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 FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation

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Orwelle




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MessageSujet: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeMer 12 Mar - 18:15

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Usa_ghana

Quand le FMI fabrique la misère... un reportage video de la BBC

Depuis 20 ans la Banque mondiale sévit au Ghana. Multinationales, industries imposées par l'Occident riche, exode rural, privatisation de l'eau... Les Ghanééns manquent d'eau, n'ont parfois jamais eu accès à l'eau potable. Les malades sont retenus en otage dans les hôpitaux, privatisés eux aussi, quand ils ne peuvent pas payer...

https://www.dailymotion.com/video/x43ehe_mondialisation-quand-le-fmi-fabriqu_politics

Voici une info qui ne passe jamais au journal TV mais qui touche des millions d’hommes et de femmes.

Ce sont des évènements qui provoquent la misère.

C’est un documentaire britannique de la BBC, traduit en français, sur le GHANA.

Et dire qu’on laisse couler l’eau en se brossant les dents sans aucun mal et qu’on nettoie les sols avec de l’eau potable !

On réfléchit plus après avoir visionné cette vidéo...

Fraternellement

Soraya

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article62919

https://www.dailymotion.com/video/x43eko_mondialisation-quand-le-fmi-fabriqu_politics

https://www.dailymotion.com/video/x43ej5_mondialisation-quand-le-fmi-fabriqu_politics

https://www.dailymotion.com/video/x43eim_mondialisation-quand-le-fmi-fabriqu_politics

https://www.dailymotion.com/video/x43ehx_mondialisation-quand-le-fmi-fabriqu_politics
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeLun 24 Mar - 12:24

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Carlo_giuliani_assasinato

L’ultraviolence policière en procès
Italie. Lors du G8 à Gênes en 2001, 307 personnes arrêtées ont subi de graves sévices.

Charges furieuses de la police, matraquage de militants pacifistes, assaut nocturne à l’école Diaz qui abritait des jeunes altermondialistes : les images du G 8 de Gênes marqué par la mort de Carlo Giuliani, le 20 juillet 2001, avaient relégué au second plan les sévices subis, à l’abri des regards, par 307 personnes interpellées au cours du sommet international et conduites à l’extérieur de la ville, dans la caserne de Bolzaneto. Sept ans après les faits, le procès intenté à quarante-six policiers, carabiniers, agents pénitentiaires et médecins a enfin permis de reconstruire de manière détaillée les trois jours de brutalités à l’intérieur de cette structure qui devait être le lieu de triage des manifestants arrêtés. «L’enfer», «Le lager [camp de concentration, ndlr] de Bolzaneto», titre la presse transalpine qui publie depuis quelques jours de larges extraits des témoignages des victimes au procès et le réquisitoire très dur des procureurs de Gênes.

Ceux-ci ont requis des peines pour un total de soixante-seize ans et quatre mois à l’encontre de 44 inculpés. Ils sont pêle-mêle accusés d’abus de pouvoir, de violences privées, d’injures ou encore de coups. Le délit de «torture» n’a pas été retenu. Celui-ci n’existe toujours pas dans le Code pénal italien. «Nous étions tout proches de la torture», ont tout de même fait savoir les procureurs. «Bolzaneto a été un lieu où pendant trois jours interminables les droits humains ont été suspendus», a précisé l’un d’entre eux, Vittorio Ranieri Miniati qui a dénoncé les «humiliations et l’anéantissement des personnes recluses». L’acte d’accusation parle de «comportements inhumains, dégradants et cruels» et encore de «la violation systématique des droits de l’homme et des libertés fondamentales».

«Viva il Duce». A leur arrivée à la caserne de Bolzaneto, les manifestants étaient immanquablement insultés, bousculés, menacés et obligés, pour certains, de rester des heures durant les jambes écartées les bras tendus contre le mur. Une fois conduits dans leurs cellules, ils ont subi une pluie de coups de matraques, des crachats, des gifles, des coups sur la nuque et des jets de gaz lacrymogène. «Bienvenue à Auschwitz» , lançaient les policiers entre deux «Viva il Duce» ou le petit refrain «1-2-3 vive Pinochet, 4-5-6 à mort les Juifs». Traités de «communistes de merde», de «pédés» de «putains», menacés de sodomie ou de viol («grâce à Dieu, il n’y a pas eu de violence sexuelle», notent les procureurs), frappés à coup de saucisson ou de matraque dans les testicules pour les uns, à coups de poing dans le visage pour les autres, ils ont tous été humiliés.

Les filles devaient tourner nues sur elles-mêmes sous les rires des policiers. Une jeune femme s’est vue retirer son piercing vaginal, malgré ses règles, devant cinq personnes. A. D. a eu les côtes fracturées. Un troisième des brûlures de cigarettes sur le pied. Handicapé, Massimiliano A. supplie d’être accompagné aux toilettes, en vain. «Si tu ne signes pas ta mise en état d’arrêt, tu ne reverras plus tes enfants», lancent les policiers à l’adresse d’une manifestante française.

«Lynchage». Étudiants pour l’essentiel, employés, ouvriers ou chômeurs mais aussi avocat ou journaliste, leurs récits ont notamment été confirmés par Marco Poggi, un infirmier : «J’ai vu des détenus giflés, frappés à coups de poing ou de tête contre le mur. Pour certains, c’était un vrai lynchage. J’ai assisté à des choses que je croyais inimaginables. Pendant des jours, je me suis tu, puis j’ai fait la chose la plus juste…»

«Nous ne croyons pas à des explosions de violence à l’improviste , soulignent les procureurs, le procès a prouvé que les chefs de cette caserne ont permis et consenti cette grave atteinte aux droits des personnes.» Malgré cela, aucune enquête interne n’a été ordonnée par la police.

Le procès de Bolzaneto a laissé quasiment indifférente toute la classe politique italienne, actuellement en campagne électorale pour le scrutin législatif des 13 et 14 avril, que ce soit la droite de Silvio Berlusconi qui était aux affaires au moment du G8, comme le centre gauche de Walter Veltroni. «Comme si, écrit le quotidien La Repubblica , la promesse d’une Italie nouvelle pouvait exonérer de se demander pourquoi l’enfer de Bolzaneto a eu lieu.»

L’ancien président de la Cour constitutionnelle Valerio Onida a pourtant rappelé qu’un «Etat qui vexe et maltraite les personnes privées de liberté n’est pas un Etat démocratique. Une police qui utilise la force pour commettre des délits au lieu de les empêcher ne peut être considérée une force de l’ordre». Le verdict du procès en première instance devrait être prononcé avant l’été. Mais quel qu’il soit, aucun des inculpés n’ira en prison. Dans un an, tous les délits commis à Bolzaneto seront considérés comme prescrits.

ÉRIC JOZSEF
http://www.liberation.fr/actualite/monde/317301.FR.php

Face à l’autoritarisme qui gagne dans le monde entier, Haidi Giuliani décèle une singularité du cas italien.
« S’il y a un policier démocratique en Italie, sa vie ne doit vraiment pas être facile, déplore-t-elle. Après Gênes, aucun policier ou gendarme n’a parlé pour raconter, pour dénoncer ce qui s’était passé, quand, par exemple, à Bolzaneto, les gardiens chantaient des airs fascistes aux détenus, que des photos de Mussolini tombaient de leurs poches pendant les charges contre les manifestants. Oui, je parle tranquillement de fascisme dans les "forces de l’ordre" : on n’a pas eu de Nuremberg dans ce pays, les comptes n’ont jamais été soldés… Beaucoup des gendarmes qui étaient au G8 sont maintenant, il faut le savoir, en Irak. Quand 19 d’entre eux sont morts dans l’attentat de Nasiriyya en novembre 2003 et que leur commandant en chef a salué, depuis l’Irak, la mémoire de ceux qu’on a appelé "nos héros", je me souviens qu’à la télé le mur derrière le militaire était constellé de symboles fascistes… C’est ça, le type de "démocratie" que nous exportons ? »
http://www.humanite.fr/2005-12-13_Politique_Carlo-Giuliani-un-crime-italien

En fait, ce sont les dirigeants du G8 qui en sont responsables. Les sept dirigeants des principales puissances impérialistes, plus le Boucher de la Tchétchénie, se connaissent en matière de meurtre - en Serbie, en Iraq, en Colombie.

