| sarkoverdose Politique, culture, art, humour... |
|
| L'Europe impopulaire | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 12 Mai - 19:51 | |
| Après l'escroquerie, le plan de rigueur et le risque de récession, voici l'atteinte à la démocratie et à la souveraineté des Etats.Bruxelles veut exercer un contrôle préalable des budgets nationaux de la zone euroLa zone euro en crise va franchir une nouvelle étape mercredi dans sa transformation avec des propositions de Bruxelles pour mieux coordonner les politiques économiques des pays, via notamment un contrôle renforcé des budgets nationaux. Les pays de la zone euro s'y sont déjà engagés sur le principe. La Commission veut surtout "améliorer la surveillance préventive" du Pacte, explique le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn dans une interview au quotidien français Les Echos mardi. Principale idée : soumettre les projets de budgets des Etats à l'examen de Bruxelles et des ministres des Finances de la zone euro, qui donneraient ou non leur feu vert, avant qu'ils ne soient présentés aux Parlements nationaux. Cette idée, potentiellement la plus controversée pour des Etats chatouilleux dès qu'il s'agit de préserver leur souveraineté budgétaire nationale, avait déjà été présentée à la mi-avril. L'Allemagne a proposé que les pays laxistes puissent être privés de certaines subventions européennes ou encore de droits de vote lors des réunions ministérielles de l'UE. La première option est à l'étude, mais était encore discutée mardi soir. La Commission "réfléchit à priver les Etats fautifs de subventions", telles que les aides régionales et même celles de la Politique agricole commune. Bruxelles veut aussi rendre plus "automatiques" les différents rappels à l'ordre adressés aux Etats fautifs et discute de la possibilité d'une automaticité des nouvelles sanctions, pour les pays récidivistes. Actuellement, les pays trop laxistes peuvent encourir des amendes en dernier recours, mais cette étape n'a jamais été franchie. M. Rehn souhaite également qu'une attention plus grande soit portée au niveau de la dette des Etats, et pas seulement des déficits. Par ailleurs, la Commission va proposer d'élargir les critères de surveillance économique des pays de la zone euro, actuellement centrée sur les déficits, pour traiter notamment les écarts de compétitivité. Bruxelles veut enfin créer un mécanisme pérenne de "gestion de crises". Celui qui vient d'être mis sur pied pour venir au secours de la zone euro aura seulement une durée de vie de trois ans. mardi 12 mai 2010 www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iPBb38RhpHBMMBBS-XB3ydFFPx3AUn texte prémonitoire de 2006 L'ère démocratique est-elle finie ?www.observatoiredeleurope.com/L-ere-democratique-est-elle-finie_a175.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 12 Mai - 20:01 | |
| Sous couvert de sauver la Grèce, on sauve les investisseursSauver les banques jusqu'à quand ? Les sommes énormes péniblement assemblées pour «sauver la Grèce» sont en fait destinées à sauver… les investisseurs. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, et Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, à l’automne dernier, croyant alors que la crise faisait relâche pour de bon, ont eu l’imprudence, dans un mouvement de soulagement prématuré, de se laisser aller à confier que secourir la finance privée était en soi suffisamment scabreux pour qu’on ne doive surtout pas avoir à le refaire une deuxième fois. C’est pourtant très exactement ce qui est en train de se passer, à ceci près que la médiation opportunément fournie par les dettes souveraines permet de maintenir vaille que vaille l’illusion qu’il s’agit de sauver un État impécunieux (comme tous les États) et rien d’autre. Or aucun État n’est jamais mort de faire défaut sur sa dette pour la simple et bonne raison que l’expression «faire faillite» n’a rigoureusement aucun sens à propos d’une entité politique souveraine – et ceci à la différence des banques privées en 2008 qui, n’eussent-elles été sauvées, étaient, elles, promises au trépas. En bonne logique si l’État ne meurt pas de défaut, ce n’est pas l’État qu’on sauve. Alors qui ? Ses créditeurs, bien sûr. Les dettes souveraines de la zone euro sont détenues en moyenne à hauteur de 12 % par les banques et 14 % par les investisseurs non bancaires. Dans le cas de la Grèce cependant, puisque, paraît-il, c’est «la Grèce» qu’on sauve, la clé de répartition est singulièrement différente. Sur la période 2005-2010, la dette publique grecque a été souscrite à 43 % par des banques, 22% des fonds mutuels, 15 % fonds de pension, 8 % des gérants ( asset managers) et 4 % des hedge funds. Voilà la population des nécessiteux auxquels il est urgent que les fonds publics du secours européens viennent en aide. Et à rappeler la sympathie spontanée qu’attirent tous ces braves gens, la question vient immanquablement à l’esprit de savoir pourquoi finalement on ne les laisserait pas choir. http://blog.mondediplo.net/2010-05-11-Sauver-les-banques-jusqu-a-quandTrichet, Noyer... la BCE squatte nos antennesChristian Noyer, le patron de la Banque de France et Jean-Claude Trichet, celui de la Banque Centrale Européenne, étaient ce matin sur RTL et Europe 1. Un cours d'économie matinale imposé par les doutes sur le plan européen et la politique de la BCE. Ce matin sur les ondes, la Banque centrale squattait les deux premières antennes privées : RTL, où officiait dès huit heures moins dix le Président de la Banque de France Christian Noyer et Europe 1, où c'était sa Majesté le Président de la Banque centrale européenne lui-même qui avait fait le déplacement Francfort-Paris à l'invitation de Jean-Pierre Elkabach. Que peut-il bien se passer pour que les deux papes de la politique monétaire s'évertuent à donner une leçon d'économie matinale à ces imbéciles d'auditeurs qui n'y comprennent rien ? Deux choses : 1) La journée d'hier a montré que les marchés comme on dit, n'ont été que modérément convaincus par le plan européen. Dès mardi 11 mai, le taux d'intérêt de la dette grecque remontait au-dessus de 7%, obligeant le gouvernement Papandréou à demander dès aujourd'hui 20 milliards de prêts pour les échéances de la dette courante. Parallèlement, la belle euphorie des bourses s'est tarie sans que l'on sache si cela provenait de la prise de bénéfice des investisseurs (+10% en une journée, c'est tentant de prendre ses bénéfices) ou d'un regain de scepticisme que l'on sent poindre parmi les économistes et les financiers qui craignent que l'austérité entraine toute l'Europe dans la récession. Au passage, Christian Noyer répétait cette incongruité que les monétaristes orthodoxes tentent de nous inculquer depuis quelque temps : les consommateurs surveilleraient le déficit public et cesseraient de consommer lorsque les déficits publics son trop importants. Incompréhensible : vous vous imaginez, chaque matin, consulter les tableaux sur la masse monétaire M3 de la Banque centrale avant d'aller chez Carrefour Market ou Auchan ? C'est bien pourtant ce qu'a déclaré Christian Noyer. 2) Mais Jean-Claude Trichet avait aussi à coeur de montrer qu'en achetant directement de la dette publique aux États-membres, il ne contredisait en rien le Traité de Maastricht et les règles de la banque centrale européenne. Pourquoi ? Parce qu'en soutenant les créances de dettes nationales qui peuvent d'avérer douteuses des banques, la BCE rompt avec la politique menée depuis la naissance de l'euro. S'il faut appeler les choses par leur nom, garantir des actifs douteux participe de la création monétaire, ce qui, dans l'esprit de Jean-Claude Trichet, revient à rouler un palot au diable de l'inflation. Bien entendu, chacun des deux interviewers, qui ne peuvent pas être des spécialistes en tout, leur ont permis de proférer leur leçon d'économie sans être contredits : en économie, l'enseignement est une leçon magistrale qui ne souffre pas la contradiction. Philippe Cohen 12 Mai 2010 www.marianne2.fr/Trichet,-Noyer,-la-BCE-squatte-nos-antennes_a192780.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 12 Mai - 20:08 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 12 Mai - 22:48 | |
| Irlande Marche de protestation contre l'injection de capitaux dans les banquesProtest at Dáil over bank bail out Gardaí say a group of 500 people were protesting when about 100 of them broke away and tried to force their way into the gates of the Dáil. www.rte.ie/news/2010/0511/dail.htmlArnaud Montebourg propose la mise sous tutelle des banques responsables de la criseLe député PS Arnaud Montebourg a suggéré mercredi que les banques puissent être mises "sous tutelle" de l'Etat lorsque leur activité de spéculation met en péril des pays entiers, comme ce fut le cas pour la Grèce. "Il est temps maintenant d'imaginer des mesures (...) qui soient beaucoup plus sévères à l'égard du système bancaire qui vient de démontrer sa désinvolture dans l'affaire de la crise de l'euro", a déclaré le député de Saône-et-Loire lors de l'émission "Questions d'Info LCP/France Info/AFP". Des filiales de banques récemment renflouées avec de l'argent public après la crise des subprimes ont "participé" à cette crise de l'euro, a-t-il accusé, et "il y a là une espèce de cynisme absolument honteux que de demander au citoyen de payer" les conséquences en terme de déficits. [...] Arnaud Montebourg s'est également dit "favorable à la taxation de la spéculation, c'est-à-dire de toutes les prises de position sur le court terme". "Cette position n'est pas dans le plan européen de sauvetage (de l'euro adopté dimanche dernier) alors que ce serait d'utilité générale", a-t-il conclu. www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 14 Mai - 2:32 | |
