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 L'Europe impopulaire

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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeLun 1 Nov - 22:49

L'Europe impopulaire - Page 13 926384-1097844
2011, l'odyssée de l'austérité « juste »

L'austérité juste en Europe : du sang et des larmes

Après de longues et âpres tractations, les dirigeants européens des Finances se sont mis d'accord sur le renforcement le plus important de leur discipline budgétaire commune depuis le lancement de l'euro en 1999, afin de tirer les leçons de la crise grecque.

Rien que de très naturel pour Bastille République Nations, qui explique que : « de la Lettonie, à l’Espagne, de l’Irlande à la Grèce, l’Union européenne trouve son unité…dans les politiques de rigueur qui frappent tous les pays. Au Royaume Uni, David Cameron, utilise toutes les armes dialectiques pour persuader qu’il n’y a pas d’alternative à cette politique économique promettant du sang et des larmes ».

Certains boivent déjà l’austère –mais juste- « cup of tea » jusqu’à la lie : en Lettonie, les revenus des fonctionnaires ont baissé de 30% en moyenne. La TVA est passée de 19% à 24% en Roumanie. L’Allemagne a annoncé pour 2011 en place un plan d’austérité record de 80 milliards d’euros. En France, si Dr Sarkozy ne veut pas en entendre parler, Mr Nicolas a commencé les coupes claires. L'auguste Attali réclame une cure sévère.

Mais c’est surtout l’exemple irlandais qui retient l’attention du mensuel : « il y a un an pour emporter un OUI lors du référendum sur le traité de Lisbonne, le gouvernement de Brian Cowen n’avait pas hésité à marteler que l’Union était synonyme de « protection », de croissance et d’emplois. Aujourd’hui, le même gouvernement promet de réduire de 25% les dépenses des ministères pour les quatre prochaines années afin de faire face au déficit abyssal créé par les 50 milliards destinés au sauvetage du secteur bancaire. Depuis un an, le chômage a triplé pour atteindre 14% de la population ».
L’austérité « juste », un oxymoron ?!

www.marianne2.fr/2011-l-odyssee-de-l-austerite-juste_a199046.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 2 Nov - 12:42

L'Europe impopulaire - Page 13 926558-1098020
Fr/UK : La nouvelle entente cordiale scelle la fin de la défense européenne

La rencontre au sommet entre David Cameron et Nicolas Sarkozy, qui doit se tenir ce mardi 2 novembre à Londres, devrait être l'occasion d'annoncer un renforcement de la coopération bilatérale en matière de défense. Le Financial Times annonce même la signature d'un nouveau traité de défense entre les deux pays.

Nous voici donc revenus aux grandes heures de l'Entente cordiale entre Paris et Londres, comme en 1904. Car il est difficile d'y voir une réédition du sommet de Saint-Malo, qui marqua, en 1998, la relance de la défense européenne par la volonté conjointe de Tony Blair d'une part et de Jacques Chirac-Lionel Jospin de l'autre. Il suffit de se reporter aux déclarations faites ce dimanche par Liam Fox au Sunday telegraph pour comprendre de quoi il s'agit.
www.marianne2.fr/Fr-UK-La-nouvelle-entente-cordiale-scelle-la-fin-de-la-defense-europeenne_a199218.html
L'Europe impopulaire - Page 13 Serge-dassault-nicolas-sarkozy-corbeil

La France et le Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, seules puissances nucléaires membres de l'Union européenne, représentent à eux deux la moitié des budgets de défense et les deux-tiers des dépenses de recherche et développement militaires des Vingt-Sept.

"Nous sommes les deux poids lourds de la défense en Europe. Si nous arrivons à nous entendre, l'Europe progresse", souligne le même conseiller, pour qui la démarche franco-britannique est presque une "démarche de survie" du point de vue industriel.

Le retour désormais complet de la France dans le commandement intégré de l'Otan a facilité ce rapprochement avec un Royaume-Uni qui reste l'allié privilégié des États-Unis.
http://fr.news.yahoo.com/4/20101102/tts-france-gb-defense-ca02f96.html
www.observatoiredessubventions.com/2009/subvention-deguisee-pour-les-rafale-dabou-dhabi/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 9 Nov - 15:51

Mardi 9 novembre 2010 :

La Grèce a levé 390 millions d'euros de bons du Trésor à six mois, à un taux d'intérêt de 4,82 %, en hausse par rapport à la précédente émission à six mois le 12 octobre, pour 300 millions d'euros offerts au départ, selon l'Organisme de gestion de la dette publique (PDMA).

L'émission de ce mercredi a été sursouscrite, avec une offre totale de 1,544 milliard d'euros, a précisé le PDMA dans un communiqué.

Le taux de la précédente émission de bons de Trésor à six mois était de 4,54 %.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/11/09/97002-20101109FILWWW00521-la-grece-leve-390-m-de-bons-du-tresor.php

12 octobre 2010 : la Grèce a dû payer un taux d'intérêt de 4,54 %.

9 novembre 2010 : la Grèce a dû payer un taux d'intérêt de 4,82 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB6M:IND

Conclusion : plus les jours passent, plus la Grèce se surendette.
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeVen 12 Nov - 11:57

La bourse de Paris chutait de plus de 2 % vendredi en début de séance, les investisseurs se montrant inquiets de la situation budgétaire de l'Irlande et craignant un retour du risque souverain.

Les obligations souveraines irlandaises et portugaises, ainsi que leurs CDS, ces assurances contre le risque de défaillance, ont atteint des niveaux historiques cette semaine, signe de la défiance sur ces pays.

(Dépêche AFP)
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeVen 12 Nov - 16:41

L'Europe impopulaire - Page 13 1289568832
Le 7 novembre 2010 à Metzingen en Allemagne (Christian Jaeger / AFP)

Convoi nucléaire, les CRS avaient-ils le droit de passer la frontière ?

Un policier français est intervenu en Allemagne contre des manifestants qui tentaient d'arrêter le convoi, en appui de ses confrères allemands.

Un policier français est intervenu dimanche contre des manifestants qui tentaient d'arrêter un convoi de déchets radioactifs en Allemagne pour aider ses confrères allemands en difficulté, a annoncé le ministère de l'Intérieur allemand jeudi.

Un avocat berlinois, Christoph Müller, avait annoncé auparavant avoir porté plainte contre un policier français pour «usurpation de fonctions» après avoir été témoin de l'intervention d'un CRS en territoire allemand.

«Ce CRS, qui parlait parfaitement allemand, a attrapé un manifestant par le col : il a procédé à une arrestation», a-t-il déclaré à l'AFP. […]

L'Europe impopulaire - Page 13 EU

L'intervention en cas d'urgence est autorisée en vertu de l'article 28 du traité de Prüm, conclu en 2005 entre l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Autriche, a souligné le porte-parole. Il a toutefois ajouté que l'incident faisait toujours l'objet d'une enquête.

Interrogé, le ministère français de l'Intérieur n'avait pas répondu en début de soirée.

De son côté, se fondant sur des photos sur internet (voir notamment sur le site de Sortir du nucléaire) montrant des policiers français présumés délogeant des rails des antinucléaires avec leurs collègues allemands, un député vert allemand, Hans-Christian Ströbele, a réclamé une explication du gouvernement allemand et du gouvernement régional de Basse-Saxe. Hans-Christian Ströbele soupçonne également la présence de policiers polonais et croates.

«Action illégale»

Parti de La Hague (nord-ouest de la France) vendredi et arrivé mardi à Gorleben, le convoi de déchets radioactifs allemands a mis 91 heures -un record de lenteur dû aux manifestants- pour accomplir son trajet, selon les organisations écologistes.

Plus de 20.000 policiers ont été mobilisés pour l'opération qui a coûté environ 50 millions d'euros, ce qui en fait la plus coûteuse de ce type, selon un syndicat de la police allemande.

En France, le réseau «Sortir du nucléaire» a également dénoncé jeudi l'«action illégale» de la police française en Allemagne. Des «policiers français» ont été vus «aux côtés de leurs homologues allemands» et pas en «qualité de simples observateurs», a dit Sortir du nucléaire.

Cette fédération de 875 associations agréées, diffuse sur internet des photos montrant au moins un policier portant l'uniforme d'intervention des CRS, entouré de collègues allemands.

«Au-delà de la violence pratiquée (...), on peut se poser la question de la légitimité et même de la légalité de leur présence. À quel titre sont-elles là ? Et qui paie la facture ? Le contribuable français ?», interroge le réseau, qui «demande au ministre de l'Intérieur que toute la lumière soit faite sur ces événements».
www.liberation.fr/terre/01012301839-convoi-nucleaire-polemique-autour-de-l-intervention-d-un-crs-francais-en-allemagne

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/train-d-enfer-transport-la-hague/article/photos-de-martin-burgdorff
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeSam 13 Nov - 23:57

Alstom contre Siemens ou les vies humaines sur l’autel du profit
L'Europe impopulaire - Page 13 Arton3089
Eurostar : le grand chantage de la libéralisation du rail

Le 6 octobre dernier, Eurostar, filiale de la SNCF a décidé d’acheter des trains qui n’ont pas le droit de rouler dans le tunnel sous la Manche. Derrière cette décision apparemment absurde se joue un immense chantage pour réviser à la baisse les règles de sécurité ferroviaire dans le tunnel. Au nom de la libéralisation du transport ferroviaire décidée par l’Union européenne.

600 millions pour des trains pas aux normes

Pour justifier son achat de 10 trains à l’allemand Siemens plutôt qu’au français Alstom, Eurostar a avancé un argument massue : Siemens fait des trains moins chers et plus rentables. Comment fait Siemens ? Il fait des trains plus courts et répartit les moteurs tout au long du train. Mais les règles de sécurité en vigueur dans le tunnel sous la Manche imposent justement de faire des trains longs et à la motorisation concentrée aux extrémités du train !
Dans les trains Alstom, c’est le train lui-même qui sert de couloir d’évacuation et sécurise le dégagement des passagers vers les issues de secours du tunnel. [...]

Eurostar dans l’engrenage de la libéralisation du rail

Depuis le 1er janvier 2010, le trafic ferroviaire international de passagers est totalement ouvert à la concurrence en application d’une directive européenne. Résultat : les compagnies nationales sont lancées dans une course effrénée pour réduire les coûts de ces liaisons et éviter de perdre des parts de marché. Cette libéralisation conduit directement les compagnies à arbitrer entre les exigences de sécurité et les exigences de rentabilité. [...]

En application des règles de libéralisation, depuis le 1er septembre 2010, la société Eurostar a été transformée en société privée classique et est détenue par la SNCF à 55 %, l’entreprise britannique London and Continental Railways (40 %) et les chemins de fers belges (5 %). Et elle porte un nouveau nom qui résume sa vocation désormais exclusivement marchande : Eurostar International Limited ! [...]

La SNCF restant toutefois une entreprise publique sous la tutelle de l’État, le gouvernement aurait pu et dû intervenir pour exiger d’elle qu’elle renonce à sa décision aberrante d’acheter des trains Siemens via sa filiale Eurostar. Car même si la filiale est désormais privée, avec 55 % du capital, la SNCF aurait pu imposer d’autres choix à Eurostar. La responsabilité du PDG de la SNCF Guillaume Pépy est donc directement engagée dans cette affaire.