Les dirigeants de la planète ont clairement donné l’ordre à la police et aux forces paramilitaires d’écraser les mobilisations anticapitalistes. Voici la leçon de Gothenburg. Voici la leçon de Gênes.

Partout dans le monde, des millions de personnes sont dégoûtées par l’arrogance et les inégalités outrancières du système dirigé par le G8. Ces militants constituent la base d’une future explosion sociale contre ce système.
http://www.pouvoir-ouvrier.org/mondialisation/carlo.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_des_huit

Carlo Giuliani venait d’être abattu et, près du centre de presse officiel, au bout du bout du port, une multinationale organisait une fête pour les journalistes du monde entier, dégustation de pâtes Barilla en sauce Barilla, buffet à volonté, au son de classiques jazzy joués au synthétiseur.
http://www.humanite.fr/2002-07-22_International_-Italie-150-000-manifestants-defilent-dans-ce-qui-fut-la

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation 176px-Carleto
Carlo Giuliani (14 mars 1978 - 20 juillet 2001)

Sommet du G8 Au nom de Carlo
par Haidi Giuliani
Dans son ordonnance de classement sans suite pour la procédure engagée contre les gendarmes respectivement accusés d’avoir tiré sur Carlo et de l’avoir écrasé par deux fois avec leur camionnette, le juge des enquêtes préliminaires cite, dès son introduction, un récit anonyme. Ce récit a été recueilli sur Internet ; son auteur anonyme se présente comme " un anarchiste de quelque part en France ". C’est proprement stupéfiant : malgré le tas de dépositions signées, y compris celles de journalistes sérieux et reconnus à disposition, le juge se fonde sur un témoignage anonyme. Et quel témoignage !
http://www.humanite.fr/2003-05-30_International_Sommet-du-G8-Au-nom-de-Carlo-Par-Haidi-Giuliani-mere-du

« Archiviato. » Le mot italien claque comme un coup de balai, une injonction : « Aux archives. » En français, c’est un non-lieu : en mai 2003, la juge d’instruction chargée d’enquêter sur la mort de Carlo Giuliani, tué d’une balle dans la tête, à 17 h 27, le 20 juillet 2001, prononce l’abandon des poursuites contre le gendarme Mario Placanica qui s’est désigné comme l’auteur de deux coups de feu sur la piazza Alimonda.
http://www.humanite.fr/recherche.html?motcles=Carlo+Giuliani&date=1990

http://bellaciao.org/fr/mot.php3?id_mot=299

http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlo_Giuliani#Enqu.C3.AAte_et_suite

After Genoa : A funeral and a call from Cynthia McKinney, Member of Congress, for an investigation that "pursues justice"
http://carlo-giuliani.com/

Carlo Giuliani, Ragazzo, film de Francesca Comencini (2002)
http://www.lacid.org/films_fiche.asp?id=370

"Il dibattimento negato sui fatti di piazza Alimonda" ("Le débat refusé sur les faits de piazza Alimonda [Gênes]")
Pièce de Giorgio Scaramuzzino, avec les acteurs du Teatro dell'Archivolto de Gênes
http://www.piazzacarlogiuliani.org/carlo/pernoncarlo/teatro_fr.php

Lettre de la mère de Carlo Giuliani
http://www.cmaq.net/fr/node/11797?PHPSESSID=d7b0a6fd8be9f10c17373845b1b37e41

La lettre du père de Carlo Giuliani
http://www.cmaq.net/fr/node/11830?PHPSESSID=d7b0a6fd8be9f10c17373845b1b37e41

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Enceintes%20(9)
http://www.chambre-claire.com/PAROLES/Bella-Ciao.htm
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeSam 29 Mar - 3:12

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Arton6251-4a8b7

50 économistes lancent la pétition "Spéculation et crise : ça suffit !"

La finance déréglementée détruit les sociétés. Silencieusement, au quotidien, quand les actionnaires pressurent les entreprises, c’est-à-dire les salariés, pour en extraire davantage de rentabilité, au Nord comme au Sud. A grand spectacle et avec fracas dans les crises aiguës où se révèlent brutalement les invraisemblables excès de la cupidité spéculative et leur contrecoup sur l’activité et l’emploi. Chômage, précarisation, accroissement des inégalités : les salariés et les plus pauvres sont voués à faire les frais soit de la spéculation, soit des nuisances du krach qui s’ensuit.

Depuis deux décennies, le cours de la finance mondiale n’est qu’une longue suite de crises : 1987, krach boursier ; 1990, crise immobilière aux Etats-Unis, en Europe et au Japon ; 1994, krach obligataire américain ; 1997 et 1998, crise financière internationale ; 2000-2002, krach internet ; 2007-2008 enfin, crise immobilière et peut-être crise financière globale.

Pourquoi une telle répétition ? Parce que toutes les entraves à la circulation des capitaux et à l’« innovation » financière ont été abolies. Quant aux banques centrales qui ont laissé enfler la bulle, elles n’ont plus d’autre choix que de se précipiter au secours des banques et des fonds spéculatifs en mal de liquidités.

Nous n’attendrons pas la prochaine crise sans rien faire et ne supporterons pas plus longtemps les extravagantes inégalités que la finance de marché fait prospérer. Parce que l’instabilité est intrinsèque à la déréglementation financière, comment les dérisoires appels à la « transparence » et à la « moralisation » pourraient-ils y changer quoi que ce soit - et empêcher que les mêmes causes, de nouveau, produisent les mêmes effets ? Y mettre un terme suppose d’intervenir au coeur du « jeu », c’est-à-dire d’en transformer radicalement les structures. Or, au sein de l’Union européenne, toute transformation se heurte à l’invraisemblable protection que les traités ont cru bon d’accorder au capital financier.

C’est pourquoi nous, citoyens européens, demandons :

l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également

la restriction de la « liberté d’établissement » (art. 48 ) qui laisse l’opportunité au capital de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs.

Si par « liberté » il faut entendre celle des puissances dominantes, aujourd’hui incarnées dans la finance, d’asservir le reste de la société, disons immédiatement que nous n’en voulons pas. Nous préférons celle des peuples à vivre hors de la servitude de la rentabilité financière.

POUR SIGNER :
www.stop-finance.org (le site n'est peut-être toujours pas opérationnel)

Cette pétition paraît simultanément jeudi 27 mars dans les médias suivants :
L'Humanité, Le Monde Diplomatique, Politis, Là bas si j'y suis, Flamman (Suède), Trybuna Robotnicza (Pologne), Publico (Espagne), Il Manifesto (Italie), Die Tageszeitung (Allemagne).
http://www.marianne2.fr/Speculation-et-crises-ca-suffit-!_a85287.html

Des experts financiers exposent les raisons des dérives boursières :
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/documents/presentation%20aglietta.ppt#28

Frédéric Lordon explicite les ressorts de la crise et l'appel pour en finir avec la dérégulation, dans l'émission Là-bas si j'y suis.
Pour écouter et/ou enregistrer cette émission :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1405
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeVen 11 Avr - 21:44

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation 891a363f7be79c9af619df3e4c29b4c3
Haïti, 9 avril 2008, REUTERS

La hausse des prix nourrit la révolte des pays pauvres

Troubles dans plus de 30 nations. Les institutions tirent la sonnette d’alarme.

