dès ses débuts par le virus libre-échangiste. Est-ce qu’il y a encore des espaces où une autre voix sur l’Europe peut se faire entendre ?Très peu. Les médias sont une machine à propagande, c’est particulièrement flagrant avec l’Europe. Sur ce sujet, ils ne remettent jamais en cause les fondements économiques, ça leur est interdit. Le point commun du PS, de l’UMP du Modem et de tous les partis de gouvernement est l’européisme. Pour eux, c’est un dogme qu’on ne peut pas remettre en cause, comme le libre-échange. Dès que ces sujets - considérés comme les fondements économiques de la société - sont abordés, comme hier sur France Inter, c’est le grand déferlement : la notion de pluralisme disparaît et le débat est occulté dans les médias dominants. Par exemple, la France ne compte qu’un seul prix Nobel d’économie, Maurice Allais. Et pourtant – je pense que c’est significatif – on connaît davantage les noms d’Alain Minc, de Jacques Attali ou de Pascal Lamy que le nom de ce monsieur : il est interdit de médias parce qu’il est contre l’Europe du libre-échange et qu’il revendique le protectionnisme pour défendre les salariés. le soir même [du 29 mai 2005], en direct à la télévision, Arlette Chabot et ceux qui l’entouraient, Strauss-Kahn et Cie, niaient ce vote, le réduisant à une victoire nationaliste, comme tous les médias et partis dominants. Il ne fallait pas s’attendre à ce que le 29 mai au soir, les socialistes, la droite, les banquiers, les publicitaires, les médias changent leur fusil d’épaule. Cela fait un demi-siècle qu’ils construisent cette Europe du libre-échange, ils n’allaient pas rebrousser chemin d’un coup. Ces élections à venir ne passionnent pas : le fossé se creuse encore avec les citoyens ?C’est déjà le cas depuis un bout de temps. Et puis, dans le cas des élections européennes, il n’y a pas ce vrai enjeu qu’on retrouvait en 2005, celui de se positionner pour ou contre l’Europe du libre-échange. Et les gens ont compris que le Parlement européenne était une instance sans poids réel, à l’influence plus limitée que celle de la Commission européenne, pourtant pas élue. Aujourd’hui, il y a les partis du "oui" qui sont organisés d’une manière forte, tandis que ceux du "non" ne se présentent pas de manière unie et crédible. Il y avait pourtant une opportunité historique, avec la possibilité de rebondir sur le 29 mai 2005, de réaffirmer l’opposition à l’Europe du libre-échange tout en pointant la crise actuelle. Montrer que cette crise, cette impasse, résulte du libre-échange. Pour prendre un exemple historique : à la veille de 1789, quand ils sont arrivés aux États Généraux, Mirabeau, Brissot, Danton et Robespierre ont commencé par marcher ensemble, avant de s’opposer plus tard ; s’ils avaient fait l’inverse, 1789 n’aurait jamais eu lieu. En face, il y a une machine de guerre : ils ont les entreprises et les banques, les médias, l’Elysée, l’assemblée, le Sénat… Si on veut leur rentrer dedans, il faut construire une force crédible. Ceci dit, je pense que se mobiliser de manière marginale peut être utile. Même les petits journaux et les petites réunions servent à quelque chose. Rappeler que le vote du 29 mai n’a pas été oublié permet de maintenir la flamme allumée. Et un jour, quand il y aura une circonstance historique, cette petite flamme pourra se transformer en incendie. Tu penses que l’Europe sociale reste une possibilité ? Non. Si l’Europe sociale est imaginable, ce n’est pas sur les bases de l’Union européenne. ça remonte au traité de Rome de 1957 : le ver était déjà dans le fruit à cette époque. Maurice Allais le remarque également : «Toute la construction européenne et tous les traités relatifs à l’économie internationale (GATT, OCDE, etc.) ont été viciés à leur base par une proposition enseignée et admise sans discussion dans toutes les universités américaines – et à leur suite dans toutes les universités du monde entier : "Le fonctionnement libre et spontané des marchés conduit à une allocation optimale des ressources."» Bref, le Traité de Rome proclamait déjà la toute-puissance du marché. C’est pour ça que si on veut une Europe sociale, il faut demander des fondements complètement neufs. à Bruxelles j’ai vu le poids des lobbies et