Front de libéraux pour le dumping

La France fait face à un front inédit en faveur du dumping sur les règles de sécurité. La société Eurotunnel, qui gère le tunnel et peine à se financer, lorgne sur la multiplication des redevances versées par les compagnies qui résulterait de la libéralisation. La Grande-Bretagne est par principe favorable au renforcement de la concurrence, d’autant plus qu’elle est minoritaire dans Eurostar et indifférente à l’avenir d’Alstom. Quant à l’Allemagne, elle milite activement pour la révision des règles de sécurité, qui lui permettrait de vendre encore plus de trains Siemens et même à terme de concurrencer Eurostar en faisant rouler des trains allemands dans le tunnel sous la Manche ! [...]

Et la Commission européenne est aussi en train de s’en mêler pour examiner si les règles de sécurité ne constituent pas des entraves à la concurrence libre et non faussée. On imagine sans peine que ça ne va pas plaider en faveur de la sécurité !

Alstom, fleuron français sur la sellette

Le constructeur de trains Alstom est la victime collatérale de ce chantage odieux. Et avec lui les 8 000 salariés qui travaillent sur les 9 sites d’Alstom Transport en France, à Valenciennes, Saint-Ouen, Le Creusot, Belfort, Reichshoffen, Ornans, La Rochelle, Villeurbanne et Tarbes. [...]

Alstom a pourtant toujours fait mentir les théories selon lesquelles un monopole serait moins performant et innovant. Fruit de l’investissement public, Alstom a toujours été à la pointe des fabricants mondiaux de trains. Qu’il s’agisse des records de vitesse sur ligne (574,8 km/h) ou des innovations dans l’aménagement des trains : Alstom est ainsi le seul constructeur à proposer des trains duplex à très grande vitesse (360 km/h). À côté, les trains "pas chers et rentables" de Siemens font pâle figure en termes de fiabilité et de rigueur technique. Par exemple, en 2008, 25 % des trajets sur la ligne Paris-Strasbourg programmés avec des trains allemands fabriqués par Siemens ont finalement été annulés pour des raisons techniques et réalisés en TGV Alstom. Et quand la RATP a préféré acheté des trains Bombardier plutôt que des rames Alstom pour ses transiliens, Alstom a dû être appelé à la rescousse pour assister Bombardier comme sous-traitant en terme d’ingénierie et d’assemblage, c’est-à-dire les deux maillons les plus qualifiés de la fabrication !

Derrière les dégâts économiques et sociaux de la concurrence, c’est aussi la capacité de la puissance publique et des peuples à fixer les normes d’intérêt général qui est ainsi mise en cause par cette libéralisation européenne. À la place des peuples, les firmes privées prétendent écrire elles-mêmes les normes communes conformément à leurs seuls intérêts. Le combat contre la libéralisation des services publics est donc aussi un combat pour le rétablissement souveraineté populaire.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3089
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeDim 14 Nov - 13:15

L'Europe impopulaire - Page 13 Photo_1289120599511-1-0
Élections régionales en Grèce

Le 8 novembre 2010 a eu lieu le premier tour d’élections régionales en Grèce.

Ce scrutin local, auquel participaient quelque 9,8 millions de Grecs, doit désigner maires et présidents de régions.
Papandréou lui donnait valeur de référendum.
Avec sept régions conquises sur treize, le Pasok (parti socialiste) est sorti légèrement en tête face à l'opposition conservatrice. Mais les élections sont marquées par un record d'abstention depuis la fin de la dictature, avec un taux avoisinant les 45%. Quant aux bulletins blancs ou nuls, ils dépassent les 9%.

L'opposition juge que le gouvernement a été désavoué
Une majorité de Grecs a rejeté dimanche la politique d'austérité du gouvernement de Georges Papandréou lors des élections régionales, a dit le chef de l'opposition conservatrice, Antonis Samaras. D'après des estimations officielles, le Parti socialiste de Georges Papandréou s'est imposé dans sept des 13 régions.

"La majorité de ceux qui ont voté a condamné la politique de M. Papandréou et tous ceux qui se sont abstenus ont rejeté son chantage", a dit M. Samaras, du parti Nouvelle Démocratie.

Le Premier ministre avait lui menacé de démissionner si les électeurs rejetaient par les urnes sa politique d'austérité mise en oeuvre en échange d'un soutien financier de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI).
www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20101108020234610172019048094_brf005.xml


Ainsi près de 50% des électeurs grecs ne se sont pas déplacés ou ont rejeté les candidats en lice, le reste a voté pour moitié socialiste.

Conclusion : La population grecque aime sa cure d’austérité.
De qui cette cette idée aussi sotte que malhonnête ? De Jean Quatremer, l’européiste spongiforme, accroché au monde des bisounours malgré ses 53 ans.
« Les Grecs confortent la politique d'austérité de leur gouvernement » écrit-il.

Le béniouiouiste est également misogyne. En témoigne la manière dont il s’est acharné sur Rachida Dati (ce qui la rendrait presque sympathique) et à présent sur Catherine Ashton.

Malavisé, malhonnête, mastoc, misogyne : J4M.

Pour en savoir plus sur les élections :
www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gKOOgA7PY-v5SDuIMG40XwjxKiUw?docId=CNG.dfbaf75167e7b63214d4d185f788b407.aa1

www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jEmvdjDoZt9izIxYU1z6btNaznNg?docId=CNG.13a364b52d7b1b65895117c9a7dbdcbc.961
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeDim 14 Nov - 17:40

L'Europe impopulaire - Page 13 Pvl9plqxddog3gty8c9v
Vers la suppression du droit de grève par l’Union européenne ?

Ce dont rêvent, de moins en moins discrètement, beaucoup de membres du gouvernement, le PDG de Ryanair le réclame directement à la puissance occupante, la Commission européenne, sans mâcher ses mots. Il exige de voir réformer les services de contrôle aérien (entre autres) ainsi :

- retirer le "droit de grève" pour les services essentiels tels que les services de contrôle aérien,

- licencier le personnel des services de contrôle aérien qui participe à des grèves illégales (de la même manière que Ronald Reagan a limogé et remplacé le personnel des services de contrôle aérien aux États-Unis dans les années 1980),

- déréglementer les services nationaux de contrôle aérien en Europe pour permettre au personnel non-gréviste de garder le ciel ouvert en Belgique, France et en Espagne tandis que leur personnel surpayé et laxiste se met en grève, encore et encore.

- réformer la législation EU261 sur les droits des passagers pour soulager les compagnies aériennes des compensations et obligations dans des cas de force majeure qui sont clairement indépendants du contrôle des compagnies aériennes."

L'Europe impopulaire - Page 13 Arton552-150x105
Les arguments du patron de Ryanair

"Il est temps que le « droit de grève » au sein des services de contrôle aérien soit supprimé de même qu’il l’est pour d’autres services essentiels comme la police et les pompiers. Si ces gens ne veulent pas travailler, alors il suffit de les remplacer par des contrôleurs militaires ou autres qui souhaitent travailler.

La Commission européenne doit agir maintenant pour mettre fin à ce chaos des services de contrôle aérien. Combien de fois encore les compagnies aériennes européennes et leurs passagers seront perturbés par des fermetures inutiles de l’espace aérien, des grèves et ralentissement du travail avant que la Commission Européenne prenne finalement des mesures ?

Les grévistes français des services de contrôle aérien sont l’équivalent moderne de bandits de grand chemin. Ils ne se soucient pas des consommateurs, ils ne se soucient pas des passagers, ils se mettent sans cesse en grève car ils savent qu’ils ont le pouvoir de fermer le ciel européen et de tenir les gouvernements de l’UE et les passagers en otage.

Il est ridicule que les services de contrôle aérien belges, français et espagnols soient autorisés à plusieurs reprises de faire grève sans aucune pénalité financière, tandis que les compagnies aériennes soient tenues par des obligations et règles de compensations pour les passagers et absorbent les coûts de ces perturbations inutiles."
Et de sérieux atouts

Contrairement aux peuples qui n’ont que le droit de la fermer, Michael O’Leary a de sérieux atouts pour se faire entendre de la Commission européenne :

- il est à la tête d’une fortune estimée à plusieurs centaines de millions d’euros.

- En 2004, il a acheté une licence de taxi pour sa Mercedes-Benz afin d’utiliser les voies de bus dans Dublin.

- Ryanair contourne le droit social belge et applique le droit irlandais.

- Les conditions de travail de la compagnie aérienne sont déplorables.

- Les droits syndicaux des salariés de Ryanair ne sont pas respectés, etc...
"Nous avons besoin d’une récession"

C’est ce qui ressort des propos de ce monsieur, érigé en modèle par le magazine Fortune qui l’a nommé "homme d’affaires européen de l’année" :

"Nous avons besoin d’une récession. Nous avons eu 10 ans de croissance. Une récession nous débarrasse des compagnies aériennes déficitaires, ce qui signifie que nous pourrons acheter des avions moins chers." Novembre 2008

"Dans les compagnies à bas coûts ; en classe affaires, tout sera gratuit - ce qui inclut les fellations." Conférence de presse, 2008

Ainsi, on comprend mieux pourquoi sont mis en œuvres de folles politiques aboutissant immanquablement à la destruction de l’économie. Ce n’est ni par incompétence, ni par hasard, c’est pour arranger les grandes et toutes petites affaires de personnages comme Michael 0’Leary.
L'Europe impopulaire - Page 13 Astc6ske90ohjz0t1vd2_thumb
Note :
Aux termes de l’article 155, paragraphe 1, du TFUE, le dialogue entre les partenaires sociaux au niveau de l’Union peut conduire, si ces derniers le souhaitent, à des relations conventionnelles, y compris des accords. Les partenaires sociaux peuvent, conformément à l’article 155, paragraphe 2, du TFUE, demander conjointement que les accords qu’ils concluent au niveau de l’Union dans les matières relevant de l’article 153 du TFUE soient mis en oeuvre par une décision du Conseil sur proposition de la Commission.
www.decapactu.com/spip/article.php3?id_article=552
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeLun 15 Nov - 12:09

L’Irlande s’invite à la réunion de l’Ecofin.

Les rumeurs enflent sur un éventuel recours de l’Irlande à l’aide financière de l’Union Européenne. Le sujet devrait s’inviter à une réunion des ministres européens des Finances mardi et mercredi à Bruxelles.

La Commission européenne et l’Irlande tentent depuis plusieurs jours d’éteindre l’incendie. La première a réaffirmé dimanche n’avoir reçu «aucune demande» d’aide, et Dublin a démenti plusieurs fois que son pays s’apprêtait à faire appel à l’aide européenne.

Le ministre irlandais des Finances, Brian Lenihan, a notamment souligné vendredi que «l’Etat est entièrement financé jusqu’en juin prochain».

Mais certains journaux évoquent des pressions d’autres gouvernements, notamment l’allemand «Welt am Sonntag» qui affirme que l’Espagne et le Portugal prônent un plan de sauvetage d’environ 70 milliards d’euros, similaire à celui de 110 milliards conçu en mai pour la Grèce par l’Union Européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

Une information toutefois mise en doute par un diplomate européen. «Pourquoi les Portugais feraient-ils cela, si c’est pour avoir ensuite le même problème?», s’est-il interrogé.

Le «Wall Street Journal» estime pour sa part que les Européens veulent agir de manière anticipée pour ne pas se retrouver acculés comme avec la Grèce au printemps. Car le risque d’une contagion se manifeste à nouveau.