| L'Union européenne veut serrer la ceinture du peupleCure d'austérité au PortugalHausse généralisée des impôts et baisse des dépenses. Le Premier ministre portugais a annoncé ce jeudi des mesures visant à réduire le déficit public du pays. La cure avait déjà commencé ! Un précédent plan a provoqué une grève le 3 mars.Le mouvement a rassemblé 80% des fonctionnaires selon les syndicats et 14% selon le gouvernement. Des écoles, des hôpitaux et des tribunaux ont été fermés et la collecte des ordures suspendue. L'appel à la grève avait été donné par les trois principaux syndicats du secteur suite au plan d'austérité décidé par le gouvernement. Les syndicats exigent du gouvernement qu'ils reviennent sur le gel des salaires et d'autres réductions des dépenses. Le plan du premier ministre socialiste, José Socrates prévoit un vaste programme de privatisations, qui doivent ramener 6 milliards d'euros dans les caisses de l'État, dont 1,2 milliard sur 2010, et une hausse de la pression fiscale, en ciblant les hauts salaires supérieurs à 150 000 euros qui seront taxés à 45 %. Côté dépenses, le gouvernement a annoncé des coupes drastiques dans les investissements (de 4,9 % du PIB en 2009 à 2,9 % en 2013), le gel des salaires des fonctionnaires jusqu'en 2013 et le remplacement d'un seul retraité sur deux. Irlande Le gouvernement irlandais a été l'un des premiers à réagir, dès février 2009, par une hausse des impôts et un prélèvement supplémentaire de 7,5 % sur les salaires des fonctionnaires. Deux autres plans ont suivi, en avril et décembre, dans le cadre du budget 2010, avec une baisse immédiate des salaires des fonctionnaires, de 5 à 20 %, et des prestations sociales (allocations familiales et assurance-chômage), sans compter des coupes dans les dépenses courantes et les investissements. Une taxe carbone a également été instaurée, l'objectif étant de revenir sous les 3 % en 2014. Italie Les coupes budgétaires concerneront en priorité les ministères «dépensiers», notamment la santé. France Le premier ministre François Fillon a annoncé un gel en valeur des dépenses de l'État sur trois ans, une baisse de 10 % des dépenses de fonctionnement (entre 800 et 900 millions d'euros) et 5 milliards d'économies sur les niches fiscales. Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux est en outre confirmé. Le gouvernement se refuse à parler de «plan de rigueur », cette politique qui traumatisa la France au début des années 1980. Les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA lancent un appel à une journée de mobilisation le jeudi 27 mai. Les Finlandais protestent aussi !www.liberation.fr/economie/0101635240-le-gouvernement-portugais-s-apprete-a-annoncer-un-choc-fiscal http://info.rsr.ch/fr/news/Plans_d_austerite_le_Portugal_proteste_a_son_tour.html http://immobilier-finance-gestion.over-blog.com/article-l-europe-se-serre-la-ceinture-tour-d-horizon-50048018.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 14 Mai - 19:19 | |
| Contrôle des budgets : fédéralisme ou incompétence ?par Gabriel Collétis, économiste La Commission européenne semble emportée par l'élan fédéraliste récent tirant avantage de la crise grecque et de ses conséquences ainsi que de la façon dont elle aura été «résolue» : mise en place d'un fonds européen de stabilisation, possibilité pour la Commission d'emprunter avec la garantie des États. Emportée donc par cet élan irrésistible, la Commission veut faire passer l'Europe d'une situation où certains ont pu se lamenter du manque de coordination des politiques et de l'absence de gouvernance économique à une configuration nouvelle dont un élément essentiel serait l'extension de la mise sous tutelle de l'État grec à tous les États de l'Union européenne. Il s'agit, rien de moins, de soumettre l'appréciation des déficits des États européens à la Commission avant que ceux-ci ne soient examinés…et votés par les Parlements nationaux Nous pensons qu'un tel projet, qui suscite une certain embarras dans les capitales européennes tant la proposition est énorme, soulève trois types de problèmes : un problème de souveraineté, un problème de démocratie, un problème d'efficacité économique. > Un problème de souveraineté en ce que le contrôle des déficits passe donc des États et leur Parlement à la Commission. C'est donc Bruxelles qui va décider si les déficits sont acceptables ou non, avant que les Parlements nationaux ne s'expriment. Que resterait- il alors de la souveraineté des États, ceux-ci ayant déjà été dépossédés de leur monnaie ? > Un problème de démocratie, très lié au précédent. Les experts de Bruxelles, non élus, vont donc se substituer aux élus des peuples. Il s'agit là d'une nouvelle étape dans le processus consistant à retirer tout pouvoir au Politique pour le confier à ceux qui savent ce qui est bon pour le peuple…vielle antienne d'une pensée libérale qui s'est toujours méfiée de la démocratie, lui préférant l'expertise. > Un problème d'efficacité économique, enfin. La fameuse norme de Maastricht -des déficits autorisés s'ils ne dépassent pas 3% du Pib- ne brillait déjà pas par la qualité de son fondement économique. Mais ici, comment Bruxelles va-t-il juger ou contrôler des déficits dont le sens peut varier considérablement d'un pays à un autre ? Un même déficit en valeur relative peut signifier des cadeaux fiscaux accordés à tel groupe social ou catégorie d'acteur (on pense notamment au bouclier fiscal et surtout aux allégements de la fiscalité des plus-values accordés aux entreprises), une faiblesse de la croissance (le déficit public grec va mécaniquement augmenter avec la récession provoquée par le plan d'austérité), ou encore (mais ceci est malheureusement bien plus rare) des investissements préparant l'avenir (éducation, formation, recherche, infrastructures). Les problèmes actuels des pays européens ne sont pas non plus les mêmes : problème de solvabilité pour certains, de liquidité pour les autres, de compétitivité pour d'autres encore. Pour qui ne voit les problèmes que comme des clous, un marteau seul semble suffire. La Commission veut être celle qui manie le marteau avant les autres ! www.marianne2.fr/Controle-des-budgets-federalisme-ou-incompetence_a192797.htmlBruxelles instaure une dictature économique dans la zone euro | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 15 Mai - 14:50 | |
| Jacques Généreux : l’esprit de Munich régnait à Bruxelles ! Jacques Généreux, professeur d’économie à Sciences Po et secrétaire National du Parti de Gauche, évoque la crise et décrit le sauvetage de l’économie grecque et européenne comme une nouvelle bataille perdue contre la spéculation. «Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.» S’inspirant de la fameuse et prémonitoire lettre de Wiston Churchill à Richard Chamberlain, de retour du sommet de Munich en 1938, Jacques Généreux n’a pas fait dans la demi-mesure. «Voilà des gouvernements qui s’en vont en sommet à Bruxelles, pour essayer, soit disant, de sauver l’Europe d’un effondrement imminent de son système financier (…) Ils avaient le choix entre déclarer la guerre à la spéculation financière et la terrasser une bonne fois pour toutes et la soumission à la logique des marchés financiers. Ils ont choisi la soumission et ils auront la guerre.»Le propos est rude, la démonstration qui suivra sera elle plus académique mais sans concession. «On n’a rien réglé, on a juste acheté du temps», s’emporte l’économiste dont les propos rejoignent ceux du numéro de Marianne en kiosque aujourd'hui. Pire, pour ce fédéraliste déçu qui a voté Maastricht mais pas le Traité Constitutionnel européen en 2005, «il y a l’instrumentalisation [par les gouvernements] de cette pression des marchés financiers, des marchés des capitaux pour faire ce qu’ils attendent tous dans le monde depuis 30 ans, c’est-à-dire la cure, la purge d’austérité budgétaire qui permettra enfin d’aller au jusqu’au bout de la logique du moins-disant fiscal, du moins-disant social, c’est-à-dire des systèmes économiques qui sont le plus adaptés au désir de rentabilité du capital.»Après cette entrée en matière musclée, le reste s'est avéré du même tonneau. (...) www.marianne2.fr/J-Genereux-l-esprit-de-Munich-regnait-a-Bruxelles-!_a192818.htmlNaomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d'opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation. Un film a été réalisé à partir de ce livre. La Stratégie du choc : docu vite fait bien faitwww.zerodeconduite.net/blog/index.php?itemid=18772Vidéo : Naomi Klein parle de son livre sur Canal+ www.youtube.com/watch?v=_25mkbnfou0 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 18 Mai - 22:01 | |
| €uro : l’hypothèse du pire [extraits] La crise budgétaire grecque, devenue crise de l’euro, n’est pas la conséquence fatale d’une autorégulation des marchés, mais d’une attaque délibérée. Pour Jean-Michel Vernochet, elle participe d’une guerre économique conduite, depuis Washington et Londres, selon les mêmes principes que les guerres militaires actuelles : recours à la théorie des jeux et stratégie du chaos constructeur. L’enjeu final est de contraindre les Européens à s’intégrer dans un Bloc atlantique, c’est-à-dire dans un Empire où ils payeront automatiquement le déficit budgétaire anglo-saxon par le biais d’un euro dollarisé. Un premier pas a déjà été franchi avec l’accord conclu entre l’Union européenne et le FMI, accordant au Fonds une tutelle partielle sur la politique économique de l’Union. La multiplication des crises ces deux dernières décennies aidant, une lecture rapide du déplacement des pions sur le Grand échiquier eurasiatique laisse à penser que l’Europe est actuellement le théâtre d’une bataille dans le cadre d’une guerre géoéconomique (guerre au sens propre et entier), une bataille qu’elle a d’ailleurs déjà potentiellement perdue. l’UE vient — volontairement — de se placer sous la coupe du Fonds monétaire international qui va lui consentir des prêts à hauteur de 250 milliards d’euros. la solidité [de la monnaie] ne pourra être assurée que par ces institutions fédérales dont Jacques Attali se fait l’inlassable promoteur dans nos médias en réclamant «la création d’une Agence européenne du Trésor, immédiatement autorisée