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 L'Europe impopulaire

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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeDim 27 Juin - 20:13

L'Europe impopulaire - Page 12 Une_moyenne-grande-921051-1090839

La PAC montre ses limites

Les Etats réfléchissant plus en termes d'économie et de compétitivité, seraient tentés d'omettre l'aspect humain.

Une nouvelle Politique Agricole Commune écarterait définitivement, par son existence même, le mythe de la possibilité d’une non-régulation totale face à une libéralisation totale des marchés.

[...] la crise actuelle, et les corrections qu’elle appelle, peut représenter une chance pour l’élaboration d’une véritable politique agricole commune rénovée. Le contexte actuel peut démontrer aux sociétés européennes appauvries et bousculées par la crise, l’importance vitale du maintien d’une forte capacité agricole et alimentaire, d’une capacité à nourrir ses peuples, à respecter ses agricultures, son environnement et ses territoires. Dans un monde qui se refermera, au moins pour partie, et où les approvisionnements de toute sorte (énergétiques, alimentaires…) seront de moins en moins évidents. On peut accepter l’idée de placer au rang d’objectif stratégique majeur le maintien d’une agriculture autonome en Europe et le légitime principe d’une certaine préférence communautaire... [...]

Ainsi, en avril 2010, l’Académie d’agriculture de France propose de «mettre la durabilité de l’agriculture au coeur de la PAC» par le retour à une régulation des marchés et une sécurisation des risques, une production performante, le maintien des emplois en milieu rural, une valeur ajoutée équitablement répartie, la rémunération aux agriculteurs des services environnementaux et biens publics.

Une PAC qui joue son rôle de soutien aux populations démunies par une aide alimentaire, une PAC au fonctionnement budgétaire plus souple et adapté aux périodes de crise et de croissance. L’arrêt des subventions aux exportations de produits agricoles, facteur de déséquilibre du commerce international, l’arrêt des protectionnismes rampants, la promotion d’une souveraineté alimentaire mais qui encouragerait les échanges. Bref, une politique qui soit vraiment politique.

Agnès Lissillour
www.marianne2.fr/Politique-agricole-la-PAC-montre-ses-limites_a194143.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 2 Juil - 10:37

L'Europe impopulaire - Page 12 1278052104

L’UE doit changer de conseillers financiers
Des eurodéputés s’inquiètent de l’entrisme et du poids des banques dans le processus actuel de régulation des marchés
. [extraits]

Les banques sont-elles en train de vider de leur substance les projets de régulation de la finance internationale ? En tout cas, elles s’agitent énormément dans les couloirs du Parlement de Strasbourg ou de la Commission européenne à Bruxelles pour faire connaître leur point de vue. Et, comme celui-ci n’a quasiment pas de contradicteur, elles font feu de tout bois. Taxe bancaire, contrôle des bonus, réglementations des fonds spéculatifs, interdiction des ventes à découvert… les sujets de lobbying ne manquent pas. Et c’est bien ce qui inquiète plusieurs eurodéputés, de toutes couleurs politiques, qui ont pris l’initiative, la semaine dernière, de lancer un appel pour dénoncer l’inégalité de ce combat d’influence entre d’un côté une finance toute puissante et de l’autre une société civile presque absente.

L’entrisme est devenu une spécialité des banques. Par exemple, la législation en cours d’élaboration sur la supervision financière européenne est directement issue d’un rapport commandé par la Commission et remis le 25 février 2009. Or, ce texte, jugé très timoré, a été rédigé par un groupe d’«experts» présidé par Jacques de Larosière, ancien patron de la Banque de France, mais surtout actuel conseiller du PDG de BNP-Paribas, entouré de sept professionnels dont trois viennent du secteur privé, même s’ils ont eu des fonctions publiques à un moment ou à un autre : Rainer Masera (ex-Lehman Brothers), Otmar Issing (Goldman Sachs) et Onno Ruding (Citigroup). Soit quatre banquiers (de trois établissements américains…) et un cinquième, Callum McCarthy, l’ex-président de la Financial Services Authority britannique, notoirement opposé à toute supervision trop contraignante. Soit une majorité issue ou proche de l’industrie financière… Comment dès lors s’étonner du résultat ?

La Commission s’est entourée, au fil des années et faute de disposer du personnel et des compétences nécessaires en interne, de plus de mille «groupes d’experts» qui la conseillent dans l’élaboration de la législation.

Selon Alter-EU, qui a publié en octobre 2009 une étude sur le sujet, huit de ces comités sont dominés de la tête et des épaules par le monde financier, comme ceux sur les produits dérivés, les problèmes bancaires ou encore les manipulations de marché.

Dès lors, il ne faut pas s’étonner si aucun des textes en discussion devant le Parlement européen et le Conseil des ministres ne représente une vraie rupture. «Le plus étonnant est que la Commission est très sensible au discours dominant des banques anglo-saxonnes, poursuit notre fonctionnaire français. Comme si l’important était de ne pas se fâcher avec les Etats-Unis.» Rapporteur du projet de directive sur les hedge funds, l’eurodéputé (UMP) Jean-Paul Gauzès, signataire de l’appel contre le lobbying des banques, raconte (...)

GRÉGOIRE BISEAU
www.liberation.fr/economie/0101644741-l-ue-doit-changer-de-conseillers-financiers
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeLun 5 Juil - 3:47

L'Europe impopulaire - Page 12 Vx3xj0ubvx0f5bp8sy48_thumb
Fête de la présidence belge de l'Union Européenne
le 3 juillet 2010 à Bruxelles


3 juillet, soirée faite de danse, de musique, de sons et lumières et de feux d’artifices, en présence de nombreux artistes belges et internationaux, dans tout le pays et au cœur du quartier européen de Bruxelles. Gratuit. L’os à ronger pour la population. Elle pourra fêter dignement cette Europe qui ressemble de plus en plus à l’ancien bloc soviétique, cette Europe des riches qui est en train de ponctionner ceux qu’on a appelé les PIGS (Portugal, Italy, Greece, Spain) avec la complicité du FMI (le loup est dans la bergerie) et …du peuple qui accepte docilement.

Mais que les égoïstes ne se fassent pas d’illusions. Tous les pays européens vont avoir droit à leur plan d’austérité. Nous seront tous touchés : travailleurs ouvriers et employés, chômeurs, pensionnés… Enfin, presque tous, les banquiers et dirigeants des multinationales seront épargnés. Ils ont un plan de secours quand les choses vont mal : cela s’appelle le plan d’austérité. Le peuple paie pour les erreurs, magouilles, fraudes… des riches.

Participer à cette fête du 3 juillet, c’est remercier l’Europe de nous saigner, c’est remercier nos gouvernements de se soumettre aux lois de l’Europe et des multinationales, c’est cautionner les violences policières dont sont victimes nos amis grecs, c’est dire «oui, nous désirons aussi un plan d’austérité !».
http://scapco.over-blog.com/article-boycott-de-la-fete-de-la-presidence-belge-de-l-union-europeenne-3-juillet-2010-action-53269478.html
L'Europe impopulaire - Page 12 Yha4ix4o11kj87rfbjz_thumb
NOUS SOMMES TOUS GRECS !
Images censurées par la RTBF


A l'occasion de la présidence belge de l'Union européenne, la Belgique était en fête le 3 juillet. Des manifestants se sont invités pour brandir des pancartes "Non au FMI", "Non à l'Europe des banques"... et crier "Nous sommes tous des Grecs", quand la police les a arrêtés.
www.youtube.com/watch?v=e8DcWyY07q8
http://scapco.over-blog.com
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeMar 6 Juil - 19:09

L'Europe impopulaire - Page 12 20080711-invite-de-eco-m

Artus, économiste de Natixis : 20% d'augmentation pour tous !

Dans une récente publication, Patrick Artus, aimable régulationniste, appelle les Etats à imposer une hausse autoritaire de 20% des salaires dans la zone euro. Il leur prescrit d'obliger la BCE à laisser l’euro se déprécier de 20%...

cela fait maintenant quelque temps que Patrick Artus, professeur à l’X, insiste sur la nécessaire hausse des salaires couplée par ailleurs à une hausse des prélèvements sur le capital. Mais de là à exiger 20 % tout de suite et sans discussion, il y avait un pas qu’il a franchi. Tout en se gardant bien de trop s’impliquer dans son propos : «Comment éviter l’étouffement de la zone euro par la dette (publique et privée) : une proposition non-orthodoxe (et qui n’a aucune chance d’être acceptée)», tel est le titre de la note.

Pourtant, la hausse de 20% des salaires accompagnée de la baisse de 20% de la parité de l’euro aurait de nombreuses vertus : «maintien de la compétitivité-prix, réduction des taux d’endettement avec les taux d’intérêt réels négatifs, relance de la demande et de l’investissement.» Que demande le peuple ? A l’inverse, si rien n’est fait, tel que les choses sont en place, il y a un important risque d’étouffement de la zone euro par l’endettement.

dans nombre d’entreprises, et même au sein de certains top management, la crise a laissé des traces :
l’éloge sans fin de la mondialisation heureuse a sans doute montré ses limites.

L’Europe reste, en effet, la zone la plus importante en termes de pouvoir d’achat. En moyenne, ses 500 millions d’habitants disposent d’un revenu 17 fois important qu’un Chinois. Et ce demi-milliard d’habitants constitue pour les principales entreprises de la zone leur marché domestique, leur débouché naturel. La paupérisation de leurs salariés considérée comme un facteur secondaire quasi dans l’ordre des choses s’est petit à petit traduit par l’affaiblissement de la demande la plus solvable pour leurs produits. Exactement le contraire de ce qu’avait formalisé Ford : l’augmentation du pouvoir d'achat des ouvriers pour stimuler la demande de biens et in fine la consommation.

Si même des orthodoxes comme Patrick Artus commencent se risquent à des papiers pro-fordistes, c’est que le vent est peut-être en train de tourner.

Emmanuel Lévy
www.marianne2.fr/Artus-mieux-que-le-NPA-20-d-augmentation-pour-tous_a194913.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeJeu 15 Juil - 19:26

L'Europe impopulaire - Page 12 GP0216M_press-200x300

La Commission Européenne manœuvre pour ouvrir grand les portes de l'Union aux OGM

[...]
Un texte qui promet de codifier ce qui en réalité existe déjà dans les faits

La proposition faite aujourd’hui, en facilitant les autorisations européennes de cultures d’OGM, vient à contre-courant de ce que les ministres européens de l’Environnement avaient unanimement demandé en 2008, à savoir un renforcement de la procédure d’autorisation, prenant enfin en compte les risques pour l’environnement.

La proposition de la Commission autoriserait les États membres à interdire les cultures d’OGM en invoquant des risques de contamination des cultures conventionnelles, ce qui constitue une avancée par rapport à la législation actuelle. Toutefois, la proposition ne permettra pas que les États membres interdisent la culture d’OGM pour des motifs – pourtant sérieux – liés à l’environnement et à la santé, alors même qu’ils ont été unanimes à constater l’insuffisance de l’évaluation environnementale et sanitaire des OGM.

Ce qui pourrait passer pour une avancée notoire n’est en fait qu’un cadeau empoisonné

Cette proposition est en fait une tentative de marché de dupe : la possibilité d’interdire les OGM existait déjà avec l’option d’activer une clause de sauvegarde nationale, comme ce fut le cas en France en 2008 avec le MON 810. [...]

Cette proposition ne crée par de nouveau droit, en revanche, elle ouvre la porte à de nombreuses cultures OGM et à de potentielles contaminations transfrontalières, à de possibles distorsions de concurrence, à la disparition de l’agriculture biologique de régions européennes entières.
http://ogm.greenpeace.fr/la-commission-europeenne-veut-assouplir-la-reglementation-sur-les-cultures-d-ogm-en-europe-une-manoeuvre-pour-ouvrir-grandes-les-portes-de-l-union
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeLun 19 Juil - 15:09

L'Europe impopulaire - Page 12 Vache-folle

Bruxelles veut assouplir les précautions prises contre la vache folle

Vingt-quatre ans après son apparition, l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est sur le point de disparaître définitivement, annonce John Dalli, le commissaire européen chargé de la Santé.

L'ESB regroupe la maladie du prion et ses autres variantes transmissibles - tremblante du mouton, maladie de Creutzfeldt-Jakob.