Jeudi 11 novembre, les taux des emprunts d’Etat irlandais à 10 ans ont atteint près de 9% et les Portugais ont dépassé 7%, dans les deux cas du jamais vu depuis l’entrée du pays dans la zone euro.

Les taux espagnols et italiens se sont aussi retrouvés sous pression.

Le marché obligataire a enregistré une accalmie vendredi, mais nul ne sait pour combien de temps. Les ministres des Finances européens devraient donc se saisir du problème, lors d’une réunion mardi à Bruxelles à l’échelle de la zone euro, puis mercredi à celle de toute l’UE.

A Bruxelles, on souligne toutefois que jusqu’ici, l’Irlande a toujours mis en œuvre les mesures budgétaires promises. Elle est en outre très réticente à appeler à l’aide, pour des raisons de prestige.

Le «tigre celtique» affichait l’un des plus forts taux de croissance de la zone euro avant la crise financière, qui a durement frappé les banques du pays et rendu nécessaire de coûteux sauvetages, avec pour résultat un déficit public abyssal de 32 % du PIB cette année.

«Tant qu’il y a une chance d’éviter la perte de souveraineté impliquée par le recours à une aide extérieure, le seul choix est de se battre», affirme le «Irish Times» dans un éditorial publié sur son site internet.

L’aide obtenue au printemps par la Grèce s’est en effet doublée d’une mise sous tutelle budgétaire et d’un très lourd programme d’austérité négocié dans la douleur avec les Européens et le FMI.

Le FMI est «prêt» à aider les Irlandais s’ils le demandent, mais n’a lui non plus reçu aucune requête en ce sens, selon son directeur général Dominique Strauss-Kahn. Il a estimé samedi, en marge d’une visite au Japon, que l’Irlande peut «très bien gérer le problème» et que son cas n’était «pas la même chose que le problème grec», selon des propos rapportés par «Dow Jones Newswires».

Si c’est à cause de ses banques que l’Irlande a plongé, la Grèce est confrontée à des problèmes beaucoup plus étendus, et qui ne semblent pas devoir se régler prochainement, faisant peser une autre épée de Damoclès sur la zone euro. Et le Premier ministre Georges Papandréou a annoncé dimanche avoir «mis sur la table» la question d’un prolongement de la durée de remboursement du prêt obtenu en mai


http://www.letemps.ch/Page/Uuid/9018c07a-f086-11df-b64f-e0c79251725a
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeLun 15 Nov - 23:59

À grand renfort de trompettes, l’Union européenne vient d’adopter une réglementation des hedge funds pour encadrer le risque systémique qu’ils font courir à l’économie. En réalité, observe Jean-Claude Paye, la nouvelle directive est une passoire qui aura un effet inverse à celui qui est annoncé. Son objectif réel est de contrôler sommairement les fonds européens, tout en ouvrant la porte aux fonds états-uniens qui, eux, pourront spéculer sans limite au détriment des Européens.

L'Europe impopulaire - Page 13 1-2402
L’UE et les « hedge funds » : régulation ou abandon du territoire européen ?

À la différence des institutions financières, banques, assurances, entreprises d’investissement qui font appel publiquement à l’épargne, les hedge funds n’ont pas de contrôleurs spécifiques. Ils peuvent utiliser pleinement les exemptions prévues par les textes réglementaires. Cependant, si les fonds spéculatifs ne sont pas la cause de la crise actuelle, mais bien l’assouplissement des conditions du crédit bancaire et la création monétaire qu’il induit, le risque systémique que les hedge funds font courir à l’ensemble du système financier a été mis en lumière. En effet, afin d’obtenir des performances élevées, ils ont recours à un effet de levier. Ils empruntent massivement aux banques, afin de compenser la faiblesse de leur mise et induisent ainsi, en cas de problème, un effet multiplicateur sur les déséquilibres

En n’encadrant pas la possibilité offerte de s’endetter et de créer des bulles financières, l’Union européenne évite de s’attaquer à la question essentielle. La directive sur les hedge funds désigne formellement un bouc émissaire, les fonds spéculatifs, dont, cependant, il n’accroît pas la surveillance, mais, au contraire, élimine, dans les faits, les possibilités de contrôle des autorités nationales à leur égard.

Une régulation en trompe-l’oeil

Ce projet fait simplement semblant d’exercer un contrôle sur les hedge funds [1] et ne construit pas de surveillance au niveau communautaire. Il ne constitue pas un pas en avant dans la création d’un espace financier européen. Au contraire, la directive étend le niveau national d’accréditation de ces fonds, en permettant aux organismes domiciliés dans un État membre d’avoir, sans autorisation de chaque autorité nationale, accès à l’ensemble des territoires nationaux composant l’UE. À l’inverse de l’effet annoncé, le texte renforce la nation dominante au niveau financier et, ainsi, la position de la City londonienne qui gère la plupart des fonds spéculatifs situés sur le sol européen.

La directive est également présentée comme s’inscrivant dans la lutte contre les paradis fiscaux, alors que, en réalité, par le biais de la City, elle leur ouvre la porte de l’Union européenne, sans aucun contrôle de la part des États membres, hormis celles, bienveillantes, des autorités anglaises.

Après avoir été acceptée le 26 octobre [2], la proposition de directive AIFM (Alternative Investment Fund Manager) [3], a été finalement votée par le Parlement européen ce 11 novembre 2010. Il est demandé à l’assemblée de légitimer un texte cadre qui donne des pouvoirs discrétionnaires à la Commission. La directive laisse une grande marge de manoeuvre à la Commission pour déterminer ou pour ne pas préciser les points clefs de la législation, telle la fixation des niveaux maximaux de levier, les procédures d’évaluation, les restrictions des opérations de ventes à découvert et cela au moment de la mise en place de la directive, mais aussi après son installation [4]. Il s’agit, pour le Parlement de donner un chèque en blanc à la Commission, ainsi qu’à « l’auto-régulation » du système financier.

Le texte fixe formellement un cadre européen aux hedge funds, en mettant en place un « passeport » permettant la commercialisation des fonds dans toute l’UE, sans devoir obtenir une autorisation dans chaque pays. Les gestionnaires européens pourront librement commercialiser leurs fonds à partir de 2013. Le passeport sera octroyé aux organismes offshore en 2015. Il sera réservé à ceux relevant de pays signataires d’accords de coopération fiscale et de lutte contre le blanchiment.

La question du « passeport » était au cœur des négociations sur la directive AIFM. Elles ont été entamées il y a un an et demi entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement européen. Le conflit a formellement opposé le Royaume-Uni, réticent à toute forme de régulation des hedge funds, à la France et au Parlement de l’UE.

Un sésame donnant accès à l’ensemble du marché européen

Si le passeport donne accès à l’ensemble du territoire européen, il dépendra exclusivement d’autorités de supervision nationales. Il sera fourni par l’Autorité de supervision du pays d’origine, une fois celle-ci assermentée par la future Autorité de régulation communautaire des marchés financiers (ESMA). Celle-ci sera opérationnelle début 2011. L’ESMA gérera en outre le registre des managers de fonds autorisés à opérer dans l’Union. Elle disposera d’un pouvoir d’arbitrage en cas de conflit entre autorités nationales sur la nature et les garanties données par un fonds.

Comme toute place financière située dans un État membre, la City de Londres, où sont domiciliés 70 à 80 % des hedge funds, sera seulement dépendante de la structure de contrôle britannique. Ainsi, au lieu de former un cadre régulateur européen, la directive favorise la concurrence entre les États membres. Rien n’empêchera les gestionnaires de choisir leur pays d’enregistrement en fonction du degré de complaisance des autorités nationales à leur égard.

Les gestionnaires de fonds ont maintenant l’obligation de définir un levier d’endettement maximum. Cette information est transmise aux autorités nationales du pays européen où le gestionnaire est enregistré. Mais, rien, dans la directive, n’oblige celle-ci à agir lorsque le levier est jugé excessif. Et l’ESMA, le régulateur européen des marchés financiers, n’aura pas non plus le pouvoir de contraindre l’autorité nationale à le faire.

La directive ne se donne pas les moyens de contrôler réellement le niveau d’endettement. Or, c’est celui-ci qui est à l’origine du risque systémique induit par les fonds spéculatifs. En effet, ils ont très peu de capitaux propres et empruntent massivement auprès des banques. Il en résulte une capacité d’action démultipliée sur les marchés, sans commune mesure avec leurs capitaux.

Dans les faits, la directive ne touche pas au levier d’endettement, elle oblige simplement les fonds spéculatifs à le communiquer à leurs autorités de contrôle, sans obligation de la part de ces dernières d’intervenir en cas de problème. Il s’agit surtout de maintenir l’indépendance de l’ensemble du système financier. Comme le fait remarquer Guido Bolliger, chief Investment Officer d’Olympia Capital Management [5] : « plutôt que de passer par une directive, il aurait été plus simple de contraindre l’effet de levier que les banques d’investissement peuvent allouer aux hedge funds en augmentant la charge de capital sur le levier accordé dans les opérations de prime brokerage »

Une domination de la finance anglo-saxonne

Une disposition de l’accord se présente comme un moyen pour lutter contre les paradis fiscaux. Les fonds spéculatifs, situés dans des pays qui n’assurent pas un échange effectif d’informations, notamment fiscales, ne pourront plus être commercialisés dans l’Union européenne. La question est d’importance quand on sait que 80 % des hedges funds sont situés dans ces centres offshores.

Cependant, suite aux pressions de Londres, le texte final limite le champ de la directive à la commercialisation dite « active ». Cela signifie concrètement que rien n’empêchera un investisseur européen, une banque, une compagnie d’assurance, un organisme de placement collectif, d’acheter des parts de fonds, situés hors de l’Union européenne, qui n’auraient pas obtenu le passeport européen pour non-respect des critères de la directive. Cette disposition donne ainsi accès au territoire européen aux capitaux placés dans les paradis fiscaux en relation avec la City, tels les territoires anglo-normands et les îles Caïmans ou par exemple, ceux gérés directement par les États-Unis, tel le Delaware.

Il s’agit d’une violation de l’esprit de la législation car dans ce cas, aucune information ne sera transmise aux régulateurs qui ne pourront ainsi pas évaluer l’exposition au risque des « investisseurs » européens. Mais, il s’agit surtout d’un nouvel abandon des pays membres de l’UE à la toute-puissance de la finance anglo-saxonne. Ce n’est pas la possibilité formelle, pour un État membre de l’UE, de déposer recours devant l’ESMA, en cas de différend avec l’autorité nationale d’un pays tiers, qui pourra modifier le rapport de forces.

Cette directive s’inscrit ainsi dans la structuration des marchés financiers, révélée par le G20 d’avril 2009 sur « la lutte contre la fraude fiscale » [6], c’est à dire dans la légitimation de la main-mise anglo-saxonne sur la finance européenne. Cependant, si primauté de la City au niveau de l’Union européenne, en ce qui concerne la gestion des fonds spéculatifs, est écrasante (80 % de l’industrie de ces fonds est britannique, contre 5 % pour la France), cette puissance doit être relativisée. Les fonds anglais représentent 212 milliards de dollars, relativement à un montant de 1 000 milliards de dollars pour ceux situés aux USA. Ainsi, la place londonienne apparaît avant tout comme le cheval de Troie des hedges funds étasuniens.