à emprunter au nom de l’Union, et d’un Fond budgétaire européen, immédiatement mandaté pour contrôler les dépenses budgétaires des pays dont la dette dépasse les 80 % du PIB». Il s’agit en fin de compte, ni plus ni moins, d’imposer la mise sous tutelle économique des États sous couvert de sauver la zone euro condamnée — paraît-il — à une inéluctable faillite… Certains projets vont plus loin qui prévoient déjà que les budgets des Etats de la zone euro soient entièrement contrôlés et décidés par un triumvirat composé de la Commission de Bruxelles, de la Banque Centrale Européenne et de l’Eurogroupe. À ce stade quid de la volonté populaire et du Parlement de Strasbourg ? La gouvernance économique européenne n’est à ce titre pas plus la panacée que l’inondation de liquidités n’est la solution à la crise actuelle. Le surendettement induit par le «plan» est à n’en pas douter une fausse solution imposée de l’extérieur avec pour finalité de nous enchaîner toujours davantage, nous autres Européens, aux marchés des capitaux et à leur dictature indicible. L’idée de la gouvernance économique procède de la même démarche car elle est à proprement parler un non-sens en ce qu’elle ignore tous les différentiels sociétaux intervenant à tous les étages de la construction européenne : types ou modèles de croissance, régimes fiscaux et sociaux, et cætera. Une «idée» qui n’en est pas une, et parce qu’elle est de nature foncièrement idéologique… un projet derrière lequel se tiennent en embuscade nombre d’ arrière-pensées tout à fait étrangères à la prospérité économique et au bien-être des peuples de l’Union. D’aucuns ont bien vu que la crise n’était que le moyen et le prétexte de précipiter l’instauration d’un système fédéral dur pour les Vingt-sept en dépit et au mépris des volontés populaires auxquelles le Traité de Lisbonne a été imposé de la plus sournoise façon. [Les marchés :] un processus réputé «machinal» mais qui pour être anonyme n’est pourtant pas moins constitué de la chair et des os de ces grands manieurs d’argent et autres donneurs d’ordre qui font la pluie et le beau temps sur les Bourses. C’est pour cette raison que les Etats-Unis parlent un double langage par le truchement d’une double voix. Celle des «marchés» et celle de son président qui intervient pour tancer les Européens et les presser impérativement de stabiliser leur monnaie, autrement dit les politiques économiques européennes indissociables de la santé, bonne ou mauvaise, de leur monnaie. Cependant n’allez pas imaginer un seul instant que cela ressemble de près ou de loin à de l’ingérence dans les affaires de l’Europe continentale. Représentez-vous Mme Merkel et M. Sarkozy enjoignant la Maison-Blanche de faire le ménage à Manhattan ? [les spéculateurs] Ces oligarques se recrutent en premier lieu parmi les représentants de la haute finance, des complexes militaro-industriels, des méga groupes du pétrole et la chimie ou du génie génétique, mais également parmi les idéologues et théoriciens attachés à la légitimation du «système», les nouveaux clercs (prêtres) de la religion du profit comme nouveau monothéisme, celui du marché. Or ces gens-là ont un tout autre discours en acte. Car comment expliquer l’évidente contradiction existant entre les inquiétudes exprimées par le président Obama [...] et la poursuite de la déstabilisation en profondeur des économies occidentales par des attaques réitérées des marchés contre l’euro ? Aussi voraces, inconséquents voire irrationnels soient-ils, les «opérateurs» sont conscients que la poursuite de l’offensive contre l’euro met en péril le système dans son ensemble et risque de précipiter l’économie mondiale dans une nouvelle phase de chaos. Les grands joueurs, froids calculateurs, sont des adeptes manifestes de la «théorie des jeux» (de Neumann et Morgenstern), construction probabiliste à la base de ce qui fut la doctrine de la dissuasion nucléaire… Celui qui gagne est celui qui va le plus loin dans la surenchère létale. le chaos financier, monétaire et économique, des deux côtés de l’Atlantique est une indéniable aubaine, pour ceux, répétons-le, qui prospèrent dans le ressac des cours de Bourse, Au début du XXe siècle, l’économiste Werner Zombart théorisait pour sa part la « destruction créatrice» (reprise ensuite par Joseph Schumpeter*). Depuis cette idée a fait son chemin via, entre autres, la théorie mathématique du Français René Thom (théorie dite des «catastrophes»). Revue et corrigée par Benoît Mandelbrot Entre-temps l’économiste Friedrich Von Hayek, l’un des théoriciens du néolibéralisme, prétendit hisser l’économie libérale au statut de science exacte. Ainsi, selon son hagiographe Guy Sorman, «le libéralisme converge avec les théories physiques, chimiques et biologiques les plus récentes, en particulier la science du chaos formalisée par Ilya Prigogine. Dans l’économie de marché comme dans la Nature, l’ordre naît du chaos : l’agencement spontané de millions de décisions et d’informations conduit non au désordre, mais à un ordre supérieur»… On ne saurait mieux dire, car a priori nous détenons là la clef d’interprétation de la crise. À la fin des années 90, les néoconservateurs adeptes de Léo Strauss vont porter à son paroxysme logique le nouveau dogme du désordre supérieur en se faisant les chantres du chaos constructeur comme légitimation a priori de toutes les guerres de conquête du XXIe siècle. Gageons que le nouvel ordre régional que les grands agenceurs de chaos entendent faire sortir de la crise actuelle, sera une Europe unifiée, centralisée et fédérative, placée sous la coupe directe des États-unis par le truchement de la Réserve fédérale américaine dont la Banque centrale européenne ne sera plus qu’une succursale, et sous le regard vigilant du FMI, représentant ou émanation d’un pouvoir mondial émergent, aussi déterritorialisé que tentaculaire. la déification du marché associée à l’idée d’un «chaos constructeur» lui-même complétée par un usage intensif de la théorie des jeux maniée par des adeptes de la démolition, constitue un mélange assez détonnant en passe de nous sauter au visage. Une version dure du divide et impera (diviser pour régner) dussent les Nations périr et les peuples avec. Car le jeu en vaut la chandelle si à l’arrivée l’Europe se trouve mise à genoux. La Grèce — certes l’un des ventres mous de la zone euro mais pas tellement plus que l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, le Portugal — a été jusqu’ici une sorte d’électron libre contrariant une pleine intégration des Balkans dans le maillage géostratégique états-unien. (...) Jean-Michel Vernochet, ancien journaliste au Figaro Magazine et professeur à l’École supérieure de journalisme (ESJ-Paris) www.voltairenet.org/article165451.html*Schumpeter, la référence de sarkozy | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 20 Mai - 4:08 | |
| Les ouistes reviennent à l'attaque, la malhonnêteté en bandoulière ! Europe : Jacques Sapir répond au Nouvel ObservateurL'économiste Jacques Sapir réagit à un article du Nouvel Observateur dans lequel il était mis en causepar des journalistes dont l'européisme confine, selon lui, à la religion. Mes amis, nous avions tout faux. Quatre journalistes viennent, dans le Nouvel Observateur de cette semaine (du 12 au 18 mai) de nous donner la raison de la spéculation qui frappe la zone Euro : les critiques qui «entretiennent la nervosité des marchés ». Une citation complète de cette sublime prose s’impose : «A ce déficit de solidarité s'ajoute l'influence des eurosceptiques anglo-saxons. Regardez les éditoriaux des prix Nobel Paul Krugman ou Joseph Stiglitz dans la presse américaine... Une idéologie anti-euro, incarnée en France par les économistes Jacques Sapir, Christian Saint-Etienne ou Jean-Jacques Rosa, professeur à l'Institut d'Etudes politiques,...» et plus loin «Ces discours ont entretenu la nervosité des marchés : les investisseurs doutent de la réussite du plan grec. Surtout ils se disent que l'Europe n'aura pas les moyens de secourir tous ces maillons faibles, qui risquent, tôt ou tard, de rééchelonner leur dette» Que cela est bien vu, subtil, et plein de finesse. On reste sidéré par la profondeur de cette intelligence, qui fait immédiatement penser au proverbe chinois : «Quand le Sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt». Qu’une telle bavure soit aujourd’hui possible en France nous en dit long sur l’exaspération des «européistes» qui retrouvent spontanément les discours qui furent les leurs avant et surtout après le referendum sur le Traité Constitutionnel Européen. MensongesEn fait, on trouve plusieurs mensonges dans cet article. Le premier concerne la position des critiques de la zone Euro, où d’ailleurs un amalgame, pas réellement subtil, est réalisé entre opposants absolus et critiques indiquant la présence de problèmes récurrents dans cette zone. Qu’il s’agisse de Joseph Stiglitz, de Paul Krugman, de Christian Saint-Etienne ou de ma modeste et très indigne personne, nul d’entre nous n’a récusé le principe de la coordination monétaire ni même le bien-fondé d’une zone monétaire en Europe. Nous avons par contre mis en garde de manière constante et répétée les autorités sur le fait que cette zone devait s’accompagner de mesures importantes faute de quoi une crise était inévitable. Aujourd’hui que la crise est là, comme nous l’avions prévu, nous avons fait des propositions pour tenter de trouver une solution. Dans mon cas, depuis 2006, je ne cesse de tirer la sonnette d’alarme en disant pourquoi et comment les intégristes de la construction européenne sont en train de tuer ce qui était, initialement, une excellente idée. D’ailleurs, certaines de mes remarques sont partagées par des économistes, tel Michel Aglietta (1), qui ne peuvent passer pour des opposants systématiques à la zone Euro. Si se prononcer pour un Euro «monnaie commune» en lieu et place de la «monnaie unique» équivaut, suivant le titre de cet article calomniateur, à vouloir «brûler l’Euro» alors les mots n’ont plus de sens. Et l’on ne sait que trop à quelle dictature conduit la perte du sens des mots. Le second mensonge consiste à ne parler que de la crise conjoncturelle de la zone Euro. Mais, en réalité, celle-ci vient s’ajouter à une crise structurelle dont le phénomène de l’Eurodivergence, dont j’ai eu l’occasion de parler ici (2), est le principal signal. Cette crise découle de problèmes structurels qui sont bien connus des économistes (3). Mais, les auteurs de cet article préfèrent donner la parole aux pères fondateurs de l’Euro plutôt que d’en examiner honnêtement les contradictions. C’est un second mensonge. Le troisième mensonge consiste à nier les effets négatifs de l’Euro, pourtant dûment établis par l’INSEE (4). À croire que le fait d’écrire dans le Nouvel Observateur confère la science infuse ! Il y a là un troisième mensonge. Dire que ce sont ces nos discours qui ont entretenu l’inquiétude des marchés est tout d’abord nous prêter une importance que nous n’avons pas. Les marchés regardent où l’on peut faire ou défaire des fortunes. Ceci constitue un quatrième mensonge. J’ai dit personnellement qu’il y avait un doute sur le plan de sauvetage des banques européennes se faisant par l’intermédiaire de la Grèce et que l’on appelle très abusivement plan de sauvetage de ce dernier pays. Je n’ai pas été le seul et c’est d’ailleurs une évidence. Il aurait bien mieux valu organiser un défaut partiel de la Grèce, quitte à utiliser une partie de l’argent mis dans le plan pour compenser les pertes des banques européennes. Et insinuations…Si cela ne suffisait pas, les auteurs de cet article se livrent aussi à des insinuations détestables. Tout d’abord, la faute à la crise ne peut être que la «spéculation», qui est naturellement «irrationnelle», et dont on sous-entend qu’elle est soit le fait de gens mal intentionnés soit celui «d’ennemis» de l’Euro. Puis on indique qu’elle est renforcée par l’influence d’eurosceptiques anglo-saxons. En fin, on procède à une dernière assimilation entre ces soi-disant eurosceptiques et des économistes français, au nombre duquel je suis, pour insinuer que nous sommes des «ennemis de l’intérieur». On aura reconnu ici le déroulement de la stratégie du complot, la paranoïa classique et parfaitement stalinienne qui transforme tout contradicteur en criminel potentiel. En fait, la spéculation n’est en rien irrationnelle. Dans un contexte donné, elle est parfaitement logique. Ce qui importe est de comprendre que cette logique ne vaut que pour ce contexte donné. Mais cela est visiblement trop compliqué pour nos auteurs. La version policière de l’histoire est certes plus simple, même si elle est fausse. Si la spéculation se déchaîne c’est avant tout parce que, à la différence des Etats-Unis, l’Europe n’est pas un pays fédéral et ne pourra l’être, dans le meilleur des cas avant longtemps. Notons que ceci aurait pu être anticipé par les dirigeants de la zone Euro et les conduire à des mesures restrictives sur les mouvements de capitaux à court terme, justement pour prévenir une telle spéculation. Ils n’en n’ont pas voulu et ils en payent le prix (ou plus exactement ils veulent nous en faire payer le prix) actuellement. Ceux que Jupiter veut perdre, il leur ôte d’abord la raison. Notons ensuite que, dans la liste des «eurosceptiques anglo-saxons» pour reprendre les termes de cet articles, les deux économistes cités sont…américains. Pourquoi alors ne pas l’avoir dit plus clairement ? D’ailleurs, ni Paul Krugman, ni Joseph Stiglitz, ne sont de près ou de loin des anglo-saxons. Intéressant dérapage de nos quatre auteurs qui sont incapables de nommer ce à quoi ils pensent. Mais ils sont trahis par leur lapsus. Ils voulaient dire des eurosceptiques américains… Ceci révèle l’imaginaire assez particulier de nos auteurs. En fait, ils sont persuadés d’un «complot» américain contre l’Euro, mais ils n’osent pas le dire. Et voici comment et pourquoi Krugman et Stiglitz se retrouvent baptisés «anglo-saxons», ce qui ne manque pas de sel pour qui les connaît. On notera aussi que ces deux économistes sont des personnalités bien connues de la gauche d’outre-Atlantique et qu’ils ne sont pas particulièrement des «eurosceptiques», s’étant contentés d’émettre des critiques parfaitement légitimes sur le fonctionnement de la zone Euro. Sur le fond, c’est une erreur de penser que l’Euro et le Dollar s’opposent. Que l’Euro vienne à disparaître, ou la zone Euro à éclater, et la spéculation attaquera immédiatement le Dollar. Il y a aujourd’hui une anxiété des opérateurs de marchés sur toutes les principales monnaies. Croire que le Dollar pourrait profiter de cette crise et de la chute de l’Euro c’est décidément ne rien comprendre ni au mécanisme de la spéculation, ni au mécanisme de cette crise qui est déjà en train d’induire une forte spéculation sur certaines matières premières ainsi que sur l’Or. Nous vivons la crise du système monétaire international. Elle était prévisible dès 2007, et j’ai publié de nombreux textes sur ce point dès ce moment. Il faut en finir avec le mythe d’un affrontement entre l’Euro et le Dollar. Il est aujourd’hui probable que les deux couleront, l’un après l’autre. A-t-on le droit de s’exprimer sur l’Euro ?Ce lamentable article, qui n’est pas sans rappeler la censure dont je fus l’objet au printemps dernier par l’Hebdo des Socialistes, montre que les européistes sont en train de perdre leurs nerfs. Il faut donc réaffirmer que l’Europe ne doit pas être laissée aux européistes et qu’il convient de défendre le principe d’une coordination monétaire contre ceux qui se révèlent en réalité ses adversaires, les partisans d’un soutien inconditionnel à l’Euro tel qu’il existe. Nous avons besoin d’un véritable débat politique pour décider quelles sont les options qui nous restent aujourd’hui et non des invectives, des mensonges ou des insinuations des quatre auteurs de cet article. Oui, vraiment, quand les sages montrent la lune, les idiots regardent le doigt. Jacques Sapir www.marianne2.fr/Europe-Jacques-Sapir-repond-au-Nouvel-Observateur_a193058.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Dim 23 Mai - 12:47 | |
| Un banquier suisse annonce la fin de l’euroDans un incroyable entretien accordé hier au quotidien suisse La Tribune de Genève, Alexandre Wohlwend, patron d’Arabesque Wealth Management, est convaincu que l’euro ne survivra pas à la crise actuelle. Mieux que ça, il confirme nos prévisions les plus sombres sur les évènements en cours : pour que la monnaie unique se maintienne, il faudrait aligner au même niveau toutes les économies des pays de la zone euro, ce qui est exactement ce que le pouvoir autoritaire européen est en train de mettre en place avec la mise sous tutelle des Etats concernés. S’exprimant sans langue de bois, M. Wohlwend explique également que «les États-Unis ont planifié et souhaité la création de l’euro, avec la complicité de la Communauté européenne, pour contaminer l’Europe avec leur concept de mondialisation». Alexandre Wohlwend à La Tribune de Genève (extraits) :Je considère que la constitution de l’Europe autour de la monnaie unique est un non-sens politique, économique et culturel. L’Histoire à montré que toute monnaie plurinationale est vouée a exploser s’il y a des déséquilibres dans les économies qui la partagent. (…) L’euro n’échappera pas à la règle car les différences culturelles et économiques en Europe son énormes. La crise grecque n’est que le premier symptôme. (…) Cela pourrait être très rapide. J’estime qu’avant cinq ans les pays européens auront largement commencé à se retirer de la zone euro. (…) [Le plan de 750 milliards est] une fuite en avant. (…) L’Europe est euphorique car elle est droguée à la dette. Cette solution ne fait qu’augmenter la dose de la drogue en créant encore plus de dettes ! Tout cet argent sera finalement ponctionné auprès des contribuables, ce qui risque d’entrainer une crise sociale importante. (…) Ce sont les États-Unis qui ont planifié et souhaité la création de l’euro, avec la complicité de la Communauté européenne, pour «contaminer» l’Europe avec leur concept de mondialisation et de profits maximum à court terme. Le problème, c’est qu’ils ont créé un endettement abyssal et démantelé leur industrie, rapidement imités en cela par les États européens. En outre, depuis qu’ils ont séparé le dollar de l’étalon-d’or, ils ont créé de la monnaie à tout va, jusqu’à faire baisser de 98% la valeur du billet vert par rapport à l’once d’or. Le dollar est lui aussi moribond et la disparition de l’euro lui profitera en lui permettant de rester momentanément en vie. (…) Avec 2200 milliards de dollars que la Chine détient en bons du Trésors américains, chaque Chinois possède une créance virtuelle de 15′000 dollars envers les États-Unis. Pour l’instant, il n’est pas dans l’intérêt de la Chine de voir chuter la monnaie américaine ; elle continuera donc à augmenter ses réserves en bons du Trésors, qu’elle finira par utiliser pour acheter des pans entiers de l’industrie américaine. Et fera vraisemblablement de même, dans la foulée, avec les pays occidentaux si ces derniers ne se protègent pas par un retour à leur souveraineté monétaire et territoriale, visant à la reconstruction d’un tissu industriel, seul gagnant d’une stabilité économique à long terme. Propos recueillis par Emmanuel Barraud, pour la TdG www.mecanopolis.org/?p=17244 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 25 Mai - 12:42 | |