En 2009 67 cas positifs ont été décelés dans l’UE (dont 18 en Espagne, 10 en France et 9 en Irlande...) mais Bruxelles propose d’assouplir les mesures prises pour faire face à l’épizootie. L’une des pistes envisagées est de mettre fin à l’abattage systématique du troupeau où un cas d’ESB est décelé.

Bruxelles suggère d’autoriser à la consommation humaine les animaux des troupeaux touchés, "pourvu qu’ils aient obtenu un test négatif avant d’entrer dans la chaîne alimentaire".

La Commission propose aussi de lever l’interdiction du recours à certaines farines animales pour l’alimentation des non ruminants comme les porcs, les volailles ou le poisson. Un porc pourrait ainsi à l’avenir à nouveau manger des farines de volaille...

Pas sûr que le consommateur soit très alléché...

Les modes de fabrication et de commerce de ces farines semblent des facteurs essentiels pour expliquer l'ESB.
L'ESB s'attaque aux cerveaux de certains primates, et donc a fortiori à ceux des hommes. La maladie peut être transmise à l'homme s'il consomme de la viande ou des tissus issus d'animaux contaminés. L'ESB transmise à l'être humain est alors dénommée variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et, comme chez les bovins, s'attaque de même au système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Cette maladie pose un problème de santé publique car il n'existe aucun traitement efficace.

Des éleveurs ont des stocks importants de farines animales contaminées et continuent à les utiliser pour des raisons économiques malgré les interdictions des pouvoirs publics.

Bruxelles semble aussi oublier que les animaux de ferme ne sont pas des animaux carnivores !

www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-vache-folle-en-voie-de-disparition-_3636-1448452_actu.Htm
www.france-info.com/monde-europe-2010-07-18-bruxelles-veut-assouplir-les-precautions-prises-contre-la-vache-folle-467055-29-30.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_Creutzfeldt-Jakob
www.vie-publique.fr/politiques-publiques/securite-alimentaire/esb-vache-folle/
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeMer 28 Juil - 20:21

L'Europe impopulaire - Page 12 Q4g30p65al6cen9ystq_thumb
Bové : «Les farines animales, un risque qui ne vaut pas le coup»

[...] José Bové, comme d'autres experts de l'agriculture, s'inquiète de la traçabilité de la filière et pense que «le risque ne vaut pas le coup» parce que les garanties manquent :
«[Si la Commission européenne autorise ces farines] on risque de les retrouver chez nous, même si on ne les autorise pas nous-mêmes.
On a déjà vu les gros fabricants britanniques de farines animales utiliser des filières pour passer par la Belgique, la Hollande, l'Espagne…»

Surtout l'ancien leader de la Confédération paysanne souhaite déplacer le débat et juge qu'«il n'est pas nécessaire de réintroduire les farines animales».
La Commission européenne serait selon lui prompte à céder aux pressions des «entreprises qui ne savent pas quoi faire de leurs stocks, et veulent rentabiliser les déchets», mais pas à se saisir du dossier politiquement. Comme l'a souligné l'AFP, «la principale organisation d'agriculteurs européenne, la Copa-Cogeca, s'est réjouie de ces propositions, en particulier concernant les farines animales et les tests».

José Bové propose que l'Europe produise elle-même les protéines végétales dont ses ruminants ont besoin :
«Il faudrait remettre en cause les accords de Blair-House signés en 1992 et par lesquels l'Europe a accepté de limiter son soutien aux cultures de protéine végétale et s'est engagée à importer du soja américain sans droits de douane.

Avec une meilleure utilisation du colza et une reconversion de seulement 7% des surfaces en céréales, on pourrait réduire nos importations de protéines animales de 41%, c'est le ministère de l'Environnement français qui le dit. Sauf que quand j'ai interpellé Barroso [président de la Commission européenne, ndlr] sur ce sujet, il s'est mis en colère et m'a dit qu'il ne remettrait jamais en cause ces accords.»

Le débat risque d'être chaud à la rentrée.
www.rue89.com/planete89/2010/07/27/bove-les-farines-animales-un-risque-qui-ne-vaut-pas-le-coup-160060

Les farines animales, c'est de l'animal mort déshydraté.
Ce qui clochait, c'est qu'on donnait des farines animales à des animaux... herbivores. Des farines à base de cervelle, où proliféraient les prions responsables de la maladie de la vache folle, de la farine de poule donnée aux poules.

Pourquoi envisage-t-on de retourner aux farines animales ?
Ce mode d'alimentation des animaux a été interdit dans l'Union Européenne en 2000. Depuis, on nourrissait les animaux avec des céréales. Or, le prix des céréales atteint des sommets depuis le début de l'année.
lepost.fr

Une telle réouverture n’est cependant pas sans danger en raison du risque de contaminations croisées entre l’alimentation réservée aux bovins, qui restera totalement exempte de farines et celle destinée aux autres animaux d’élevage. En 2007 comme en 2009, les rapports des agences sanitaires françaises avaient considéré que ce risque de mélanges était loin d’être nul. Cependant, la réintroduction de ces farines si honnies connaît quelques fervents supporteurs, notamment chez les éleveurs, qui se plaignent depuis plusieurs années de la cherté des aliments aujourd’hui dévolus aux porcs.
jim.fr

L'Europe impopulaire - Page 12 Img_copacogeca

Organisations membres de la Copa-Cogeca

Österreichischer Raiffeisenverband - ÖRV (Autriche)
Permanent Representation in Brussels
20-22, rue du Commerce
1 000 BRUXELLES
Belgium

AVEVE/Boerenbond (Belgique)
Permanent Representation in Brussels
Rue d’Arlon 82, 3ème étage
1040 BRUXELLES
Belgium

Agrární Komora České Republiky - AKCR (République tchèque)
Permanent Representation in Brussels
876, Chaussée d'Alsemberg
1 180 BRUXELLES
Belgium

Eesti Ühistegeline Liit - ECA (Estonie)
Permanent Representation in Brussels
61B, rue de Trèves
1 040 BRUXELLES
Belgium

Eestimaa Talupidajate Keskliit - ETK (Estonie)
Permanent Representation in Brussels
61B, rue de Trèves
1 040 BRUXELLES
Belgium

Confederation of Finnish Cooperatives - PELLERVO (Finlande)
Permanent Representation in Brussels
61, rue de Trêves 6th floor
1 040 BRUXELLES
Belgium

COOP de France
Permanent Representation in Brussels
1-2, Avenue des Arts, Bte 9
1210 BRUXELLES
Belgium

Deutscher Raiffeisenverband - DRV (Allemagne)
Permanent Representation in Brussels
47/51, rue du Luxembourg
1 050 BRUXELLES
Belgium

Panhellenic Confederation of Agricultural - PASEGES (Grèce)
Permanent Representation in Brussels
61, rue de Trèves - 6ème étage
1040 BRUXELLES
Belgium

Irish Co-operative Organisation Society Ltd. - ICOS (Irlande)
Permanent Representation in Brussels
61, rue de Trèves 7ème étage
1 040 BRUXELLES
Belgium

Legacoop Agroalimentare (Italie)
Permanent Representation in Brussels
20, rue Belliard
1 040 BRUXELLES
Belgium

FEDAGRI (Italie)
Permanent Representation in Brussels
32-bte 35, square Ambiorix
1 000 BRUXELLES
Belgium

CONFAGRI (Portugal)
Permanent Representation in Brussels
61, rue de Trèves r/ch
1 040 BRUXELLES
Belgium

Cooperativas Agro-alimentarias (Espagne)
Permanent Representation in Brussels
Rue de Trèves 61, RdCh
1040 BRUXELLES
Belgium

Lantbrukarnas Riksförbund - LRF (Suède)
Permanent Representation in Brussels
61, rue de Trèves
1 040 BRUXELLES
Belgium

www.copa-cogeca.be/Main.aspx?page=CogecaMembers&lang=e
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 30 Juil - 4:57

L'Europe impopulaire - Page 12 Arton166431-ada79

Alliance Rome-Moscou contre la liberté de conscience

Ce sont désormais 21 Etats membres du Conseil de l’Europe sur 47 qui contestent l’arrêt rendu par la Cour européenne des Droits de l’homme dans l’affaire des crucifix dans les écoles.

L’affaire enflamme l’Italie depuis plusieurs années. Mme Soile Lautsi avait demandé que la direction de l’école publique de ses enfants retire les crucifix de leurs salles de classe. Cela lui avait été refusé et le litige avait été porté en justice. En 2005, le tribunal administratif italien avait donné tort à la requérante au motif que «le crucifix est à la fois le symbole de l’histoire et de la culture italiennes, et par conséquent de l’identité italienne, et le symbole des principes d’égalité, de liberté et de tolérance ainsi que de la laïcité de l’Etat».

Cependant, le 3 novembre 2009, la Cour de Strasbourg avait condamné ce jugement, affirmant que «l’exposition obligatoire d’un symbole d’une confession donnée dans l’exercice de la fonction publique, en particulier dans les salles de classe, restreint le droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions ainsi que le droit des enfants scolarisés de croire ou de ne pas croire».

Contestant cette décision, l’Arménie, la Bulgarie, Chypre, la Grèce, la Lituanie, Malte, Monaco, la Roumanie, la Fédération de Russie et Saint-Marin ont déposé des mémoires devant la Cour, qui les a entendus le 30 juin 2010. Postérieurement à cette audience, l’Albanie, l’Autriche, la Croatie, la Hongrie, la Macédoine (ARYM), la Moldavie, la Pologne, la Serbie, la Slovaquie et l’Ukraine se sont joints à la contestation.

Cette soudaine fronde des exécutifs contre la Cour s’explique par l’alliance conclue entre le métropolite Hilarion (responsable des relations extérieures du Patriarcat orthodoxe de Moscou) au nom du patriarche Cyrille Ier et le pape Benoît XVI en mai dernier. Les Eglises séparées, catholique et orthodoxe, ont décidé d’unir leurs efforts contre la sécularisation des sociétés européennes.

www.voltairenet.org/article166431.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 27 Aoû - 15:44

L'Europe impopulaire - Page 12 2708_IlesBrit_inside
Le yacht club de l'île Virgin Gorda, Iles Vierges britanniques (Circumerro-stock/Flickr)

Le prêt suspect de l'Europe aux Iles Vierges britanniques

En parcourant l'un des nombreux quotidiens des Iles Vierges britanniques, je suis tombé sur cette nouvelle : l'Union européenne leur octroie un prêt de 800 000 euros pour la création d'un centre d'arts culinaires.

Bien que la somme soit, pour certains, modique, je m'interroge sur les possibles motivations d'un pareil prêt aux BVI (British Virgin islands), territoire off-shore de l'Empire britannique. J'avoue que je ne comprends pas encore comment il est possible que l'Union européenne puisse accorder le moindre prêt à ce territoire sans taxe de la couronne britannique.

Il est tout simplement invraisemblable d'octroyer si généreusement un pareil prêt à un archipel qui refuse la réciprocité des accords. Pour rappel, les citoyens des BVI bénéficient du passeport britannique et, dès lors, des avantages de l'Europe -la reconnaissance du permis de conduite…
Hélas, sans réciprocité : tout citoyen européen, voire sujet britannique, devra montrer patte blanche a l'immigration et, comme n'importe quel autre immigré, demander un permis de travail etc.

Le Premier ministre des BVI n'a pas hésité à qualifier de «généreuse» l'offre accordée par l'Union européenne. Le terme choisi est en deçà de la réalité : le budget annuel des Iles Vierges britanniques frisent les 250 millions de dollars pour 24 000 habitants, dont la moitié expatriés. Les BVI sont le cinquième pays le plus riche du monde, selon ce ratio budget/habitants.

Comment et qui a pu décider d'accorder ce prêt à un pays qui n'hésite pas à dépenser, par exemple, 750 000 dollars pour un feu rouge -et son retrait- ?

Une future coquille vide

Beaucoup de citoyens des BVI se sont interrogés sur le projet en lui-même. Pour effectuer une demande de prêt, il faut, en toute logique, avoir déterminé un budget. Pour cela, il faudra évaluer trois facteurs-clés :
• un planning,
• des ressources,
• et dans notre cas, un emplacement géographique.