de l’industrie. Par des plaques, par des cadeaux aux députés, par des réunions où les banquiers parlent côte-à-côte avec Manuel Barroso, le poids de la finance se visualise concrètement. Une présence aussi éhontée des lobbies et de la finance ne passerait pas, par exemple, au sein du parlement français, de la démocratie française. Pourquoi l’accepter au niveau européen ? Tu parlais d’enquête : quelle est l’approche développée par Fakir ?Fakir, à la base, c’est une une démarche en rupture complète avec l’approche journalistique habituelle. Je te parlais de l’entretien avec Maurice Allais : ça fait un an qu’il traînait dans les cartons, sans nulle part où le publier. Il faut s’interroger : pourquoi personne ne voulait de cette interview avec le seul prix Nobel d’économie français ? Mon reportage part ainsi d’une plaque apposée sur le Parlement européen, posée à 15 mètres de l’entrée et financée par les lobbies - c’est écrit noir sur blanc. Elle est là, visible, évidente, mais des centaines, des milliers de journalistes sont passés devant elle sans jamais s’interroger dessus. Comment ça se fait ? Deuxième exemple, j’ai aussi enquêté sur Delors, avec un démontage en règle de la politique qu’il a menée entre 1985 et 1995 à l’Union Européenne, et avant ça au sein du Parti socialiste et du ministère de l’Économie. Je me suis coltiné beaucoup d’archives, ça a été long et fastidieux, mais il n’y avait rien de secret, de caché. En visionnant des dizaines de vidéos à l’INA, n’importe qui déboucherait sur la même conclusion que moi : Delors est l’homme des multinationales, la marionnette de l’industrie. On essaye de lui faire une statue de saint homme, on prétend qu’il aurait réconcilié la France avec l’Europe, la gauche avec l’économie. Les archives suffisent pourtant à mettre à jour la vérité : c’est un traitre, un renégat. Et le fait qu’il soit considéré comme un saint et que sa fille revendique son parcours est tout un symbole de ce qu’est aujourd’hui le socialisme français, libre-échangiste et européiste. La crise financière aura au moins eu le mérite de mettre à mal ce modèle…Tu crois ? Jusqu’à maintenant, pas tellement je trouve. C’est d’ailleurs ce qui me surprend dans le débat : on présente toujours la crise comme n’ayant rien à voir avec l’Europe. Comme si elle n’avait pas toujours été un encouragement à la libre circulation des capitaux, à la déflation salariale, à la maximisation des profits des entreprises et à la réduction des droits des salariés. C’est pour ça que la crise est aussi fille de l’Europe telle qu’elle s’est construite. C’est d’ailleurs ce qu’expliquait clairement le grand patron Denis Kessler : «L’Europe est une machine à réformer la France malgré elle.»Cette machine, il lui a fallu du temps pour se mettre en place. Mais aujourd’hui, elle est devenue très efficace. A preuve, en France, les salaires n’ont plus augmenté plus depuis 20 ans, les temps partiels ont triplé, le travail précaire a été multiplié par deux…C’est pour ça que Kessler et tous ses amis grands patrons sont si satisfaits de l’Europe : ils savent très bien qu’elle contribue fortement à diminuer les salaires et les droits sociaux. Lémi 9 mai 2009 www.article11.info/spip/spip.php?article403 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 27 Mar - 14:47 | |
| Berlin veut une taxe bancaire européenneLe ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a dit samedi envisager, avec la France, d’étendre à l’échelle européenne un projet allemand de taxe bancaire pour stabiliser les économies de l’UE en cas de nouvelle crise financière. La ministre française des finances, Christine Lagarde, doit assister mercredi au conseil allemand des ministres pour discuter de cet outil destiné à stabiliser les économies européennes. Et de souligner par ailleurs que "l'axe franco-allemand s'est montré à nouveau très important pour l'Europe" dans l'adoption jeudi par les dirigeants de l'Union Européenne (UE) d'un plan d'aide à la Grèce. Schäuble a reconnu qu'il ne pouvait garantir "de pouvoir empêcher à 100%" que les banques ne fassent répercuter les prélèvements de la taxe bancaire sur les clients en augmentant les frais bancaires et les taux d'intérêts liés aux crédits. L'Allemagne, qui