Jean-Claude Paye, Sociologue.
Derniers ouvrages publiés : La Fin de l’État de droit, La Dispute 2004 ; Global War on Liberty, Telos Press 2007
www.voltairenet.org/article167498.html#article167498
L'Europe impopulaire - Page 13 1047733_Nicolas-Sarkozy-le-25-septembre-2008-a-Toulon
Sarkozy, le 25 septembre 2008 à Toulon :
"La moralisation du capitalisme financier est une priorité."
www.lepoint.fr/actualites/regardez-crise-financiere-a-toulon-sarkozy-veut-vaincre-la-peur/917/0/277237
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 16 Nov - 1:40

Lundi 15 novembre 2010 :

La Grèce négocie un étalement de ses remboursements.

La Grèce négocie avec ses créanciers européens un étalement du remboursement du prêt accordé en mai par la zone euro et le FMI, en échange de nouvelles mesures d'austérité dans le budget 2011, tout en excluant un défaut de paiement.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0c639cceb5e102c06695255a779efd5b
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 16 Nov - 12:18

Irish banks bought billions of euros of Government bonds after being recapitalised by the taxpayer last year, the Irish Mail on Sunday can reveal…

AIB’s holding of Irish bonds went from € 165m in December 2007, the last figures before the bank bailouts began, to € 4.1bn in July this year - a 25-fold increase…

The revelation that the State’s two biggest banks spent € 5.8bn between them buying bonds now begs the question whether Mr Lenihan has put pressure on the banks to buy Irish bonds - a claim his officials denied last night.

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1329576/Banks-took-bailout-billions-bought-Government-bonds.html

1- Les contribuables irlandais ont dû payer des milliards d'euros pour recapitaliser les banques irlandaises.

2- Avec cet argent, les banques irlandaises n'ont pas prêté aux entreprises irlandaises. Avec cet argent, les banques irlandaises n'ont pas prêté aux citoyens irlandais.

3- Mais en revanche, avec cet argent, les banques irlandaises ont prêté ... à l'Etat irlandais.

Conclusion : en Irlande, l'Etat renfloue les banques, l'Etat sauve les banques ... et à la fin, l'Etat paie les banques pour qu'elles lui re-prêtent l'argent de l'Etat !

L'Etat paie les banques pour qu'elles lui re-prêtent son propre argent !

Conclusion numéro 2 : les dirigeants politiques allemands, et aussi les contribuables allemands, ne veulent plus payer d'impôts pour aider les autres Etats européens surendettés. Et ça vous étonne ?
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 18 Nov - 2:35

L'Europe impopulaire - Page 13 Melies
Électricité : la douloureuse du marché européen

On pensait qu'elle ferait baisser les prix de l'électricité, mais la concurrence imposée par l'Union Européenne risque au contraire de les faire flamber. Grâce à la loi Norme, le gouvernement pourrait contraindre EDF à vendre une partie de sa production d'électricité à ses concurrents. Un deal qui pourrait coûter chez aux consommateurs français.

À en croire la vulgate qui tient lieu de prêt à penser, la concurrence est une invention merveilleuse qui permet de faire baisser les prix. Pourtant, lorsque ce dogme est appliqué dans le domaine de l’électricité, le résultat est inverse. Les prix flambent. Voilà qui mérite une petite explication afin de comprendre une histoire digne du père Ubu.

Demain mercredi, l’Assemblé nationale devrait entériner la Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité (dite loi Nome). Actuellement, malgré les différentes hausses, EDF produit l’électricité la moins chère d’Europe. Les opérateurs privés qui se sont lancés sur le marché (comme Poweo, GDF Suez ou Direct Energie) sont incapables de s’aligner sur les prix proposés par l’entreprise publique. Du coup, certains d’entre eux, notamment Poweo, sont loin d’engranger les résultats financiers escomptés. Ils se lancent donc dans une opération de chantage en bonne et due forme, afin de contraindre EDF à leur accorder des conditions inimaginables pour n’importe quelle autre entreprise.

Dans le cadre de la loi Nome, le gouvernement entend contraindre EDF à vendre le quart de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents à un tarif assez favorable pour qu’ils puissent tailler des croupières à l’entreprise publique. Comme l’écrit Le Figaro : « Pour les nouveaux entrants, c’est la « rente » nucléaire de l’opérateur historique qui sera ainsi partagée ». La belle affaire. Mais pourquoi faut-il qu’EDF offre tout ou partie de sa « rente nucléaire » à ses concurrents ? Toujours dans Le Figaro, Denis Florin, partner énergie au sein du cabinet BearingPoint, répond : « Si aucun opérateur alternatif ne devait survivre, EDF se retrouverait dans la ligne de mire de Bruxelles, accusée de ne faire aucune place à la concurrence ».
Voilà qui en dit long sur l’aveuglement des autorités de Bruxelles et de leurs supporters. En vertu des nouvelles tables de la loi divine, les bons apôtres de la commission de Bruxelles ont décrété qu’il fallait rayer les monopoles publics de la carte. Nul ne sait au nom de quelle logique et de quelle efficacité, mais c’est ainsi. Cela ne se discute pas.

En URSS, il fallait tout Étatiser. Dans l’Europe néolibérale, il faut tout privatiser. Cela s’appelle la « concurrence libre et non faussée ». Au nom de ces préceptes, le marché de l’électricité a été dérégulé en 2007. Et comme cela ne suffit pas, Bruxelles a sommé la France d’inventer la loi Nome, afin d’obliger EDF à faire un peu plus de place à ses concurrents.

Évidemment, il faudra bien que quelqu’un paie la note et le manque à gagner pour EDF. Pas de surprise. Ce sera le consommateur. Les experts de la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) ont prévu une flambée des prix de l’électricité de 11,4% après le vote de la loi, puis de 3,5% par an, soit jusqu’à 25% d’ici à 2015. D’ailleurs, c’est un principe de base : partout où le marché de l’électricité a été privatisé, les prix ont augmenté.

Un esprit rationnel se demanderait pourquoi il faut absolument chambouler un secteur fonctionnant sinon très bien, du moins pas mal. Or c’est une question taboue. Quiconque ose la poser se fait traiter au mieux de simplisme, au pire de souverainisme. On ne saura donc jamais pourquoi la loi de la concurrence doit s’appliquer partout, y compris là où elle n’a que des conséquences négatives.

Jack Dion
www.marianne2.fr/Electricite-la-douloureuse-du-marche-europeen_a199774.html

L'Europe impopulaire - Page 13 4deg0jfd92pfr5z346kh
Les conséquences de l’ouverture des marchés de l’énergie

À l’origine de la libéralisation des marchés de l’énergie en France, on retrouve deux directives européennes :
1. l’une en date du 19 décembre 1996 concernant l’électricité
2. et l’autre en date du 22 juin 1998 relative au gaz naturel.

Ces directives qui ont pour objectif la création d’un marché européen de l’énergie, imposent aux États membres de l’Union européenne d’ouvrir leurs marchés d’énergie à la concurrence, permettant ainsi à plusieurs fournisseurs de proposer à des prix compétitifs de l’énergie aux consommateurs.

l’ouverture des marchés de l’électricité et du gaz ne se limite pas seulement à l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché, elle entraine aussi une concurrence entre les anciens monopolistes eux-mêmes. On ne sera donc pas surpris de voir EDF proposer des contrats de gaz à ses anciens clients ou inversement GDF proposer des contrats d’électricité. C’est d’ailleurs entre les deux anciens monopolistes que se déroule l’essentiel de la bataille.
[...]
www.meilleurtarif.fr/les-consequences-de-l%e2%80%99ouverture-des-marches-de-lenergie/#more-92
L'Europe impopulaire - Page 13 Czkcq10bpqs46nx2gn4_thumb
http://punching.blog.lemonde.fr/files/2009/09/ubu_sarko.1253817023.jpg

« Le monopole est mauvais pour le consommateur et le monopole ne tient pas sa promesse de prix bas. » dixit une lumière nommée Pascal Perri, économiste et géographe. Cette « Grande Gueule » de RMC dénonce les grands monopoles français
www.enviro2b.com/2010/10/01/%C2%AB-les-avantages-des-salaries-dedf-sont-finances-par-tous-les-autres-%C2%BB/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 18 Nov - 7:59

L'Europe impopulaire - Page 13 1224274192894_1
Taoiseach Brian Cowen and Minister for Finance Brian Lenihan. Photograph : Bryan O'Brien

Membre du Fianna Fáil (parti libéral membre de l’ELDR, qui est financé par le Parlement européen), Brian Cowen occupe la fonction de Taoiseach (chef du gouvernement).

Bras de fer européen sur une aide à Dublin

BRUXELLES, 15 novembre (Reuters) - La situation économique de l'Irlande accaparera les réunions de l'Eurogroupe et de l'Ecofin mardi et mercredi, au moment où les Vingt-Sept sont engagés dans un intense bras de fer sur l'opportunité et le calendrier d'une aide de l'UE à Dublin.

Le gouvernement de Brian Cowen a à nouveau démenti lundi être en discussions avec les Vingt-Sept au sujet d'une telle aide à son pays, alors que la pression s'est intensifiée en ce sens à la suite des déclarations de l'opposition irlandaise et de nouveaux articles de presse relatant des négociations.

L'Allemagne, pointée ces derniers jours comme l'un des pays insistant auprès de l'Irlande pour qu'une demande d'aide soit formulée, a dit lundi ne pas agir en ce sens.

Des sources au sein des Vingt-Sept et de la Commission européenne ont par ailleurs fait valoir que l'Ecofin ne serait pas appelé à prendre une décision sur une aide éventuelle, mais à évaluer la situation irlandaise au regard de l'évolution des marchés ces derniers jours et à accorder les violons européens.

"Une déclaration politique aurait du sens mais je ne crois pas qu'on soit proche d'une décision", a expliqué l'une de ces sources, impliquée dans la préparation de la réunion.

"Vouloir le bien pour autrui n'est pas toujours une bonne idée", a indiqué une seconde source, soulignant que toute anticipation d'une aide à l'Irlande pourrait avoir des conséquences négatives pour l'Espagne ou le Portugal.

Les discussions s'ouvriront mardi soir entre ministres des Finances de la zone euro et se poursuivront mercredi lors du déjeuner du conseil Ecofin, cette fois avec les 27 ministres.

Ce deuxième volet sera particulièrement important dans la mesure où seule la zone euro participe à l'intégralité du Fonds européen de stabilisation financière, alors même que les banques britanniques ou danoises - hors zone euro - comptent parmi les plus exposées à la dette irlandaise.

L'État irlandais est financé jusqu'à mi-2011 et n'a pas un besoin immédiat de recourir aux marchés financiers mais, selon plusieurs sources au sein de la zone euro, la Banque centrale européenne, la Grande-Bretagne, l'Espagne ou le Portugal pousseraient pour qu'une aide soit sollicitée sans attendre cette date afin d'endiguer toute contagion.

Le gouverneur de la banque centrale espagnole, Miguel Angel Fernandez Ordonez, a dit espérer que l'Irlande ait une "réaction appropriée" afin de ramener le calme sur les marchés.

Ewald Nowotny, un autre membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a quant à lui dit lors d'une interview à la radio que l'UE voulait une "solution bonne et rapide pour l'Irlande, afin qu'il n'y ait pas de contagion".

Le vice-président de la BCE, Victor Constancio, a insisté sur ce point lors d'une conférence de presse à Vienne.

"L'État irlandais est financé jusqu'à une partie de l'année prochaine, mais c'est aussi un problème pour les banques qui sont au centre des problèmes de l'Irlande", a-t-il déclaré.