Emeutes face à l’envolée du pain en Egypte. Manif monstre contre le prix des tortillas à Mexico. Grève générale au Burkina Faso dénonçant la flambée du mil. Marche d’enfants contre la faim au Yémen. Distribution du riz sous la protection de M-16 aux Philippines. Protestants tombés sous les balles à Haïti (lire ci-dessous)… Dans plus de 30 pays en développement, la foule est poussée dans la rue par «la hausse de 45 % en neuf mois» des denrées alimentaires, selon Jacques Diouf, patron de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. L’inflation «menace les récents gains contre la pauvreté et la malnutrition», selon les ONG. Les Français ou les Américains dépensent 16 % de leur budget pour se nourrir ? Une famille nigériane 73 %, une Vietnamienne 65 %… «Il n’y pas plus de marge pour survivre», note Robert Zoellick, président de la Banque mondiale. Tous les produits de base sont frappés. Le riz, malgré une production en hausse de 1 %, a atteint un prix record depuis dix-neuf ans. Les produits laitiers ont bondi de 80 % en 2007. Les céréales de 42 %.
«Le drame, c’est qu’on a désinvesti sur l’agriculture, et qu’on paye le prix de l’explosion démographique aggravée par les phénomènes de changement climatique», estime Gilles Hirtzel, de la FAO. Autres raisons de l’emballement : la consommation accrue de viande et de produits laitiers dans les pays émergents ; la ruée vers les biocarburants ; le coût sans précédent de l’énergie et du transport (fret), dopé par un pétrole à 112 dollars le baril… Et la spéculation des traders qui voient dans les matières premières ou alimentaires des valeurs refuges. Louis Michel, commissaire européen au Développement, redoute «un tsunami humanitaire». Paris et Londres ont promis, hier, de voler au secours de ce facteur de déstabilisation planétaire. Ces deux mêmes pays ont le plus amputé leur aide au développement en 2007.

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/320559.FR.php

Haïti dans le piège du mal développement
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/320553.FR.php

L'aide? Quelle aide?
La seule aide intelligente serait de favoriser la production et la consommation locale. On trouve sur les marchés de Ouagadougou du riz thailandais de très mauvaise qualité mais moins cher que la production locale. Longtemps la yaourt fabriqué avec du lait en poudre importé a été bien moins cher que celui produit avec du lait local. Et que dire de la viande congelée venue d'Europe que l'on trouvait il y a quelques années (et peut être encore aujourd'hui) dans les quartiers populaires d'Abidjan ?
Depuis 40 ans, avons-nous formé des agronomes ? Avons-nous recherché les variétés des productions locales, de riz, de manioc, de sorgho, de mil, etc... qui amélioreraient la production et le sort du paysan ? Non, pas du tout.
Nous avons subventionné quelques cultures d'exportation, et nous avons surtout distribué des subsides à des despotes. Bongo a eu la peau de Bockel comme il avait eu celle de Cot 20 ans plus tôt. Je dis Bongo mais il n'est pas le seul. Ce sont aussi tous ceux qui au nord ont intérêt à maintenir le sud dans un état de dépendance. Faute de l'indépendance alimentaire, les pays du sud sont à la merci de spéculateurs qui ont trouvé un nouveau terrain de jeu. Bien immoral, certes, mais qu'en ont-ils à faire ?
Paddy Sankara
Vendredi 11 Avril 2008 - 10:47

En Afrique, l'évasion des capitaux représente deux fois la dette
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-960197@51-960298,0.html

Les dictateurs des pays du Sud ont détourné de 100 à 180 mds de dollars, selon une ONG
http://fr.news.yahoo.com/29032007/202/les-dictateurs-des-pays-du-sud-ont-detourne-de-100.html

Les grandes firmes d’industrie extractive sont de retour, rappelant l’apogée colonial
www.liberation.fr/actualite/economie_terre/285892.FR.php

La croissance sur le continent pourrait atteindre près de 7 % en 2008.
www.liberation.fr/actualite/economie_terre/285895.FR.php

Croissance pour qui ?
"Eh ben y vont être contents les pauvres de savoir qu'ils habitent un pays riche". La saillie est de Coluche, qui la destinait aux pauvres de France, mais elle vaut particulièrement pour l'Afrique. En effet, la totalité des richesses est confisquée par des élites choisies et corrompues par la France au Nord, les Etats-Unis au sud. L'Afrique a toujours été un continent "riche", il faut être aveugle pour ne pas réaliser que les exportations de pétrole, or, diamant, cuivre, manganèse, bauxite, coton, banane, bois, perche du nil et autres "mannes" comme les esclaves ou la main d'oeuvre bon marché, en font le plus gros contributeur à l'économie mondiale. La question du "partage" des richesses économiques est donc avant tout une question d'accession à l'indépendance politique, particulièrement confisquée par la France.
New Morning
Vendredi 19 Octobre 2007 - 10:31
http://afriquepluriel.ruwenzori.net/cartographie.htm



Les accords de partenariat économique (APE)

L’Europe favorise la faim en Afrique

Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation
16 octobre 2007

Une production agricole mondiale pouvant nourrir 12 milliards d’individus et, au bout de la chaîne, 854 millions de personnes qui souffrent de la faim… Les règles du commerce international imposent aux pays pauvres des accords de libre-échange qui nuisent à leur développement, au profit des multinationales agroalimentaires et des pays les plus industrialisés. La signature des accords de partenariat économique, prévue pour la fin de l’année, pourrait avoir des conséquences désastreuses et affamer encore davantage les populations les plus démunies.

Le 31 décembre marquera la clôture de négociations commerciales entamées il y a cinq ans entre l’Europe et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (pays ACP). Ces négociations doivent aboutir à des accords de libre-échange entre les deux régions, appelés accords de partenariat économique (APE) et devant entrer en vigueur au 1er janvier 2008. Si l’Union européenne (UE) présente ces accords comme de véritables «instruments du développement», on a pourtant tout lieu de craindre qu’ils aient des conséquences catastrophiques pour les pays en développement concernés.

En 2004, dans le cadre d’une campagne intitulée «Exportations de poulet : l’Europe plume l’Afrique», l’ONG Oxfam France - Agir démontrait ici comment l’arrivée massive de morceaux de volaille européenne au Cameroun avait entraîné la quasi-faillite de la filière avicole locale. Aujourd’hui, la situation est identique sur les marchés de Dakar ou de Bamako. Le scénario pourrait bien se reproduire et même s’aggraver en cas de signature des accords de partenariat économique.

Les négociations relatives à ces accords mettent face à face certaines des économies industrialisées les plus avancées du globe et des pays parmi les plus pauvres du monde : ces derniers pèsent donc bien peu face au géant européen dans le cadre de ces négociations, et se voient finalement imposer la signature des accords de partenariat économique sous la pression de l’Union européenne. Le contenu de ces accords commerciaux, tels que proposés par l’Union européenne, laisse présager des conséquences dramatiques pour les pays ACP, la mise en concurrence d’économies aussi inégales se faisant bien souvent au détriment des plus pauvres. Ainsi, dans le secteur agricole, la concurrence des produits européens appauvrira-t-elle de nombreux paysans du Sud.

L’agriculture représente encore pour nombre de pays pauvres la ressource principale, et emploie la majorité de la population active (huit travailleurs sur dix en Afrique). Ce secteur est clé par son importance en termes de production de nourriture – donc de sécurité alimentaire – mais aussi par le nombre de personnes qu’il fait vivre, s’agissant essentiellement d’une agriculture de subsistance (les exportations agricoles de ces pays représentent rarement plus de 10 % de leur production). Or les accords de partenariat économique, en visant l’instauration d’une zone de libre-échange entre l’Europe et les pays ACP, vont constituer un risque majeur pour les économies de ces pays. Ils seront soumis à la concurrence directe des produits importés d’Europe. Le secteur agricole européen jouit en effet d’une productivité bien plus élevée et bénéficie de soutiens publics importants, si bien que la surproduction européenne peut être exportée à moindre coût vers d’autres régions. Résultat : les produits européens concernés, comme les céréales, le lait, les légumes ou certaines viandes, sont finalement vendus moins cher sur les marchés des pays ACP que les productions locales !

Les accords de partenariat économique, tels qu’ils sont proposés actuellement par l’Union européenne, vont creuser l’écart existant et appauvrir encore davantage les populations des pays en développement concernés : les produits d’importation à «prix cassés» vont priver de leur activité et de leurs revenus la majeure partie des habitants. Leur droit à l’alimentation et à un niveau de vie suffisant est directement menacé, alors que la production agricole mondiale dépasse largement les besoins alimentaires de la planète !

D’autres enjeux pèsent sur ces négociations : la perte de recettes douanières va entraîner la diminution des recettes publiques des pays ACP ; la libéralisation des services ou de l’investissement menace déjà les emplois et risque d’hypothéquer le développement de ces pays…

A cent jours de la fin des négociations, et alors même que la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) s’interroge dans son rapport 2007 sur les gains à espérer des accords de libre-échange entre pays industrialisés et pays en développement, il faut rappeler aux dirigeants européens que les droits des populations doivent primer sur toute autre considération dans les négociations des accords de partenariat économique. Dans l’état actuel, ces accords sont inadmissibles.