a mis beaucoup d'argent sur la table pour soutenir les banques en 2008 et 2009, veut éviter d'avoir recours à nouveau à l'argent du contribuable en cas de crise, et faire payer les banques elles-mêmes. www.lesoir.be/actualite/economie/2010-03-27/berlin-et-paris-envisagent-une-taxe-bancaire-europeenne-761140.shtmlLes banques créent une crise financière mondiale. Elles empochent les impôts des peuples pour se renflouer. Elles continuent à spéculer, entraînent la Grèce dans un déficit abyssal. Les politiciens européens décident de les taxer et elles vont se rembourser sur le dos des clients !!! Jusqu'à quand les moutons vont-ils se laisser tondre ? | |
| | | BA
Messages : 505 Date d'inscription : 24/06/2009
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Dim 28 Mar - 1:37 | |
| Cet accord est encore pire que ce que je pensais. En réalité, cet accord n’impose strictement RIEN. En réalité, cet accord n’impose aucun prêt de qui que ce soit. En réalité, cet accord n’impose à personne de prêter quoi que ce soit. En réalité, cet accord ne vise qu’à temporiser, qu’à gagner du temps. C’est une tentative mensongère de faire croire aux marchés internationaux qu’en cas de problème, les Etats européens voleront au secours de la Grèce en lui prêtant des milliards d’euros. C’est une tentative désespérée pour cacher l’horrible vérité aux marchés internationaux : les Etats européens sont surendettés. Les Etats européens n’ont pas les moyens de sauver la Grèce. Ils ne PEUVENT pas sauver la Grèce. (Je ne parle même pas de plusieurs Etats européens tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, etc, qui, eux, ne VEULENT pas sauver la Grèce : plusieurs pays européens ne VEULENT pas sauver ceux qu’ils surnomment avec mépris « les cueilleurs d’olives ») Lisez cet accord pipeau : - observez notamment l’utilisation du conditionnel « seraient décidés »- observez notamment cette expression hilarante « Nous nous attendons à ce que les États membres de la zone euro participent … »« Ce mécanisme, complétant un financement du Fonds monétaire international, doit être considéré comme un dernier recours, ce qui signifie en particulier que le financement de marché est insuffisant. Les déboursements des prêts bilatéraux seraient décidés par les États membres de la zone euro à l’unanimité et soumis à de fortes conditionnalités, sur la base d’une évaluation menée par la Commission européenne et la BCE. Nous nous attendons à ce que les États membres de la zone euro participent au prorata de leur part au capital de la BCE. L’objectif de ce mécanisme ne sera pas de fournir un financement au taux moyen des emprunts des pays de la zone euro, mais comportera des incitations pour retourner vers des financements de marché le plus vite possible par une tarification adéquate du risque. Les taux d’intérêt seront non concessionnels, c’est-à-dire qu’ils ne contiendront aucun élément de subvention. » http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/fr/ec/113564.pdfConclusion : le bluff continue. Le mensonge continue. Bientôt, l’heure de vérité arrivera et posera la seule question qui vaille : « Qui va payer pour sauver la Grèce ? Et avec quel argent ? »En 2014, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB. La dette publique de la France sera de 95,5 % du PIB. La dette publique du Royaume-Uni sera de 99,7 % du PIB. La dette publique de la Belgique sera de 111,1 % du PIB. La dette publique de l’Italie sera de 132,2 % du PIB. La dette publique de la Grèce sera de 133,7 % du PIB (calculs du FMI). http://www.imf.org/external/pubs/ft/spn/2009/spn0921.pdf | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Dim 28 Mar - 8:00 | |