L'Irlande a vu son déficit exploser à 32% du PIB pour 2010 à la suite du coût important du sauvetage de ses principales banques, ce qui a considérablement renchéri le coût de refinancement du déficit et de la dette irlandaise.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6AE1ZX20101115?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0&sp=true


L'Irlande ne demande pas d'aide (officiel)
Le Figaro - ‎16 nov. 2010‎
L'Irlande n'a pas formulé de demande d'aide à ses partenaires européens, a une nouvelle fois répété mardi le Premier ministre du pays Brian Cowen.
www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/11/16/97002-20101116FILWWW00680-l-irlande-ne-demande-pas-d-aide-officiel.php

L'Europe et le FMI prêts à voler au secours de l'Irlande
AFP - ‎16 nov. 2010‎
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen a de nouveau souligné mardi que son pays n'avait "déposé aucune demande en vue d'une aide extérieure" à ce stade. ...
www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j212NT5jaZWvmqV7XbQ3oFQIGtBw?


L'Irlande pourrait demander une aide pour ses banques
nouvelobs.com - ‎15 nov. 2010‎
Ce sont les banques irlandaises et non pas l'Etat en tant que tel qui pourraient avoir besoin d'une aide financière, a laissé entendre lundi Brian Cowen.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20101116.REU4446/l-irlande-pourrait-demander-une-aide-pour-ses-banques.html

"L'éclatement de la zone euro est peu probable, mais..."
L'éclatement de la zone euro est peu probable dans l'immédiat. Mais si rien n'est fait rapidement, la crise risque effectivement de se propager. Le fonds de stabilité créé en juin a une force de frappe suffisante pour aider des petits pays comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, pas pour sauver un gros pays. Autrement dit, si l'Espagne faisait défaut, l'Europe n'aurait pas assez de ressources pour être solidaire et la sauver seule, et c'est là que l'UE risquerait d'être plongée dans le chaos. Van Rompuy est donc en train de mettre la pression sur les membres de la zone euro pour éviter d'en arriver là.
www.lexpansion.com/economie/l-eclatement-de-la-zone-euro-est-peu-probable-mais_242642.html


Le Fianna Fail, parti du Premier ministre irlandais Brian Cowen, est donné perdant d'une importante élection législative partielle le 25 novembre, montre un sondage paru mercredi.
Si elle se confirme, cette défaite réduira à seulement deux sièges la majorité de la coalition gouvernementale au Dail, la chambre basse du parlement.
Brian Cowen doit soumettre le 7 décembre devant le Dail le budget le plus austère de l'histoire du pays.
D'après l'enquête Paddy Power/RED C, avec 19 % des voix le candidat du Fianna Fail, Brian O'Domhnaill, serait largement distancé par Pearse Doherty, du Sinn Fein, qui en recueillerait 40%.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6AG27P20101117
L'Europe impopulaire - Page 13 Hoeminsurance1
Les Irlandais propriétaires de leur logement face à une nouvelle taxe

Pour respecter son objectif de 6 milliards € de réduction du déficit, l’Irlande crée un nouvel impôt foncier, à l’instigation de l’ESRI, un think tank indépendant financé par la Fondation américaine Ford*.
La taxe coûterait 80 € par mois pour un ménage moyen, sur la base d’un bien immobilier d'une valeur de 240.000 €. Elle génèrerait des recettes d'environ 1,1 Md € par an.
Les Irlandais avaient déjà vu leur assurance habitation augmenter de 20 % l’hiver dernier.
*www.bretagne-prospective.org/diawel/content/view/138/1/


Homeowners face paying €80-a-month property tax
The charge would be based on the value of homes, and middle-income earners would end up providing most of the tax generated, the study by the Economic and Social Research Institute says.
www.independent.ie/business/personal-finance/property-mortgages/families-face-euro80-monthly-tax-on-property-2415844.html
Home Insurance to rise by 20%
http://blogs.myhome.ie/2010/02/26/home-insurance-to-rise-by-20-why-pay-for-insurance-at-all/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_Cowen
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 18 Nov - 10:46

Voici les graphiques que nous devrions observer dans les semaines qui viennent :

Si l’Italie lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 4,243 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

Si l’Espagne lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 4,659 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

Si le Portugal lançait un emprunt à 10 ans, il devrait payer un taux d’intérêt de 6,707 % !

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND

Si l’Irlande lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 8,195 % !

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GIGB10YR:IND

Si la Grèce lançait un emprunt à 10 ans, elle devrait payer un taux d’intérêt de 11,626 % !

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeLun 22 Nov - 18:16

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Un homme proteste devant le bureau du premier ministre irlandais. Crédits photo : PETER MUHLY/AFP

Irlande : 5e plan d'austérité en 2 ans
L'Union européenne a décidé dimanche d'aider l'Irlande et annoncé une aide financière comprise entre 80 et 90 milliards d'euros sous forme de prêts pour stabiliser l'économie irlandaise et préserver la stabilité financière en Europe.
En contrepartie, l'Irlande devra procéder à d'importantes économies budgétaires pour ramener d'ici 2014 son déficit public dans les clous européens. Son secteur bancaire, principal bénéficiaire de l'aide à venir, devra aussi être restructuré.

La panade irlandaise en cinq questions
www.liberation.fr/economie/01012303078-tout-comprendre-sur-la-panade-irlandaise

La presse irlandaise appelle à la démission du gouvernement
www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/22/la-presse-irlandaise-appelle-a-la-demission-du-gouvernement_1443265_3214.html

Plan d'aide à l'Irlande : une «ignominie» et une «capitulation»

Des experts de l'UE et du FMI ont commencé lundi à Dublin à mettre au point les détails d'un vaste plan de sauvetage à l'Irlande, qui pourrait atteindre jusqu'à 90 milliards d'euros, perçu comme une «reddition» par une population largement réticente.

«Une capitulation sans précédent», une «ignominie», «une reddition éhontée» : la presse celtique était unanime lundi à condamner l'appel à des bailleurs de fonds étrangers pour résorber la dette astronomique qui plombe l'Irlande.

Réduction des allocations

Brian Lenihan a indiqué que les instances internationales étaient «globalement satisfaites» des nouvelles mesures d'austérité, préalables au plan international de sauvetage. Elles prévoient 15 milliards d'euros d'économies d'ici à 2014 afin de ramener à 3% du PIB le déficit public, actuellement de 32%.

Le gouvernement aura fort à faire pour vendre ce plan auprès d'une population à bout de patience. Selon la presse, la potion amère à venir comprend de nouvelles réductions des allocations chômage et familiales ainsi que de nouvelles suppressions d'emplois publics. Brisant un tabou, le gouvernement devrait de plus toucher au salaire minimum.

Dès l'annonce du plan, dimanche soir à Dublin, quelques manifestants s'en sont violemment pris aux voitures des ministres quittant leurs bureaux officiels. L'un des manifestants a été blessé quand il a dû être maîtrisé par la police.

Des sources diplomatiques ont indiqué que la somme serait comprise entre 80 et 90 milliards d'euros. La Grèce a obtenu un prêt de 110 milliards d'euros sur trois ans, étant alors dans l'impossibilité d'emprunter à des taux d'intérêt abordables pour refinancer sa dette.

L'objectif est similaire pour l'Irlande à cette différence près qu'il s'agit cette fois principalement d'aider les banques irlandaises en crise, que Dublin a déjà dû renflouer à hauteur de 50 milliards d'euros environ, faisant exploser son déficit public.

Il s'agit aussi d'éviter une contagion à d'autres pays aux finances publiques fragiles de l'Union monétaire, comme le Portugal ou l'Espagne, via la hausse des taux d'emprunts obligataires. La décision d'un plan d'aide à l'Irlande faisait progresser l'euro, lundi matin.
www.liberation.fr/economie/01012303684-plan-d-aide-a-l-irlande-une-ignominie-et-une-capitulation

L'Europe impopulaire - Page 13 1290435028

L'Irlande défend son impôt sur les sociétés contre l'UE
Le gouvernement irlandais cherche en effet à recevoir une aide de plusieurs milliards d'euros accordées par le FMI et l'UE mais écarte dans le même temps tout relèvement de son taux d'imposition des sociétés, actuellement de 12,5%.
Le vice-premier ministre Mary Coughlan a jugé ce taux "non négociable".
www.challenges.fr/depeches/entreprises/20101119.REU9528/lirlande_defend_son_impot_sur_les_societes_contre_lue.html

Pourtant
L’UE est plus pressée de taxer les citoyens que les entreprises

La Commission européenne a tenté lundi de rassurer Dublin en signifiant qu'une hausse de son impôt généreux sur les sociétés n'était pas la priorité des négociations pour finaliser d'ici la fin du mois l'aide à l'Irlande.
En revanche, "Il est probable qu'une hausse des impôts, malheureusement pour les citoyens irlandais, fasse partie de l'effort de consolidation budgétaire" demandé à l'Irlande en échange de l'aide financière extérieure internationale, a précisé le porte-parole de l'exécutif européen pour les questions économiques, Amadeu Altafaj.
www.lematin.ch/flash-info/economie/irlande-decision-rapide-impot-societes-prioritaire-bruxelles

Le comble du cynisme !
Moody's va probablement abaisser «de plusieurs crans» la note de l'Irlande
L'agence de notation financière Moody's a indiqué lundi qu'elle allait probablement abaisser «de plusieurs crans» la note souveraine de l'Irlande, en raison du poids de sa dette publique mais aussi des incertitudes économiques nourries par les mesures d'austérité à venir.

Début octobre, Moody's avait annoncé qu'elle examinait la note de l'île et qu'elle pourrait abaisser celle-ci d'un cran au terme de cette évaluation, censée durer trois mois. La note à long terme de l'Irlande est actuellement de «Aa2», la troisième meilleure possible dans la classification de Moody's.

Moody's n'avait pas exclu un mouvement plus important, si elle devait conclure qu'une stabilisation du ratio dette/Produit intérieur brut dans les trois à cinq prochaines années s'avérait peu probable.
www.liberation.fr/economie/01012303700-moody-s-va-probablement-abaisser-de-plusieurs-crans-la-note-de-l-irlande

«Bad bank»
De fait, l’Irlande n’est pour l’instant pas confrontée à une crise de liquidités, ses besoins de financement étant couverts jusqu’en juin 2011, une différence de taille avec la Grèce qui se trouvait, elle, au bord de la cessation de paiement le 23 avril. Mais les marchés doutent de plus en plus de sa capacité à faire face à la crise bancaire : le pays a déjà dû recapitaliser ses banques à hauteur de 50 milliards d’euros et cantonner dans une bad bank 80 milliards d’euros d’actifs toxiques… Ce doute s’est manifesté par une envolée des taux d’intérêt réclamés par les investisseurs.
www.liberation.fr/economie/01012303617-dublin-accepte-le-cout-de-main-de-l-europe

L’Italie, la Belgique et la France inquiètent aussi
"La France, par certains aspects essentiels, n’a pas l’air en bien meilleur état que l’Irlande", estimait l’économiste américain Nouriel Roubini, interrogé par une télévision américaine.
www.lejdd.fr/Economie/Actualite/L-Irlande-ebranle-la-zone-euro-235244/
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 23 Nov - 15:31

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La France va sortir de l'EURO par obligation économique
[Extraits]

Benoît Hamon qui s’est insurgé sur l’état de « ruine » de la France, s’apprête-il à rejoindre le camp de ceux qui sont favorables à la rigueur budgétaire pour réduire l’endettement ?