Auteur du livre l’Empire de la honte (éd. Fayard).
www.liberation.fr/rebonds/285046.FR.php

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Afrique%20agricole

Les producteurs agricoles
du Burkina Faso disent non
aux APE sous leur forme actuelle

20 12 2006
www.abcburkina.net/content/view/318/55/lang,fr/


FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Arton12554
Pourquoi se mobiliser contre les APE ?
www.peuples-solidaires.org/article778.html#

http://www.afrik.com/article12554.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_ACP

APE : Libre-échange et néo-colonialisme
http://lepimentrouge31.blogspot.com/2007/10/ape-libre-change-et-no-colonialisme_02.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeLun 14 Avr - 17:35

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation La_faim_du_monde

Faim dans le monde : «Une hécatombe annoncée»

ENTRETIEN La production massive d'agrocarburants provoque une envolée des prix alimentaires mondiaux, catastrophique pour les pays du Sud, explique Jean Ziegler, conseiller à l’ONU sur l’alimentation.
http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/321064.FR.php

Les agrocarburants, une "vraie fausse bonne idée" pour les Verts
Le parti écologiste demande à l'Union européenne d'abandonner ses objectifs de production de ces carburants dits bio qui vont "affamer la moitié de la planète".
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/321109.FR.php

La faim du monde : Ils n’ont qu’à manger de l’éthanol !

Cela fait maintenant des mois que les millionnaires de Wall Street se lamentent sur les pertes occasionnées par leurs investissements ridiculement surévalués. Pourtant, ces mêmes fans du libre-échange n’ont pas la moindre idée de l’ampleur de la crise à laquelle sont confrontées les véritables victimes du krach boursier, qu’ils ont créé avec tant d’enthousiasme.

Pour les trois milliards de personnes qui survivent avec moins de deux dollars par jour [1,27 €], la spirale montante des prix mondiaux des denrées alimentaires a signifié la lutte pour le droit humain le plus essentiel - le droit de manger. Le riz, le pain et les tortillas constituent la nourriture de base pour cette moitié de la population mondiale. Selon les chiffres de l’ONU, en 2007, le prix des céréales a augmenté de 42% et celui des produits laitiers de 80%. Et l’inflation sur les denrées alimentaires s’est [encore] accélérée ces derniers mois.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64691

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Agro-industrie-03
photo Laurencine Lot / Proléa

La région Champagne-Ardenne roule aux biocarburants

Il existe deux grands centres de production de biocarburants en France, dont l’unité d’estérification de Grand-Couronne, près de Rouen.
www.champagne-ardenne-tech.fr/-spip/article.php3?id_article=279
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeVen 18 Avr - 21:06

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Dsk-fmi

Crises alimentaires : FMI et Banque mondiale sont aussi responsables

Lors de leur Assemblée de printemps à Washington, le FMI et la Banque mondiale ont souhaité tirer la sonnette d’alarme contre la forte hausse des prix des denrées alimentaires de base dans le monde et les émeutes de la faim qui en ont résulté dans plusieurs dizaines de pays. [...]

Le Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) a identifié cinq grandes causes pour expliquer cette envolée des prix : dérèglements climatiques réduisant la production, hausse du prix des transports répercuté sur celui des marchandises, demande croissante de la Chine et de l’Inde en matières premières, développement catastrophique des agrocarburants qui excluent plus de 100 millions de tonnes de céréales par an du secteur alimentaire, spéculation intense suite à l’éclatement de la bulle de l’immobilier aux Etats-Unis. Mais ce n’est pas tout.

Le CADTM tient aussi à pointer la responsabilité du FMI et de la Banque mondiale. Après la crise de la dette du début des années 1980, dont l’effondrement du cours des matières premières était un élément déclencheur, le FMI et la Banque mondiale ont contraint les pays du Sud à adopter des politiques d’ajustement structurel qui se sont révélées dramatiques sur de nombreux plans. Au programme notamment : réduction des surfaces destinées aux cultures vivrières et spécialisation dans un ou deux produits d’exportation, fin des systèmes de stabilisation des prix, abandon de l’autosuffisance en céréales, fragilisation des économies par une extrême dépendance aux évolutions des marchés mondiaux, forte réduction des budgets sociaux, suppression des subventions aux produits de base, ouverture des marchés et mise en concurrence déloyale des petits producteurs locaux avec des sociétés transnationales…

Aujourd’hui, les populations du Sud paient le prix fort. Pour le CADTM, la question de la responsabilité du G8, du FMI et de la Banque mondiale doit être posée de manière claire et ces institutions doivent rendre des comptes sur leurs agissements depuis 20 ans. Un timide mea culpa de leur part dans un rapport semi-confidentiel ne peut suffire car elles continuent de défendre un modèle économique qui a fait la preuve de son échec en termes d’amélioration des conditions de vie et de développement humain.

Pour le CADTM, l’annulation totale et immédiate de la dette extérieure publique des pays du Sud et l’abandon des politiques néolibérales sont des étapes indispensables pour enclencher une logique économique radicalement différente, soucieuse de l’intérêt des populations du Sud et du principe non négociable de souveraineté alimentaire.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article64915

Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM)
http://www.cadtm.org/spip.php?article3273
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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeMar 22 Avr - 22:43

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Cauchemar_darwin_3_

Le cauchemar de Darwin
Les paradoxes de la mondialisation à travers l'exemple du commerce de la perche du Nil autour du lac Victoria.

L'ombre d'un avion se détache sur le lac Victoria, immense étendue d'eau bordée par la Tanzanie, l'Ouganda et le Kenya. Le gros Iliouchine russe vole vers l'aéroport de Mwanza, sur la rive tanzanienne. Il vient charger une cargaison de filets de perche du Nil à destination des pays industrialisés.
Introduit dans le lac Victoria pendant les années 50, ce poisson carnivore qui peut atteindre deux mètres de long a depuis éliminé la plupart des autres espèces. Et il est devenu une production phare de la Tanzanie, qui en exporte cinq cents tonnes par jour. Son commerce a transformé Mwanza, qui compte aujourd'hui huit cent mille habitants.
Le documentaire nous fait rencontrer quelques-uns d'entre eux : pêcheurs dont les prises sont de plus en plus maigres, patrons des usines de conditionnement, prostituées qui se vendent aux pilotes des avions, enfants des rues qui se battent pour une poignée de riz...

Pourquoi le meilleur de la perche du Nil est-il exporté vers les pays riches quand un à deux millions de Tanzaniens souffrent de malnutrition ? Qu'est-ce que les Occidentaux apportent en Afrique ? Il n'y a pas nécessairement de lien direct entre l'industrie de la pêche d'un côté, la pauvreté, la prostitution, le sida de l'autre. Mais, si Mwanza jouit grâce à la perche miraculeuse d'une relative prospérité, ces fléaux existent bien et même s'aggravent. Même chose pour le trafic d'armes : si le film ne démontre pas qu'il transite régulièrement par Mwanza, il a le mérite de soulever la question de son existence. Et de rappeler au passage que les armes qui alimentent les conflits sur le sol africain proviennent en grande partie de chez nous - qu'elles atterrissent ou non à Mwanza n'y change rien.

mardi, 22 avril 2008 à 21:00
Rediffusions :
28.04.2008 à 03:00
04.05.2008 à 01:00
www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=843917,day=4,week=17,year=2008.html

Un film d'Hubert SAUPER (2004)
www.coop99.at/darwins-nightmare/index.htm
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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeJeu 22 Mai - 18:45

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation 9782742775446

Capitalisme : l'humain au service de l'économie et non l'inverse

Sarkozy est dans le domaine politique gris comme un costume de ville. Il n'a rien inventé. Toute sa rhétorique et sa manière de faire de la politique ont été calquées sur les méthodes éprouvées par les conservateurs libéraux américains il y a déjà près de 30 ans ! Il ne s'en est d'ailleurs pas caché lui-même, tout comme il s'est réclamé des Gramsci, cet idéologue marxiste qui pensait qu'il fallait d'abord mener la bataille idéologique avant de gagner la bataille politique proprement dite. Mensonges, outrances, pensée-slogan, corde émotionnelle, tels sont les resssorts éculés du Sarkozysme. Même cette idée d'opposer la catégories sociales les unes aux autres, de préférence celles qui partagent les conditions de vie les plus difficiles, doublée de critères implicitement racistes fut reprise par le candidat : aux USA petits blancs contre noirs de ghettos, en France immigrés contre chômeurs.