Or, rien de tout cela n'apparaît dans ledit article : l'argent est là, et l'accord fraîchement signé, mais aucune information ou détail sur la date ou le lieu du chantier.

Et surtout pourquoi construire un centre d'arts culinaires aux BVI ? C'est là où le sujet devient localement passionnant.
1. On ne peut décompter que cinq à six restaurants dignes d'être ainsi qualifiés. Pourquoi former des chefs alors que l'ile n'a aucun débouché ?
2. La plupart des denrées alimentaires sont importées via les Etats-Unis -frais ou congelés-.Comment fournir à ce centre les produits nécessaires dans un pays où on peine à trouver du poisson, de l'agneau ou des moules ?
3. Le gouvernement défend ce projet pour attirer de possibles étudiants des autres îles.Encore faut-il avoir une certaine réputation -des professeurs, comme des locaux. Or, celle de l'île Tortola est franchement plus que médiocre dans les Caraïbes.
La meilleure analogie que je puisse trouver ? L'octroi d'un prêt à la création d'un vignoble en Somalie.

La récompense déguisée de l'Union européenne

Les habitants des Iles Vierges y voient clair, une inquiétude décelable pour la première fois depuis longtemps. Comment obtenir une rallonge financière européenne alors que le gouvernement annonçait, il y a quelques mois, le gel des salaires et de possibles licenciements au sein même du service public ?

Comment monter un projet de 2,2 millions de dollars tandis que l'hôpital public, en construction depuis cinq ans, creuse chaque année le déficit du pays ? Ce prêt est-il une récompense accordée aux BVI après qu'elles ont signé les accords de transparence économique ?

Toutes ces questions ont été transmises plus tôt à mon eurodéputé qui, j'espère, sera à même de me répondre.

Olivier E. Giron-Cadoux
www.rue89.com/2010/08/27/le-pret-suspect-de-leurope-aux-iles-vierges-britanniques-164130
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 28 Aoû - 18:46

L'Europe impopulaire - Page 12 1076295

Le Gers va saisir la Cour de justice de l'UE sur le maïs OGM

Philippe Martin, le président du Conseil général, estime que la Commission européenne outrepasse ses droits en autorisant les OGM sans vote du Parlement européen.

Le président PS du Conseil général du Gers Philippe Martin va saisir la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour faire annuler la décision de la Commission européenne d'autoriser la commercialisation dans l'UE de six variété de maïs OGM, a-t-on appris jeudi 26 août.

Le département du Gers reproche à la Commission européenne de violer le principe de précaution et d'outrepasser ses droits en autorisant des substances sans vote du Parlement européen.

Démocratie et transparence

La Commission a entériné le 28 juillet le commerce de ces maïs génétiquement modifiés utilisés pour l'alimentation humaine et animale, faute d'accord entre les Etats membres sur une position commune.

"Je mène une action politique autour de l'idée de la démocratie, de la transparence et du recul démocratique qui entoure ce genre de décision où les Etats sont complètement absents ou spectateurs", a-t-il ajouté, jugeant toutefois "le combat déséquilibré entre d'Artagnan et Barroso".

Philippe Martin, également secrétaire national adjoint à l'environnement au PS, est à la tête d'un département très mobilisé contre les OGM et très engagé dans l'agriculture bio.

Le ministère français de l'Agriculture a inscrit courant juillet le maïs OGM T25 au catalogue officiel des semences, en dépit de la suspension des cultures génétiquement modifiées en France depuis 2008. Il a souligné que l'autorisation visait la commercialisation mais pas la culture de cette variété de maïs.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20100826.OBS8998/le-gers-va-saisir-la-cour-de-justice-de-l-ue-sur-le-mais-ogm.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeMer 8 Sep - 13:03

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La Commission européenne hostile à une taxe sur les marchés financiers

Le conseil européen des ministres des finances s’est réuni pour débattre, notamment, de l’opportunité d’une taxe européenne sur les transactions financières.

Avant l’été, les États membres ont demandé à la Commission européenne une étude sur la faisabilité d’une telle taxe. Le travail réalisé par la Commission est d’une tonalité globalement hostile à une taxe sur les transactions financières pour des raisons strictement idéologiques car les arguments utilisés ne tiennent pas la route.
Karima Delli (ou Pascal Canfin) répond aux 5 principaux arguments de la Commission.

* Selon la Commission, une taxe sur les transactions financières (TTF) provoquera une plus grande volatilité sur les marchés financiers car elle entraînera une réduction du volume des transactions.

Ce que nous observons depuis les années 1970, c’est au contraire une augmentation parallèle du volume des transactions et de la volatilité des prix des actifs financiers, ce qui provoque des crises financières plus fréquentes. La baisse des volumes échangés devrait donc au contraire contribuer à diminuer la volatilité des cours.

* Pour la Commission, une TTF sur les produits dérivés pénalisera les entreprises européennes qui veulent couvrir leur risque sur ces marchés.

En réalité, il est tout à fait possible d’exonérer les entreprises non financières de cette taxe. Comme celles-ci ne représentent que 18 % des transactions sur ces marchés, l’immense majorité des produits dérivés peut être taxés sans nuire aux entreprises non financières.

* Pour la Commission, une TTF augmentera le coût de financement des entreprises européennes.

En réalité, l’instauration d’une TTF aura deux effets contradictoires. Si les investisseurs ne diminuent pas leur rendement, la TTF aura effectivement comme conséquence une augmentation des taux d’intérêt et donc du coût de financement des entreprises. Mais, à l’inverse, la TTF, en rendant la spéculation à court-terme moins profitable, va contribuer à orienter plus de fonds vers des investissements à plus long terme, ce qui entraînera une diminution des taux d’intérêts pour ces projets. Il est difficile de dire lequel de ces deux effets va l’emporter mais la réalité est en tout cas plus complexe que ne le laisse penser la Commission.

* Pour la Commission, il est compliqué de taxer les produits dérivés, qui représentent aujourd’hui l’essentiel des transactions, en raison de la diversité de ces produits.

En réalité, les produits dérivés vont devenir beaucoup plus transparents et davantage standardisés qu’ils ne le sont aujourd’hui grâce à la directive qui sera proposée par le Commissaire Barnier le 15 septembre. Il sera donc plus aisé qu’aujourd’hui des les identifier et de les taxer.

* Pour la Commission, il n’est pas évident qu’une TTF sera une taxe progressive qui touchera plus les riches que les pauvres.

En réalité, l’utilisation des marchés financiers est progressive par rapport aux revenus, ne serait-ce que parce que les plus pauvres n’ont pas d’épargne! Par ailleurs, les produits financiers utilisés par les classes moyennes sont en général les plus simples (livret A, obligations d’Etat…) et seuls les plus riches d’entre nous ont recours à des produits financiers utilisant massivement les produits dérivés. La TTF est donc un taxe redistributive. Enfin, si jamais cela était nécessaire, il est tout à fait possible d’envisager une sorte de franchise de TTF pour qu’un particulier ou une entreprise ne soit pas taxée en dessous d’un certain niveau de transactions.

Aucun des arguments avancés par la Commission n’est recevable. J’espère que les États n’utiliseront pas ce travail pour fuir leurs responsabilités. Nous aurons ce soir un début de réponse…

Commentaires

En revanche, un impôt européen pesant sur les couillons de citoyens comme envisagé dernièrement (y compris par nos propres élus), elle y est favorable.
Rédigé par : JK

Et toujours la logorrhée des écolos.... Vous étiez pourtant, et vous restez, les plus virulents à militer pour la pourriture eurocratique. 1- soit vous avez lu et parfaitement compris les textes du traité, et vous avez poursuivi votre campagne en racontant des mensonges.-- 2- soit vous n'avez pas compris les textes, vous avez continué à mentir, et vous êtes incompétents, et usurpez une fonction qui vous dépasse.-- dans les deux cas vous êtes coresponsables de tous les délires néolibéraux de la Dekretatur eurokratik. Et tout votre blabla ne sert à rien.
Je suis convaincu que cohn-bendit a sablé le champagne lors du viol du référendum par l'ignoble chanoine élyséen ; d'ailleurs le T-shirt et la main qu'il a tendus au nuisible barroso lors de sa réélection n'était pas un geste de courtoisie et de fair-play du perdant, mais de complicité. Vous êtes des internationalistes néolib authentiques serviteurs des fricnanciers rapaces. D'ailleurs aucun d'entre vous n'a eu le courage et l'honnêteté de reconnaitre les aspects les plus scandaleux et néfastes de votre eurocratie. [...]
Rédigé par : gaspadyin
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeMar 14 Sep - 14:47

En Europe, les États, sous la pression de la Commission européenne, du FMI et des agences de notation, appliquent avec une vigueur renouvelée des programmes de réformes et d’ajustement structurels qui ont dans le passé démontré leur capacité à accroître l’instabilité et les inégalités, et risquent d’aggraver la crise européenne.
L'Europe impopulaire - Page 12 UE_Crise

Des économistes « atterrés » lancent un manifeste

Ils sont économistes et se déclarent « atterrés » par l’archaïsme des politiques économiques européennes, élaborées sous la pression de la Commission européenne, du FMI et des agences de notation. Cette « orthodoxie néolibérale » risque bien d’accroître l’instabilité, les inégalités, et d’aggraver la crise européenne. Basta ! publie un extrait de leur manifeste, ouvert à signatures, qui dénonce de nombreux clichés, en particulier sur l’augmentation de la dette publique.
www.bastamag.net/article1170.html

Le « Manifeste d’économistes atterrés » est téléchargeable intégralement ci-dessous.

FAUSSE EVIDENCE N° 4 :

L’envolée des dettes publiques résulte d’un excès des dépenses

Michel Pébereau, l’un des « parrains » de la banque française, décrivait en 2005 dans l’un de ces rapports officiels ad hoc, une France étouffée par la dette publique et sacrifiant ses générations futures en s’adonnant à des dépenses sociales inconsidérées. L’État s’endettant comme un père de famille alcoolique qui boit au-dessus de ses moyens : telle est la vision ordinairement propagée par la plupart des éditorialistes. L’explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde est pourtant due à tout autre chose : aux plans de sauvetage de la finance et surtout à la récession provoquée par la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 : le déficit public moyen dans la zone euro n’était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l’a fait passer à 7% en 2010. La dette publique est passée en même temps de 66% à 84% du PIB.

Cependant la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens a d’abord été modérée et antérieure à cette récession : elle provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques, du fait de la faiblesse de la croissance économique sur la période, et de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans. Sur plus long terme la contre-révolution fiscale a continûment alimenté le gonflement de la dette d’une récession à l’autre.

Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales ». Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés, les hauts revenus et les patrimoines. Même si le poids relatif de ses déterminants varie d’un pays à l’autre, la hausse quasi-générale des déficits publics et des ratios de dette publique en Europe au cours des trente dernières années ne résulte pas principalement d’une dérive coupable des dépenses publiques. Un diagnostic qui ouvre évidemment d’autres pistes que la sempiternelle réduction des dépenses publiques.

Pour restaurer un débat public informé sur l’origine de la dette et donc les moyens d’y remédier nous mettons en débat une proposition :

Mesure n°9 : Réaliser un audit public et citoyen des dettes publiques, pour déterminer leur origine et connaître l’identité des principaux détenteurs de titres de la dette et les montants détenus.

FAUSSE EVIDENCE N° 5 :

Il faut réduire les dépenses pour réduire la dette publique

Même si l’augmentation de la dette publique résultait en partie d’une hausse des dépenses publiques, couper dans ces dépenses ne contribuerait pas forcément à la solution. Car la dynamique de la dette publique n’a pas grand’ chose à voir avec celle d’un ménage : la macroéconomie n’est pas réductible à l’économie domestique. La dynamique de la dette dépend en toute généralité de plusieurs facteurs : le niveau des déficits primaires, mais aussi l’écart entre le taux d’intérêt et le taux de croissance nominal de l’économie.

Car si ce dernier est plus faible que le taux d’intérêt, la dette va s’accroître mécaniquement du fait de « l’effet boule de neige » : le montant des intérêts explose, et le déficit total (y compris les intérêts de la dette) aussi. Ainsi, au début des années 1990, la politique du franc fort menée par Bérégovoy et maintenue malgré la récession de 1993-94 s’est traduite par un taux d’intérêt durablement plus élevé que le taux de croissance, expliquant le bond de la dette publique de la France pendant cette période. C’est le même mécanisme qui expliquait l’augmentation de la dette dans la première moitié des années 1980, sous l’impact de la révolution néolibérale et de la politique de taux d’intérêts élevés menée par Ronald Reagan et Margaret Thatcher.