La colère de M. Sapir est d’autant plus justifiée que c’est lui, avec Bernard Maris et Fréderic Lordon, qui a travaillé avec Benoit Hamon à la rédaction de son programme pour la présidence du Parti socialiste

Chiffres à l’appui, l’économiste Jacques Sapir prouve en effet que l’endettement de la France, public et privé, est plutôt dans la moyenne et parfois même en-dessous, des principales puissances du monde.

« La France n’est pas particulièrement ruinée », dit-il, « elle se trouve même légèrement au-dessous de la moyenne de la zone Euro avec 81,5% prévu pour 2010 contre une moyenne pondérée de 83,6%. » À titre de comparaison, le déficit américain pourrait atteindre 91%, celui de l’Italie, 116,1%, celui de l’Allemagne, 78,7% et celui de la Belgique 100,9%.

La dette ne s’accroît pas plus vite en France qu’ailleurs, souligne Sapir. Son taux d’accroissement entre 2007 et 2010, est estimé à 27.7 % pour la France, alors que la moyenne de toute la zone euro est de 26.7%. Mais c’est chez les ex-« bons élèves » que furent les Pays-Bas, la Finlande, l’Irlande, et l’Espagne, qu’elle explose avec 218,8 % pour l’Irlande, 72,1% pour l’Espagne, 38,4% pour les Pays Bas, et 36,8% pour la Finlande.

Surprise encore lorsqu’on se penche sur la dette des ménages et des entreprises. « En 2006, la France était la moins endettée de tous les grands pays d’Europe. Ceci était dû à la relative faiblesse de l’endettement des ménages. Les deux champions de l’endettement étaient l’Espagne et la Grande-Bretagne. Quant aux États-Unis, avec plus de 240% de dette globale, ils apparaissaient bien comme les champions toutes catégories. »

Sortir de l’Euro

Mais la vraie leçon d’économie n’arrive qu’à la fin de l’article, lorsque l’économiste ébauche un plan de sortie de crise qui ne ferait pas pour autant exploser la dette publique. Comment obtenir de la BCE du crédit à bon marché pour relancer l’économie sans toutefois gonfler l’endettement, demande Sapir, qui souligne le scandale de la BCE qui prête aux banques à un taux de 1% alors qu’elle fait payer 3,51 % aux gouvernements ? Impossible d’organiser une vraie relance avec des taux aussi élevés, mais la BCE refusera de les baisser, se retranchant derrière sa mission de lutte contre l’inflation.

Dans ces conditions, Jacques Sapir propose une stratégie pour obliger la BCE à réduire ses taux en brandissant la menace d’une sortie de la France de l’euro, suivie d’une dévaluation de 20% à 25% du Franc.
« Mieux vaudrait ne pas avoir à le faire », dit Sapir. Mais « prévoir le plus mauvais des scenarii relève d’une politique réaliste » dans la crise financière gravissime que nous vivons.

Que les intérêts financiers qui contrôlent la BCE se laissent ou non forcer la main de la sorte, c’est difficile à dire, mais cette proposition a le mérite de commencer déjà à envisager tous les problèmes que posera la sortie de l’Euro, sortie à laquelle nous devrons avoir recours, tôt ou tard, au fur et à mesure de l’aggravation de cette crise systémique. En se lançant dans une telle réforme, la France pourrait, en inspirant les autres, catalyser des réformes similaires dans les autres pays.

La Banque centrale européenne, indépendante des pouvoirs publics et supranationale, est l’aboutissement d’un très long processus qui remonte au point de départ de la Communauté économique européenne en 1957. C’est à cette époque que débute la bataille rangée menée par l’oligarchie financière de la City de Londres et de Wall Street, pour obliger les pays européens à céder leur souveraineté sur les processus d’émission monétaire à une institution bancaire indépendante et arrimée aux marchés financiers. Sous l’impulsion des politiques de Charles de Gaulle et de Konrad Adenauer, l’Europe a fait obstacle à cette offensive pendant longtemps. C’est le Traité de l’Union monétaire européenne (Traité de Maastricht, Amsterdam et la suite), imposé par Thatcher, Mitterrand et Bush en 1989, qui a consacré la victoire de ces intérêts financiers.

En dernière analyse, seule une volonté politique forte, exprimée de façon déterminée par les populations, pourra venir à bout de cette institution. Il faudra alors, dans le contexte d’une réforme globale du système, remplacer entièrement la BCE par un système européen de banques nationales, celles-ci détenant le pouvoir souverain d’émission monétaire sous contrôle public et émettant du crédit productif public pour nourrir de grands projets d’infrastructures capables d’entraîner l’ensemble de l’économie.
http://enoch.over-blog.com/article-la-france-va-sortir-de-l-euro-par-obligation-economique-38126241.html

Taux d’endettement global
En 2006
http://www.marianne2.fr/photo/899147-1063719.jpg
En 2010
http://www.marianne2.fr/photo/899147-1063720.jpg

www.marianne2.fr/Dette-Benoit-Hamon-n-a-rien-compris!_a182319.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMer 24 Nov - 4:05

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Soutien à l'Irlande : "une rustine de plus", pour Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan réclame la sortie de l'Euro lors de la séance des questions au gouvernement du mardi 23 novembre 2010.
www.dailymotion.com/video/xfr3tc_euro-question-au-gouvernement_news cyclops

Le président de Debout la République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan, a critiqué lundi le plan de sauvetage pour l'Irlande décidé la veille par l'UE et le FMI, y voyant "une rustine de plus sur une chambre à air totalement à bout de souffle.

"À nouveau, l’Union européenne vole au secours d’un État en dépensant des sommes considérables (près de 100 milliards) sans exiger la moindre contrepartie", a dénoncé le député de l'Essonne dans un communiqué.

Selon lui, cette aide n'est qu'"une rustine de plus sur une chambre à air totalement à bout de souffle" et "une fois de plus, les peuples vont se saigner pour renflouer les banques à qui l’on ne demande rien de sérieux".

"Dans le cas de l’Irlande, l’Union européenne n’exige même pas un relèvement de la fiscalité sur les sociétés. Les contribuables allemands, français et autres vont donc subventionner indirectement la tête de pont du dumping fiscal", estime-t-il.

Pour M. Dupont-Aignan, "les économies grecque, portugaise, espagnole, irlandaise auraient surtout besoin d’une bonne dévaluation, leur permettant de relancer leurs exportations, de diminuer leurs importations et ainsi de corriger à la source leurs déficits commerciaux et budgétaires".

Il réclame "une réforme de la zone euro qui permettrait de retrouver des monnaies nationales fluctuant les unes par rapport aux autres tout en maintenant entre elles une coordination intelligente".

www.20minutes.fr/ledirect/626677/economie-plan-daide-irlande-nicolas-dupont-aignan-denonce-rustine-chambre-air

L'Europe impopulaire - Page 13 24j0caam56zen75eo5b_thumb
En Irlande « des antivols sur la viande au supermarché »
http://eco.rue89.com/2010/11/23/francais-dirlande-des-antivols-sur-la-viande-ambiance-177265
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeJeu 25 Nov - 17:18

L'Europe impopulaire - Page 13 Aneholland

Fillon, Hollande, DSK, tous à côté de la plaque !

Le spectacle d'un Premier ministre appelant à une rigueur à l'allemande a réjoui beaucoup de commentateurs. Philippe Cohen explique en quoi ils devraient davantage paniquer... et l'opposition cesser de croire que les institutions qui ont précipité la crise peuvent nous aider à en sortir.

Les « zéditorialistes » et autres « experticules » qui peuplent les rédactions de notre pays ont soupiré d'aise : dans son discours de politique générale, François Fillon nous a appelés à une rigueur à l'allemande. C'est-à-dire que le même homme qui parlait de souveraineté, recommande l'alignement de Paris sur Berlin.

En face, Dominique Strauss-Kahn propose de donner plus de pouvoir à la Commission européenne au moment précis où l'on constate l'incurie des Traités de Maastricht et d'Amsterdam, qui se révèlent inapplicables comme cela avait été prédit par ses opposants. Constatant l'impossibilité d'imposer des sanctions financières à des pays en quasi-faillite - un enfant de cinq ans pouvait le comprendre.. - le futur héros de la Présidentielle de 2012 prône l'abandon des prérogatives démocratiques en matière de budget en suggérant la création d'une autorité budgétaire indépendante. Le message est limpide : puisque les états sont incapables de mener des politiques économiques pertinentes, il faut centraliser à Bruxelles les budgets des nationaux et déposséder les parlements de l'une de leurs dernières prérogatives ! Vive la « Haushaltspolizei » (police budgétaire) qui, elle aussi, siège à Berlin !

Quant à François Hollande sur RTL, il s'est contenté de souligner les injustices de la politique de la droite et de prôner l'adoption d'une politique à la Cameron :
www.dailymotion.com/video/xfs0at_francois-hollande-depute-socialiste-de-correze-les-pa_news cyclops

« La rigueur pour tous, donc ?», ajoute Aphatie. « La justice pour tous », a précisé l'ex patron du PS. L'austérité juste en quelque sorte. En somme, la droite soi-disant raisonnable, « filloniste », lorgne à l'est tandis que son vis-à-vis de gauche regarde, lui, à l'Ouest. C'est donc avec raison, qu'hier soir à l'émission Ce soir ou jamais, l'économiste Jean-Hervé Lorenzi le jugeait proche, dans l'esprit, du Premier ministre.

Nous voilà donc magnifiquement équipés pour affronter un nouveau ressac de la crise, qui s'annonce plus grave encore que ceux qui l'ont précédé. Nos dirigeants sont dans la seringue : sans aucune protection de nos économies, le plan de relance a profité aux pays émergents et permis à la Chine, le Premier ministre l'a reconnu lui-même dans son discours de politique générale, de prendre de nouvelles parts de marché, pendant que la désindustralisation s'accélère dans toute l'Europe continentale, comme le symbolisent les plans de Renault et Thales. Les politiques d'austérité adoptées après la relance nous exposent à un rebond de la récession comme Marianne ne cesse de l'annoncer depuis six mois.