A lire d'urgence le dernier livre de Naomi Klein : La montée d'un capitalisme du désastre.
Sa thèse est que la droite populiste doit son succès politique à deux facteurs.
1. Elle utilise toutes les graves crises sociales, économiques qui se présentent pour passer en douce ses idées, méthodiquement. Aux Etats-Unis y compris le cyclone Katrina et ses dégâts immenses ont été le prétexte pour Bush pour passer des réformes libérales.
2. Elle profite du manque d'alternatives à gauche, la gauche étant bien souvent alignée pour ses thématiques sur la droite. On ne le voit que trop bien ici. Sur la question du partage du travail, de la nécessaire forte régulation du système financier, de la démocratie dans l'entreprise, la gauche est en retrait et n'a que des miettes d'idées à proposer ou alors elle n'assume plus ses valeurs de gauche. Au contraire même, elle passe en contrebande des idées typiquement de droite, comme la flexibilité. Laquelle est le symptome par excellence d'un capitalisme anti-social et anti-humaniste. Car la flexibilité, c'est accepter que l'humain soit au service de l'économie et non l'inverse. C'est la logique productiviste dans toute sa splendeur destructrice. Ce sont les flux tendus qui ôtent toute vie propre aux travailleurs, les réduisant à l'état d'esclave du temps, les empêchant du coup de penser, d'imaginer un meilleur avenir.

Bref, ce ne sont pas les Delanoë, Royal, DSK, Fabius et autres Walls qui nous sortiront de l'ornière ! Et quand je pense que Pascal Lamy, directeur général de l''OMC, encarté PS, nous vend le cycle de Doha comme un progrès, lequel vise pourtant ni plus ni moins à libéraliser toujours plus les échanges mondiaux, accroissant du même coup les chances que se produisent de nouveaux désastres, tout comme l'actuelle pénurie alimentaire dans certains pays. Je rappelle que le FMI, l'OMC et la Banque mondiale avaient jusqu'ici poussé à la roue pour développer les cultures d'exportation au détriment des cultures vivrières. Le PS actuel n'a plus qu'une seule idée : la redistribution, certes importante car elle touche à l'égalité des revenus mais insuffisante. Pour tout le reste il n'y a aucune alternative sérieuse à l'hypercapitalisme. La droite française peut compter sur l'absence d'alternatives proposées par le PS pour continuer sur sa lancée. De nouvelles crises ne manqueront pas de survenir pour alimenter son fond de commerce électoral basé principalement sur les peurs sociales - et ce quand bien même ses politiques économiques les créent en répandant la précarité et la logique de compétition à outrance-, faisant de chacun de nous un loup pour son contemporain.

Sarkozy & co n'ont aucunes idées propres, ils ne font que surfer sur la misère humaine et comptent sur les désastres naturels ou créés par la main de l'homme pour prendre et garder le pouvoir. Ne lui emboîtons pas le pas. N'ayons plus peur d'être socialistes. Ne soyons pas adaptationistes car le mouvement libéral de la globalisation, récent au regard de l'Histoire -amorcé il y a 25 ans-, n'est pas inéluctable. La globalisation dans sa forme actuelle n'est pas un mouvement irréversible qui s'imposerait à nous du dehors, pour la bonne raison que la globalisation n'est pas un phénomène naturel mais bien le fruit de politiques coordonnées qui vont dans un certain sens, qu'il suffirait donc de changer pour imprimer au monde un autre cours, si en maints endroits de notre terre assez d'humains se décidaient à aller dans une autre direction. Et chaque jour qui passe nous rapproche de cette éventualité pour peu que nous soyons prêts à accepter et proposer des alternatives. Toute nouvelle crise doit donc être pour nous aussi une opportunité, mais cette fois pour faire valoir des idées et des programmes alternatifs de gauche. Des hommes et des femmes pensent et ont déjà des actions sociales et écologiques dans beaucoup d'endroits du monde. C'est là qu'est l'avenir. Pas dans le suivisme défaitiste du réformisme mou. Nous valons plus que cela à gauche.

Rédigé par: P.-Y. D.

Dans les commentaires à l'article de Mourad Guichard, "Sarkozy se prend les pieds dans le plaquiste".
www.libeorleans.fr/libe/2008/05/chmage-nicolas.html
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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeLun 7 Juil - 6:31

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Globalisation

MONDIALISATION

LA FIN PROGRAMMEE DE LA DEMOCRATIE

1 - Le pouvoir a déjà changé de mains
2 - L’illusion démocratique
3 - La disparition de l’information
4 - Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde
5 - Les attributs du pouvoir
6 - La vraie réalité de l’argent
7 - Le point de non-retour écologique
8 - La destruction de la nature
9 - Les alternatives de la dernière chance
10 - 2000 ans d’Histoire

1. Le pouvoir a déjà changé de mains

Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d’institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des Etats est limité à une dimension nationale.

Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.

A dimension transnationale, plus riches que les Etats, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au-dessus des lois et du pouvoir politique, au-dessus de la démocratie.

Voici une liste des chiffres d’affaires de certaines multinationales, comparés avec le PIB des Etats. Elle en dit long sur la puissance planétaire que ces sociétés sont en train d’acquérir.

Une puissance toujours plus démesurée, du fait de l’accélération des fusions entre multinationales.

Chiffres d’affaires ou PIB, en milliards de dollars
General Motors 178,2
Singapour 96,3
Danemark 161,1
Toyota 95,2
Thaïlande 157,3
Israel 92
Ford 153,5 [...]

2. L’illusion démocratique

La démocratie a déjà cessé d’être une réalité.

Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n’est pas informé de leurs décisions.

La marge d’action des Etats est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés.

Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique : le transfert du pouvoir des Etats vers des organisations non-élues, au moyen d’un processus appelé "mondialisation".

Une suspension proclamée de la démocratie n’aurait pas manqué de provoquer une révolution. C’est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.

Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n’ont plus de pouvoir réel. [voire optent pour des choix non respectés, cf Traité de Lisbonne]

Et c’est bien parce qu’il n’y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux.

Pour résumer, nous n’avons pas le choix du plat mais nous avons le choix de la sauce. Le plat s’appelle "nouvel esclavage", avec sauce de droite pimentée ou sauce de gauche aigre-douce.

3. La disparition de l’information

Depuis le début des années 90, l’information a progressivement disparu des médias destinés au grand public.

Comme les élections, les journaux télévisés continuent d’exister, mais ils ont été vidés de leur contenu.

Un journal télévisé contient au maximum 2 à 3 minutes d’information véritable. Le reste est constitué de sujets "magazine", de reportages anecdotiques, de faits divers, de micro-trottoirs et de reality-shows sur la vie quotidienne.

Les analyses par des journalistes spécialisés, ainsi que les émissions d’information ont été presque totalement éliminés.

L’information se réduit désormais à la presse écrite, lue par une minorité de personnes.

La disparition de l’information est le signe tangible que notre régime politique a déjà changé de nature.

4. Stratégies et objectifs pour le contrôle du monde

Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts.

Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur.

Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir :

Affaiblissement des Etats et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.

Désengagement total des Etats de l’économie, y compris des secteurs de l’éducation, de la recherche, et à terme de la police et de l’armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées.

Endettement des Etats au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Lorsqu’une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. Plus un gouvernement est sous le contrôle des "Maîtres du Monde", et plus il fait augmenter la dette de son pays.

Précarisation des emplois et maintien d’un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroît la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n’importe quel salaire ou conditions de travail.

Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent le chômage de faire pression efficacement sur le marché du travail.