Mais le taux de croissance de l’économie lui-même n’est pas indépendant des dépenses publiques : à court terme l’existence de dépenses publiques stables limite l’ampleur des récessions (« stabilisateurs automatiques ») ; à long terme les investissements et dépenses publiques (éducation, santé, recherche, infrastructures...) stimulent la croissance. Il est faux d’affirmer que tout déficit public accroît d’autant la dette publique, ou que toute réduction du déficit permet de réduire la dette. Si la réduction des déficits plombe l’activité économique, la dette s’alourdira encore plus. Les commentateurs libéraux soulignent que certains pays (Canada, Suède, Israël) ont réalisé de très brutaux ajustements de leurs comptes publics dans les années 1990 et connu immédiatement après un fort rebond de la croissance.

Mais cela n’est possible que si l’ajustement concerne un pays isolé, qui regagne rapidement de la compétitivité sur ses concurrents. Ce qu’oublient évidemment les partisans de l’ajustement structurel européen, c’est que les pays européens ont pour principaux clients et concurrents les autres pays européens, l’Union européenne étant globalement peu ouverte sur l’extérieur. Une réduction simultanée et massive des dépenses publiques de l’ensemble des pays de l’Union ne peut avoir pour effet qu’une récession aggravée et donc un nouvel alourdissement de la dette publique.

Pour éviter que le rétablissement des finances publiques ne provoque un désastre social et politique nous mettons en débat deux mesures :

Mesure n°10 : Maintenir le niveau des protections sociales, voire les améliorer (assurance-chômage, logement…) ;

Mesure n°11 : accroître l’effort budgétaire en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la reconversion écologique... pour mettre en place les conditions d’une croissance soutenable, permettant une forte baisse du chômage.

FAUSSE EVIDENCE N° 6 :

La dette publique reporte le prix de nos excès sur nos petits-enfants

Il est une autre affirmation fallacieuse qui confond économie ménagère et macroéconomie, celle selon laquelle la dette publique serait un transfert de richesse au détriment des générations futures. La dette publique est bien un mécanisme de transfert de richesses, mais c’est surtout des contribuables ordinaires vers les rentiers.

En effet, se fondant sur la croyance rarement vérifiée selon laquelle baisser les impôts stimulerait la croissance et accroîtrait in fine les recettes publiques, les États européens ont depuis 1980 imité les USA dans une politique de moins-disant fiscal systématique. Les réductions d’impôt et de cotisations se sont multipliées (sur les bénéfices des sociétés, sur le revenu des particuliers les plus aisés, sur les patrimoines, sur les cotisations patronales...), mais leur impact sur la croissance économique est resté très incertain. Ces politiques fiscales anti-redistributives ont donc aggravé à la fois, et de façon cumulative, les inégalités sociales et les déficits publics.

Ces politiques fiscales ont obligé les administrations publiques à s’endetter auprès des ménages aisés et des marchés financiers pour financer les déficits ainsi créés. C’est ce qu’on pourrait appeler « l’effet jackpot » : avec l’argent économisé sur leurs impôts, les riches ont pu acquérir les titres (porteurs d’intérêts) de la dette publique émise pour financer les déficits publics provoqués par les réductions d’impôts... Le service de la dette publique en France représente ainsi 40 milliards d’euros par an, presqu’autant que les recettes de l’impôt sur le revenu. Tour de force d’autant plus brillant qu’on a ensuite réussi à faire croire au public que la dette publique était la faute des fonctionnaires, des retraités et des malades.

L’accroissement de la dette publique en Europe ou aux USA n’est donc pas le résultat de politiques keynésiennes expansionnistes ou de politiques sociales dispendieuses mais bien plutôt d’une politique en faveur des couches privilégiées : les « dépenses fiscales » (baisses d’impôts et de cotisations) augmentent le revenu disponible de ceux qui en ont le moins besoin, qui du coup peuvent accroître encore davantage leurs placements notamment en Bons du Trésor, lesquels sont rémunérés en intérêts par l’impôt prélevé sur tous les contribuables. Au total se met en place un mécanisme de redistribution à rebours, des classes populaires vers les classes aisées, via la dette publique dont la contrepartie est toujours de la rente privée.

Pour redresser de façon équitable les finances publiques en Europe et en France nous mettons en débat deux mesures :

Mesure n°12 : redonner un caractère fortement redistributif à la fiscalité directe sur les revenus (suppression des niches, création de nouvelles tranches et augmentation des taux de l’impôt sur le revenu…)

Mesure n°13 : supprimer les exonérations consenties aux entreprises sans effets suffisants sur l’emploi

Signataires :
Philippe Askenazy (CNRS, Ecole d’économie de Paris) - Thomas Coutrot (Conseil scientifique d’Attac) - André Orléan (CNRS, EHESS) - Henri Sterdyniak (OFCE)
Arrow Le manifeste complet :
www.assoeconomiepolitique.org/spip.php?article140

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Extrait du
commentaire, sur Alternatives économiques, de Jean Gadrey, 66 ans, Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1.

J’ai immédiatement signé ce manifeste, en mentionnant toutefois une réserve. D’autres ont fait de même, avec diverses réserves qui ne remettent pas en cause les qualités et la force globales du texte […]

La tonalité générale du texte est en effet que l’un des grands défauts des logiques néolibérales est qu’elles nous privent de croissance, vue comme l’un des principaux moyens de sortie de crise et de progrès social. Or je ne crois pas que là soit le problème du néolibéralisme et de la financiarisation excessive. Il est exact que ces logiques sont néfastes pour la croissance en Europe, mais je défends (avec d’autres) l’idée que la recherche de la croissance est devenue néfaste et que très probablement la croissance prendra fin dans les pays « riches » dans les années ou décennies à venir, qu’on la poursuive ou pas. C’est l’objet d’un livre à paraître début octobre, sous le titre « Adieu à la croissance ».
www.alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2010/09/10/le-manifeste-des-economistes-atterres/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeMer 29 Sep - 15:59

L'Europe impopulaire - Page 12 1417745_3_4f6f_des-dizaines-de-milliers-de-travailleurs
À Bruxelles, les syndicats européens font bloc pour une "Europe sociale"

Plusieurs dizaines de milliers de personnes étaient attendues, mercredi 29 septembre en début d'après-midi, dans le centre de Bruxelles, pour une grande manifestation européenne contre les mesures d'austérité prises, ou envisagées, dans de nombreux États. La Confédération européenne des syndicats (CES) espérait mobiliser 100 000 manifestants venus d'une trentaine de pays, mais principalement de Belgique, de France et d'Allemagne. En additionnant les actions menées simultanément dans divers pays, les syndicats évoquent le plus vaste mouvement social européen jamais organisé contre des mesures envisagées par l'Union européenne (UE).

Les syndicats devaient rencontrer notamment José Manuel Barroso, le président de la Commission, et Yves Leterme, le premier ministre belge qui exerce actuellement la présidence tournante de l'UE. Ils réclament, entre autres, une taxation des transactions financières et une coordination des politiques fiscales au sein de l'Union. Plus généralement, ils appellent à une véritable "Europe sociale" et reprochent au pouvoir européen de ne se préoccuper que des déficits et de la position concurrentielle des États membres alors que les inégalités ne cessent de croître.

RISQUE DE NOUVELLE RÉCESSION

"La politique sociale ne peut pas se limiter à l'assouplissement de la législation sur le travail, ce qui ne créera pas d'emplois ou de croissance", affirme John Monks, secrétaire général de la CES. Selon lui, le fait de réduire les dépenses publiques alors que l'économie ne redémarre pas pourrait provoquer une nouvelle récession. Les délégations françaises entendaient, elles, insister plus spécifiquement sur le thème des retraites.

Les syndicats européens n'ont pas choisi la date du 29 septembre au hasard puisque c'est le jour où la Commission de Bruxelles annonçait précisément des réformes du Pacte de stabilité avec, à la clé, des sanctions contre les États trop endettés. Des mesures de "prévention" et de "correction" censées remédier à des situations comme celles qu'a connues la Grèce, avec, aussi, un renforcement de la surveillance des politiques macro-économiques menées par les différentes capitales.

Parallèlement, la "task force" européenne sur la gouvernance économique, présidée par Herman Van Rompuy, le président permanent du Conseil européen, poursuit ses travaux en vue du prochain conseil des chefs d'État et de gouvernement, les 28 et 29 octobre.

Jean-Pierre Stroobants
www.lemonde.fr/europe/article/2010/09/29/a-bruxelles-les-syndicats-europeens-font-bloc-pour-une-europe-sociale_1417559_3214.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 2 Oct - 19:33

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Le sauvetage des banques grève les comptes publics
"L'opposition réclame des précisions sur le programme budgétaire pour les quatre ans à venir", titre le quotidien de Dublin.

www.courrierinternational.com/breve/2010/10/01/le-sauvetage-des-banques-greve-les-comptes-publics

Europe. Le spectre de la crise resurgit

Nouvelles inquiétudes en Europe, où le spectre de la crise resurgit. L'Irlande vient d'annoncer un déficit de 32% du PIB et l'Espagne a vu sa note dégradée par une agence de notation.

«Les chiffres sont horribles»
Le gouvernement irlandais a en effet indiqué, hier, que le déficit public du pays atteindrait 32% du PIB cette année, du jamais-vu en zone euro. Du coup, la dette publique irlandaise va s'envoler à 98,6% du PIB, cette année, en données brutes, contre 64%, fin 2009. Ce déficit historique est lié aux nouvelles aides que Dublin va devoir fournir à son secteur bancaire naufragé, qui croule sous les pertes en raison de créances pourries accumulées avant la crise financière, au temps où les banques irlandaises finançaient des chantiers immobiliers à tout-va. «Le peuple irlandais a le droit d'être en colère contre les banquiers qui ont prêté sans relâche sur une période de temps considérable», a assuré le ministre des Finances, Brian Lenihan.

L'Espagne inquiète aussi.
L'agence de notation Moody's lui a retiré, hier, sa note maximale «AAA»
, invoquant la «détérioration considérable de la solidité financière du gouvernement». Cela risque de renchérir le coût d'emprunt pour Madrid.
www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/monde/europe-le-spectre-de-la-crise-resurgit-01-10-2010-1067520.php

Les saignées irlandaise et portugaise en préparation

Les taux des titres de la dette des États irlandais et portugais étaient hier au plus haut depuis dix ans, lors de la création 
de la zone euro. Signe que l’Irlande et le Portugal rencontrent 
de plus en plus de difficultés pour financer leur dette 
sur les marchés financiers, à l’image de ce qui est arrivé à la Grèce au début de cette année. Les taux longs irlandais s’inscrivaient ainsi ce mardi à 6,59 % et les portugais à 6,51 %. Ces taux sont plus de 4 points supérieurs à ceux dont bénéficient la France et l’Allemagne. Cette information est d’autant plus inquiétante pour les citoyens des deux pays qu’elle advient au moment où les exécutifs établissent les budgets pour l’année 2011. Au Portugal, sous la menace d’une crise politique, notamment sur la question des finances publiques, 
les taux auxquels emprunte l’État pourraient encore croître.
www.humanite.fr/28_09_2010-les-saign%C3%A9es-irlandaise-et-portugaise-en-pr%C3%A9paration-454448


23 juillet 2010
Le Comité européen des contrôleurs bancaires (CECB), la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne se félicitent des résultats tout juste publiés des tests de résistance des banques préparés et réalisés à l'échelle de l'UE par le CECB et les autorités nationales de surveillance, en étroite coopération avec la BCE.
http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/10/356&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 2 Oct - 19:47

L'Europe impopulaire - Page 12 95de8348-968e-11df-a020-58c8e0a12ee3

La Commission européenne ou l’inquisition au service des marchés financiers

Une dépêche de l’Agence France Presse de ce jour à 15h35 nous annonce ce que nous pressentons depuis des semaines. Le Fonds Monétaire International, comme la Commission européenne et la pieuvre bancaire Goldman Sachs (celle qui a précipité la Grèce dans le gouffre), insistent pour accentuer les politiques d’austérité contre les peuples.