On voit bien que l'austérité, irlandaise ou grecque, pratiquée à chaud, loin d'assainir les comptes de ces nations, leur impose de nouveaux tour de vis. On voit bien que l'économie espagnole plombée par la fin de la spéculation immobilière, ne se relève pas. Partout où les gouvernements vivent sous la menace de la sanction des marchés, chaque réajustement s'effectue par le bas, en diminuant à chaque étape un peu plus les salaires et les prestations sociales. À ce rythme, il ne faudra pas cinq ans pour mettre le pouvoir d'achat dublinois ou athénien au niveau de celui en vigueur à Pékin. Déjà, les prix de l"immobilier semblent converger.
L'Europe impopulaire - Page 13 72585831v2_240x240_Front
Après la France, l'Irlande, la Grande Bretagne et le Portugal se réveillent. La colère des peuples peut-elle encore réveiller nos dirigeants et les remettre en contact avec le réel ? L'Europe ne dispose pas de 46 moyens pour sortir de cette nasse. Elle peut encore éviter le pire si l'Allemagne rompt avec sa politique économique qui écrase ses voisins. L'Allemagne doit relancer sa consommation intérieure diminuer ses exportations dans le reste de l'Europe. Berlin doit payer pour Dublin. Et si Angela Merkel s'entête, il faut refuser la spirale de la récession et menacer l'Allemagne d'une sortie collective de l'euro par les 22 pays qui en souffrent. La France doit, dans cette hypothèse extrême - mais nous en sommes peut-être plus proches que ce que pensent Jean-Michel Aphatie et Alain Duhamel - prendre la tête de cette « révolte logique », comme le suggèrent plusieurs personnalités aussi différentes que Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Emmanuel Todd ou même Christian Saint Etienne. La raison n'est prisonnière d'aucun camp politique.
www.marianne2.fr/Fillon-Hollande-DSK-tous-a-cote-de-la-plaque_a200056.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeDim 28 Nov - 19:07

L'Europe impopulaire - Page 13 1290950121
Devant le General Post Office à Dublin, le 27 novembre 2010. (© AFP Peter Muhly)

Manifestation de dizaines de milliers d’Irlandais contre le plan de sortie de crise à Dublin

Jusqu’à cent cinquante mille Irlandais ont manifesté contre le plan d'austérité draconien dévoilé mercredi par le gouvernement, condition sine qua non à l'aide européenne.
La décision a soulevé la colère d'une partie de l'opinion publique, qui y voit un abandon de souveraineté en faveur de Bruxelles. Les manifestants s'étaient d'ailleurs donné rendez-vous devant la Poste centrale, lieu de l'insurrection de 1916 où fut proclamée la république.

Les élus seront ainsi appelés à adopter, le 7 décembre prochain, des compressions budgétaires de l'ordre de 20 milliards de dollars. Elles se traduiront par la suppression de 25 000 emplois dans le secteur public, par une réduction des allocations chômages et familiales, par une réduction des retraites pour les fonctionnaires ainsi qu'une baisse du salaire minimum et une hausse des impôts.

Tout cela s'ajoute en fait aux restrictions imposées lors des deux précédents budgets.
www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/11/27/007-irlande-manifestation-dette.shtml

Irlande : la rigueur sème la colère et accentue la crise
www.marianne2.fr/Irlande-la-rigueur-seme-la-colere-et-accentue-la-crise_a200065.html
L'Europe impopulaire - Page 13 Fmi_opt

En finir avec les acquis sociaux des peuples européens
DSK, c’est ça…


« Les dirigeants néolibéraux de l’Union européenne ont décidé d’utiliser la dette publique comme un levier pour en finir avec les acquis sociaux des peuples européens. Ils appellent ça «la pédagogie de la dette». Les responsables de la crise, les banques, les spéculateurs pourront tranquillement continuer à spéculer et à préparer ainsi la prochaine crise financière. C’est ce qu’ils ont fait en Grèce où l’Union Européenne et le FMI ont mis un «plan d’aide à la Grèce» qui soutient la Grèce comme la corde soutient le pendu. Un «plan d’aide» qui s’attaque aux acquis sociaux des salariés grecs et livre les services publics aux multinationales. »

Bis repetita donc avec l’Irlande. En attendant le Portugal. Et chez nous aussi, l’austérité est à l’œuvre, imposée par la droite antisociale au pouvoir. Les étudiants britanniques ont remis le couvert de la manifestation dégénérant en émeute. Le même jour, les jeunes Italiens protestaient eux aussi dans la rue contre les coups portés à l’université par le gouvernement de Berlusconi. Quant aux Portugais, trois millions d’entre eux ont participé à la grève générale. Faudra-t-il donc une insurrection générale des peuples européens ? Question subsidiaire : qui trouve-t-on à la tête du FMI, qui impose la baisse des salaires, des dépenses de santé, des allocations ? Un « socialiste » ? DSK, c’est ça.

www.plumedepresse.net/en-finir-avec-les-acquis-sociaux-des-peuples-europeens/
www.filoche.net/2010/11/26/le-peuple-irlandais-a-l%E2%80%99epreuve-des-speculateurs-de-l%E2%80%99union-europeenne-et-du-fmi/


L'Europe impopulaire - Page 13 3270046181_0c7b27ffa7

Quand les banques dissolvent les parlements...
La faillite du « tigre celtique » fait apparaître au grand jour la morale de la « crise de la dette » : privatisation des profits, socialisation des pertes. On gage que c’est avec cet hymne en tête que les négociateurs de l’Union européenne et du FMI se sont rendus à Dublin, pour mettre en place les conditionnalités du fameux plan de « sauvetage » de l’Irlande.

En tout cas, il ne s’agissait vraisemblablement pas de faire leur autocritique. Et pourtant : longtemps dans les milieux financiers (et donc parmi les hauts fonctionnaires de la Commission et du FMI) le « tigre celtique » a figuré comme un véritable modèle [1] ; fondé sur une imposition minimale des sociétés (donc « compétitif »), des dépenses publiques au compte-goutte (le propre d’une administration « moderne ») ainsi que sur une financiarisation débridée de son économie, ce parangon de modernité s’est finalement avéré être un modèle… de fragilité.

Avec la crise de 2007, le reflux de la spéculation immobilière a laissé les banques irlandaises à sec. Au point que l’État intervienne pour les renflouer d’emblée, passant ainsi d’un budget excédentaire à un déficit colossal. La crise irlandaise met en avant de manière frontale le rôle des banques dans la « crise de la dette »… que certains aimeraient volontiers voir imputer aux errements de la gestion publique, comme ce fut le cas pour la crise grecque. […]
http://ellynn.fr/dessousdebruxelles/spip.php?article136

Arrow Nigel Farage : mais pour qui vous prenez-vous ?!
(sous-titres français)
Intervention du 24 novembre 2010 face à la pourriture eurocrate
Le député Nigel FARAGE dénonce le fanatisme des dirigeants de l'Union Européenne.
www.dailymotion.com/video/xftahz_nigel-farage-mais-pour-qui-vous-prenez-vous-y-s-t_news#from=embed cyclops

L'Europe impopulaire - Page 13 3925169781_5ebe76a63d
Dans Libération Quatremer prend des airs de vierge effarouchée, comme si les marchés n’étaient pas déjà présents quand il a fait campagne pour le Oui au traité de Lisbonne, quand il a approuvé le mépris du vote des Français, quand il a approuvé le 2e vote imposé aux Irlandais. Blogueur sans vergogne !
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 30 Nov - 21:30

L'Europe impopulaire - Page 13 200708208
Plus de 80 % des antirétroviraux utilisés dans les pays en développement sont des médicaments génériques indiens

Médicaments génériques
L’Inde accuse l’UE de bloquer les médicaments destinés aux pays pauvres


L’Inde va porter plainte auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Elle accuse l’Union Européenne (UE) d’avoir laissé les grandes compagnies pharmaceutiques tirer profit de ses lois très strictes sur les brevets pour obtenir des douanes qu’elles bloquent des médicaments génériques en transit en Europe, à destination de pays en développement.

Sanofi-Aventis et Novartis, entre autres, auraient ainsi fait bloquer pendant huit mois certaines cargaisons de médicaments. L’Inde est le premier fournisseur mondial de médicaments génériques à prix abordable aux pays en développement : environ 67% de ses exportations leur sont destinées.

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), 30% de la population mondiale n’a toujours pas accès aux médicaments essentiels. 74% des médicaments contre le VIH/SIDA sont toujours sous monopole (sous brevets) et 77% des Africains n’ont toujours pas accès aux traitements. […]
www.etyc.org/Terreavenir/4061

L'Europe impopulaire - Page 13 149135_1495102022470_1381671987_31179859_5076968_s
Strauss-Kahn s’oppose à une taxe utile aux malades des pays pauvres

Dans un communiqué du Fonds Monétaire International (FMI), faisant suite à la réunion des ministres des finances des pays du G20 qui s’est tenue en Écosse la semaine dernière, Dominique Strauss-Kahn s’est prononcé contre la taxe sur les transactions de change ; une taxe pourtant indolore qui pourrait dégager quelque 60 milliards de dollars par an, qui seraient reversés à la lutte contre les grandes pandémies et au développement dans les pays les plus pauvres
http://gauche.unitaire82.over-blog.com/article-une-fois-de-plus-dominique-strauss-kahn-trahit-les-malades-61978190.html

AFRIQUE : L’accord UE-Inde pourrait menacer l’accès à des médicaments VIH essentiels
www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportID=91067
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMar 7 Déc - 0:29

L'Europe impopulaire - Page 13 Arton12138-54792
Les gouvernements de la zone euro et les autorités européennes se servent de l’économie pour justifier la promotion de changements politiques de droite [Extraits]

des intérêts puissants au sein de ces pays – incluant l’Espagne, la Grèce, l’Irlande et le Portugal – tirent parti de la situation pour entreprendre les changements qu’ils désirent. Ce qui est peut-être encore plus important est que les autorités européennes – incluant la Commission Européenne, la Banque Centrale Européenne et le FMI – qui tiennent les cordons de la bourse de tous les fonds destinés aux subventions sont encore plus impliqués que les gouvernements nationaux aux changements politiques de droite. Et, ils n’ont de comptes à rendre à aucun électeur.

Dans « Treize Banquiers » [Thirteen Bankers], de Simon Johnson (l’ancien chef économiste du FMI) et de James Kwak, les auteurs décrivent les crises des marchés émergents des années 90 et font remarquer que Washington les a utilisées pour promouvoir les changements voulus par le gouvernement américain : « Lorsqu’une élite économique existante a conduit un pays dans une crise profonde, le temps du changement est venu. Et la crise elle-même présente une occasion unique, mais de courte durée, pour le changement. » Naomi Klein (« The Shock Doctrine ») fournit une excellente histoire sur la façon dont les crises ont été utilisées pour introduire ou consolider des « réformes » économiques régressives et impopulaires.

C’est ce qui se passe actuellement dans les économies de la zone euro, bien que cette « crise » soit très exagérée dans la plupart d’entre elles. L’Espagne est un bon exemple. L’histoire selon laquelle l’Espagne s’est retrouvée dans un sale état à cause de la dépense excessive de son gouvernement n’est pas soutenue par les chiffres.

Aujourd’hui, l’Espagne a juste 61 milliards d’euros de dette arrivant à échéance cette année ; les autorités européennes pourraient les couvrir très facilement s’ils voulaient éviter l’éventualité d’une augmentation des taux d’intérêts sur la dette espagnole. Sans une augmentation brutale des taux d’intérêts, la dette espagnole est relativement gérable

Cela n’a aucun sens de réduire les dépenses et d’augmenter les impôts maintenant, alors que l’économie est toujours très faible, que l’inflation est négative et qu’il y a un risque sérieux de retomber dans la récession.

À moins que l’objectif ne soit de réduire les salaires et les avantages dans le secteur public, d’affaiblir l’emploi, de redistribuer les revenus vers le haut et de réduire la taille de l’administration, alors il n’y a pas de meilleur moment que le présent pour faire passer tout cela. Nous avons un problème politique similaire aux États-Unis, bien qu’il ne soit pas aussi grave : les faucons anti-déficit montent actuellement une campagne pour réduire l’aide sociale, même si les paiements promis peuvent être honorés pendant les 33 prochaines années.

L’ironie, c’est que ceux qui veulent tirer parti de la « crise » en Espagne augmentent réellement le risque de voir les problèmes liés à la dette s’aggraver, puisque le poids de la dette augmentera si l’économie bascule dans la récession ou dans des années de stagnation, à réaliser leurs objectifs politiques.