Obstacle à la montée des revendications salariales dans le Tiers-Monde, en y maintenant des régimes totalitaires ou corrompus. Si les travailleurs du Tiers Monde étaient mieux rémunérés, cela briserait le principe même des délocalisations et du levier qu’elles exercent sur le marché du travail et la société en occident. Ceci est donc un verrou stratégique essentiel qui doit être préservé à tout prix. La fameuse "crise asiatique" de 1998 a été déclenchée dans le but de préserver ce verrou.

5. Les attributs du pouvoir

Les organisations multinationales privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des Etats : réseaux de communication, satellites (2), services de renseignements, fichiers sur les individus (3), institutions judiciaires (établies par l’OMC et l’AMI, accord grâce auquel une multinationale pourra traîner un Etat devant une cours de justice internationale spéciale).

L’étape suivante -et ultime- pour ces organisations sera d’obtenir la part de pouvoir militaire et policier qui correspond à leur nouvelle puissance, en créant leurs propres forces armées, car les armées et polices nationales ne sont pas adaptées à la défense de leurs intérêts dans le monde.

A terme, les armées sont appelées à devenir des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les Etats, aussi bien qu’avec n’importe quel client privé capable de payer leurs services. Mais à l’étape ultime du plan, ces armées privées serviront les intérêts des grandes multinationales, et attaqueront les Etats qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.

En attendant, ce rôle est assumé par l’armée des Etats-Unis, le pays le mieux contrôlé par les multinationales. [...]
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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeLun 7 Juil - 6:41

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Dollar_symbol

6. La vraie réalité de l’argent

L’argent est aujourd’hui essentiellement virtuel. Il a pour réalité une suite de 0 et de 1 dans les ordinateurs des banques. La majeure partie du commerce mondial a lieu sans monnaie-papier, et seulement 10% des transactions financières quotidiennes correspondent à des échanges économiques dans le "monde réel".

Les marchés financiers eux-mêmes constituent un système de création d’argent virtuel, de profit non basé sur une création de richesses réelles. Grâce au jeu des marchés financiers (qui permet de transformer en bénéfices les oscillations des cours), les investisseurs avisés peuvent être déclarés plus riches, par une simple circulation d’électrons dans des ordinateurs. Cette création d’argent sans création de richesses économiques correspondantes est la définition même de la création artificielle de monnaie. Ce que la loi interdit aux faux-monnayeurs, et ce que l’orthodoxie économique libérale interdit aux Etats, est donc possible et légal pour un nombre restreint de bénéficiaires.

Si l’on veut comprendre ce qu’est réellement l’argent et ce à quoi il sert, il suffit d’inverser le vieil adage "le temps c’est de l’argent".

L’argent, c’est du temps.

L’argent est ce qui permet d’acheter le temps des autres, le temps qui a été nécéssaire à produire les produits ou les services que l’on consomme.

L’argent, le temps, et les esclaves

Techniquement, l’argent est une unité de calcul intermédiaire pour échanger du temps contre du temps, sans que le temps des uns et des autres puisse être comparé directement. Car chaque conversion entre l’argent et le temps se fait sur la base d’une estimation subjective, qui varie selon le rapport de force économique et informationnel entre l’acheteur et le vendeur.

Dans la pratique, ce rapport de force est toujours défavorable au consommateur-salarié.

Lorsqu’un individu moyen achète un produit, il paye le temps qui a été nécéssaire pour fabriquer ce produit à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé pour une fraction équivalente de son propre temps.

Par exemple, chez les grands constructeurs automobiles, une voiture est produite en une journée de travail (soit en 8 heures) par 20 salariés (y compris le travail des commerciaux et le travail inclus dans les fournitures et les équipements de production utilisés). Le salaire journalier de chaque salarié devrait donc être égal à 1/20è du prix de la voiture, soit 1000 euros si la voiture vaut 20.000 euros. Ce qui fait un salaire mensuel théorique de 22.000 euros (sur la base de 22 jours travaillés par mois). Pour la plupart des salariés, on est très loin du compte.

Lorsqu’un salarié occidental donne 10 heures de son temps, il reçoit seulement l’équivalent d’une heure. Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une.

Ce système est la version moderne de l’esclavage.

Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les entreprises et leurs dirigeants (dont le salaire est plus de 100 fois celui d’un employé ordinaire), mais aussi les Etats dès lors que l’argent prélevé par les impôts et les taxes n’est pas utilisé dans le sens de l’intérêt général.

7. Le point de non-retour écologique va être franchi

Il est évident que nous commençons à nous heurter aux limites écologiques de l’activité économique.

Un système économique libéral, dont le but est la recherche du profit à court terme pour des intérêts particuliers, ne peut prendre en compte les coûts à long terme tels que la dégradation de l’environnement.

Les modèles économiques actuels sont également inaptes à estimer à sa juste valeur la "production" de la nature, indispensable à notre survie : production d’oxygène, fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, régulation de la température, protection contre les rayonnements solaires, recyclage chimique, répartition des pluies, production d’eau potable, production d’aliments, etc.

Si nos modèles économiques intégraient le coût réel de la destruction de la nature, de la pollution, des modifications climatiques, cela changerait radicalement notre estimation de ce qui est "rentable" et de ce qui ne l’est pas.

La production de la nature a été évaluée à 55.000 milliards de dollars par an par un groupe de scientifiques de l’Institute for Ecological Economics de l’Université du Maryland en 1997.

8. La destruction de la nature est voulue

La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi ?

Pour 3 raisons :

1 - La disparition de la nature et l’augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).

2 - Par ailleurs, la nature constitue une référence d’un autre ordre, celui de l’univers. La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive : elle amène l’individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l’ordre social qui doit demeurer la seule référence. L’urbanisation de l’environnement permet de placer les populations dans un espace totalement contrôlé, surveillé, et où l’individu est totalement immergé dans une projection de l’ordre social.

3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre. Ils cessent dès lors d’être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent à imaginer une autre société possible, fondée sur d’autres valeurs que le profit et l’argent.

Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l’ordre social est la spiritualité car elle amène l’individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.

Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l’éveil spirituel doit être éliminé.

9. Les alternatives de la dernière chance

Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d’organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l’échelle de groupes d’Etats pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux.

Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place.

10. 2000 ans d’histoire

Durant ces deux derniers millénaires, la civilisation sera passée par quatre ères successives marquant quatre formes de pouvoir politique :

1 - L’ère des tribus

Pouvoir exercé selon la force (et plus rarement selon la sagesse ou la connaissance). Comme chez les groupes d’animaux, le pouvoir revient au "mâle dominant".

2 - L’ère des empires et des royaumes

Pouvoir héréditaire. Naissance de la notion d’état.

3 - L’ère des Etats-nations

Ere ouverte par la monarchie parlementaire en Grande-Bretagne en 1689, par la révolution française en 1789, et par la fondation des Etats-Unis.

Dans un Etat-nation, le pouvoir n’est plus héréditaire mais exercé par des dirigeants censés représenter le peuple, et désignés par des élections (Etat-nation démocratique), ou par un système de cooptation au sein d’un parti unique (Etat-nation totalitaire).

4 - L’ère des conglomérats économiques

Ere initiée à partir de 1954, mise en place au cours des années 70 et 80, et pleinement opérationnelle à partir des années 90.

Le pouvoir n’y est plus de type représentatif ou électif, et il n’est plus localisé géographiquement (contrairement aux tribus, aux royaumes, et aux Etats-nations).

Il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l’énergie, de la monnaie, et de l’information.

Comme tout nouveau pouvoir, il s’érige en remplacement du pouvoir précédent, voué à disparaître.

Enfin, ce nouveau pouvoir est global, planétaire. Il n’a donc ni alternative, ni échappatoire. Il constitue un nouveau niveau d’organisation de la civilisation, une sorte de super-organisme.

La résolution des grands problèmes écologiques économiques et sociaux nécessite effectivement l’avènement d’une forme de pouvoir global. De même, l’unification du monde par l’économie et le déclin des Etats-nations ont été décidés en partie pour une noble cause : rendre impossible une nouvelle guerre mondiale qui, à l’ère atomique, signifierait la fin de la civilisation.

Mais la question est de savoir au service de quels objectifs et de quels intérêts
ce pouvoir global doit être, par qui il doit être exercé, et par quels contre-pouvoirs il doit être contrôlé et équilibré.