Dans ce contexte, alors que de nombreux économistes du monde entier démontrent les effets négatifs des plans d’austérité pour une relance durable, le Fonds Monétaire International n’hésite pas à appeler à la nécessité de « purges » parce que, prétend-il, « les sacrifices à court terme devraient déboucher sur des gains à long terme ». Autrement dit, nous sommes entrés vraisemblablement dans une nouvelle phase de la crise avec de nouvelles pressions encore plus accrues de la finance internationale contre les États. D’ailleurs il nous est dit aujourd’hui que la contre-réforme des retraites telle qu’elle est prévue par le gouvernement doit encore être aggravée parce que les financements à long terme ne sont pas assurés. Une petite musique se développe également sur la pérennité du financement de la protection sociale.

Cette fin de semaine marque un tournant avec l’accélération des plans d’austérité dans la quasi-totalité des pays de l’Union européenne, de l’Irlande au Portugal, de l’Espagne à la France, ainsi que dans les pays de l’Europe de l’Est. Et la commission européenne accélère de son coté les pressions sur les États pour obliger à réduire les dépenses sociales et publiques utiles.
[...]
http://patricklehyaric.net/2010/10/01/la-commission-europeenne-ou-l-inquisition-au-service-des-marches-financiers/

Bien que non élu, ni ministre
Claude Guaino exclut une restructuration de la dette grecque

Guaino participait le 29 septembre à Athènes à un débat public sur les conséquences de la crise.
Selon le conseiller de sarkozy, si la Grèce, sauvée au printemps de la faillite par un prêt de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI), devait faire défaut sur le paiement de sa dette, cela "mettrait en danger la zone euro tout entière et sans doute même au-delà".

Depuis la rentrée, le gouvernement grec, appuyé par plusieurs responsables européens et du FMI, a également exclu à plusieurs reprises un scénario de restructuration de la dette colossale du pays, qui a atteint 300 milliards d'euros (environ 115% du PIB), face au scepticisme des marchés concernant la solidité financière de la Grèce.
Le gouvernement grec a mené récemment une tournée de séduction auprès des marchés financiers européens pour leur présenter les premiers résultats de sa politique d'austérité destinée à assainir les finances publiques.
www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00285055-grece-un-proche-de-sarkozy-exclut-une-restructuration-de-la-dette.htm
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 2 Oct - 19:53

L'Europe impopulaire - Page 12 W300px_2509-greece-riots
Grèce : Les conducteurs de camions et de chemin de fer en grève

18 septembre 2010.
Le «siège d’Athènes» a commencé lundi avec des centaines de camions bloquant une grande partie des entrées d’autoroute nationale au nord et au sud d'Athènes .
Dans le même temps, malgré une décision de la Haute Cour qui a déclaré leur action illégale, l’Union des chemins de fer a arrêté tous les transports par train, en réponse à des plans de privatisation de l’OSE, le monopole ferroviaire public dans le cadre des mesures d’austérité.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article106474

22 septembre
Les routiers grecs continuent d'assiéger le Parlement
‎http://fr.euronews.net/2010/09/22/les-routiers-grecs-continuent-d-assieger-le-parlement/

25 septembre
Grèce : affrontements entre routiers et policiers

Cela s’est passé ce vendredi dans le port du Pirée, à Athènes. Les routiers, en grève depuis deux semaines, ont voulu empêcher le déchargement de ferries. La police anti-émeutes est intervenue, ce qui a donné lieu à un face-à-face musclé.

Les chauffeurs de camions sont mobilisés car ils dénoncent une loi récemment adoptée par le Parlement grec. Cette loi prévoit l’ouverture du secteur routier à la concurrence. C’est une exigence posée par l’Union européenne et le Fond monétaire international.
http://fr.euronews.net/2010/09/25/grece-affrontements-entre-routiers-et-policiers/

30 septembre
Les chauffeurs routiers grévistes menacés de prison
Le gouvernement socialiste grec a menacé de prison jeudi les chauffeurs routiers en grève contre les mesures d'austérité s'ils refusent de se plier à un ordre de reprendre le travail.

Un texte approuvé par 53 voix contre 46 au Parlement verrait les grévistes réfractaires privés de leur licence et passibles de peines allant jusqu'à trois ans d'emprisonnement.

Des chauffeurs routiers sont en grève depuis le 13 septembre, perturbant les livraisons et entraînant des pertes quotidiennes de cinq millions d'euros pour les entreprises, selon des chiffres diffusés par des groupes commerciaux.
Ils s'opposent aux dispositions de libéralisation du transport routier qui suppriment les règles restrictives d'octroi de licence pour les chauffeurs routiers. La Grèce a promis de réformer le marché du travail dans le cadre des mesures d'austérité consenties en échange du plan de soutien du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne de 110 milliards d'euros.

Les partis d'opposition ont tous voté contre le texte, estimant qu'il violait le droit des Grecs à manifester. "C'est une action dangereuse. Je n'ai jamais rien vu de tel", a lancé le parlementaire de gauche Fotis Kouvelis. […]
http://fr.news.yahoo.com/3/20100930/twl-grece-crise-financiere-manifestation-1be00ca.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 2 Oct - 20:08

L'Europe impopulaire - Page 12 Fmi

Le spectre de la crise économique revient pour calmer l’agitation sociale

Conformément à nos prévisions, une nouvelle phase de la crise économique est en train de s’abattre sur l’Europe. La dégradation de la note de l’Espagne ainsi que l’annonce d’un déficit exorbitant de l’Irlande interviennent au lendemain d’une vaste mobilisation sociale dans treize pays européens.

Les manifestations organisées dans plusieurs capitales européennes mercredi témoignent de la crainte qu’ont les travailleurs européens de devoir payer le prix fort de la crise économique.

Le point d’orgue de la journée aura été la manifestation centrale de Bruxelles, qui a réuni, selon la Confédération européenne des syndicats (CES), entre 90.000 et 100.000 personnes issues de 30 pays.
Egalement, l’Espagne aura connu sa première grève générale depuis huit ans. Les syndicats CC.OO et UGT ont chiffré à 70% environ le nombre de grévistes (2). Ils ont précisé que si ce chiffre était confirmé, cela voudrait dire que le mouvement a été suivi par 10 millions de salariés sur les 15 millions que compte le pays.

Réponse immédiate de Moody’s
La dégradation de la note de la dette espagnole par l’agence de notation Moody’s, qui est intervenue au lendemain de cette grève générale, sonne comme un avertissement. Sa note passe en effet de « Aaa » à « Aa1 », ce qui va immanquablement entraîner une hausse des taux d’emprunt du pays. […]

Manœuvre cynique
Le retour du spectre de la crise des États et la chute de la monnaie unique qui en découlera ne manquera pas de profiter au projet de gouvernement économique européen, pour lequel la Task force présidée par Herman Van Rompuy doit rendre son rapport aux chefs d’État ou de gouvernement lors du sommet des 28 et 29 octobre à Bruxelles. Comme l’avions indiqué dans nos précédents articles (4), l’idée centrale de ce projet consistera à mettre un terme à la souveraineté économique des pays membres.
www.mecanopolis.org/?cat=3238

L'Europe impopulaire - Page 12 Arton313-6c0c9
Pébereau, conseiller de Sarkozy, est promoteur de la gouvernance mondiale

"La gouvernance mondiale s’impose aux États" tel est le titre de l’article de Michel Pébereau dans le magazine Challenges d’octobre 2009.

Le président de BNP Paribas y déclare que "jamais le besoin d’une gouvernance mondiale n’a été aussi manifeste" et que "tout cela suppose que les États acceptent certains transferts de souveraineté. Les opinions publiques n’y sont guère préparées. Dans ce domaine, l’Europe a un savoir-faire à proposer, qui a permis la création de la BCE et de l’euro, deux indéniables succès".
www.xn--lecanardrpublicain-jwb.net/spip.php?article313
www.capital.fr/archive/view/63076/FI


La dictature de l’aristocratie financière doit faire place à la souveraineté de la majorité

Les syndicats grecs et le premier ministre social-démocrate George Papandreou ont réagi rapidement aux ordres des financiers que représentent l’Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI). Alors que les syndicats, dirigés par le parti de Papandreou, PASOK, organisaient des protestations inoffensives de 24 heures, ce dernier faisait voter une série d’attaques représentant une stupéfiante réduction moyenne de 30 pour cent du niveau de vie des travailleurs grecs.

Tel est le projet de l’UE-FMI, non seulement pour la Grèce mais pour l’ensemble des pays développés, y compris la France.

En Europe, chaque action de la classe ouvrière risquant sérieusement de perturber la poussée des banques pour imposer la rigueur a été brutalement réprimée. L’armée a été utilisée en Grèce pour briser la grève des chauffeurs routiers. En Espagne, les grèves des travailleurs du métro de Madrid et des contrôleurs du ciel ont dû faire face à des menaces d’un déploiement de l'armée.

La question à laquelle les travailleurs sont confrontés est la suivante : quelles nouvelles perspectives et formes d’action ouvrent une voie à la classe ouvrière lui permettant d'aller de l'avant ?
www.wsws.org/francais/News/2010/sep2010/mani-s06.shtml
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeDim 3 Oct - 18:56

L'Europe impopulaire - Page 12 167364-barroso-frattini-barrot-une-jpg_67483
Barroso, Franco Frattini et Barrot en 2004 (VIRGINIA MAYO/AP/SIPA)

Le Sage Jacques Barrot défend son parachute doré européen

Les ex-commissaires européens bénéficient d'une étrange allocation chômage : ils touchent une indemnité généreuse pendant trois ans, même s'ils ont retrouvé un emploi. C'est le cas de Jacques Barrot, désormais membre du Conseil constitutionnel.

La Commission européenne était restée discrète sur cette indemnité. Jeudi 23 septembre, le Financial Times Deustchland a révélé que dix-sept anciens commissaires en bénéficiaient. [...]

« Leur faciliter le retour sur le marché du travail »

Le dispositif remonte à un règlement européen de 1967 :
* Après avoir quitté leurs fonctions, les commissaires et juges européens bénéficient d'une « indemnité transitoire » pendant trois ans.
* L'indemnité représente 40% de leur rémunération s'ils sont restés en poste moins de deux ans, 45% jusqu'à trois ans, et 50% au-delà.
* S'ils retrouvent un emploi, l'indemnité est cumulable avec la nouvelle rémunération, mais elle est plafonnée : le total ne peut pas dépasser le montant de l'ancienne rémunération.

L'objectif serait à la fois social et moral. L'indemnité doit « leur faciliter le retour sur le marché du travail » et les aider à « maintenir leur indépendance », explique un porte-parole cité par l'AFP. Avec ce soutien financier, il leur serait plus facile de résister aux offres des lobbyistes et des multinationales voulant profiter de leurs carnets d'adresses et de leur connaissance de la politique européenne.

Deux arguments à première vue convaincants. Sauf que les bénéficiaires n'ont pas eu de mal à revenir sur le marché du travail, et que certains d'entre eux ne respecteraient pas strictement la séparation entre leurs anciens et leurs nouveaux jobs.

Jacques Barrot a droit à plus de 11 000 euros

Le Français Jacques Barrot est dans le premier cas. Plusieurs fois ministre, le centriste a été vice-président de la Commission européenne de 2004 à 2010. A son retour à Paris, il a été nommé membre du Conseil constitutionnel.

Selon nos calculs, il a droit à une « indemnité transitoire » de 11 250 euros par mois :
* La rémunération brute d'un vice-président de la Commission s'élève à 22 500 euros.
* Jacques Barrot est resté assez longtemps en poste pour bénéficier d'une indemnité de 50%.
* Avec sa rémunération au Conseil constitutionnel, il ne dépasse pas le plafond prévu par la Commission.

Un membre du Conseil constitutionnel reçoit en effet une indemnité égale à la deuxième plus haute rémunération de la fonction publique, soit près de 6 339 euros par mois.

Jacques Barrot : « J'ai le droit à ces indemnités »

Contacté par Rue89 en fin de semaine dernière, Jacques Barrot nous a répondu par courrier électronique ce lundi 27 septembre […]
Jacques Barrot a raison : il a parfaitement « le droit à ces indemnités transitoires », même si sa nomination au Conseil constitutionnel lui assure un emploi fixe pour neuf ans.