| Ils ont fait entrer le Fonds monétaire international dans la bergerie européenne par Patrick Le Hyaric Un débat a eu lieu hier matin au Parlement Européen sur les dernières mesures du Conseil européen et du Conseil économie et finances. A cette occasion, en tant quevice-président du groupe de la GUE/NGL, j’ai énergiquement protesté contre les dispositions envisagées. «Je crains que la crise soit bien plus grave et bien plus profonde que vous ne le dites. Vous ne pouvez pas prétendre calmer les marchés financiers sans revenir sur un sacro-saint principe que vous avez inscrit dans les traités : celui de la liberté totale de circulation des capitaux, qui est aussi celui de la liberté totale de spéculer. Sans revenir non plus sur ce fameux principe de «concurrence libre» qui n’est en fait que l’organisation de l’inégalité de concurrence entre les salariés de l’Union européenne. Ce que vous nous proposez n’est que la fuite en avant dans une logique désastreuse. Vous mettez beaucoup d’argent sur la table mais c’est pour rassurer les marchés financiers. Aux peuples vous promettez du sang et des larmes. Vous avez fait entrer le Fonds monétaire international dans la bergerie européenne. Ultime humiliation pour ceux qui comme vous avez promis une Europe forte et protectrice. Mais pourquoi le Parlement européen n’a-t-il pas été consulté sur ces décisions comme le prévoient les Traités que vous défendez ? Vous voulez maintenant procéder à un coup de force, à une véritable usurpation de pouvoir pour renforcer le pacte dit de «stabilité» en contrôlant a priori les budgets nationaux parce que vous voulez être sûrs de l’application d’une purge sociale pour rassurer les pieuvres des marchés financiers. Vous nous parlez sans cesse de déficit et pour cela vous proposez de réduire les dépenses sociales et publiques. Mais pourquoi n’évoquez-vous jamais les manques de recettes dus à la baisse de la fiscalité sur le capital, à l’inégalité de plus en plus grande dans la répartition des fruits du travail de plus en plus pillé par ce même capital, sans parler des énormes dépenses d’armement ? Il n’y aura pas d’Europe sociale sans Europe démocratique. Voilà pourquoi nous redemandons : - Une modification des statuts et du rôle de la Banque centrale européenne, qui doit être placée sous le contrôle du pouvoir politique et avoir pour objectif la mise à disposition d’un crédit incitatif à l’emploi, aux salaires, à la formation, aux investissements pour un développement durable et écologique ; - Une vraie solidarité européenne visant à la fois le progrès pour tous et la réduction des écarts de développement dont souffrent les pays nouvellement entrés dans l’union ; - Une nouvelle architecture économique permettant d’augmenter la fiscalité sur les profits non réinvestis ; - La fermeture des paradis fiscaux ; - La taxation des mouvements de capitaux. Au lieu de ce corset du pacte de stabilité, mettons en débat un nouveau pacte de développement durable pour le travail et la formation, la protection sociale et les services publics». 19 mai 2010 http://patricklehyaric.net/2010/05/19/ils-ont-fait-entrer-le-fonds-monetaire-international-dans-la-bergerie-europeenne/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 9 Juin - 0:00 | |
| La fin de la retraite à 60 ans est imposée par l'EuropePourquoi, d’un seul coup, faut-il renoncer à la retraite à 60 ans ? Pourquoi faut-il travailler plus pour gagner moins ? Comment expliquer que ceux qui gouvernent depuis des décennies n’auraient rien vu venir ? Pourquoi l’opposition est-elle si molle et complaisante ? Simplement parce QU’AUCUNE DÉCISION NE RELÈVE PLUS DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS : L’allongement immédiat de la durée du travail à 64 ans (pour commencer) a été décidée à Bruxelles et la Commission a prévu de relever les copies des gouvernements en juin. Que demain la France soit gouvernée par une coalition de partis de gauche, soumis au principe de la glorieuse "construction européenne" n’y changerait RIEN. Maintenant que les "opposants" ont accepté la dictature européenne, ils se contentent de donner le change par un simulacre de débat, suivi d’une soumission docile aux oukases de l’empire. C’est ce qui ressort, en clair de l’accord des 25 et 26 mars [pdf] sur cette nouvelle stratégie, pompeusement baptisée "Europe 2020 - Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive" dont voici quelques extraits : Le Conseil européen a défini les grands objectifs suivants, qui constituent des objectifs communs guidant l’action des États membres et de l’Union :
> s’employer à porter à 75 % le taux d’emploi des femmes et des hommes âgés de 20 à 64 ans, notamment grâce à une plus grande participation des jeunes, des travailleurs âgés et des travailleurs peu qualifiés, ainsi qu’à une meilleure intégration des migrants légaux ;
(...) il convient de consentir des efforts au plus vite (...)
[Ces objectifs] constituent un but commun à atteindre par une combinaison d’actions entreprises à l’échelon national et à celui de l’UE. À la lumière de ces grands objectifs, les États membres définiront leurs objectifs nationaux, en tenant compte des positions de départ et des situations qui sont les leurs.
Ils suivront à cet effet leurs procédures nationales de décision, dans le cadre d’un dialogue avec la Commission, qui permettra de vérifier si leurs objectifs nationaux sont conformes aux grands objectifs de l’UE. Les résultats de ce dialogue seront examinés par le Conseil en juin 2010. En préférant casser ce qu’il reste de l’économie plutôt que de régler la faillite de la finance mondialisatrice, les gouvernements trahissent les intérêts des états dont ils ont la charge. Ils trahissent les peuples qui les ont élus. Ils se soumettent tantôt à des intérêts privés qui détruisent l’économie réelle, tantôt à des institutions supranationales illégitimes (Union européenne, FMI, Banque mondiale, OMC, etc.) toutes livrées à des serviteurs zélés des banksters faillis, eux-mêmes prêts à tout pour échapper à la justice. Ces agressions faites aux peuples n’ont pour but que de générer le chaos, puis de détruire l’état de droit. De cette confusion, tous espèrent échapper aux jugements des peuples et de l’Histoire. (...) www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=537 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 9 Juin - 10:43 | |
| L'Allemagne est en position de faiblesse Finie la crise ? Allons donc ! L'économiste Jacques Sapir remet les pendules à l'heure : la stabilisation actuelle ne durera pas sur les marchés. Et contrairement à ce que l'on suppose, l'Allemagne n'est pas dans une position merveilleuse. [...] Assistons-nous à un retour à la normale sur les marchés ? Autrement dit, la crise est-elle derrière nous ?Jacques Sapir : Nous entrons actuellement dans une phase de stabilisation qui ne durera pas. D'abord, les plans d'austérité rencontrent de grandes difficulté d'application. En Espagne, l'adoption du plan Zappatero n'a été effective qu'à une voix de majorité et l'organisation fédérale de l'état espagnol permettra à certaines régions d'en refuser l'application sur certains points. Au Portugal, le plan a été refusé. En Grèce l'agitation reprend, notamment avec les mouvements de marins. Ces points d'achoppement peuvent-ils à eux seuls relancer l'affolement des opérateurs sur les marchés ?JS : Leur anxiété sera de toute façon nourrie par les engueulades franco-allemandes. Le Wall Street Journal a rendu compte des attaques d'Axel Weber contre la nouvelle politique de la Banque centrale européenne consistant à racheter les dettes publiques des états européens en difficulté, entrainant une réaction de Mario Draghi, de la BCE. Tout cela fait un peu désordre. L'Allemagne ne dispose-t-elle pas des moyens de se faire entendre ?JS : Pas autant qu'on le suppose. La situation n'est qu'en apparence favorable à l'Allemagne. En brandissant des menaces contre les pays laxistes, Angela Merkel parle dans le vide. Aucun des Traités ne prévoit l'expulsion d'un pays de l'euro et l'adoption d'un dispositif permettant l'expulsion d'un pays exigerait une unanimité qu'elle aura du mal à obtenir. Par ailleurs, les Allemands sont très dépendants des autres pays européens pour leurs exportations. Elle serait la première victime d'un clash européen. Nous vivons une situation défavorable à l'Allemagne. C'est d'ailleurs peut-être pour cette raison que ses dirigeants parlent si fort. www.marianne2.fr/J-Sapir-l-Allemagne-est-en-position-de-faiblesse_a193560.html | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 9 Juin - 10:54 | |
| Des milliers de fonctionnaires manifestent en EspagneIls protestent contre la baisse de leurs salaires décidée par le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero. Les fonctionnaires espagnols ont fait grève mardi et manifesté contre la baisse de leurs salaires, premier test social pour le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero qui risque d'être bientôt confronté à une grève générale en pleine cure d'austérité. (...) «La crise, que les coupables la payent !», lisait-on sur une pancarte devant le ministère de l'Economie. (...) Une soixantaine de manifestations était prévues dans toute l'Espagne. Au total, 2,6 millions de fonctionnaires étaient appelés à cesser le travail. Ils protestent contre les mesures d'austérité décidées par le gouvernement pour tenter d'enrayer la dégradation des déficits publics qui se sont envolés à 11,2% du PIB en 2009 et fragilisent l'Espagne sur les marchés. Baisse des salaires de 5%Le gouvernement impose aux fonctionnaires une baisse de salaires moyenne de 5% dès juin et leur gel pour 2011. Jose Luis Zapatero, qui entretenait jusqu'ici de bons rapports avec les syndicats, s'est résolu à ces mesures sous la pression des marchés et des grands pays de la zone euro. (...) 20% de chômageIl souhaite notamment réduire la forte dualité entre travailleurs stables et précaires, alors que le taux de chômage dépasse 20%, le double de la moyenne de la zone euro. Le gouvernement envisagerait de faciliter le recours au licenciement économique pour les entreprises et de réduire son coût. La réforme du marché du travail est jugée indispensable par le FMI et les analystes, alors que l'Espagne peine à sortir de la récession provoquée par l'éclatement de sa bulle immobilière en 2008 et de la crise financière. Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a salué lundi les «mesures courageuses» de l'Espagne. Mais il a averti qu'elle devrait faire «davantage» en 2011 en matière de consolidation budgétaire et de réformes structurelles. www.liberation.fr/economie/0101640257-des-milliers-de-fonctionnaires-manifestent-en-espagne | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mer 9 Juin - 16:57 | |