La mondialisation (ou "globalisation") n’est pas négative en elle-même. Potentiellement, elle peut permettre l’établissement d’une paix mondiale durable et une meilleure gestion des ressources. Mais si elle continue d’être organisée au bénéfice d’une élite et si elle conserve son orientation néo-libérale actuelle, elle ne tardera pas à engendrer un nouveau type de totalitarisme, la marchandisation intégrale des êtres vivants, la destruction totale de la nature, et des formes inédites d’esclavage.

Sylvain Timsit

© Syti.Net 1998
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article68708


Exemple de centre décisionnel non élu :
le groupe Bilderberg

Le groupe Bilderberg, ou conférence de Bilderberg, ou encore Club Bilderberg est un rassemblement annuel et non-officiel d'environ 130 membres, dont la plupart sont des personnes d'influence dans les domaines des affaires, des médias et de la politique.

L'organisation aurait été créée en 1954, financée par la multinationale néerlandaise Unilever et la CIA.
Depuis la chute de l'empire soviétique, on reproche notamment à ce puissant lobby l'orchestration de la mondialisation économique.

En 2005, la réunion s'est déroulée du 5 au 8 mai, en Bavière. Celle-ci fut préparée par le Comité de Direction comprenant :
Josef Ackermann de la Deutsche Bank,
Jorma Ollila de Nokia,
Richard Perle (ancien conseiller du Pentagone),
Vernon Jordan (confident de l’ancien président Bill Clinton),
Jürgen Schrempp de DaimlerChrysler,
Peter Sutherland de Goldman Sachs International, Motorola,
Daniel Vasella de Novartis
et James Wolfensohn de la Banque mondiale.
Parmi d'autres, étaient attendus :
Henry Kissinger,
Natan Sharansky
et Bernard Kouchner,
d'après le Financial Times du 1er mai.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Bilderberg

LE GROUPE BILDERBERG TIENT EN CE MOMENT SA CONFERENCE ANNUELLE A CHANTILLY, EN VIRGINIE (USA)
Vous ne lirez à peu près rien dans la presse au sujet de ce meeting du groupe Bilderberg. Pourquoi ? Parce que la presse a reçu l’ordre de ne pas en parler...

Seule l’Irlande possède encore l’obligation de faire voter son peuple par référendum. Or, on retrouve, à quelques jours de la date fatidique du référendum irlandais, un membre du gouvernement d’Irlande au sein du Bilderberg ! Il s’agit là, évidemment, d’un parfait scandale !

08/06/2008
www.indymedia.be/fr/node/27968

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/REYMOND/15160
http://rodolphepilaert63.wordpress.com/2008/03/06/scandales-bildeberg-yves-calvi-journaliste/


[Video] Michael Gama, l'invité du Soir 3 de Marie Drucker le 23/01/08
https://www.youtube.com/watch?v=bdJgEvei1AM&eurl=http://www.alterinfo.net/Une-interview-de-France-3-est-reproduite-dans-la-presse-alternative-US,-Prison-Planet-_a16215.html

Bilderberg : silence médias sur les réunions de l'élite mondiale
Par Jack Shafer
11/06/2008
http://ferraye.blogspot.com/2008/06/bilderberg-silence-mdias-sur-les.html
http://reopen911.wordpress.com/2008/06/11/lordre-du-jour-secret-des-bilderberg-propose-de-micropucer-les-americains/
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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeVen 6 Nov - 3:18

FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation 20081025-DSK-m

Pour DSK, 11€ de plus pour le smic ukrainien, c'est trop !

A l'annonce de l'augmentation de 20% du salaire minimum validée par le président ukrainien, Dominique Strauss-Kahn a hurlé au déficit ! Rapporté au revenus nationaux, l'augmentation représenterait un peu plus de 10€ par mois...

DSK a frappé du poing sur la table : face au risque de voir le déficit budgétaire de l'Etat ukrainien croître de 10 milliards de dollars, il a menacé de ne pas mener à son terme le quatrième versement du programme d'aide du FMI d'un montant total de 16,4 milliards. [...]

Aidée par le Fonds, la Lettonie a réalisé que les schémas sur lesquels étaient bâties ses prévisions étaient trop optimiste : là où les économistes du FMI prévoyait 5% de récession, le pays s'achemine désormais vers 18% de recul du PIB, une situation dans laquelle les objectifs de déficit du FMI (5%) sont intenables...

Mais l'argument ne semble pas avoir plus porté pour l'Ukraine, dont la devise a pourtant perdu un cinquième de sa valeur en une semaine fin octobre. Plutôt que de s'attarder sur la situation de ce pays, le FMI se contente d'appliquer sa grille de lecture et de rappeler à l'ordre les autorités locales si elles dépassent les 5% de déficit public. Pour avoir brisé le thermomètre de Washington, le patient Ukraine pourrait bien se voir couper la perfusion.

En imposant la même logique délétère du FMI, qui a déjà fait faillite en Amérique Latine dans les années 1980 et 1990, DSK se donne peut-être tous les moyens de plaire aux tenants du dogme neolibéral. Mais il se met dans une piètre posture pour devenir le challenger de Sarkozy en 2012 : le Smic français vaut 18 fois celui de l'Ukraine. Est-ce bien raisonnable, Monsieur le Directeur général du FMI ?

Sylvain Lapoix
www.marianne2.fr/Pour-DSK,-11-de-plus-pour-le-smic-ukrainien,-c-est-trop-!_a182638.html

FMI : un lanceur de chaussure contre Strauss-Kahn en vedette à Istanbul

Le lanceur a été identifié comme étant Selçuk Özbek, éditeur au service politique du journal de gauche Birgün.
A sa sortie de garde-à-vue, le lanceur a affirmé s'être inspiré du journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi, qui, en 2008 à Bagdad, avait lancé ses chaussures en direction du président américain George W. Bush.

"Nous avons ressenti le besoin de protester contre les méfaits du capitalisme et de l'impérialisme", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision NTV, avant d'appeler les "jeunes anti-impérialistes" à mener des actions semblables contre "les symboles mondiaux du capitalisme".

Ankara négocie actuellement un nouveau prêt du Fonds pour remplacer celui accordé en 2005, qui avait permis au pays d'éviter l'effondrement financier.
www.lexpress.fr/actualites/1/fmi-un-etudiant-lance-une-chaussure-contre-strauss-kahn-a-istanbul_791519.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeMar 26 Oct - 5:50

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La «mastérisation» ou l'offensive libérale du gouvernement à l'École

François Cocq et Francis Daspe sont respectivement Secrétaire national à l’Education du Parti de Gauche et Secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée (Association pour la Gauche Républicaine et Sociale – Prométhée). Ils nous livrent leur analyse de la réforme dite de la « mastérisation » un mois et demie après sa mise en oeuvre.

Une rentrée en souffrance et périlleuse pour profs et élèves ! Voilà ce que relatent les nombreux témoignages des nouveaux enseignants qui ont pris leur poste au 1er septembre. La faute à la « mastérisation », nouvelle modalité de recrutement et de formation pour le secondaire tracées par les décrets du 28 juillet 2009 et la circulaire du 20 août. Au-delà des conséquences désastreuses vécues au quotidien dans les classes, la « mastérisation » offre un parfait condensé de l’offensive libérale à l’œuvre dans le secteur de l’éducation. Et ce en plusieurs domaines.

D’abord en termes d’économies budgétaires. Le néo-professeur doit désormais assumer sans formation un temps quasiment complet variant autour d’une moyenne de 15 heures selon les académies. Cela permet au gouvernement de supprimer l’équivalent d’environ 8000 postes. Dans le même temps, les stagiaires de première année préparant le concours ont vocation à se substituer aux professeurs titulaires remplaçants pour permettre de nouvelles économies de postes conformément aux injonctions de la révision générale des politiques publiques [RGPP].