Au passage, il tacle sans les nommer quelques-uns de ses anciens collègues bruxellois. Ils sont aussi la cible de l'association Alter-EU, qui soupçonne une partie des commissaires passés dans le privé de conflits d'intérêts.
Par exemple, le Maltais Joe Borg, ancien commissaire à la Pêche et aux Affaires maritimes, qui a rejoint un cabinet de lobbying intervenant dans ces domaines.
www.rue89.com/2010/09/28/le-sage-jacques-barrot-defend-son-parachute-dore-europeen-168470
www.alter-eu.org/conflicts-of-interest-former-commissioners-relevant-documents


INDEMNITÉS - Le confortable régime des commissaires européens

Heureux comme un ex-commissaire européen. Bénéficiant au cours de leur mandat de cinq ans d'un revenu mensuel de 20.300 euros, auxquels s'ajoutent quantité d'indemnités - de résidence, à hauteur de 15 % du traitement de base, de représentation (911 euros) -, les membres de la Commission peuvent aussi compter sur un généreux système "d'indemnités transitoires", une indemnité de chômage à faire pâlir d'envie à Pôle Emploi.

Jacques Barrot concerné

Parmi les bénéficiaires du système, on trouve ainsi un chef d'État (Dalia Grybauskaité, actuelle présidente de Lituanie), deux ministres des Affaires étrangères (l'Italien Franco Frattini et le Chypriote Markos Kyprianou), un membre du Conseil constitutionnel (le Français Jacques Barrot) et des eurodéputés (le Belge Louis Michel, la Polonaise Danuta Hubner).

Certains se sont reconvertis dans le secteur privé, dans des domaines en relation avec leur ancienne activité. C'est le cas par exemple de Meglena Kuneva. La Bulgare était chargée des droits des consommateurs. De son poste au conseil d'administration de BNP Paribas, elle défend aujourd'hui les intérêts de la grande banque française.
L'ancien commissaire chargé de la Pêche, le Maltais Joe Borg, reconnaît toucher chaque mois 11.000 euros de la Commission. Il a rejoint en juillet une société de lobbying bruxelloise, la Fipra, active notamment dans le domaine maritime.

Un autre ancien commissaire est dans le collimateur de plusieurs ONG anticorruption. Autrefois chargé de la politique d'élargissement de l'Union - notamment du délicat dossier turc - puis de l'Industrie, l'Allemand Günter Verheugen a rejoint l'Union des chambres de commerce turques. Puis il a monté une entreprise de conseil spécialisée dans les politiques européennes, The European Experience Company. Contrairement au code de conduite mis en place pour et par les commissaires européens, Gunter Verheugen n'en a informé que tardivement son ancien employeur, lorsque la presse allemande s'est emparée du sujet.

La plate-forme d'ONG "Alter-EU" a lancé une pétition en ligne pour réclamer l'interdiction de toute activité de lobbying pour les anciens commissaires.
www.lepoint.fr/monde/indemnites-le-confortable-regime-des-commissaires-europeens-23-09-2010-1240506_24.php
L'Europe impopulaire - Page 12 8_2809_barrot_inside
Chargé des transports à Bruxelles (DG TREN), Jacques Barrot signe avec les États-Unis un accord d'ouverture des relations aériennes transatlantiques.
C'est au titre de ses fonctions de secrétaire général du Centre des Démocrates Sociaux (CDS) qu'il sera condamné, aux côtés de Pierre Méhaignerie et de Bernard Bosson, pour «recel d'abus de confiance», en raison du financement irrégulier du CDS (s'agissant de faits antérieurs à la loi de 1990 sur le financement des partis politiques, sa peine sera aussitôt annulée du fait de l'amnistie du 3 août 1995)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Barrot
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeLun 11 Oct - 9:17

L'Europe impopulaire - Page 12 1286775191
L'économiste avait obtenu le prix de la Banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel en 1988
(©️ AFP Gerard Fouet)


Libéral et protectionniste
Le prix Nobel d'économie Maurice Allais s'opposait à l'UE du traité de Maastricht

Décédé dans sa centième année, Maurice Allais, seul lauréat français du prix Nobel d'économie, avait été profondément marqué par la crise des années 30 et se définissait sur la fin de sa carrière comme un "libéral socialiste". Il avait été critique contre le traité de Maastricht, qu'il jugeait trop marqué par le libre-échange. Critique qu'il renouvellera en 2005 contre le traité instaurant une constitution pour l'union européenne.

Ces prises de position accompagnent sur ses dernières années un virage vers un protectionnisme tempéré, notamment à l'échelle européenne. Alors même qu'il côtoyait la fine fleur du libéralisme dans ses jeunes années -notamment Friedrich Hayek et Milton Friedman, avec lesquels il fondera la société du Mont Pélérin, l'un des plus influents think-tanks de l'après-guerre en faveur du libre-échange.

Régulation

"Maurice Allais n'était pas seulement un chercheur théoricien, c'était aussi un savant qui prenait part au débat public. Evil or Very Mad Il s'était depuis longtemps élevé contre certaines dérives de la mondialisation (et) était un ardent défenseur de la réforme du système monétaire international", souligne le communiqué de la Présidence de la République rendant hommage à l'économiste.
L'Europe impopulaire - Page 12 Sarkozy-sur-la-route-du-tour-2010.1279562674
"Après la crise que le monde a connue, les travaux de Maurice Allais restent d'une grande actualité et démontrent la nécessité de l'action publique pour réguler l'économie de marché", conclut le texte.

«Cimetière d'usines»

"C'est le krach de 1929 qui m'a poussé à faire de l'économie " avait-il affirmé à l'AFP, en 1988, lorsqu'il avait été couronné par la Banque de Suède.

"J'étais aux États-Unis en 1933, à ce moment-là c'était un cimetière d'usines. C'est une question que j'ai essayé d'approfondir et de comprendre", avait dit alors cet économiste.

Fils de crémiers parisiens, né le 31 mai 1911, il avait connu une enfance qu'il qualifiait de "très pauvre". "Mon père est mort au front durant la Première Guerre mondiale, et j'ai fait des études de bric et de broc", avait-il confié à l'AFP.

Brillant élève, il intégra la prestigieuse École Polytechnique en 1931 d'où il sortit major en 1933. "Au départ, j'aurais voulu faire de la physique, mais à l'époque, le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) n'existait pas, et je suis donc devenu ingénieur de l'État après un passage a l'École des Mines ", confiait-il.

Ses premiers travaux l'avaient orienté vers les sciences du concret et les expériences de physique fondamentale sur lesquelles il publiera de nombreux ouvrages notamment sur les oscillations pendulaires et les lois de la gravitation. Tout au long de sa vie, il restera un physicien contrarié, alors que ses théories économiques lui vaudront la récompense suprême.

«La mondialisation ne profite qu'aux multinationales»

Ses travaux ont essentiellement porté sur le développement de l'économie mathématique, notamment dans le domaine de la théorie de l'équilibre général, de la théorie du capital, de la théorie des choix, et de la théorie monétaire.

Pionnier des analyses monétaires macrodynamiques, l'économiste a fait autorité pour ses études théoriques du risque, illustrées par son célèbre paradoxe: "moins le risque est grand, plus les spéculateurs fuient".

Chercheur théoricien, Maurice Allais prenait aussi part au débat public, publiant dans de nombreux journaux. S'il se définissait comme un "chantre du libéralisme", il précisait ne pas avoir identifié ce dernier avec "laissez-fairisme".

A plusieurs reprises, il s'était élevé contre certaines dérives de la mondialisation.

"La mondialisation ne peut qu'engendrer partout instabilité, chômage, injustices, désordres et misères de toutes sortes, et elle ne peut que se révéler finalement désavantageuse pour tous les peuples", s'insurgeait-il il y a encore quelques années dans la presse.

"Une mondialisation généralisée n'est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable. La mondialisation, on ne saurait trop le souligner, ne profite qu'aux multinationales. Elles en tirent d'énormes profits", disait-il.

Auteur de nombreuses études d'économie théorique et appliquée et d'une quarantaine de livres, dont un "Traité d'économie pure" (1994) ou "Erreurs et impasses de la construction européenne (1992), il était retraité depuis 1980.
www.liberation.fr/economie/01012295576-deces-de-maurice-allais-prix-nobel-liberal-et-protectionniste

Un prix Nobel... téléspectateur
qui avait écrit une Lettre aux Français

https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/nobel-francais-deconomie-maurice-allais-flingue-le-neo-liberalisme-t362.htm#3881
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeLun 18 Oct - 13:48

L'Europe impopulaire - Page 12 Eurosatory1-300x172
L'Union européenne a consacré 386 milliards de dollars aux dépenses militaires

Malgré la crise, ce sont 386 milliards de dollars que l’Europe a dépensés en 2009 pour les budgets militaires, pour la défense.

Si l’Europe peut trouver autant d’argent pour ses armées, comment a-t-elle le culot d’imposer des plans d’austérité ?

Comme nous le savons tous, si la situation économique est catastrophique, c’est parce nos gouvernements sont soumis aux grands groupes financiers et aux banques. L’Europe, tout comme les États-Unis, livre les économies nationales aux spéculateurs et c’est purement et simplement une trahison vis-à-vis des citoyens.

Si l’on prend le cas de la Grèce, premier pays touché par la crise actuelle, il faut savoir que si l’Europe a accordé un prêt à ce pays pour s’en sortir, en coulisse, des négociations se faisaient pour l’achat de matériel militaire par la Grèce à la France et l’Allemagne grâce à ce prêt ! On pourrait appeler ça «Argent contre armes». C’est tout simplement immoral.

Et qui paie pour tout ça ? L’Europe. Mais l’Europe, c’est vous, c’est moi, c’est nous. Les banques, sur le point de faire faillite, ont été renflouées par les citoyens, ensuite, ces mêmes banques se sont attaquées à L’Europe, et maintenant, nous devons, nous, simples travailleurs, serrer la ceinture pour renflouer les caisses des États. Où est la morale dans tout ça ? Comment pouvons-nous encore faire confiances aux politiciens et à l’Union Européenne ? C’est impossible !

Cette crise s’étend sur toute l’Europe, et la Belgique sera touchée elle aussi. Ne vous imaginez pas que vous n’aurez pas droit à votre plan d’austérité. L’appel au FMI signifie ni plus ni moins que la réduction des salaires, la réduction des pensions, la réduction des allocations de chômage, la privatisation des services publics, l’alourdissement de la fiscalité et autre joyeusetés.

Comme on peut le lire dans un article de Mecanopolis, « La situation de la Grèce, liée au surendettement, n’est pas sans rappeler celle des pays du Tiers-Monde lors de la crise de la dette de 1982. En effet, pour pouvoir faire face à leurs obligations financières, les pays du Sud, en quasi cessation de paiements, ont été « aidés » par le FMI et par la Banque mondiale. Ces institutions ont accordé des prêts aux pays du Sud afin qu’ils puissent rembourser leurs banques créancières. Lesdites banques ont ainsi pu transférer au FMI et à la Banque mondiale une bonne partie de leurs créances « pourries » (ou « actifs toxiques » en langage politiquement correct). En contrepartie, les pays « aidés » se sont vus imposer des programmes d’ajustement structurel, traduction du consensus de Washington d’inspiration néolibérale monétariste. ». Le titre de cet article était « La Grèce préfigure la Tiers-Mondialisation de l’Europe ».

Et pourtant en 2009, l’Europe, dont la Belgique, a trouvé les ressources pour dépenser plus de 380 milliards de dollars pour ses armées
http://desobeissance-civile.be/2010/08/belgique-europe-crise-armees/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 22 Oct - 10:53

L'Europe impopulaire - Page 12 1687646637
Rapport Berès sur la crise : le PS et les Verts pactisent avec la droite au Parlement européen !

Le rapport de Pervenche Berès[1] sur les recommandations concernant les mesures et initiatives à prendre dans le cadre de la crise financière économique et sociale a été voté ce matin [21 octobre] au Parlement Européen.