| De qui l’Union européenne est-elle le nom ? Monnaie chinoise, FMI, hedge funds, sur chaque dossier, les porte-parole officiels de l'Union européenne se font les porte-parole des lobbies financiers et et des grands groupes qui jouent la Chine contre la ré-industrialisation de l'Europe. Le tout dans l'indifférence générale... marianne2.frDSK a cofondé le Cercle de l'industrie en 1993, au côté de Maurice LévyMaurice Lévy préside depuis le 17 mars 2010, le lobby patronal le plus puissant de France, l'Afep. L'Association Française des Entreprises Privées est une association créée en 1982, après l'élection de François Mitterrand, pour fédérer face à la crainte de la mise en application du Programme commun de la gauche. L'Afep regroupe presque toutes les entreprises du CAC 40 et a pour objectif de vérifier que la législation n'est pas contraire aux intérêts de ses membres. L'AFEP possède un bureau à Bruxelles.L'Afep est installée 63 rue de la Boétie, à Paris 8e Eric de Legge / Journal du Net L'Afep : plongée au coeur d'un discret mais très puissant lobby économiqueQuelque 91 adhérents, représentant 1.100 milliards d'euros de chiffre d'affaires et 4,8 millions d'emplois. L'afep (association française des entreprises privées) réunit presque tous les patrons du Cac 40 et des grandes sociétés françaises. Secret au possible, c'est l'un des lobbies économiques les plus puissants de France. L'immeuble, 63 rue de la Boétie, ne paye pas de mine. Aucune plaque. Rien de tapageur ou quoi que ce soit qui laisserait deviner la présence d'une influente structure de lobbying. Pourtant, derrière la porte cochère se cachent les bureaux de la très discrète Afep, l'association des entreprises privées. Une concentration de pouvoir sans aucun équivalent en France. Fondée en 1983 par Ambroise Roux après l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir, elle entend défendre les principes de la libre entreprise. Depuis elle n'a cessé de faire croître son influence et de s'allier aux syndicats patronaux pour faire valoir ses points de vue. En juin dernier, elle comptait 91 adhérents. Et par n'importe lesquels. La fine fleur du capitalisme. Toutes les entreprises du Cac 40 exceptées trois, (Danone, Essilor et EDF), un quart du SBF 120, quelques poids lourds du capitalisme français (Wendel, Taittinger, Bolloré) et les filiales françaises de grands groupes internationaux (Nestlé, IBM, Siemens, Philips). Ensemble, les membres de l'Afep représentaient fin 2005 1.000 milliards d'euros de capitalisation boursière, 1.100 milliards de chiffre d'affaires et 4,8 millions d'emplois en France. Des chiffres qui font certainement réfléchir ceux qui subissent leurs assauts quand leurs intérêts sont menacés. "L'afep dispose d'une cellule de veille législative et juridique" raconte un ancien collaborateur de l'institution. "Dès qu'un point de droit, social ou fiscal, est susceptible de modifier le cadre dans lequel les sociétés évoluent, les juristes de l'Afep contactent immédiatement les entreprises par l'intermédiaire d'un correspondant général auprès de l'association". Ils se réunissent, discutent de leurs positions respectives et conviennent d'une attitude à adopter à l'égard des parlementaires, de Bercy ou de fonctionnaires bien placés. Les réseaux jouent à fond. Reconnue pour sa rigueur l'équipe de juristes ne s'intéresse qu'aux réglementations horizontales. Les problématiques sectorielles ne sont pas étudiées. L'Afep a marqué de son empreinte des dizaines de textes Dernier coup de l'Afep, la loi sur les stocks options, sortie au beau milieu de l'été de la botte d'Edouard Balladur. Elle juge le projet inutile et le fait vite savoir. "Dans ce genre de circonstances, les juristes de l'association proposent directement une nouvelle rédaction" poursuit l'ancien collaborateur. Une méthode qui fait ses preuves. Après vingt ans d'existence, l'Afep aurait marqué de son empreinte des dizaines de textes : celui sur l'organisation des marchés financiers et des privatisations, entre autres. Plus récemment, ce sont les principes d' écotaxe et de bonne gouvernance d'entreprise qui ont mobilisé les juristes de la rue de la Boétie. La bonne gouvernance des entreprises, c'est aussi le dada de l'actuel président de l'Afep, Bernard Collomb. Elu en 2001, il a exceptionnellement sorti l'association de son silence médiatique en soutenant le rapport Bouton et Viennot (deux fondateurs de l'Afep). Il encourageait les entreprises à plus de transparence sur leur gouvernance. Depuis, toutes les entreprises cotées ou presque s'en réclament. A la tête de l'association, Bernard Collomb l'a profondément renouvelée. Patrick Rochet, directeur général depuis la période Ambroise Roux et lui ne s'entendaient plus. En 2003, Alexandre Tessier le