En termes d’attaque contre les statuts des personnels ensuite, par l’organisation d’une précarisation institutionnalisée. La baisse du nombre de postes offerts aux concours alimente l’existence d’un nombre croissant de collés/reçus : collés au concours mais reçus au master. Se constitue de la sorte un vivier de non-fonctionnaires qui pourront être recrutés par les chefs d’établissement sur des statuts précaires, de vacataires ou de contractuels. On devine aisément la pression qui pourra alors s’exercer sur les enseignants titulaires par une mise en concurrence avec des non-titulaires corvéables et fragilisés, afin de leur faire accepter des régressions dont ils étaient jusqu’à présent à l’abri de par leur statut.

En termes de dévalorisation du concours ensuite. L’évolution de la nature des épreuves en témoigne sans conteste : un écrit réduit à une exigence racornie et un oral dominé par une épreuve ressemblant à un entretien d’embauche en vigueur dans le privé, aux antipodes du concours républicain anonyme et égalitaire. C’est aussi la négation de la valeur pérenne de la réussite à un concours, puisqu’un candidat lauréat du concours mais ayant échoué à l’obtention de la deuxième année de master perdra le bénéfice du concours s’il ne parvient pas à rétablir l’équilibre dans l’année qui suit.

En termes de marchandisation également. Après qu’a été organisée la pénurie en ce qui concerne le contenu de la formation, et alimentée la crainte des nouveaux professeurs en passe d’être jetés dans la fosse aux lions sans autre préavis, voilà que surgissent à brûle pourpoint des stages de prise en main d’une classe, proposés par des entreprises privées, aux tarifs tout sauf modiques s’échelonnant de 600 à 800 euros la semaine !

Enfin en termes de méthode. Elle consiste à orchestrer le dénigrement pour ensuite jeter le bébé avec l’eau du bain. Profitant des débats et critiques sur la formation jusqu’alors dispensée dans les instituts universitaires de formation des maîtres, on en vient à décréter leur quasi destruction. Au contraire, et plus que jamais, l’existence d’une structure renforcée de formation correspond à un besoin impérieux.

Pour ceux qui sont enclins à croire que l’École est un domaine se situant en dehors des enjeux fondamentalement idéologiques et politiques, l’examen attentif de cette réforme de « mastérisation » apporte un démenti cinglant. Elle s’inscrit dans le cadre d’une attaque de l’idéologie dominante libérale visant à déstructurer l’École comme institution majeure de la République, et donc à abattre l’un des ultimes remparts contre la toute-puissance du Marché.

Sans chercher beaucoup plus loin, apparaissent même des incidences sur le dossier des retraites. En retardant le moment où l’étudiant devient fonctionnaire stagiaire rémunéré, en diminuant la masse globale des cotisations par une baisse drastique de l’emploi public ou le recours à des précaires sous-payés, on fragilise d’autant plus le système par répartition pour ouvrir la voie à l’introduction d’une part croissante de mécanismes de capitalisation.

Décidément, tout se tient dans une stratégie visiblement cohérente. Alors, l’Ecole une question en aucun cas idéologique ? Imposture !
www.marianne2.fr/La-masterisation-ou-l-offensive-liberale-du-gouvernement-a-l-Ecole_a198777.html

Une casse méthodique
http://rogervicot.wordpress.com/2010/03/08/une-casse-methodique/
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Orwelle




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MessageSujet: Re: FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation   FMI, Banque Mondiale... les effets de la mondialisation Icon_minitimeJeu 30 Juin - 8:59

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5 août 2009

Les «Chicago Boys» d'Obama ont négocié la nomination de Lagarde au FMI

Dans un bel élan consensuel, le conseil d'administration du Fonds monétaire international a porté mardi 28 juin au soir une «Chicago girl» à la direction générale de l'institution financière multilatérale. Non que Christine Lagarde, diplômée en droit de Paris X, puisse exhiber, comme son unique rival le Mexicain Agustin Carstens, un PhD (doctorat) en économie de la prestigieuse université de Chicago. Pas non plus parce que la ministre des Finances de Nicolas Sarkozy a achevé dans cette ville sa carrière d'avocate chez Baker & McKenzie dont le siège mondial est installé dans la «Windy City». Mais parce que cette nomination, elle la doit surtout à cette «mafia» de Chicago qui gouverne aujourd'hui les États-Unis depuis l'aile ouest de la Maison Blanche. […]

Mais c'est surtout le succès d'une administration Obama qui, par la désignation d'une personnalité notoirement non qualifiée à la direction générale, s'assure du maintien de l'influence prédominante des États-Unis au FMI, alors même que la crise du surendettement des pays dits «avancés» menace à terme rapproché la première puissance mondiale.

Tout commence en fait au début du printemps 2011 quand, selon des sources de haut niveau au sein de l'institution, le premier directeur général adjoint (numéro deux) du FMI, John Lipsky, fait savoir à la Maison Blanche qu'il se verrait bien effectuer un second mandat, le premier s'achevant fin août. En effet, si une règle non écrite réserve depuis la création du FMI la place de directeur général à un Européen, il est entendu que son premier adjoint est toujours un citoyen des États-Unis. En mai, après avoir fait lanterner plusieurs semaines l'ancien économiste en chef de la banque J.P. Morgan Chase, l'équipe Obama attend que John Lipsky soit arrivé en déplacement à Pékin pour lui faire parvenir une réponse négative. […]

Conseiller du président américain pour les affaires économiques internationales, David Lipton n'est pas tombé de la dernière pluie. Pendant la crise financière asiatique de 1997-98, il était l'œil du Trésor américain, alors dirigé par le tandem Bob Rubin/Larry Summers, sur les discussions extrêmement tendues entre le FMI, dont le directeur général était le Français Michel Camdessus, et le gouvernement de Corée du Sud, allié majeur des États-Unis. Autrement dit, Lipton affiche la formation et l'expérience du terrain qui font défaut à Christine Lagarde.

Une incompétente mais notre incompétente

Mais à l'évidence, si les États-Unis veulent conserver leur droit de préemption sur la présidence de la Banque et le premier adjoint au Fonds, ils ont besoin des Européens, qui y détiennent toujours collectivement plus du tiers des droits de vote. Et puisque les Européens ont choisi Mme Lagarde pour succéder à DSK, va pour Mme Lagarde. […]

Première conclusion : si la classe politique européenne est incapable de trouver des solutions aux difficultés majeures qui menacent le projet européen, et dont la crise de la dette souveraine, en Grèce et ailleurs, n'est qu'une des dimensions, elle se montre toujours unie et déterminée quand il s'agit de garantir un fauteuil à l'un des siens (ou l'une des siennes). Ce qu'un éditorialiste portugais avait écrit quand le calamiteux José Manuel Durao Barroso a été reconduit à la tête de la Commission européenne s'applique parfaitement à Christine Lagarde : «C'est un incompétent mais c'est notre incompétent.»

Seconde conclusion : la décision des 24 administrateurs du FMI est peu flatteuse pour la justice française, dont on sait qu'elle est d'exception pour les princes qui nous gouvernent. […]

«Tapiegate» : le peu de crédit de la justice française

Mais la candidate européenne a bénéficié de l'appui des services juridiques du FMI qui ont conclu, après examen de la jurisprudence, que les procédures devant la CJR étaient très rares, très longues et peu concluantes. Autrement dit, dans l'hypothèse où la commission des requêtes déciderait effectivement le 8 juillet d'ouvrir cette enquête, cela ne gênerait en rien la nouvelle directrice générale dans l'exercice de ses fonctions.

Le 5 juillet prochain, l'exécutrice des grandes et surtout des basses œuvres de Nicolas Sarkozy sera donc la cinquième personnalité française (sur onze directeurs généraux depuis 1946) à occuper le bureau du «MD». Cocorico ! Pour lire, dans un excellent anglais, les discours écrits par le «staff», Mme Lagarde sera parfaite. Pour les affaires sérieuses, on s'en remettra aux quelque 2.500 fonctionnaires du Fonds, dont des centaines d'économistes dotés des compétences qui manquent à la nouvelle numéro un, et bientôt à... David Lipton (c'est-à-dire à la Maison Blanche). […]

Bonne chance au FMI, à la Grèce (et aux autres «dominos» européens) et à l'économie mondiale !

Philippe Ries
www.mediapart.fr/journal/economie/290611/les-chicago-boys-dobama-ont-negocie-la-nomination-de-lagarde-au-fmi?page_article=4
http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2011/06/29/21509567.html
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