Depuis des mois, les mobilisations syndicales et populaires se succèdent en France et en Europe, pour s'opposer à la casse des droits et acquis sociaux, à la privatisation des retraites et de la sécurité sociale, au gel des salaires et des retraites, pour refuser de faire payer aux peuples une crise dont ils ne sont pas responsables.

Si ce rapport s'émeut de la crise et tente de "moraliser le marché"[2], il soutient les plans d'austérités dans les différents pays Européens. L'ensemble du rapport constitue en effet un éloge au pacte de stabilité et demande des mesures plus contraignantes encore, assorties de sanctions aux états membres et l'obligation de réduire les déficits[3].

C'est pourtant tout le contraire qu'il faudrait faire. En effet, depuis de nombreuses années au nom de la recherche du profit, on a compressé les salaires, diminué les impôts et cotisations des entreprises et des banques pour accroître la part des richesses revenant aux prélèvements financiers (intérêts et dividendes). Se faisant on fait grossir les déficits publics, on a recouru à l'emprunt sur les marchés financiers, on a favorisé l'essor des placements financiers et de la spéculation. Pendant ce temps le crédit à été rationné pour l'emploi et les productions nationales tandis qu'il a été facilité pour les OPA et les exportations de capitaux, la politique monétaire de la BCE n'ayant servit qu'à défendre le taux de profit. C'est cette logique qui est responsable de la crise systémique que nous vivons.

Hier encore, ce sont 3,5 millions de personnes qui manifestaient en France contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement Sarkozy. Pourtant le rapport " considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, [...] considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées"[4].

Ce n'est ni plus ni moins que la fin de la retraite par répartition et le soutien à la politique de Sarkozy que nous proposent les socialistes et les verts en votant ce rapport!

On ne peut pas s'élever contre ces mesures en France et les préconiser au niveau Européen. […]

Jacky Henin (Front de Gauche, PCF)
http://mcvergiat.over-blog.com/article-rapport-beres-sur-la-crise-le-ps-et-les-verts-pactisent-avec-la-droite-59346499.html

Quelques extraits du début de ce rapport

27. approuve les mesures non conventionnelles mises en place par la BCE et les banques centrales nationales ces deux dernières années pour renflouer les banques des États membres exposées à la faillite en raison du volume sans précédent d'actifs toxiques qu'elles détenaient ; salue en particulier l'octroi de garanties de dépôts aux clients de ces banques, mais souligne la nécessité de mettre un terme progressif à ces mesures non conventionnelles afin d'éviter d'instaurer une concurrence déloyale dans le secteur bancaire ;

34. propose que la Commission assume la pleine responsabilité des actions visant à permettre le pilotage et le financement de projets dans les domaines suivants :
– la mise en place d'un service public de réseau ferré à grande vitesse permettant d'assurer les liaisons d'est en ouest et du nord au sud au sein de l'Union, ainsi que l'élaboration de plans visant à faciliter les investissements dans ses infrastructures et dans les infrastructures critiques publiques,

50. souhaite favoriser l'innovation financière à condition qu'elle aboutisse à la mise au point d'instruments transparents permettant de financer l'innovation technologique utile, l'investissement à long terme, le financement des retraites, l'emploi et l'économie verte ; attend de nouvelles actions de l'Union européenne dans le domaine du financement innovant, en vue de mobiliser l'épargne à long terme en faveur des investissements durables et stratégiques à long terme, et d'élargir l'accès aux services financiers ;

68. souligne que la viabilité à long terme des finances publiques est indispensable à la stabilité et à la croissance; accueille favorablement les propositions de la Commission qui visent à renforcer la gestion de la zone euro à moyen et à long termes, en vue d'éviter, à l'avenir, toute répétition de l'actuelle crise monétaire, et partage son avis selon lequel le pacte de stabilité et de croissance nécessite des mécanismes d'incitation et de sanction plus efficaces ;

77. prend acte de ce que le grand krach éclaire d'un jour nouveau le défi démographique et celui du financement des retraites ; considère que le financement des pensions ne peut être entièrement laissé au secteur public, mais doit reposer sur des systèmes à trois piliers, comprenant des régimes de retraite publics, professionnels et privés, dûment garantis par une réglementation et une surveillance spécifiques destinées à protéger les investisseurs ; considère en outre que les retraites devront être réformées à l'échelle européenne pour contribuer à financer la solidarité inter-générationnelle ; considère que l'allongement de la durée de vie soulève des questions transversales en termes d'organisation de la société qui n'ont pas été anticipées ;

79. […] invite encore la Commission à présenter des propositions concrètes sur les moyens de renforcer la coopération entre les entreprises et la recherche, de promouvoir les regroupements et d'encourager cette stratégie par des financements adéquats ; souligne que l'une des forces motrices pour le développement de tout marché réside dans la concurrence libre et loyale, permettant aux nouveaux venus d'entrer aisément sur le marché, sans privilèges qui viendraient fausser celui-ci ;

81. […] conférer à la Commission une responsabilité propre et renforcée en matière de gestion, l'habilitant à faire usage des instruments existants et des nouveaux instruments prévus par le traité de Lisbonne, comme les articles 121, 122, 136, 172, 173 et 194 qui donnent mission à la Commission de coordonner les plans de réforme et les différentes actions ainsi que d'établir une stratégie commune ;

82. estime que le renforcement de la gouvernance économique doit aller de pair avec le renforcement de la légitimité démocratique de la gouvernance européenne, qui doit être obtenu par une participation plus forte et en temps utile du Parlement européen et des parlements nationaux tout au long du processus ;

85. invite instamment les États membres et la Commission à accélérer la mise en place de conditions permettant aux secteurs public et privé de coopérer étroitement, notamment sous la forme de partenariats public-privé, afin de relever le défi de l'investissement à long terme au niveau national et européen, pour déboucher sur une croissance durable, inclusive et compétitive ;

93. constate que le passage à l'euro, ainsi que le démontre le bilan des dix premières années de l'euro, a également fait apparaître une aggravation des divergences de compétitivité entre les économies de la zone euro, aggravant ainsi les conséquences pour les pays fragiles sur le plan économique et conduisant, à l'intérieur de la zone euro, à des déséquilibres commerciaux importants ; observe toutefois que les avantages apportés par l'euro à l'Union dans son ensemble, en termes de stabilité économique relative, de stabilité des prix et de faiblesse de l'inflation, sont considérables ;
http://mcvergiat.over-blog.com/ext/http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P7-TA-2010-0376+0+DOC+XML+V0//FR&language=FR
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 29 Oct - 6:12

L'Europe impopulaire - Page 12 DSC_1308-150x150

Post-élections sanglantes au Togo
Grâce à la Force sécurité élection présidentielle (FOSEP) financée par l’Union européenne


Le sang des Togolais coule à nouveau en 2010 avec la FOSEP, laquelle a fait disparaître les responsables et représentants de partis politiques ou associations suivantes : l’OBUTS (Organisation pour bâtir dans l’Union un Togo solidaire) et le MCA (Mouvement citoyen pour l’alternance). Il s’agit des personnes suivantes que les organisations de droit de l’homme n’arrivent pas à joindre pour prouver s’ils sont vivants et s’ils n’ont pas subi des mauvais traitements :
1. ADJA, Gérard
2. ABOKI, Ayao
3. AKAKPO, Solo
4. ATAYI, Emmanuel
5. ATTISSO, Fulbert
6. DANKLOU, Anani
7. MENSAH Koko Guillaume
8. TETEVI, Jacob Benissan
9. KOUDADJI, Kouakou
10. SALOWASSI, Yao
11. VONDOME, Kodjo
Et les nombreux inconnus dont on n’a pas pu obtenir les noms.

Parmi les manifestants, il nous a été signalé qu’Agbéyomé Kodjo, Président OBUTS et Djovi Galy, un des avocats de l’UFC seraient blessés et hospitalisés dans un lieu sûr. Les autres blessés n’ont pas encore pu être dénombrés mais se situeraient entre 25-40 personnes. L’arbitraire et la force financés par l’Union européenne ont encore parlé au Togo.

Légitimation de circonstance d’un Président “fantôme”
il semble cette fois-ci que les irrégularités graves et les procédures anticonstitutionnelles de proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 4 mars 2010 ne sont pas prêts d’être acceptés par une grande majorité de la population. [...]

Comment l’Union européenne peut-elle rester sourde à sa responsabilité lorsque le sang des Togolais coule à nouveau en 2010 avec la FOSEP [...]

France, Union européenne, Union africaine, CEDEAO : silence coupable
L’Union européenne, qui par son financement a laissé tout cela se perpétrer en faisant confiance à un régime qui promet la paix mais sème la violence sur les fonds des contribuables européens, doit réagir (...)
http://amaizo.info/2010/03/25/resistance-marathon-des-partis-de-lalternance-post-elections-sanglantes-au-togo/

Quelle politique africaine pour la France ?
Par Jean-François Bayart, Directeur de recherche au CNRS (SciencesPo-CERI)
25 Octobre 2010
www.mediapart.fr/club/blog/jean-francois-bayart/251010/quelle-politique-africaine-pour-la-france
https://sarko-verdose.bbactif.com/politique-social-f1/francafrique-colonisation-neocolonisation-t18.htm
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeVen 29 Oct - 6:26

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Gouvernement fédéral économique
Merkel et Sarkozy veulent modifier le traité de Lisbonne

La chancelière allemande Angela Merkel a maintenu jeudi son exigence d'un changement du traité de Lisbonne pour doter la zone euro d'un filet de sécurité financier et insisté sur sa volonté, très critiquée, de priver les pays laxistes de leurs droits de vote dans l'UE.

Au sujet de la création d'un Fonds de soutien permanent de la zone euro, «nous, en Allemagne, sommes d'avis que nous avons besoin pour cela d'une modification des traités, sur la manière dont il faudra réagir à l'avenir à des crises qui mettent en danger l'euro dans son ensemble», a déclaré Angela Merkel à Bruxelles.

Elle a demandé en outre que les banques qui prêtent de l'argent aux États en achetant leurs obligations mettent aussi la main au portefeuille en cas de défaillance.

«Nous avons besoin d'un mécanisme qui inclut aussi ceux, les banques et les fonds d'investissement, qui gagnent de l'argent sur les taux d'intérêt élevés» des emprunts de certains pays en difficulté, ceci «afin que les contribuables ne soient pas les seuls à assumer la responsabilité», a-t-elle ajouté devant la presse en arrivant à un sommet de l'Union européenne.

La chancelière a enfin insisté pour que les pays laissant trop filer leurs déficits et leur dette soient privés de leurs droits de vote dans l'UE, malgré l'opposition de la plupart des pays européens sur ce point.
www.liberation.fr/economie/01012299082-merkel-veut-priver-de-vote-les-membres-de-l-ue-laxistes-en-matiere-budgetaire

«Diktat franco-allemand»
La commissaire européenne a sévèrement critiqué la proposition franco-allemande de réforme du fonctionnement de la zone euro.

Viviane Reding, qui est commissaire européenne à la Justice et vice-présidente de l'exécutif européen, a sévèrement critiqué cette semaine la proposition franco-allemande de réforme du fonctionnement de la zone euro, la qualifiant d'«irresponsable» et de «diktat franco-allemand». Cette réforme de l'Union monétaire, qui pourrait passer par un changement du traité de Lisbonne, est au centre du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE qui devait s'ouvrir en fin d'après-midi.
www.liberation.fr/monde/01012299077-nicolas-sarkozy-s-insurge-de-nouveau-contre-viviane-reding

L'Europe impopulaire - Page 12 Upr-ubu-roi-18e2-5d6fa
Ubu Roi : Sarkozy et Merkel veulent déjà modifier le traité de Lisbonne !

[Extraits] Chaque jour qui passe révèle un peu plus que l’Union européenne est bien arrivée au stade du blocage absolu. Ce blocage est la conséquence logique et imparable du “Stratagème des chaînes”, théorisé depuis des siècles par les stratèges chinois et intelligemment adapté à Washington, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, pour vassaliser l’ensemble du continent européen au profit des États-Unis.

La dernière démonstration en date est celle qui nous a été administrée ce 19 octobre 2010.