remplace, épaulé par Jean-Charles Simon, un ancien trader, passé aux études pour le RPR. Pas de quoi sortir l'Afep de l' anonymat public dont l'association se réjouit. "Nous avons toujours fonctionné comme cela" indique-t-on à l'Afep. La discrétion comme gage d'efficacité. Contactée, l'Afep a ainsi opposé un refus poli à notre demande d'interview. Impossible de savoir qui ni combien de membres compose son conseil d'administration. Seul Frank Dangeard indique ouvertement cette qualité. Les critères d'adhésion, eux, restent discrétionnaires et la cotisation annuelle s'élèverait à 50.000€. De quoi couvrir le salaire de ses collaborateurs, une trentaine, et d'offrir à ses membres de quoi se rassasier quand ils sont dans ses murs. Les chefs d'entreprises s'y retrouvent régulièrement. Car depuis 23 ans, l'association a conservé ses codes, ses règles. La première que les membres de l'association se doivent de respecter : être présents en personne aux réunions générales organisées au moins une fois tous les deux mois. Aux milieux d'emplois du temps surchargés, une trentaine de PDG trouvent le temps de s'y rendre. Ils ont aussi la possibilité de rencontrer, à l'occasion de petits-déjeuners, hommes politiques et hauts-fonctionnaires. En juillet dernier, l'Afep accueillait Nicolas Sarkozy. Un vrai Jockey Club. Eric de Legge 16/11/2006 www.journaldunet.com/economie/enquete/afep/afep.shtml L'élection de Maurice Lévy à la tête de cet organisme, comptant nombre de patrons du CAC40, peut être interprétée comme un bon point pour Nicolas Sarkozy, face à un Medef de plus en plus rétif à sa politique. lemonde.fr20 avril 2009 Les banquiers imposent les parachutes dorés au gouvernementLes représentants de l'Etat français et de la Caisse des Dépôts présents au conseil d'administration ont voté contre cette proposition défendue par le comité des rémunérations. Mais ils n'ont pas obtenu satisfaction car ils étaient minoritaires. Ils n'ont donc pas pu faire respecter les engagements obtenus par Christine Lagarde. En pleine crise bancaire, la ministre de l'Economie avait obtenu dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 octobre qu'Axel Miller, alors président du directoire, renonce à son parachute doré de 3,7 millions d'euros. L'argument était simple : celui qui paie, décide combien il paie les dirigeants La banque n'avait évité la faillite que grâce aux 6,4 milliards d'euros injectés en septembre par les gouvernements français, belge et luxembourgeois. blog.lefigaro.frMembre du conseil de la fondation du Forum économique mondial, Maurice Lévy est une des personnalités les plus influentes de Paris. Il a financé en 2008 le concert organisé au Trocadéro (Paris) à l'occasion du 60ème anniversaire de la création de l’État d'Israël. Il est membre du club Le SiècleLes 580 membres du club Le Siècle sont hauts fonctionnaires, chefs d'entreprises, hommes politiques de droite ou de gauche, syndicalistes, ou encore représentants du monde de l'édition et des médias de premier plan. Il peuvent se retrouver aussi dans le groupe Bilderberg. Parmi eux # Édouard de Rothschild (banquier et homme d'affaires) # Michel Pébereau (président de la BNP Paribas) # Claude Bébéar (ancien PDG d'AXA) # Daniel Bouton (ancien Président de la Société générale) # Anne-Marie Idrac (ancienne PDG de la SNCF) # Thierry Breton (ancien ministre des Finances et grand patron) # Nicolas Sarkozy # Odile Jacob (éditrice) # Richard Descoings (directeur de l'Institut d'études politiques de Paris) # Claude Imbert (journaliste Le Point) # Patrick Poivre d'Arvor (journaliste et ancien présentateur télévisé TF1) # Laurent Joffrin (journaliste et directeur de Libération) # Jean-Marie Colombani (journaliste, ancien président de Le Monde) # David Pujadas (journaliste et présentateur à France 2) # Nicole Notat (présidente de Vigeo et ancienne dirigeante de la CFDT) # Corinne Lepage (avocate, ancienne ministre de l'Environnement) # Renaud Denoix de Saint Marc (membre du Conseil constitutionnel) # Laurent Fabius (ancien premier ministre) # Dominique Strauss-Kahn (ancien ministre des Finances, Directeur général du FMI) # Martine Aubry (première secrétaire du PS) | |
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