| Van RompuyBilderberg dénoncé au Parlement européenLa dernière réunion des Bilderberg a coûté plus de 600 000 euros de fonds PUBLICS. Conférence non intégrale www.dailymotion.com/video/xdkj37_bilderberg-denonce-au-parlement-eur_newsMaîtres du monde : le groupe de Bilderberg perd de son mystèreJournalistes en masse, noms d'invités qui fuitent, contestations : le secret s'étiole autour du groupe de Bilderberg, réuni ce week-end dans une station balnéaire proche de Barcelone. [...] la vice-présidente du gouvernement espagnol, Maria Teresa Fernandez de la Vega, qui a contribué à casser le mythe en confirmant officiellement la présence de José Luis Rodriguez Zapatero qui devrait y prononcer un discours portant sur la crise économique mondiale vendredi après-midi. Dans la matinée, c'est Bill Gates lui-même qui avait annoncé publiquement sa venue, pour la première fois a-t-il précisé. Selon les listes qui fuitent ici ou là, le président de la Banque centrale, Jean-Claude Trichet, le Britannique Peter Mandelson, le président de la Banque mondial, Robert Zoellick, l'ancien commissaire européen Pedro Solbes, le conseiller d'Obama Paul Volcker ou encore les rédacteurs en chef de The Economist et du Financial Times y assistent. Un super-sommet secret évalué à 600 000 eurosMais le déploiement de mesures de sécurité se charge de donner à l'occasion une ambiance plus inquiétante, à en croire les témoins sur place. [...] c'est le contribuable qui devra en partie payer ces énormes mesures de sécurité. «Un gaspillage injustifié», selon certains policiers. Un syndicat de Mossos d'Esquadra, la police catalane, a ainsi dénoncé publiquement vendredi le déploiement de «centaines de Mossos […] en pleine crise et alors que les gouvernements imposent une baisse de salaire aux fonctionnaires.» Les critiques de la rencontre dénoncent en outre le fait que les agendas des élus et personnalités publiques y assistant ne reflètent pas leurs venues. C'était le cas, en Espagne, de l'agenda de M. Zapatero, jusqu'à la confirmation vendredi matin de sa venue par son bras droit, et de celui de la reine espagnole. (...) Elodie Cuzin www.rue89.com/ibere-espace/2010/06/04/maitres-du-monde-le-groupe-de-bilderberg-perd-de-son-mystere-153643Bilderberg Group Plans Economic Depression Wednesday, May 6, 2009Daniel Estulin, Jim Tucker, and other sources who have infiltrated Bilderberg meetings in the past have routinely provided information about the Bilderberg agenda that later plays out on the world stage Bilderberg is divided on whether to put into motion, “Either a prolonged, agonizing depression that dooms the world to decades of stagnation, decline and poverty … or an intense-but-shorter depression that paves the way for a new sustainable economic world order, with less sovereignty but more efficiency.” Bilderberg will again attempt to push for the enactment of the Lisbon Treaty, a key centerpiece of the agenda to fully entrench a federal EU superstate, by forcing the Irish to vote again on the document in September/October despite having rejected it already. A BBC investigation uncovered documents from the early Bilderberg meetings which confirmed that the European Union was a brainchild of Bilderberg. In 2008, Estulin predicted that Bilderberg were creating the conditions for a financial calamity, which is exactly what began a few months later with the collapse of Lehman Brothers. Also at last year’s meeting, former U.S. Secretary of State Condoleezza Rice formalized plans to sign a treaty on installing a U.S. radar base in the Czech Republic with Czech Foreign Minister Karel Schwarzenberg. (...) Paul Joseph Watson www.infowars.com/leaked-agenda-bilderberg-group-plans-economic-depression/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 15 Juin - 14:12 | |
| Le lobby agro-alimentaire prêt à gagner la guerre des étiquettesC'est ce qu'indique, le 11 juin 2010, le désespérant rapport de Corporate Europe Observatory, une ONG hollandaise qui travaille à dévoiler les (ex)actions des grandes entreprises et de leurs groupes de pression à Bruxelles. De quoi s'agit-il ? D'un étiquetage extrêmement simple, apposé à l'avant des emballages et détaillant la quantité de sucre, de graisse (dont saturée), de sel, et d'énergie par portion consommée. (...) 1 milliard d'euros pour les lobbies de l'agro-alimentaire Les députés européens ont déjà dit non aux «feux de signalisation» en mars dernier, mais la décision doit être entérinée mercredi 16 juin au Parlement. Les lobbies de l'agro-alimentaire - fabricants mais aussi distributeurs - font un travail aussi effarant qu'efficace pour que ne soit pas voté un système d'étiquetage alimentaire dit «des feux de signalisation». Il faut croire, comme l'indique CEO, que le milliard d'euros dépensé en lobbying pour mettre en échec cette proposition n'y est pas pour rien. L'organisation cite les propos de plusieurs parlementaires, rapporteurs sur ce dossier pour leur parti. L'eurodéputée néerlandaise socialiste Kartika Liotard raconte avoir reçu des messages dans la proportion de cent e-mails des lobbies de l'agro-industrie (et jusqu'à 250 par jour) pour un mail des associations de défense des consommateurs. L'essentiel des messages envoyés aux parlementaires concernent des points de détail et des cas particuliers, histoire de noyer les eurodéputés sous les données, une stratégie classique. Des études "scientifiques" dotées de millions d'euros par la Commission européenne et financées par les industriels Autre stratégie qui a fait ses preuves, d'ailleurs utilisée par les fabricants de tabac il y a quelques décennies : commander des études «scientifiquement incontestables». Comme celles de l'EUFIC, organisme a priori irréprochable, à en juger par son nom, «European Food Information Council», d'ailleurs rémunéré plus de 2,8 millions d'euros en 2008 par la Commission européenne pour coordonner une étude sur les informations nutritionnelles sur les emballages alimentaires. Problème : l'EUFIC est financé par les industriels tels que Barilla, Cargill, Coca-Cola, Danone, Mars, McDonald's, Nestlé, Unilever… et est dirigé par l'ex-lobbyiste en chef du groupe Mars (oui oui, les barres chocolatées), Joséphine Wills. (...) CEO rappelle qu'en Europe, 27% des hommes et 38% des femmes sont en surpoids ou obèses. Colette Roos http://eco.rue89.com/dessous-assiette/2010/06/13/le-lobby-agro-alimentaire-pret-a-gagner-la-guerre-des-etiquettes-154603
www.corporateeurope.org/lobbycracy/content/2010/06/red-light-consumer-information www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/067-70614-074-03-12-911-20100315IPR70613-15-03-2010-2010-false/default_fr.htm www.eufic.org/ www.eufic.org/page/en/page/ONEUFIC/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Jeu 17 Juin - 16:12 | |
| Le Manifeste contre l’Europe Totalitaire a été adressé aux ParlementairesDans la continuité de la Campagne contre l’Europe Totalitaire lancé le 17 Mai dernier, le Manifeste contre l’Europe Totalitaire a été aujourd’hui adressé par courrier aux présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée Nationale et au Sénat, ainsi qu’au Président de l’Assemblée Nationale et au Président du Sénat. (...) Ainsi, les parlementaires vont pouvoir constater une nouvelle fois qu’ils cautionnent l’Union Européenne contre la volonté du peuple français, et que leur mandat de représentants de la nation leur impose d’agir pour préserver les intérêts français contre cette Europe Totalitaire. Pour sauver la République et en finir avec cet affront démocratique, il n’y a pas dix solutions, il n’y en a qu’une : rendre le pouvoir aux Français, c’est à eux de décider de leur destin. 11 juin 2010 www.lepost.fr/article/2010/06/11/2109276_le-manifeste-contre-l-europe-totalitaire-adresse-aux-parlementaires.htmlMANIFESTE CONTRE L'EUROPE TOTALITAIRE POUR LA LIBERTÉ ET LA DÉMOCRATIE EN EUROPENOUS CITOYENNES ET CITOYENS FRANÇAIS DE TOUTES TENDANCES, CONSIDÉRONS QUE LA FRANCE A MAJORITAIREMENT REJETÉ LE TRAITÉ CONSTITUTIONNEL EN 2005, CONSIDÉRONS QUE LE TRAITÉ DE LISBONNE ENTRÉ RÉCEMMENT EN VIGUEUR EST UNE COPIE DU TRAITÉ CONSTITUTIONNEL, CONSIDÉRONS QUE LES REPRÉSENTANTS FRANÇAIS ONT COMMIS AINSI UN VÉRITABLE COUP D'ÉTAT CONTRE LA RÉPUBLIQUE, CONSIDÉRONS ENFIN QUE LA LUTTE POUR LA SOUVERAINETÉ FRANÇAISE EST UNE LUTTE HISTORIQUE ET QUE NOUS N'AVONS PAS CHASSÉ UNE OCCUPATION POUR EN SUBIR UNE AUTRE, EXIGEONS : I L'ARRÊT IMMÉDIAT DU PROCESSUS FÉDÉRALISTE EN COURS PAR LA SUSPENSION DU TRAITÉ DE LISBONNE II LA SUSPENSION DES ACTIVITÉS ET DES PRÉROGATIVES DE L'UNION EUROPÉENNE JUSQU'À SA REFONTE DÉMOCRATIQUE III UN RÉFÉRENDUM SUR UNE ÉVENTUELLE SUSPENSION DE LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À L'UNION EUROPÉENNE IV UN RÉFÉRENDUM SUR UNE ÉVENTUELLE SUSPENSION DE LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À LA ZONE EURO V LA CRÉATION D'UNE COMMISSION PARLEMENTAIRE CHARGÉE DE VEILLER À L'EXÉCUTION DES POINTS MENTIONNÉS CI-DESSUS. 17 mai 2010 Campagne contre l'Europe totalitaire www.youtube.com/watch?v=xsPS5NX9yuQ
https://sarko-verdose.bbactif.com/urgences-annonces-f5/5e-anniversaire-du-non-au-referendum-r-v-le-29-mai-a-15h-devant-l-opera-bastille-t341.htm#3115 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 18 Juin - 1:12 | |