On a appris que les ministres des Finances de l’Union européenne se sont mis d’accord - un accord de façade, comme toujours - pour renforcer de façon drastique la gestion de leurs finances publiques, suite à la crise grecque et de l’euro du printemps. Le compromis présenté à la presse prévoit de nouvelles sanctions financières contre les pays qui, à l’avenir, afficheraient des niveaux de déficits ou de dette trop importants. Les sanctions pourraient être des dépôts bancaires forcés, des amendes, voire la privation de subventions européennes. Et il est prévu qu’elles devraient s’appliquer de manière plus automatique que jusqu’à présent. Un pays rappelé à l’ordre disposera de six mois pour corriger le tir avant d’être “puni”.

la moindre tentative pour mettre en œuvre pour de bon une politique de sanctions drastiques à l’égard des “mauvais élèves” aurait toutes les chances de provoquer un feu d’artifice général qui mettrait à bas l’ensemble de l’édifice européen.

Cette simple remarque de bon sens ne semble pourtant pas avoir effleuré M. Sarkozy et Mme Merkel, puisqu’ils ont décidé, tous les deux comme des grands lors d’une escapade à Deauville, d’aller encore plus loin dans la mise en place de schémas coercitifs. Par la bouche de ces deux responsables, la France et l’Allemagne ont fait savoir qu’elles souhaitaient d’une part pérenniser un Fonds de sauvetage pour les pays de la zone euro qui connaîtraient de graves difficultés financières, mais qu’elles voulaient d’autre part en profiter pour introduire des “sanctions politiques” contre les États jugés “laxistes”, telles que des suspensions de droits de vote lors des réunions européennes.

Derrière les sourires de circonstance, ces menaces méprisantes de “sanctions politiques” et de “suspensions des droits de votes” sont animées par la rancoeur et l’antipathie. C’est d’ailleurs bien une “approche moralisatrice, voire raciste” qu’avait dénoncée Théodoros Pangalos, vice-premier ministre grec, le 5 avril dernier, en évoquant la façon dont l’Allemagne considérait le problème des finances publiques grecques.

Quoi qu’il en soit, et pour se donner les moyens de placer ainsi totalement sous tutelle économique, financière et politique, des peuples souverains dont la gestion nationale n’aurait pas eu l’heur de plaire, M. Sarkozy et Mme Merkel ont annoncé sans vergogne qu’ils s’étaient mis d’accord pour modifier “d’ici à 2013″ le traité de Lisbonne.

Quand on pense au Chemin de Croix politique et diplomatique que fut l’élaboration de la Constitution européenne, puis sa signature par les 27 États, puis sa ratification, puis son échec du fait des Non français et néerlandais, puis l’élaboration du traité de Lisbonne en remplacement, puis sa ratification par les 27, et la forfaiture que sa ratification par le Congrès a constituée pour la France, et quand on songe que ce calvaire a duré quelque 7 ans, on reste sans voix en apprenant que le président français et la chancelière allemande ont décidé, un an après l’entrée en vigueur au forceps de ce traité de Lisbonne, de le remettre sur le chantier.

Cette stupéfaction a aussi, semble-t-il, été celle des autres “Européens”, d’ailleurs certainement furieux de prendre connaissance d’une semblable incartade en écoutant la radio.

Pourquoi donc M. Sarkozy et Mme Merkel ont-ils pris le risque d’ouvrir une énième guerre de tranchées entre les 27 États-membres de l’UE, en proposant une réforme d’un traité dont l’encre est à peine sèche après 7 ans de conflits ?

[…] il faut se résoudre à envisager que M. Sarkozy et Mme Merkel n’ont tout simplement plus les pieds sur terre.

François ASSELINEAU
www.agoravox.fr/actualites/europe/article/ubu-roi-sarkozy-et-merkel-veulent-83199
L'Europe impopulaire - Page 12 UE-barbeles
Le plan économique Merkel Sarkozy ressemble étrangement à celui des Nazis dans les années 40

Sous couvert d’éviter à d’autres pays européens la crise financière actuellement traversée par la Grèce, Merkel et Sarkozy ont proposé de créer un gouvernement fédéral économique européen. Ce plan ressemble étrangement à celui des Nazis dans les années 40 pour consolider leur pouvoir fasciste.

L’objectif c’est de s’orienter vers une économie planifiée centralisée, Bruxelles exerçant un contrôle total sur les affaires financières des États membres, ce qui ressemble de plus en plus à du fascisme économique.
www.planetenonviolence.org/Le-Plan-Economique-Merkel-Sarkozy-Ressemble-Etrangement-A-Celui-Des-Nazis-Dans-Les-Annees-40_a2133.html
www.liberterre.fr/liberterres/dictature/europe-peuple.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeSam 30 Oct - 6:44

L'Europe impopulaire - Page 12 PierreVimont-Fr09
Diplomatie : un patron et des questions

Le nouveau Service européen d’action extérieure devra slalomer entre les écueils politiques et institutionnels. À sa tête : le diplomate français chevronné Pierre Vimont.
À priori, il est l’homme idéal. Nommé au début de la semaine secrétaire général exécutif du Service européen d’action extérieure (SEAE), la nouvelle diplomatie communautaire, aux compétences renforcées par le Traité de Lisbonne, Pierre Vimont était attendu depuis des mois à Bruxelles.
www.letemps.ch/Page/Uuid/44f5dcc8-e39c-11df-96f2-1dde70d20c00/Diplomatie_un_patron_et_des_questions
L'Europe impopulaire - Page 12 EU-President-Van-Rompuy

Commentaires sur le blog de Jean-Luc Mélenchon :
Pierre Vimont « secrétaire général exécutif » des affaires étrangères de l’Union européenne. En fait le vrai patron, car cette excellente baronne Ashton est à peu près du niveau de luminosité de son collègue Van Rompuy. Deux néants avec un gros salaire autour.

Un Français à ce poste, c’est une grosse ruse. Il s’agit d’amadouer les Français et leur corps diplomatique, le second réseau du monde. Celui-ci est progressivement détruit avec l’actif assentiment de l’équipe actuellement au pouvoir en France.
Déjà, tandis que nos Alliances françaises et autres instruments d’influence culturels agonisent d’asphyxie financière, les points de vente de l’union européenne, gras et repus, cajolent leurs clientèles locales anglosaxonisées.

Leur détestation des Français et de notre républicanisme est leur fond de sauce et il y a toujours des déclinistes dans le coin pour se réjouir de notre abaissement et narguer notre « arrogance ». Je m’amuse de voir que le journal « Le Figaro » se sent obligé de dire que ce diplomate français est connu pour son absence « d’arrogance ». Je pourrais en déduire qu’il doit non seulement parler en anglais mais peut-être même penser dans la même langue.

Cependant d’une façon générale les diplomates ont de bons fondamentaux. Je regrette donc seulement cette réputation qui est faite à monsieur Vimont et je souhaite qu’elle soit infondée. On verra, mais je souhaite être rassuré. Ici de toutes façons le risque c’est la lobotomisation. Les eurocrates, gris ternes et mentalement asservis aux États-Unis radotent leur couplet de la pensée unique comme avant la crise. Il n’y a rien à en tirer.

Me voici à mon banc au parlement européen. Commission des affaires étrangères. Un commissaire lit d’une voix monocorde un interminable discours en anglais. Il s’agit de la politique « de voisinage » de l’Union Européenne. Plein d’arrogance et de suffisance, il assène que « la bonne gouvernance et les valeurs de l’Union » ne sont pas une option pour les partenaires de l’Union. Comprenez que la concurrence libre et non faussée et l’antisocialisme sont des passeports obligatoires pour discuter avec sa majesté l’Union Européenne. C’est la fameuse théorie de la souveraineté limitée de Brejnev repeinte aux couleurs de la bonne conscience libérale. On connait cette arrogance néo coloniale bouffie de certitudes des eurocrates.

Évidemment si on faisait le tour des partenaires privilégiés de l’Union il y aurait largement de quoi tousser à propos du « respect des valeurs » avec lequel ce monsieur Commissaire se gargarise ! Et je ne parle pas que d’Israël que le porte-parole de la GUE a évoqué.
Au passage j’entends dire par ce commissaire que les ONG sont les « meilleurs appuis » pour la politique de l’Union et donc qu’il faut investir dans ces associations. Investir ! Bonjour le respect de l’indépendance des ONG. De toutes façons la société civile dont parle sans cesse l’Union pour désigner les lobbyistes qui pullulent autour de la commission sont à 90 % des organisations patronales.

Après ce poulet, mortel d’ennui, divers intervenant lui cirent les pompes en une ou deux minutes selon la règle de brièveté de cette sorte de « parlement » où l’on ne parle guère. Une heure de rapport gouvernemental et deux minutes par groupe de réponses ! Mieux que l’Assemblée nationale française sous Sarkozy.

www.jean-luc-melenchon.com/2010/10/ca-continue-on-ne-quitte-pas-les-rangs-ce-nest-pas-joue/
www.theemergency.ie/breaking-news/eu-president-elected-without-any-need-for-stupid-ould-voters/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 12 Icon_minitimeLun 1 Nov - 16:54

L'Europe impopulaire - Page 12 Baillon
Les 27 vers une révision simplifiée du Traité de Lisbonne
Parlement, Commission, peuples et démocratie sacrifiés sur l’autel du monétarisme

À Bruxelles, c'est l'Europe économique qu'on assassine

Continuez, Messieurs les chefs d'État et de gouvernement ! Continuez comme vous le faites depuis des années… Continuez comme vous venez de le faire au dernier Conseil européen. Et l'Union européenne ne sera plus qu'une sorte d'agence de notation anonyme dirigée par une confrérie de banquiers et de ministres. […]

On sait l'Allemagne rigoriste. Mais la France lui emboîte le pas, au nom de ce tandem de plus en plus maudit par les autres et que l'on devrait désormais qualifier de « frein moteur » franco-allemand.

Dans l'esprit des pères fondateurs, la Commission européenne, collège exécutif de l'Europe, était l'ingrédient fédéraliste de la communauté. Notre « frein moteur » franco-allemand ne cesse de la marginaliser. Et c'est Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, qui est chargé de préparer la révision du Traité de Lisbonne, non pas la Commission dont le rôle sera technique.

Comme les 27 veulent aller vite et ne pas rouvrir la boite de Pandore du Traité, ils veulent s'engager dans une procédure de révision simplifiée. Merveilleuse simplicité qui permet de se passer de la sanction du Parlement européen, seul organe démocratiquement élu de l'Union.

Abolissons le peuple pour mieux adopter les traités

Débarrassés de la Commission, débarrassés du Parlement, nos dirigeants ont un dernier souci : se débarrasser du peuple. Avec la révision simplifiée, ce qui est présenté comme une modification de détail, un appendice technique, ne risque pas en effet de mobiliser les citoyens.

Les 27 s'efforceront de faire ratifier discrètement cette modification par leurs Parlements respectifs. De nuit, peut-être… Même l'agaçante Irlande, avec son referendum systématique, devrait trouver une solution pragmatique.

Quant à la gouvernance économique, elle ne consiste en fait qu'à sanctionner les déviants. Ceux qui ne respectent pas des normes comptables édictées au nom d'une idéologie monétariste sortie tout droit de la Bundesbank allemande. Mais la convergence des économies, mais la coordination des politiques économiques ? Qui en parle ?

Les ministres des Finances sont, dans leur majorité, d'accord sur un point : la politique économique et budgétaire est du ressort exclusif des nations souveraines. Et leurs gouvernants, libres de concocter leur soupe budgétaire et fiscale au gré de leurs intérêts électoraux.

L'Europe qui fouette les petits et lâche la bride aux grands

Tranquillement, l'Allemagne pourra donc relever ses impôts directs et diminuer ses dépenses sociales, sans souci de comprimer la déjà faible consommation de ses ménages. Un malthusianisme à l'origine du déséquilibre économique majeur de l'Union : l'excédent extérieur d'un seul pays est pratiquement l'équivalent de la somme des déficits de tous les autres !

Tranquillement, la France pourra se dispenser de réformer son absurde fiscalité qui fait peser l'impôt direct sur les seules classes moyennes ; qui, par la pratique kafkaïenne des « niches », permet à de très nombreuses entreprises profitables de finalement bénéficier d'une des impositions les plus basses d'Europe. (…)

Daniel Vigneron
www.rue89.com/2010/11/01/a-bruxelles-cest-leurope-politique-quon-assassine-174058
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