Mark WEISBROT, économiste et co-directeur du Center for Economic and Policy Research
www.legrandsoir.info/La-droite-europeenne-capitalise-sur-la-crise.html
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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeVen 10 Déc - 8:19

L'Europe impopulaire - Page 13 L_irlande-ue-plan-austerite-2011-2014-economies-impots
Budget de rigueur irlandais : Bruxelles salue le vote des premières mesures
8 déc. 2010‎
La Commission européenne a salué mercredi le vote des premières mesures du budget de rigueur irlandais pour 2011, exigé par l'UE et le Fonds monétaire international.
www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp_00304633.htm

Un budget d’austérité douloureux pour les Irlandais
« Ce sont les plus faibles qui sont visés », s’indigne Desmond Bonass, de l’Organisation irlandaise de défense des sans-emploi, « ceux qui ont perdu leur travail, qui craignent de ne pas pouvoir payer leurs factures, leurs dettes, et même de ne pas trouver de quoi manger ! ».
« Je suis profondément inquiète pour mes deux filles, raconte cette mère de famille, elles ont la vingtaine toutes les deux, elles sont professeures et n’ont pas de travail ! J’ai peur qu’elles soient obligées d’émigrer comme je l’ai fait quand j’avais vingt ans. »
www.rfi.fr/economie/20101208-budget-austerite-douloureux-irlandais

Le gouvernement irlandais veut introduire le travail obligatoire pour les chômeurs
La confédération syndicale irlandaise ICTU (Irish congress of trade unions) dénonce le projet du gouvernement d’introduire le travail obligatoire pour les chômeurs.
Selon ce projet, tout chômeur qui refuserait d’effectuer des travaux « communautaires » se verrait refuser le droit à la protection sociale.
[...] l’opération est idéologique, il s’agit de culpabiliser les chômeurs, de leur faire porter individuellement le poids de leur situation.
www.legrandsoir.info/Irlande-le-travail-obligatoire-des-chomeurs-n-est-pas-une-solution.html

En Irlande, les syndicats ont signé un accord interdisant de faire grève
La dégradation des conditions de vie doit être combattue par une stratégie radicale, la grève générale. L’unité des travailleurs européens dans la grève générale et l’appropriation des moyens de production en résultant permettraient d’élever significativement le niveau de vie.
www.legrandsoir.info/Des-reformes-en-Europe.html

L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés
5 septembre 2009
www.legrandsoir.info/L-Union-europeenne-a-decide-de-reintroduire-la-peine-de-mort.html
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeVen 10 Déc - 8:38

L'Europe impopulaire - Page 13 7hills
Cork, ville portuaire, connue pour son esprit rebelle

Crise irlandaise : reportage à Cork
http://humanite.fr/07_12_2010-crise-irlandaise-reportage-%C3%A0-cork-459548

Irlande : entretien avec le syndicaliste Jimmy Kelly
www.humanite.fr/07_12_2010-irlande-entretien-avec-le-syndicaliste-jimmy-kelly-459550

Irlande, le « Tigre celtique » ne rugit plus
Abondamment louée, depuis le virage libéral des années 1990, pour le dynamisme de son économie, la fulgurante croissance de son produit intérieur brut (PIB), la compétitivité de ses entreprises, sa « modération salariale » et son « savoir-vivre syndical », l’Irlande traverse aujourd’hui une crise financière majeure. Au programme d’austérité mis en place par Dublin fin 2008, pour faire face à la récession, sont venues s’ajouter il y a peu de nouvelles mesures rognant toujours davantage les dépenses publiques (baisse des salaires des fonctionnaires, réduction des allocations familiales, amputation des prestations sociales, etc.).
www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-11-13-Irlande

On peut voir fleurir, dans les rues de Dublin, entre deux panneaux «À vendre», des affiches proposant des facilités pour obtenir un visa de travail aux États-Unis.
www.tdg.ch/actu/monde/contrer-exces-irlande-appelle-aide-2010-11-21

Ireland. 19,000 patients wait for treatment
www.irishtimes.com/newspaper/ireland/2010/1210/1224285194339.html

Ireland. Children searching in bins for food, says SVP
www.irishtimes.com/newspaper/ireland/2010/1209/1224285101038.html

Traduction approximative
Les enfants cherchent de la nourriture dans les poubelles

Austérité. Les enfants en sont maintenant à chercher de la nourriture au fond des poubelles, tel est le niveau d'extrême pauvreté chez certaines familles irlandaises, rapporte la branche Kilkenny de la société St Vincent de Paul.
Son président Liam Heffernan a déclaré qu’à l’issue d’une recherche ces derniers jours dans la ville de Kilkenny, deux enfants de cinq ans y ont été trouvés par un travailleur social qui a contacté le HSE.

«Nous voyons un Tiers Monde naître dans la ville, avec deux enfants qui se sont installés dans les poubelles de la rue principe à la recherche de nourriture. J'ai aussi vu un adulte cherchant récemment de la nourriture dans une poubelle. Je n'ai jamais vu de conditions de vie aussi mauvaises. Les gens ont faim, ont désespérément besoin de carburant et il y a un risque réel de terrible tragédie si les gens n'agissent pas, a-t-il dit.

Brendan Dempsey, président régional de la société à Cork, a déclaré qu'il avait vu, non pas des enfants mais des adultes fouiller dans les bacs dans la ville de Cork. C'est quelque chose qu'il n’avait pas observé avant ces deux derniers mois.

"Il y a des années que je n'ai vu quelqu’un installé dans les poubelles, mais je sais que les familles sont très mal en ce moment et qu’il y a des enfants qui vont au lit la faim au ventre, dit-il. «Je suis allé dans des maisons où il n’y avait littéralement rien dans le frigo, a-t-il ajouté. Il s'agit notamment de familles où les deux parents avaient perdu leur emploi.

"La protection sociale met de la nourriture sur la table, mais payer une facture d'hypothèques et de services publics ne suffit pas."

John Monaghan, vice-président national de la société, a déclaré qu'il n'avait pas entendu parler auparavant d’enfants fouillant dans les bacs pour se nourrir.

"C'est vraiment un cas extrême. Même si je suis choqué d'entendre parler de ces jeunes enfants, je ne suis pas totalement surpris. C’est vraiment chaque semaine que nous voyons des familles souffrir de la faim dans probablement toutes les régions du pays, a-t-il dit.

"Je peux sans difficulté comprendre comment cela peut arriver. Nous avons des membres qui visitent des foyers avec très peu ou pas d’aliments chez eux parce qu'ils luttent pour leur survie sociale, sont dans les dettes ou les difficultés pour payer une hypothèque, et tout le reste passe après. "

Les enfants qui allaient à l'école aujourd'hui à Dublin, a-t-il ajouté, vivent dans des maisons sans chauffage ou lumière et avec peu de nourriture.
Cette année les appels demandant une aide sont en hausse en moyenne de 35 pour cent par rapport à 2009, de plus de 50 pour cent pour Cork et de plus de 40 pour cent à Dublin, a-t-il ajouté.

DONNELLAN Eithne, Correspondant santé
www.irishtimes.com/newspaper/ireland/2010/1209/1224285101038.html

Un résumé de l’histoire de l’Irlande
http://npa.jeunes.free.fr/spip.php?article303
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Orwelle




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MessageSujet: Re: L'Europe impopulaire   L'Europe impopulaire - Page 13 Icon_minitimeMer 15 Déc - 23:31

L'Europe impopulaire - Page 13 Illusjsa2008
Anti-communisme primaire
Un blogueur pro-dictature européenne donne des leçons de démocratie !

Le correspondant de Libération à Bruxelles a approuvé le mépris des votes français, irlandais et hollandais mais s'offusque que Jean-Luc Mélenchon soutienne Cuba, dont les habitants ont vécu dans la pauvreté pendant des décennies grâce au blocus imposé par les États-Unis, pays de la peine de mort et de la torture.
L'homme à sensibilité démocratique variable est scandalisé : « Le député européen du Front de gauche a quitté l’hémicycle de Strasbourg en compagnie de quelques élus de son groupe au moment de la cérémonie de remise du prix Sakharov. »
ttp://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/12/jean-luc-m%C3%A9lenchon-aime-la-dictature-cubaine-et-le-montre.html

Cet adorateur du Veau d’or avait déjà été assez malhonnête pour taxer de xénophobie ceux qui à gauche s’opposaient à la libre circulation de main-d’œuvre bon marché provenant de pays de l’Est, forcément synonyme de baisse des salaires pour les travailleurs français. SuperNo le dépeint très bien dans l'article ci-dessous.

30 janvier 2009
Consommez ! C’est un ordre !
par SuperNo

[…] L’Europe telle qu’on nous la propose n’a rien de la Grande Idée dont on voudrait qu’elle nous fît venir la larme à l’œil : c’est plus prosaïquement le moyen pour les entreprises de trouver de nouveaux marchés et de la main-d’œuvre moins chère ailleurs, et d’harmoniser par le bas le coût du travail et la protection sociale… Certain commissaire européen avait même trouvé l’idée géniale et tellement révélatrice d’autoriser des Polonais à travailler en France sous le régime du droit du travail et du salaire polonais ! Cette histoire avait même contribué à déclencher la fronde qui avait conduit à la déroute de 2005.

Quatremer a donc été fort marri du NON français au TCE en 2005, malgré la formidable propagande mise en œuvre pour le OUI par tous les médias, et dont il fut à son niveau l’un des plus déterminés. Il en a conçu une grande aigreur, qui l’a déjà conduit à raconter n’importe quoi, comme le rapporte CSP (dans le style inimitable qui fait son succès) .

Jean Quatremer démontre aujourd’hui (s’il en était encore besoin) que tous ceux qui ont nourri des craintes à propos des dérives libérales des ouiouistes ont non seulement eu raison, mais qu’ils étaient encore largement en-dessous de la réalité. Car désormais, il jette le masque et franchit un nouveau palier dans le délire. J’avoue commencer à être sérieusement inquiet pour sa santé mentale. Lisez plutôt*…

Un chef d’oeuvre de bêtise : Salauds de pauvres ! Vos patrons vous mettent au chômage partiel, vous licencient, ou vous avez tout simplement peur de l’avenir et vous achetez moins de conneries (0.5% en décembre, quel drame !) ? C’est votre faute, tout ça ! Je vous demande de consommer ! Je ne vous le demande pas, je vous l’ordonne ! Je veux et j’exige ! Achetez n’importe quoi, des actions, des maisons, en plus c’est moins cher en ce moment, mais qu’attendez-vous pour vous jeter dessus, tas de boeufs suicidaires ! […]

Quatremer, qui ne trahit d’ailleurs pas les principes sous-tendus par le traité européen, semble donc sincèrement persuadé que la raison d’être de l’homme sur terre est de consommer, et pire, qu’il est condamné à consommer encore et toujours plus sous peine de disparaître à brève échéance. Il nous prend en quelque sorte pour des robots décérébrés. Quel glorieux dessein ! Quelle pathétique pitrerie !

Je ne sais pas si vous réalisez la portée de ce genre de raisonnement. Ce mec est fou, complètement drogué. Il a perdu le sens commun, et en vient à s’exciter comme le poisson qui réalise qu’il est pris dans la nasse, et quand il voit que ses lubies commencent à se heurter à la dure réalité. Il ne sait même plus qui il est, qui nous sommes.
[...]
www.superno.com/blog/2009/01/consommez-cest-un-ordre/
*ttp://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/01/crise-la-baisse-de-la-consommation-un-suicide-collectif.html

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