| Ingólfur Árnason, premier colon de l'Islande en 874Les Islandais avancent à reculons vers l'Union européenne[extraits] De fait, l'Islande participe au Marché commun depuis plus de quinze ans par le biais de l'Espace économique européen. Membre également de l'espace Schengen sans passeport, l'île applique près des trois quarts des lois européennes nécessaires pour une adhésion. L'Islande avait déposé en juillet 2009 sa demande de candidature à l'UE dans l'espoir de stabiliser son économie malmenée par la crise de 2008, et surtout d'adhérer à la zone euro. Mais les discussions préalables à l'ouverture des négociations ont été ralenties par un conflit avec les Pays-Bas et le Royaume-Uni au sujet de l'indemnisation de leurs ressortissants victimes de la faillite de la banque islandaise en ligne Icesave. en mars, 94% d'électeurs Islandais ont rejeté massivement par référendum une loi d'indemnisation. L'autorité de surveillance de l'Association européenne de libre échange ( AELE) a depuis lancé une procédure en infraction contre Reykjavik à propos d'Icesave. Et l'Islande a demandé l'aide du FMI pour rembourser les Britanniques et les Néerlandais. les dirigeants européens mentionnent dans leur projet de décision le fait que l'Islande devra remplir les obligations "identifiées par l'autorité de surveillance de l'AELE". Les pourparlers promettent d'être particulièrement ardus sur la question de l'accès des pêcheurs européens aux zones exclusives de pêche islandaises riches en cabillaud, auxquelles l'île tient jalousement. Européens et Islandais ont des positions difficilement conciliables sur la chasse à la baleine. Les Islandais aimeraient faire reconnaître le caractère traditionnel de leur pratique Reykjavik a dit dans le passé espérer rejoindre l'UE à l'horizon 2012. Reste que les quelque 300.000 Islandais qui seront consultés par référendum au terme des négociations, pourraient bien ne plus en avoir envie Selon un sondage réalisé les 8-10 juin, 57,6% des Islandais sont même favorables à un retrait de leur candidature à l'UE. www.lematin.ch/actu/monde/islande-marche-grande-vitesse-vers-union-europeenne-289744La démocratique UE va peut-être les faire voter deux ou trois fois. Les Vikings, ancêtres du FMI ? A partir du 9e siècle ces marchands scandinaves utilisent les raids : les strandhögg. Ils débarquent, volent, brûlent, et repartent. Les victimes n’ont pas le temps de réagir. Les assaillants sont repartis avant qu’une quelconque résistance puisse leur être opposée. Un superbe site pour en savoir plus : www.toutelislande.fr/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Ven 18 Juin - 1:16 | |
| | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 19 Juin - 10:48 | |
| Jacques BarrotLes retraites en or des hauts fonctionnaires de l'UEles 129 - très - hauts fonctionnaires de l'Union européenne (commissaires, juges, greffiers...) n'ont vraiment pas à se plaindre. Aucun régime de retraite de la fonction publique dans les 27 États membres n'est aussi favorable. Et pour cause, un commissaire européen, un juge, un avocat général de la Cour de justice... n'acquittent aucune cotisation [...] quand ils abandonnent leurs fonctions, les maîtres de l'Union peuvent toucher jusqu'à 70 % d'un dernier traitement très confortable. Les émoluments de ces "superfonctionnaires" s'élèvent, en moyenne, à 21.260 euros mensuels. Au bas de l'échelle, le greffier du Tribunal de la fonction publique touche 16.327 euros. En haut, le président de la Cour des comptes perçoit 23.405 euros et celui de la Cour de justice 26.651 euros, et cela, sans indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge !). Pour obtenir les 70 % de leur dernier salaire pour leurs retraites, les hauts fonctionnaires de l'Union n'ont pas besoin de trimer 40,5 ans, comme dans le privé, en France. Il suffit de "tenir" 16 ans. La vérité oblige à dire qu'il est assez rare de parvenir à ce seuil fatidique compte tenu de la durée des mandats, mais même un court passage reste avantageux. Ainsi, Jacques Barrot, vice-président de la commission chargée des transports, au terme de seulement 5 ans de mandat, aura droit, en octobre, à une pension de 4.728,20 euros. Les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros La vérité oblige à dire là aussi que ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans les pays d'origine. Et qu'en cas de départ avant l'âge - 65 ans -, les 129 privilégiés de l'Union touchent de confortables parachutes. Sous forme d'une " indemnité de déménagement", sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont, en plus, pris en charge par l'Union. S'ajoute une " indemnité de transition" servie mensuellement pendant 3 ans en proportion du salaire de base et de la durée du mandat effectué (40 % pour moins de 2 ans, jusqu'à 65 % au-delà de 15 ans). Une restriction toutefois : une fois le mandat achevé, si le haut fonctionnaire européen exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris l'indemnité de transition, ce qu'il percevait à Bruxelles ou à Luxembourg. Au total, en cumulant les deux indemnités, les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n'altère en rien les prestations de retraite à venir. Pas mal pour des responsables mieux que bien payés (le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, avec 29.504 euros, touche plus que le président des États-Unis) et qui, le plus souvent, réintègrent leur administration d'origine, reviennent à la politique ou pantouflent dans le privé. Conclusion de Sauvegarde Retraites : "C'est un comble, l'administration européenne, garante de l'orthodoxie budgétaire et si prompte à jouer les gendarmes vis-à-vis des États membres qui ne respectent pas les principes de bonne gestion et de rigueur économique, mène, pour elle-même, aux frais des contribuables, une politique laxiste totalement coupée des réalités." Patrick Bonazza www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867 www.lesmotsontunsens.com/les-retraites-de-nababs-des-hauts-fonctionnaires-europeens-6399Le mondial donneur de leçons Pascal Lamy en fait partie http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Haut_fonctionnaire_europ%C3%A9en | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 19 Juin - 10:52 | |
| Ces anciens hauts fonctionnaires passés du côté des lobbyistes Sélectionnés pour être passés du côté de cabinets d’avocats faisant du lobbying pour des clients du secteur industriel, Michel Petite, Robert Klotz et Lars Kjølbye étaient tous trois hauts fonctionnaires de la Commission européenne, chacun jouant un rôle décisif dans la politique de la concurrence de la Commission et ayant accepté aux cours des douze derniers mois de nouveaux postes auprès d’importants cabinets d’avocats spécialisés dans le conseil aux entreprises en matière de concurrence. [...] Il est impossible de juger l’ampleur de ces conflits d’intérêts puisque ces trois cabinets d’avocats ont explicitement refusé de divulguer les noms de leurs clients. Leurs activités de lobbying tenues secrètes, il est impossible également de savoir si ces trois anciens fonctionnaires de la Commission travaillent sur les dossiers qu’ils suivaient déjà auparavant ou pour des clients à qui ils ont eu affaire dans leur précédente fonction. Aucun de ces trois cabinets d’avocats n’a fait la démarche de s’inscrire sur le registre facultatif de la Commission européenne recensant les lobbyistes. Ces trois anciens fonctionnaires européens et les trois cabinets d’avocats cités n’ont transgressé aucune loi, la Commission européenne n’ayant pas instauré de période de carence pour les fonctionnaires passant du public eu privé. Michel Petite, Robert Klotz et Lars Kjølbye travaillent désormais tous trois pour des cabinets d’avocats proposant des services de lobbying à leurs clients. Dans de nombreux pays du globe, une telle période de carence permet d’éviter la divulgation d’informations d’initiés, l’usage abusif d’une influence personnelle ou la perception de récompenses pour les décisions passées favorables au nouvel employeur. (...) www.worstlobby.eu/2008/vote/info/9/lang/_fr | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 19 Juin - 10:57 | |
| Parfum de corruption à la Commission européenneLe Sunday Times affirme détenir un enregistrement compromettant un des fonctionnaires du service de Peter Mandelson. La commission européenne a ouvert une enquête interne à la suite d'allégations de corruption visant l'un de ses hauts fonctionnaires soupçonné d'avoir donné des informations confidentielles en échange de promesses d'avantages financiers. Le journal britannique Sunday Times a affirmé, dimanche, détenir un enregistrement compromettant d'un fonctionnaire qui travaille dans les services du commissaire européen au Commerce, le Britannique Peter Mandelson. Ce fonctionnaire aurait révélé des informations sensibles à des journalistes se faisant passer pour des lobbyistes représentant un homme d'affaires chinois. Le fonctionnaire aurait divulgué des éléments sur des décisions que Peter Mandelson s'apprêtait à prendre en matière de politique antidumping envers la Chine. En échange, les «lobbyistes » lui auraient proposé de l'argent, 600 000 euros pour un contrat d'un an. L'Office européen antifraude (Olaf) a ouvert une enquête. Cette affaire est d'autant plus embarrassante pour la Commission qu'elle intervient à un moment où l'Union souhaite légiférer pour mieux contrôler les innombrables groupes de pression présents à Bruxelles. 09 09 2008 www.lefigaro.fr/international/2008/09/09/01003-20080909ARTFIG00289-parfum-de-corruption-a-la-commission-.php http://eupolitics.einnews.com/news/eu-corruption www.dossierkorupcija.com/forum/forum_posts.asp?TID=1830Marta Andreasen MEPBrussels Laid Bare – EU corruptionBruxelles mis à nuUKIP Treasurer Marta Andreasen dared Lord Kinnock to attempt to ban her new book Brussels Laid Bare just days after its launch. Marta, the former chief accountant for the EU, was sacked when she tried to expose EU waste. She questioned EU accounting practices and accountability and frequently clashed with the former Labour leader, Neil Kinnock who was an EU Commissioner at the time. (...) http://info-wars.org/2009/06/24/brussels-laid-bare-eu-corruption/ | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 19 Juin - 14:33 | |
| Jacques BarrotLes retraites en or des hauts fonctionnaires de l'UEles 129 - très - hauts fonctionnaires de l'Union européenne (commissaires, juges, greffiers...) n'ont vraiment pas à se plaindre. Aucun régime de retraite de la fonction publique dans les 27 États membres n'est aussi favorable. Et pour cause, un commissaire européen, un juge, un avocat général de la Cour de justice... n'acquittent aucune cotisation [...] quand ils abandonnent leurs fonctions, les maîtres de l'Union peuvent toucher jusqu'à 70 % d'un dernier traitement très confortable. Les émoluments de ces "superfonctionnaires" s'élèvent, en moyenne, à 21.260 euros mensuels. Au bas de l'échelle, le greffier du Tribunal de la fonction publique touche 16.327 euros. En haut, le président de la Cour des comptes perçoit 23.405 euros et celui de la Cour de justice 26.651 euros, et cela, sans indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge !). Pour obtenir les 70 % de leur dernier salaire pour leurs retraites, les hauts fonctionnaires de l'Union n'ont pas besoin de trimer 40,5 ans, comme dans le privé, en France. Il suffit de "tenir" 16 ans. La vérité oblige à dire qu'il est assez rare de parvenir à ce seuil fatidique compte tenu de la durée des mandats, mais même un court passage reste avantageux. Ainsi, Jacques Barrot, vice-président de la commission chargée des transports, au terme de seulement 5 ans de mandat, aura droit, en octobre, à une pension de 4.728,20 euros. Les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros La vérité oblige à dire là aussi que ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans les pays d'origine. Et qu'en cas de départ avant l'âge - 65 ans -, les 129 privilégiés de l'Union touchent de confortables parachutes. Sous forme d'une " indemnité de déménagement", sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont, en plus, pris en charge par l'Union. S'ajoute une " indemnité de transition" servie mensuellement pendant 3 ans en proportion du salaire de base et de la durée du mandat effectué (40 % pour moins de 2 ans, jusqu'à 65 % au-delà de 15 ans). Une restriction toutefois : une fois le mandat achevé, si le haut fonctionnaire européen exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris l'indemnité de transition, ce qu'il percevait à Bruxelles ou à Luxembourg. Au total, en cumulant les deux indemnités, les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n'altère en rien les prestations de retraite à venir. Pas mal pour des responsables mieux que bien payés (le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, avec 29.504 euros, touche plus que le président des États-Unis) et qui, le plus souvent, réintègrent leur administration d'origine, reviennent à la politique ou pantouflent dans le privé. Conclusion de Sauvegarde Retraites : "C'est un comble, l'administration européenne, garante de l'orthodoxie budgétaire et si prompte à jouer les gendarmes vis-à-vis des États membres qui ne respectent pas les principes de bonne gestion et de rigueur économique, mène, pour elle-même, aux frais des contribuables, une politique laxiste totalement coupée des réalités." Patrick Bonazza www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867 www.lesmotsontunsens.com/les-retraites-de-nababs-des-hauts-fonctionnaires-europeens-6399Le mondial donneur de leçons Pascal Lamy en fait partie http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Haut_fonctionnaire_europ%C3%A9en | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Sam 19 Juin - 14:37 | |
| La fin de la retraite à 60 ans est imposée par l'EuropePourquoi, d’un seul coup, faut-il renoncer à la retraite à 60 ans ? Pourquoi faut-il travailler plus pour gagner moins ? Comment expliquer que ceux qui gouvernent depuis des décennies n’auraient rien vu venir ? Pourquoi l’opposition est-elle si molle et complaisante ? Simplement parce QU’AUCUNE DÉCISION NE RELÈVE PLUS DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS : L’allongement immédiat de la durée du travail à 64 ans (pour commencer) a été décidée à Bruxelles et la Commission a prévu de relever les copies des gouvernements en juin. Que demain la France soit gouvernée par une coalition de partis de gauche, soumis au principe de la glorieuse "construction européenne" n’y changerait RIEN. Maintenant que les "opposants" ont accepté la dictature européenne, ils se contentent de donner le change par un simulacre de débat, suivi d’une soumission docile aux oukases de l’empire. C’est ce qui ressort, en clair de l’accord des 25 et 26 mars [pdf] sur cette nouvelle stratégie, pompeusement baptisée "Europe 2020 - Une stratégie pour une croissance intelligente, durable et inclusive" dont voici quelques extraits : Le Conseil européen a défini les grands objectifs suivants, qui constituent des objectifs communs guidant l’action des États membres et de l’Union :
> s’employer à porter à 75 % le taux d’emploi des femmes et des hommes âgés de 20 à 64 ans, notamment grâce à une plus grande participation des jeunes, des travailleurs âgés et des travailleurs peu qualifiés, ainsi qu’à une meilleure intégration des migrants légaux ;
(...) il convient de consentir des efforts au plus vite (...)
[Ces objectifs] constituent un but commun à atteindre par une combinaison d’actions entreprises à l’échelon national et à celui de l’UE. À la lumière de ces grands objectifs, les États membres définiront leurs objectifs nationaux, en tenant compte des positions de départ et des situations qui sont les leurs.
Ils suivront à cet effet leurs procédures nationales de décision, dans le cadre d’un dialogue avec la Commission, qui permettra de vérifier si leurs objectifs nationaux sont conformes aux grands objectifs de l’UE. Les résultats de ce dialogue seront examinés par le Conseil en juin 2010. En préférant casser ce qu’il reste de l’économie plutôt que de régler la faillite de la finance mondialisatrice, les gouvernements trahissent les intérêts des Etats dont ils ont la charge. Ils trahissent les peuples qui les ont élus. Ils se soumettent tantôt à des intérêts privés qui détruisent l’économie réelle, tantôt à des institutions supranationales illégitimes (Union européenne, FMI, Banque mondiale, OMC, etc.) toutes livrées à des serviteurs zélés des banksters faillis, eux-mêmes prêts à tout pour échapper à la justice. Ces agressions faites aux peuples n’ont pour but que de générer le chaos, puis de détruire l’Etat de droit. De cette confusion, tous espèrent échapper aux jugements des peuples et de l’Histoire. (...) www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=537 | |
| | | Orwelle
Messages : 7341 Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire Mar 22 Juin - 1:20 | |
| Qu’attend l’Europe pour attaquer les marchés ?La traque aux paradis fiscaux, promise par les acteurs du récent G20, ne semble plus qu'un lointain souvenir. [...] Jusqu’à ce jour, les malheurs de nos frères du Sud — Grecs, Portugais, Espagnols, Italiens — ont été, sous nos latitudes, évacués avec le mépris et l’arrogance des adeptes du propre en ordre [...] Or, voici que Le Monde dans son supplément économique du 4 mai publie un dossier mettant gravement en cause la Grande-Bretagne, un autre pays qui risque la faillite. Là, cela va vraiment devenir sérieux… A ce stade, une question s’impose. Mais qu’attendent donc les Etats menacés par un ennemi anonyme, les «marchés», pour passer à la contre-attaque ? Depuis quelques années, ces marchés, rendus ivres de puissance depuis le passage en force de la mondialisation et l’abolition de toutes les contraintes limitant leur action, ont déclaré une vraie guerre financière aux Etats. En 2008, ils ont frappé de plein fouet les Etats-Unis, des Etats-Unis affaiblis par la désastreuse présidence Bush et une campagne électorale difficile de l’atypique prétendant démocrate. Les dits «marchés» se sont ainsi rempli les poches au détriment de banques renflouées par les caisses publiques, c’est-à-dire par vous et moi. Stimulés par cette crise d’une ampleur inédite, les politiciens ont fait quelques tours de piste pour laisser entendre qu’ils allaient prendre des mesures drastiques. Un G20 a même listé les mesures à prendre, à commencer par la suppression des Etats financièrement voyous, connus sous le doux euphémisme de paradis fiscaux. Plutôt que combattre l’insaisissable taliban dans les montagnes afghanes, ne conviendrait-il pas d’envoyer d’urgence quelques milliers de marines faire régner l’ordre aux Caïmans, aux Iles Vierges et ailleurs ? Voire même, pour commencer plus prosaïquement, mettre au trou quelques financiers véreux dont l’agiotage (lire le complément ci-dessous) est la seule raison de vivre ? Au simple énoncé de cette question, chacun peut se rendre compte qu’idéologiquement les grands dirigeants de la planète n’ont aucune envie de passer à l’action. Non qu’ils soient eux aussi personnellement corrompus, mais leur environnement l’est, leur façon de faire de la politique l’est aussi. Quelle confiance peut-on accorder à un Strauss-Kahn, possible président français, pour sauver le niveau de vie des Français alors que son FMI est une immense machine à faire gagner de l’argent aux «marchés» ? Gérard Delaloye 5 mai 2010 www.largeur.com/?p=3136L’honorable président du Fonds monétaire international est donc entré en campagne électorale. Présider la France ? Quelle affaire ! Martine Aubry a le bon format, pourquoi ne pas lui laisser la place. Et viser plus haut, l’Europe. Doté d’une vaste expérience internationale, paré de tous les attributs d’un homme de gauche plaisant à la droite, Dominique Strauss-Kahn pourrait faire merveille à la tête d’une Union européenne en manque de fortes et grosses têtes. www.largeur.com/?p=3152VIDEO : La gouvernance mondiale capitaliste (FMI, banques...) face à l'apathie individualiste des peuples www.dailymotion.com/video/xdqe08_le-silence-des-pantoufles_news | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: L'Europe impopulaire | |
| |
| | | | L'Europe impopulaire | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|